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[Afghanistan]


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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Et dans la même veine, dont des vétérans qui ont été sur le terrain en Afgha:
Mention spéciale à partir de 32:04 sur la situation pour des gens qui sont restés derrière.

 

Ce qu'il dit sur ce "vétéran marine" encore détenu par les Talibans, c'est crédible ? Je n'ai pas réussi à le confirmer par d'autres sources.

Ce qu'il dit sur la menace d'Al Qaïda est spéculatif. Ben Laden est quand même mort. Donc la rengaine néoconservatrice  "11 septembre", "Al Qaïda", "guerre contre la terreur", a un petit côté réchauffé, qui ne me convainc plus depuis un certain temps.

Son opposition à l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien fait le jeu de la prolifération nucléaire au proche orient, et en tout cas est contraire aux intérêts français :

https://www.bfmtv.com/auto/ces-vraies-fausses-peugeot-qui-roulent-en-iran_AV-201910310073.html (31 octobre 2019)

Suite aux sanctions américaines en octobre 2018, la production automobile iranienne s’est effondrée. De 120.000 voitures produites par mois, elle a chuté à 60.000 voitures sorties des usines du pays en août. La plupart des constructeurs occidentaux ont quitté le pays, en premier lieu Peugeot. La marque française a perdu l’équivalent de 443.000 ventes annuelles, suite à ce départ.

Alors qu’ils avaient 40% de la production iranienne en 2017, selon des données du spécialiste Inovev, les constructeurs français ne réalisent plus que 26% de la production cette année. Les marques chinoises occupent elles 20% du marché, les Coréens 4%. Lors de son retour en 2016, PSA espérait vendre 1 million de voitures en Iran à l’horizon 2025.

Modifié par Wallaby
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Il y a 6 heures, Patrick a dit :

Sinon pourquoi le smiley confus boule? C'est la source qui te choque ou bien ce qui y est raconté?

La source. J'ai un mépris abyssal pour McCarthy et sa clique : c'est le même qui se pissait dessus le 6 janvier dernier du fait de l'émeute en cours et qui, 2 mois plus tard, refuse la formation d'une commission d'enquête sur le sujet, commission dont il avait pourtant défini le mandat avec la majorité. La même clique milite ouvertement pour le refus des masques en intérieur, pour le port d'armes cachées dans les enceintes parlementaires, au nom de la liberté individuelle, mais coupe actuellement les financements des écoles qui osent en imposer le port aux élèves comme aux professeurs, etc...

Un niveau de sans-couillisme corrompu dont on fait les dictateurs.

Cette conférence de presse est purement opportuniste, tenue par les mêmes qui ont imposé, par des méthodes plus que borderline, une "unité nationale" aux USA à propos de l'Afghanistan en 2001 et - surtout - du désastre irakien de 2003, en traitant immédiatement de traîtres tous ceux qui s'y opposaient.

Accessoirement, ce sont les mêmes qui ont "puni la France" à partir de 2003 : ils sont la lie des démocraties occidentales.

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(quel pataquès!)

Les factions Yaqoob et Haqqani se disputent le gouvernement des talibans.

Le réseau Haqqani contrôlant Kaboul et le mollah Yaqoob détenant Kandahar, on craint que le gouvernement taliban ne comporte une faction pro-afghane de Kandaharis et une faction pro-pakistanaise de Haqqanis

Citation

Des négociations houleuses sont signalées entre les dirigeants talibans et le réseau Haqqani concernant la formation du gouvernement afghan. Le mollah Hibatullah Akhundzada, chef suprême de l'organisation pachtoune sunnite, est attendu à Kaboul, où le gouvernement pourrait être annoncé dès ce soir ou demain. Un Akhundzada légèrement indisposé se trouve actuellement dans le bastion pachtoune sunnite de Kandahar.

