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[Iran]


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Une bonne chose de faite ! La conférence annuelle Anti-Israélienne/Anti-sioniste qu'avait mis en place Ahmadinejad a été annulée par Rouhani. J'imagine que Netanyahou accueillera la nouvelle avec amertume puisque la nouvelle équipe iranienne enlève peu à peu toutes les cordes à l'arc de communication de Bibi. Cette nouvelle manière de faire de la politique est ce qui caractérisait l'Iran et qui a été suspendu avec la clique d'Ahmadinejad. L'objectif Iranien est de désamorcer la crise nucléaire en gardant une capacité d'enrichissement et de programme civile ultra contrôlés tout en mettant la pression internationale sur le programme nucléaire militaire Israélien en rappelant que ce pays n'est pas signataire du TNP, qu'il n'accepte aucun contrôle de ses installations nucléaire et qu'il empêche l'instauration d'une Nuclear Weapon Free zone au Moyen Orient. 

 

 

http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/Report-Iran-nixes-anti-Israel-anti-Zionism-conference-328482

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Peu importe ce que peu en penser Netanyahou, si l'Iran met réellement fin à son soutien à la propagande antisémite et négationniste dans le monde (je viens d'apprendre que l'Iran a financé Alain Soral en France par exemple), c'est une bonne chose, et ça dépasse de loin le rapport avec l'état d'Israël.

Pour ce qui est des armes nucléaires israéliennes, le jour ou la totalité des états de la région reconnaitront l'indépendance de l'état d'Israël (ce que l'Iran refuse pour le moment), on en reparlera. Pour le moment, et tant que l'indépendance de notre état reste remise en question dans le monde arabe et islamique, c'est notre seule assurance et ça compense notre faiblesse territoriale et démographique. Par ailleurs, contrairement à la Syrie, à l'Egypte et à l'Irak, Israël est le seul dans la région qui, tout en possédant des armes de destruction massive ne s'en est jamais servi et heureusement.

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Peu importe ce que peu en penser Netanyahou, si l'Iran met réellement fin à son soutien à la propagande antisémite et négationniste dans le monde (je viens d'apprendre que l'Iran a financé Alain Soral en France par exemple), c'est une bonne chose, et ça dépasse de loin le rapport avec l'état d'Israël.

Pour ce qui est des armes nucléaires israéliennes, le jour ou la totalité des états de la région reconnaitront l'indépendance de l'état d'Israël (ce que l'Iran refuse pour le moment), on en reparlera. Pour le moment, et tant que l'indépendance de notre état reste remise en question dans le monde arabe et islamique, c'est notre seule assurance et ça compense notre faiblesse territoriale et démographique. Par ailleurs, contrairement à la Syrie, à l'Egypte et à l'Irak, Israël est le seul dans la région qui, tout en possédant des armes de destruction massive ne s'en est jamais servi et heureusement.

 

Le financement du parti anti-sioniste date du mandat d'Ahmadinejad. Peu de chance que l'expérience se renouvèle pour le cas Soral en tout cas. 

 

Après l'objectif Iranien n'est pas forcément de reconnaitre l'Israel mais d'éviter que l'anti-sémitisme ou l'anti-sionisme soient pris comme argument pour accroitre la pression sur l'Iran. L'idée est de mettre la pression internationale sur l'Israel et je pense que c'est stratégie est bien plus dangereuse et pertinente que les roquettes du Hamas ou les diatribes anti-sémites. 

 

Après, je conçois parfaitement qu'au regard de l'hostilité ambiante vis à vis des Israéliens et le rapport démographique des pays arabes, l'Israel ne sera pas enclin à abandonner ses armes nucléaires (aucun Etat ne le ferait) sans avoir l'assurance qu'une autre alliance arabe ne prendra la route de Jérusalem de nouveau. 

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Après l'objectif Iranien n'est pas forcément de reconnaitre l'Israel mais d'éviter que l'anti-sémitisme ou l'anti-sionisme soient pris comme argument pour accroitre la pression sur l'Iran.

 

Mais oui, je me doute que ce n'est pas désinteressé. Mais mettre fin à la propagande antisémite en Occident et en Amérique Latine reste positif quelque soit le motif derrière.

Pour moi, le régime iranien reste négationniste et Rouhani n'a pas explicitement condamné les propos de son prédecesseur, mais même si son attitude actuelle n'est qu'une posture, il y a du bon la dedans pour les communauté juives d'Occident dans ce climat.

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Mais oui, je me doute que ce n'est pas désinteressé. Mais mettre fin à la propagande antisémite en Occident et en Amérique Latine reste positif quelque soit le motif derrière.

Pour moi, le régime iranien reste négationniste et Rouhani n'a pas explicitement condamné les propos de son prédecesseur, mais même si son attitude actuelle n'est qu'une posture, il y a du bon la dedans pour les communauté juives d'Occident dans ce climat.

 

Rouhani ne pourra jamais explicitement reconnaitre la Shoha (en nommant le terme) ou les 6 millions de juifs exterminés par les Nazis. Il irait à l'encontre des déclarations de Khamenei, ce qui serait une prise de position dangereuse pour lui. Il faut reconnaitre que dans la très petite marge de manoeuvre de son gouvernement, il a pris le virage le plus large par rapport à Ahmadinejad et Khamenei qui avait à peu près pris à son compte les déclarations négationnistes d'Ahmadinejad (comparant l'israel à un cancer, une anomalie justifiée par une histoire inventée etc.) expurgé du passage sur le fait qu'il fallait rayer l'Israel de la carte/histoire. 

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C'est pour ça que je dis que pour moi, le régime (donc le guide et son entourage) restent dans leur délire négationniste. Et ce n'est même pas le fait qu'ils refusent d'utiliser tel ou tel terme qui me choque, c'est d'un coté le fait de mettre au même plan le génocide avec ce qui se passe en territoires palestiniens (à croire que les nazis s'étaient contentés d'installer des colonies dans le Yiddishland) ou l'agnosticisme hypocrite ("je ne sais pas, c'est aux historiens de dire").

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C'est pour ça que je dis que pour moi, le régime (donc le guide et son entourage) restent dans leur délire négationniste. Et ce n'est même pas le fait qu'ils refusent d'utiliser tel ou tel terme qui me choque, c'est d'un coté le fait de mettre au même plan le génocide avec ce qui se passe en territoires palestiniens (à croire que les nazis s'étaient contentés d'installer des colonies dans le Yiddishland) ou l'agnosticisme hypocrite ("je ne sais pas, c'est aux historiens de dire").

 

Je suis totalement d'accord. Cette tendance à mettre sur le même plan la Shoha et l'occupation des territoires Palestiniens et une manière de minimiser la Shoha et de dénigrer la légitimité de l'Etat d'Israel. 

 

Mais en même temps, quand Netanyahou se prend pour Churchill, traite les autres dirigeants Chamberlin et compare l'Iran à l'Allemagne Nazi dans sa détermination d'organiser un nouveau génocide des juifs, il nuit grandement au caractère incomparable de la Shoha qu'il transforme en élément de langage et arme de communication. 

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Mais en même temps, quand Netanyahou se prend pour Churchill, traite les autres dirigeants Chamberlin et compare l'Iran à l'Allemagne Nazi dans sa détermination d'organiser un nouveau génocide des juifs, il nuit grandement au caractère incomparable de la Shoha qu'il transforme en élément de langage et arme de communication. 

Très juste.

Remarquons que cette tendance à faire appel à la période de la 2nde GM pour tenter d'appuyer une argumentation est malheureusement fréquente...  

Ainsi, certains n'ont pas hésité à qualifier les opposants à une intervention mili en Syrie de "munichois".

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A signaler une imprécision dans un article publié par Le Monde disant que l'Iran trace sa ligne rouge en refusant que son stock d'uranium soit exporté hors du pays. Ce que Zarif dit, c'est le rejet d'une ancienne proposition de la Troika qui consistait à laisser l'Iran enrichir son uranium à condition que la production nationale soit ensuite exportée dans un pays tiers (la France dans un premier moment puis la Russie)  pour être transformé en combustible qui ne peut être détournée à des fins militaires. 

 

Cela ne veut pas dire :

 

- Qu'il ne peut y avoir de discussions sur le stock  actuel d'uranium enrichi notamment les 178 kg d'UE à 20% qui peut être soit exporté soit transformé en combustible sur place. 

- Qu'il ne peut y avoir de discussions sur le nombre de centrifugeuses actif, leur contrôle, et le seuil de % d'enrichissement. 