Bien que les dirigeants talibans présentent au monde un front uni, de multiples fractures apparaissent au sein du groupe terroriste désigné par l'ONU. Le mollah Yaqoob, fils du premier émir-ul-momeen Mullha Omar, souhaite faire entrer des éléments militaires au sein du cabinet plutôt que les éléments politiques poussés par le mollah Barader, cofondateur du groupe islamiste sunnite. Des rapports en provenance de Kaboul indiquent que le mollah Yaqoob, qui est également chef de la commission militaire et chef adjoint, a ouvertement déclaré que ceux qui vivent dans le luxe de Doha ne peuvent pas dicter leurs conditions à ceux qui participent au djihad askari contre les forces d'occupation dirigées par les États-Unis. Les mollahs Barader et Sher Mohammed Stanekzai dirigeaient le bureau politique des talibans depuis Doha et négociaient avec l'envoyé américain Zalmay Khalilzad avec les gradés pakistanais et britanniques impliqués dans l'opération.

Plusieurs lignes de fracture sont visibles au sein des talibans, avec des tensions entre le mollah Yaqoob et l'empire terroriste Haqqani qui contrôle actuellement Kaboul. Il existe des frictions entre les talibans non pachtounes et la faction de Kandahar, tout comme il existe des différences entre les tribus pachtounes et non pachtounes. Chacun se battant pour sa part du gâteau au sein du gouvernement afghan, les dirigeants talibans craignent que les différences n'apparaissent au grand jour et ne déclenchent des violences, chaque groupe se battant contre l'autre comme à l'époque des moudjahidines dans les années 1990. Les États-Unis ayant laissé derrière eux plus de 85 milliards de dollars d'armement en Afghanistan, chaque faction dispose de suffisamment de munitions pour se battre pendant au moins une décennie. Déjà, les minorités chiites hazaras du centre de l'Afghanistan sont en armes, les talibans ayant exécuté quelque 14 membres de la communauté dans le district de Khadir, dans la province de Daykundi.

Toutefois, la plus grande inquiétude au sein de la théocratie médiévale sunnite réside dans les différences entre les talibans de Yaqoob et le HQN de Sirajuddin Haqqani, qui pourraient donner naissance à des factions pro-Afghanistan et pro-Pakistan au sein du régime en place. Alors que les dirigeants talibans font preuve de discernement plutôt que d'obéir aveuglément aux ordres de l'État profond pakistanais, le réseau HQN est une usine à terreur familiale, aidée et encouragée par l'ISI pakistanais, qui agit par l'intermédiaire d'officiers de l'armée à la retraite ayant des penchants djihadistes. Alors que l'Occident tourne le dos à l'Afghanistan pour un certain temps encore, que la Russie et la Chine ne s'intéressent qu'à la protection des républiques d'Asie centrale limitrophes et de la province du Xinjiang contre la propagation du djihad depuis les Émirats d'Afghanistan, Kaboul restera sombre pour le monde entier jusqu'à la prochaine attaque terroriste majeure.

https://www.hindustantimes.com/world-news/yaqoob-and-haqqani-factions-fight-over-taliban-government-101630474732128-amp.html

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https://www.lecho.be/economie-politique/international/moyen-orient/les-talibans-ont-escorte-des-americains-a-l-aeroport-de-kaboul/10329182.html (31 août 2021)

En vertu d'un accord secret avec l'armée américaine, les talibans ont escorté jusqu'à l'aéroport de Kaboul des Américains qui voulaient quitter l'Afghanistan, a rapporté mardi la chaîne d'information CNN sur la foi de deux responsables de la Défense anonymes.

Les Américains recevaient un ordre de rassemblement à des lieux prédéterminés, près de l'aéroport, où ils subissaient un contrôle des talibans, qui les conduisaient jusqu'à des troupes américaines pour les faire entrer. Ces missions d'escorte avaient lieu "plusieurs fois" par jour.

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il y a une heure, Kiriyama a dit :

Jean-Loup Bonnamy, auteur, géopolitologue et professeur agrégé de philosophie, analyse les erreurs des États-Unis et de leurs alliés en Afghanistan, où les talibans ont repris le pouvoir le 15 août dernier au terme de vingt ans de guerre.

A lire ici.

En peu de mots, biens écrits, universels.

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Il y a 6 heures, Hirondelle a dit :

En peu de mots, biens écrits, universels.