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/10/13/l-iran-refuse-d-envoyer-a-l-etranger-son-stock-d-uranium-enrichi_3494894_3244.html

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Très intéressante interview de Bernard Hourcade sur le blog de Merchet, je vous en met les éléments essentiel en citation

 

 

Le rapprochement avec l’Occident bute néanmoins sur la question du nucléaire militaire. Qu’en pensez-vous ?

Les Iraniens souhaitent arriver au seuil scientifique et industriel qui leur permettrait de se doter dans l’avenir d’une arme nucléaire, s’ils le décidaient. Un peu comme le Japon. Mais ils n’ont pas fait le choix d’avoir la bombe ! Rohani est l’homme qui a démantelé le programme militaire en 2003. Une grande partie des dirigeants font une analyse stratégique au terme de laquelle ils pensent que le nucléaire n’est pas une solution pour garantir la sécurité de l’Iran ou son statut de puissance émergente. Ne serait-ce que parce qu’ils savent que s’ils s’y risquaient, l’Arabie saoudite – qui est leur vrai ennemi rival – l’aurait très rapidement, grâce à l’aide des Pakistanais.

Mais Israël ?

Je le répète, le vrai adversaire de l’Iran est l’Arabie saoudite, pas Israël. Il faut comprendre que la rhétorique antisioniste est une sorte de passeport qui a permis à la république chiite de se faire accepter dans un monde musulman majoritairement sunnite. Mais ce n’est pas l’enjeu prioritaire pour l’Iran. La Perse chiite n’est pas impérialiste mais nationaliste. Sa stratégie s’inscrit dans un modèle géopolitique où la sécurité du cercle national dépend surtout d’un second cercle de « zones tampons » majoritairement sunnites, turques ou arabes (l’Afghanistan, l’Asie centrale, le Caucase, le Golfe persique, et la Mésopotamie. Le troisième cercle, le reste du monde dont Israël, est important mais pas vital.

 

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Un article sur l'énigmatique commandant de la force Qods, cellule des Pasdaran chargée des opérations extérieurs. 

 

 

 

Qasem Soleimani's name can been found in several files in the Middle East, from Afghanistan to Palestine, going back more than 10 years. There is,

however, very little detailed information on the life of this man or the nature of the enigmatic roles he plays in managing these files. Dexter Filkins'
“The Shadow Commander,” published in the Sept. 30 issue of The New Yorker, is the latest and most in-depth piece on Soleimani, particularly in
regard to his prominent roles in Iraq and Syria.
 
Soleimani was recently referenced by The Wall Street Journal, along with Turkish Intelligence Minister Hakan
Fidan and Saudi Arabia's Prince Bandar, as three spy chiefs shaping the region. Even more can be said about
Soleimani's role in Iraq, which included support for militias which opposed and fought US forces there. 
 
Early experience
 
Soleimani, currently commander of the Quds Force, a special unit of the Iranian Revolutionary Guard Corps
(IRGC), began his military career at the start of the Islamic revolution in Iran. His first fighting experience is
thought to have been in helping crush the splinter revolution waged by armed Kurdish groups in Mahabad, in
western Iran. While he did not have a prominent leadership role in these operations, they provided him valuable
experience in irregular warfare and prepared him to climb the leadership ladder of the IRGC.
After helping pacify Iranian Kurdistan, Soleimani moved on to the war with Iraq immediately after it erupted in
1980, serving as the leader of a military company, consisting of men from his hometown of Kerman whom he
personally assembled and trained. He quickly rose through the ranks because of his role in the successful
operations to take back land the Iraqi army had occupied in Khuzestan province. He eventually became the
leader of the 41st Tharallah Division.
Soleimani took part in most of the military operations during the eight years of the Iran-Iraq war. He also had a
hand in leading and organizing various irregular warfare missions deep inside Iraq carried out by the Ramadan
Headquarters. It was at this point that Soleimani established relations with Kurdish Iraqi leaders opposed to Iraqi President Saddam Hussein, and
with the Badr Organization [first called the Badr Brigade and later the Badr Corps] composed of Iraqis fighting alongside the Iranians against
Saddam’s regime. Soleimani played a part in planning and administering the military operations of the Badr forces in the Shiite uprising against
Saddam at the start of the Persian Gulf War in 1991.
After the Shiite uprising was crushed in the early 1990s, the 41st Division, led by Soleimani, was sent to eastern Iran to suppress drug-smuggling
gangs that had gained control of swaths of desert in Kerman, Sistan-Baluchestan and Khorasan provinces. Soleimani never completed university or
military studies, but leading forces in irregular warfare and fighting in the desert provided enough experience and expertise for him to assume the
leadership of the Quds Force, which specializes in military operations outside Iran. 
 