Attention, je vois surtout un bel opportuniste

- il n'a strictement aucune formation en géopolitique (il a fait de la philo et c'est tout)

- il enfonce des portes ouvertes après la bataille.

Moi aussi je peux me mettre un joli titre et faire le devin a postériori.

 

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il y a 4 minutes, cracou a dit :

Attention, je vois surtout un bel opportuniste

- il n'a strictement aucune formation en géopolitique (il a fait de la philo et c'est tout)

- il enfonce des portes ouvertes après la bataille.

Moi aussi je peux me mettre un joli titre et faire le devin a postériori.

 

Comme on peut dire pareil de ce que tu écris, comme de presque tout : on fait quoi ?

Rappeler ce qu’est une bureaucratie et ce que ça transforme, c’est sûrement un lieu commun pour toi, mais sur ce fil que j’ai bien suivi, je n’avais pas croisé cet angle d’analyse. Tu me permettras donc d’avoir apprécié.

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Il y a 7 heures, Snapcoke a dit :

Al Jazeera, cette superbe chaîne, qui aurait dû être bombardé il y a bien longtemps pour c'est accointances avec Al quaida...

Dans ce cas là il faut aussi bombarder Paris Match qui avait interroger des Talibans avec des Famas pris sur les cadavres de soldats Français...

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Le 31/08/2021 à 12:57, Alexis a dit :

Moi c'est très simple.

Je crée des instituts de recherche et des industries, je débauche les meilleurs ingénieurs et scientifiques du monde entier, je corromps trouve un accord avec les gouvernements pour obtenir toutes les technologies nécessaires et toutes les autorisations, pour un seul projet titanesque étalé sur deux décennies.

==>Créer usines de production de panneaux solaires ultralégers, moyens de lancement, stations spatiales déployant des kilomètres carrés de panneaux solaires en structures arachnéennes et stations de réception au sol pour fournir à Terre une énergie abondante, non carbonée, entièrement renouvelable et permanente 24 h / 24

Aujourd'hui, pour la France. Et demain le Monde.

Et je sauve ainsi à la fois la biosphère du réchauffement et l'économie mondiale de l'effondrement.

 

Bon bien sûr, je n'oublie pas le costume tiré à quatre épingles, le nœud pap', le persan à poil blanc et promis je me laisserai pousser la barbe.

...

Et surtout n'oublie pas de mettre quelques jetons sur le nucléaire de IVème génération, histoire d'avoir un plan B.

Modifié par Shorr kan
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Le 01/09/2021 à 13:38, Kiriyama a dit :

 

Je retiens :

Pour réussir en Afghanistan, il aurait fallu se contenter de renverser les talibans et de traquer les djihadistes internationaux sans chercher à construire un État moderne, tâche impossible et d’inspiration néocoloniale

Et donc se barrer au plus tard quelques mois après la prise de Kaboul et l'effondrement du régime Taliban en décembre 2001.

Et c'est bien en changeant d'objectif après leur victoire de 2001 en Afghanistan que les Etats-Unis ont réussi à arracher la défaite des griffes de la victoire. Il leur a fallu 19 ans d'efforts, dépenser 2 000 milliards de dollars, sacrifier des milliers de soldats et mercenaires, mais ils y sont finalement arrivés !

 

Il y a 2 heures, Shorr kan a dit :

Et surtout n'oublie pas de mettre quelques jetons sur le nucléaire de IVème génération, histoire d'avoir un plan B.

Sépafô

D'un autre côté, je laisse ça aux pauvres. Bill Gates, par exemple

 

Bon, le problème bien sûr... les 2 000 milliards, je les ai pas. Même pas le tout premier petit milliard :sad: !

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Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Traumatisées par l’impuissance de leurs militaires au cours de la débâcle de Kaboul

Je veux bien croire que les militaires allemands soient traumatisés par la manière dont ils ont été mis au pieds du mur, et les allemands en général par l'échec de la forme de "mission civilisatrice" que représentait l'engagement en Afghanistan, mais l'idée d'une débâcle occidentale à Kaboul, au sens militaire, me semble toujours autant à côté de la plaque : c'est avant tout une débâcle politique des afghans eux-même.

C'était le bazar, c'était pour partie improvisé ou du moins inattendu ? Tout à fait. Le plan se déroule nominalement jusqu'à la première escarmouche. Mais une fois la situation totalement foireuse en place, ça a été remarquablement commandé et exécuté en fait, avec finalement un niveau de pertes remarquablement faible, un déploiement logistique formidablement efficace, un pari "diplomatique" gagné en ce qui concerne l'attitude des talibans et leur volonté de respecter leur parole, et au final un résultat opérationnel franc : plus de troupes occidentales sur place et l'immense majorité des expatriés sortis de là.
Probablement une bonne dose de chance aussi.

C'est la misère à Kaboul ? Certainement. C'est très attristant. Etait-ce évitable sauf à demeurer sur place 60 ans ? Je n'en suis pas certain. La Chine et le Pakistan jubilent ? Oui, plus ouvertement, mais c'était écrit depuis longtemps, ils ont travaillé pour ça, avec constance avec l'immense avantage de la proximité géographique pour les deux, idéologique pour les pachtouns.

Donc la "débâcle", c'est du rabâchage d'éléments de langage d'auto-flagellation. Et tous ces braves gens sont incapable d'articuler la moindre hypothèse réaliste sur ce qu'il aurait faire d'autre.

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il y a 1 minute, Boule75 a dit :

Je veux bien croire que les militaires allemands soient traumatisés par la manière dont ils ont été mis au pieds du mur, et les allemands en général par l'échec de la forme de "mission civilisatrice" que représentait l'engagement en Afghanistan, mais l'idée d'une débâcle occidentale à Kaboul, au sens militaire, me semble toujours autant à côté de la plaque : c'est avant tout une débâcle politique des afghans eux-même.

Je pas l'impression que les talibans pensent être dans une "débacle politique". Les occidentaux n'arrive même pas à définir clairement leurs objectifs il est pas étonnant qu'a l'arrivé cela tourne mal.

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il y a 12 minutes, nemo a dit :

Je pas l'impression que les talibans pensent être dans une "débacle politique". Les occidentaux n'arrive même pas à définir clairement leurs objectifs il est pas étonnant qu'a l'arrivé cela tourne mal.

Ah mais j'ai parlé des afghans, de nombre d'entre eux en tout cas, pas des talibans qui s'en sortent pour l'instant très bien ! Eux ont indubitablement gagné !

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35 minutes ago, Boule75 said:

Ah mais j'ai parlé des afghans, de nombre d'entre eux en tout cas, pas des talibans qui s'en sortent pour l'instant très bien ! Eux ont indubitablement gagné !

Qui te dis que les afghans ne voient pas les talibans comme une victoire politique justement?! Une victoire sur les colons et leur laquais ...

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Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

" L’Afghanistan a façonné une génération de militaires allemands : les généraux aux commandes aujourd’hui sont tous passés par là. C’était leur première grande mission de solidarité. »

.....

Comment pouvait-on imaginer réussir...

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Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

« L’Europe vient-elle de vivre son “moment Suez” à Kaboul ? »

CHRONIQUE Sylvie Kauffmann éditorialiste

Traumatisées par l’impuissance de leurs militaires au cours de la débâcle de Kaboul, l’Allemagne et la Grande-Bretagne dénoncent, tardivement, l’unilatéralisme américain, analyse Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ».

Coïncidence ou coup de pied de l’âne ? Il est tentant d’imaginer un mouvement d’humeur de l’Union européenne derrière la décision, annoncée en marge du désastreux retrait américain de Kaboul, de rétablir des restrictions sanitaires à l’accès des ressortissants des Etats-Unis dans l’espace européen, puisque les voyageurs européens ne sont toujours pas les bienvenus, eux, sur le territoire américain. L’Afghanistan a sonné le glas de la lune de miel entre l’administration Biden et ses alliés d’outre-Atlantique, contraints de partager l’humiliation de la débâcle sans avoir eu leur mot à dire. L’heure n’est plus aux cadeaux mais à la réciprocité.