Building relationships in Iraq
 
Soleimani was able to develop and expand the Quds Force's area of activity and its responsibilities. Its tentacles extended to the far reaches of the
world in addition to Iran’s neighbors, including Afghanistan, Iraq and Tajikistan, and involved diplomatic as well as military affairs. Because of this,
and contrary to customary diplomatic relations, Soleimani became the exclusive contact for negotiations with the United States on cooperation on
Iraq and Afghanistan. This perhaps explains why Iranian ambassadors to Iraq have always been chosen based on military and security backgrounds.
Both former Ambassador Hassan Kadhimi Qomi and current Ambassador Hassan Daanaeifar hailed from the Revolutionary Guards and have
extensive backgrounds in Iran's security apparatus.
Over the years, Soleimani has managed to develop a broad network of relationships with Iraqi political figures and parties of every leaning. This
dates back to his getting to know Kurdish and Badr group leaders during the Iran-Iraq war. Abu Mahdi al-Mohandis, a prominent member of the
Quds Force and Iranian Ministry of Intelligence, and Hadi al-Amri, the current Iraqi transport minister, former Badr chief of staff and later its leader,
both played a significant role in expanding Soleiman's network to include Shiite groups unaffiliated with Iran in the past. Soleiman has also publicly
acknowledged relationships with Sunni entities and personalities, the most prominent being Osama al-Nujaifi, the speaker of the Iraqi parliament,
who attended a gathering to offer condolences on the passing of Soleimani’s mother in Tehran.
As indicated, the Quds Force leader's activities in Iraq have encompassed military and political affairs. He also provided both Sunni and Shiite
militias the support they needed to fight US military forces in Iraq after the 2003 invasion. On the political front, it was rare for a Sunni or Shiite
entity to participate in the Iraqi government without a direct or indirect understanding or relationship with Soleimani. His relationships and
coordinating operations also involved active social factions, from the religious to the media to civil society organizations representing Iraq’s different
ethnicities and confessions.
 
Making collaborations work
 
After grasping the nature of Soleiman's role in Iraq, one might ask how this came to be. In this regard, one should keep in mind a number of
points. First, the United States invaded Iraq without having established a network of relationships with the various elements of the Iraqi opposition
to help it manage files in the post-combat period. In contrast, Iran has worked for three decades to develop wide-ranging relationships, including
with organizations that it had hosted as well as Kurdish, Shiite and Sunni entities outside Iran. Soleimani was able to draw on and strengthen this
network, linking it to Tehran through a framework of shared interests among all sides. The United States, meanwhile, relied solely on its military
clout, having not taken any discernible action to create a network of similar interests in Iraq before invading.
Second, there is a powerful ideological relationship between Islamist parties, Shiite and Sunni, in Iraq and the regime of the Islamic Republic of
Iran. This has compelled both sides to view what they are doing regarding the other as a religious duty before being a national duty. Accordingly, a
large number of these relationships must be understood and explained within the broader context of the logic behind collaboration.
This ideological relationship dates back to the period following the victory of the Islamic Revolution in Iran, when the political philosophy of Iraqi
Shiite cleric Mohammed Bakr al-Sadr, the founder and spiritual father of the Islamic Dawa Party, was adopted in drafting the new Iranian
Constitution, and he called on his followers to sustain what he referred to as “the great achievement.” Added to this is the contribution of the Sunni
Islamic Brotherhood's ideology in theorizing the form an Islamic regime might take.
Third, the long period of repressive Baathist rule in Iraq led to the collapse of all state institutions along with Saddam. This left Iraq a splintered and
stratified society after the fall of the regime in 2003. As a result, the different segments of the society sought refuge from each other and the actions
of various gangs and extremist groups, while national interests differed from regional and international interests. While most of Iraq’s neighbors and
active regional powers closed their doors to Iraq during the chaos of the occupation and insurgency, Iran opened its doors. Soleimani was the
manager behind this operation and its many facets.
Iran contributed to bolstering the collapsed economy by pushing religious tourism from both sides between Iraq and Iran. Iranian visitors entered
Iraq, and Iraqis went to Iran without passports or other official documents until the situation stabilized and religious tourism picked up enough to
warrant official frameworks. Iran also supported emerging religious parties by financing and promoting them. In a similar vein, as noted, it offered
its support to militias fighting the Americans in different regions of the country. At the same time, it offered assistance to the United States in
resolving the Iraqi situation and improving the security situation for the sake of the government formed under Iran's protection.
Finally, it seems the role played by Soleimani extends beyond the man and his job. It involves far-reaching institutional relationships connecting
Iraqi society and government to Iran. The Iraqi assault has damaged the relationship between the two countries and Iran has remained wary of a
repeat performance. Accordingly, Iran endeavored to create conditions to prevent any danger that might threaten it from the Iraqi side. In such
circumstances, the Iraqi sides must not attack Iran, nor try to be agents for Iran. Instead, Iraq should try to strike a balance in the relationship that
serves the interests of both countries and prevents Iranian interference, guaranteeing reasonable political interactions.
Ali Mamouri is a researcher and writer who specializes in religion. He is a former teacher in Iranian universities and seminaries in Iran and Iraq.
He has published several articles related to religious af airs in the two countries and societal transformations and sectarianism in the Middle East.
 