Cette fois-ci, ce ne sont pas les Français qui ruent dans les brancards – leur retenue est même saluée en coulisses à Berlin, où, en revanche, l’amertume explose. Paris s’est abstenu d’entonner le refrain « on vous avait prévenus » auprès de ses partenaires européens et le président Macron a réussi à s’imposer un délai de décence de deux semaines après la chute de Kaboul avant de trahir d’une phrase – « L’Europe de la défense, l’autonomie stratégique, c’est maintenant » – son impatience, dans Le Journal du dimanche du 29 août.

Ce sont les deux alliés les plus proches et les plus accommodants des Etats-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, qui réagissent le plus violemment, et tardivement, à l’unilatéralisme américain. La Bundeswehr, qui avait encore un millier de soldats en Afghanistan au printemps, est sous le choc d’avoir dû mettre fin à vingt ans d’opérations dans des conditions si ignominieuses, sans avoir les moyens d’évacuer les collaborateurs locaux des nombreuses ONG allemandes. « C’est un traumatisme, explique Claudia Major, chercheuse à l’Institut allemand de politique internationale et de sécurité. L’Afghanistan a façonné une génération de militaires allemands : les généraux aux commandes aujourd’hui sont tous passés par là. C’était leur première grande mission de solidarité. »

.....

A tout prendre, je préfère une Europe vassalisée à une Amérique qui prend des décisions réalistes comme celle de Biden de partir d'Afghanistan, à une Europe autonome stratégiquement qui continuerait à investir à fonds perdus dans un bourbier comme l'Afghanistan sous prétexte de "solidarité".

Je préfère une Europe enchaînée à une Amérique sage à une Europe autonome dans sa folie.

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Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

« L’Europe vient-elle de vivre son “moment Suez” à Kaboul ? »

CHRONIQUE Sylvie Kauffmann éditorialiste

Traumatisées par l’impuissance de leurs militaires au cours de la débâcle de Kaboul, l’Allemagne et la Grande-Bretagne dénoncent, tardivement, l’unilatéralisme américain, analyse Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ».

Coïncidence ou coup de pied de l’âne ? Il est tentant d’imaginer un mouvement d’humeur de l’Union européenne derrière la décision, annoncée en marge du désastreux retrait américain de Kaboul, de rétablir des restrictions sanitaires à l’accès des ressortissants des Etats-Unis dans l’espace européen, puisque les voyageurs européens ne sont toujours pas les bienvenus, eux, sur le territoire américain. L’Afghanistan a sonné le glas de la lune de miel entre l’administration Biden et ses alliés d’outre-Atlantique, contraints de partager l’humiliation de la débâcle sans avoir eu leur mot à dire. L’heure n’est plus aux cadeaux mais à la réciprocité.

Cette fois-ci, ce ne sont pas les Français qui ruent dans les brancards – leur retenue est même saluée en coulisses à Berlin, où, en revanche, l’amertume explose. Paris s’est abstenu d’entonner le refrain « on vous avait prévenus » auprès de ses partenaires européens et le président Macron a réussi à s’imposer un délai de décence de deux semaines après la chute de Kaboul avant de trahir d’une phrase – « L’Europe de la défense, l’autonomie stratégique, c’est maintenant » – son impatience, dans Le Journal du dimanche du 29 août.

Ce sont les deux alliés les plus proches et les plus accommodants des Etats-Unis, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, qui réagissent le plus violemment, et tardivement, à l’unilatéralisme américain. La Bundeswehr, qui avait encore un millier de soldats en Afghanistan au printemps, est sous le choc d’avoir dû mettre fin à vingt ans d’opérations dans des conditions si ignominieuses, sans avoir les moyens d’évacuer les collaborateurs locaux des nombreuses ONG allemandes. « C’est un traumatisme, explique Claudia Major, chercheuse à l’Institut allemand de politique internationale et de sécurité. L’Afghanistan a façonné une génération de militaires allemands : les généraux aux commandes aujourd’hui sont tous passés par là. C’était leur première grande mission de solidarité. »

.....

 

Le militaire prussien c'est plus ce que c'était. C'est devenu un fragile :laugh:

Modifié par Shorr kan
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