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Mais en même temps, quand Netanyahou se prend pour Churchill, traite les autres dirigeants Chamberlin et compare l'Iran à l'Allemagne Nazi dans sa détermination d'organiser un nouveau génocide des juifs, il nuit grandement au caractère incomparable de la Shoha qu'il transforme en élément de langage et arme de communication.

 

Je n'ai pas spécialement envie de défendre Netanyahou, et surtout pas sur le dossier iranien, mais ce qu'il a dit exactement, c'est que Winston Churchill et Théodore Herzl étaient encore plus seuls que lui mais que l'histoire leur a donné raison. Herzl n'avait pas pour adversaire le nazisme et est mort longtemps avant la Shoah. Même Churchill, si on n'y regarde de plus près, ne s'est jamais opposé à Hitler par anti antotalitarisme ou philosémitisme mais par crainte d'hégémonie allemande sur l'Europe. A mon avis, et je peux me tromper tant Netanyahou est largement capable de faire passer l'Iran pour l'Allemagne nazie, mais il répondait surtout à une question sur son isolement politique et c'est comme ça que ça a été interprété dans la presse israélienne.

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Mais en même temps, quand Netanyahou se prend pour Churchill, traite les autres dirigeants Chamberlin et compare l'Iran à l'Allemagne Nazi dans sa détermination d'organiser un nouveau génocide des juifs

 

On peut aussi se rappeler d'une manifestation d'ultra orthodoxe assez cocasse qui a provoqué un scandale à ce sujet. On est en plein dans le concept de "pornographie mémoriel". 

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Les choses avancent effectivement. L'offre iranienne a évoluée depuis hier et comprend désormais la ratification du protocole additionnel su TNP ce qui ouvre la possibilité d'inspections encore plus poussées. Modifié par Tomcat
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Peut-être, mais la question c'est celle de leur influence sur le gouvernement. 

Ceux là, la Edah Herdith, sont théologiquement anti sionistes. Ils pensent que les juifs n'ont pas droit au pouvoir politique avant la venue du Messie et préféreraient un pouvoir goy à un pouvoir "hérétique" (le gouvernement israélien) en attendant. On n'est pas prêt de les voir se présenter à une quelconque election ou de participer à un gouvernement. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai dit que nous ne vivons pas dans le même monde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edah_Haredit

Je sais, rien n'est jamais simple avec les juifs ;-)

Modifié par Joab
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Ceux là, la Edah Herdith, sont théologiquement anti sionistes. Ils pensent que les juifs n'ont pas droit au pouvoir politique avant la venue du Messie et préféreraient un pouvoir goy à un pouvoir "hérétique" (le gouvernement israélien) en attendant. On n'est pas prêt de les voir se présenter à une quelconque election ou de participer à un gouvernement. C'est une des raisons pour lesquelles j'ai dit que nous ne vivons pas dans le même monde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Edah_Haredit

Merci pour la précision. 

Mais j'aurais dû être plus précis car ma question porte sur l'influence des religieux en général.

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Je n'ai pas spécialement envie de défendre Netanyahou, et surtout pas sur le dossier iranien, mais ce qu'il a dit exactement, c'est que Winston Churchill et Théodore Herzl étaient encore plus seuls que lui mais que l'histoire leur a donné raison. Herzl n'avait pas pour adversaire le nazisme et est mort longtemps avant la Shoah. Même Churchill, si on n'y regarde de plus près, ne s'est jamais opposé à Hitler par anti antotalitarisme ou philosémitisme mais par crainte d'hégémonie allemande sur l'Europe. A mon avis, et je peux me tromper tant Netanyahou est largement capable de faire passer l'Iran pour l'Allemagne nazie, mais il répondait surtout à une question sur son isolement politique et c'est comme ça que ça a été interprété dans la presse israélienne.

 

Je faisais en effet référence à ce discours là. Mais il est claire que l'administration Israélienne fait un parallèle entre l'Iran et l'Allemagne nazi. Ce lien est manifestement fait quand Yuval Steinitz craint publiquement que les discussions de Genève ne tourne en Munich 38, où l'Iran serait l'Allemagne nazi, le nucléaire la Tchécoslovaquie, la communauté internationale (surtout les américains) Chamberlin.... 

 

http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/Steinitz-Israel-hopeful-concerned-about-Iran-nuclear-talks-but-not-opposed-to-diplomatic-solution-328856 

 

 

 

Financer la construction de centrale nuc au thorium en échange de l'abandon du programme d'enrichissement ? irréalisable bien sùr mais ça clarifierait les positions

 

Il ne faut pas avoir fait le MIT pour savoir comment une telle proposition serait accueillie par les Iraniens. Ca revient à leur dire d'abandonner le nucléaire UE afin de bénéficier un jour du nucléaire à sel fondu qui n'est pas au point et ne le sera pas avant des décennies (et encore, je suis généreux). 

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Les iraniens peuvent ils penser avoir un plus grande marge de manœuvres dans les négociations avec la crise intérieure US ?

 

Je ne pense pas.  La crise interne aux E-U montre surtout un gouvernement  faible qui aura beaucoup de mal à faire lever les sanctions d'un congrès dont le comité des affaires étrangères est complètement inféodé à l'AIPAC et aux intérêts Israéliens. 

 

http://thecable.foreignpolicy.com/posts/2013/10/15/democrats_israel_lobby_threaten_iran_talks

 

 

Ainsi, on voit que certains membres influents du congrès prennent à leur compte les conditions, irréalistes, de Netanyahou et imposent comme pré-condition à toute levée de sanction, la fin de l'enrichissement nucléaire en Iran.

 

http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/Hawkish-US-Congress-holds-key-to-easing-Iran-sanctions-328831

 

 

En tout cas, du côté occidental, ont qualifie les discussions de très positives. Tout ce beau monde va de nouveau se retrouver le 7-8 novembre pour continuer les discussions. 

 

http://www.jpost.com/Iranian-Threat/News/US-official-lauds-most-intense-detailed-straightforward-and-candid-talks-with-Iran-ever-328890  

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Ca doit être mon subjectivisme débridé mais j'ai l'impression que certains journaux citent des personnes anonymes disant en gros : "ca se passe pas mal" (comme jpost cité par tomcat) et d'autres citent d'autres sources anonymes donnant l'inverse (bon j'ai que  Le monde en tête) :

article du monde d'aujourd'hui :

"http://www.lemonde.fr/international/article/2013/10/16/pas-d-avancee-dans-les-negociations-sur-le-nucleaire-iranien_3496499_3210.html?xtmc=iran&xtcr=2

où il y a : ""Sa présentation détaillée montre que l'on n'est pas vraiment d'accord"

 

C'est donc moi qui me fait des idées ou peut-être par ex que sur certains sujets le monde suit la ligne dictée par le gouvernement (qui a l'air d'être le plus réticent par rapport aux négos d'après les dires des diplomates iraniens (contrairement aux US)) ? Est-ce que le monde a déjà eu une idée en politique étrangère qui n'était pas très alignée sur le gouv ? 

Modifié par gerole
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