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[Afghanistan]


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Des pertes dans l'ANA ? (Que si on a autant de mort, ça réduit beaucoup l'étendu de la victoire dans ce combat  :rolleyes:)

je ne suis pas un fana en comptabilité pertes ennemies ... mais vu qu'on se casse en 2014 ,s'est toujours sa en moins même si ils ont de la ressource derrière ...

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Il faut considerer ces chiffres avec precaution, c'est un porte parole du gouverneur de province qui les delivre, le genre d'info qu'il est tout benef de faire mousser...

+1

bon même si se n'est que la moitié ou juste un quart ,sa fait toujours sa de moins .il reste juste "sa" comme "consolation" je dirais .

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http://colmar.dna.fr/?L-Eurocorps-retrouve-Kaboul

L’Eurocorps retrouve Kaboul

Par  Nicolas Roquejeoffre (05h00)

Saint-Cyrien âgé de 56 ans, le général de Bavinchove a pris, le 1er juillet, le commandement de l’Eurocorps à Strasbourg. Il prépare depuis la projection, dès janvier 2012, de près de 300 militaires de cette unité qui armeront deux états-majors à Kaboul dont la mission principale est de conduire les opérations tactiques des troupes alliées.

Invité cette semaine du club de la presse de Strasbourg, ce général de corps d’armée partira en élément précurseur dès le mois prochain à Kaboul.

NOS QUESTIONS, SUR L’AFGHANISTAN

L’Eurocorps va déployer en Afghanistan le quart de ses effectifs dès l’an prochain. Quelle sera sa mission  ?

«  Le corps européen va renforcer la structure de commandement de l’Isaf, la force internationale d’assistance à la sécurité. Nous prenons le commandement de l’ensemble des opérations tactiques. On va armer cette structure dans les domaines du renseignement, de la logistique, des communications et des opérations. Je serai le chef d’état-major du général John Allen, commandant en chef américain d’une force comprenant 130 000 militaires  ».

L’opinion publique est en grande majorité opposée à l’intervention française en Afghanistan…

«  J’ai trouvé magnifique dimanche dernier cette image au Trocadéro de la réplique des “twins towers” avec cette phrase  : “the French will never forget it”. Lorsque nous nous sommes engagés en Afghanistan aux côtés des Américains, fin 2001, c’était pour marquer cette solidarité transatlantique absolue avec nos amis Américains et en même temps pour contribuer à éradiquer une menace insupportable pour nos sociétés par nature vulnérables. Cela fait dix ans que nous y sommes et nous y serons encore pour quelques années. Cette durée est difficilement compréhensible d’autant que l’opinion publique se demande à quels résultats réels nous sommes parvenus. Mais il y en a. Al Qaida a souffert des coups tout à fait considérables portés contre elle. Il est plus facile de faire des communiqués de guerre sur une division blindée qui avance dans le désert que d’évoquer un combat contre des réseaux financiers, économiques, relationnels. Mais en effet, la légitimité d’une opération, c’est le soutien du public  ».

On a l’impression que nos soldats meurent en Afghanistan dans une presque totale indifférence…

«  On appartient à un pays qui n’exprime pas toujours ses sentiments de la même façon que les autres. J’admire le peuple américain mais je ne suis pas très demandeur des manifestations à l’américaine. On a beaucoup plus de pudeur dans l’expression de nos sentiments, on est plus réservé. Je n’y vois pas de l’indifférence. Et pour avoir rencontré de nombreux blessés, je peux vous dire que les témoignages reçus vous frappent en plein dans le plexus. Et de la part de familles pas forcément proches du milieu militaire. Je ne pense pas qu’il y ait un modèle de reconnaissance et d’empathie  ».

Ne va-t-on pas se retrouver dans la situation de l’Afghanistan d’il y a 10 ans, juste avant le 11 septembre une fois que les troupes alliées auront quitté ce pays  ?

«  Durant cette dernière décade, Saddam Hussein est mort. Qui le pleure  ? Ben Laden est mort, qui le pleure  ? Kadhafi ne me semble pas dans une posture qui lui laisse espérer une longue durée de vie. Qui le pleurera  ? Sont-ce des succès  ? Oui et je pense que l’opinion publique le perçoit. Mais ce n’est pas suffisant. En Afghanistan, nous nous sommes mis sur les épaules les travaux d’Hercule. Nous n’avons pas seulement pour ambition d’éradiquer les menaces, nous voulons également construire des états. Imaginez que nous puissions réussir à les faire passer du XVIe au XXIe siècle, c’est un peu difficile et nous avons été peut-être un peu ambitieux  ».

SUR LA FRANCE ET SON OUTIL DE DEFENSE

Pensez-vous que la France pourra conserver dans le futur un socle minimum de moyens pour que son outil militaire joue encore son rôle dans la défense nationale  ? «  Je pense profondément que la France est restée une grande puissance militaire et elle en a les caractéristiques. Nous sommes une puissance nucléaire et l’effort qui fut celui du général de Gaulle en 1958 n’a jamais été interrompu par l’un de ses successeurs  ; c’est un effort constant et conséquent qui nous a donné la possibilité de décider seul et de réaliser un outil industriel qui nous place à la pointe de ce qui se fait de mieux en la matière. Je ne vois pas dans les prochaines décennies d’inflexion de la politique nucléaire militaire de la France. Deuxième critère, c’est la capacité à projeter nos forces dans le monde. Nous le faisons dans le monde entier même si nous sommes en limite de rupture parfois. Troisième critère, la capacité de commander des forces en coalition avec un niveau d’opérabilité absolu. Est-ce que demain, cela va changer  ? Si oui, la France ne sera plus la France  ».

SUR L’OTAN ET L’UNION EUROPEENNE

Comment peut évoluer l’Eurocorps par rapport à l’Otan ?

« Nous sommes un des corps de réaction rapide de l’Otan. On ne peut pas être plus Otan que nous le sommes aujourd’hui. Il ne faut pas opposer Otan et défense européenne. Aujourd’hui, les Européens pensent majoritairement que l’Otan suffit à leur bonheur. Quelques nations en Europe, dont la France, pensent que nous devons être capables de mener des actions autonomes et qu’il est indispensables de créer une seconde voie un peu différente. Je pense que les spécificités d’emploi du Corps européen, très subtiles, sont toujours d’actualité. Il peut y avoir des opérations pour lesquelles le drapeau de l’Otan, qui est notre maison commune, n’est pas souhaitable. Car trop provocateur, évocateur, trop puissant aussi. Au contraire, une unité plus réduite est plus à même de régler les questions qui se posent ».

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SUR LE RECRUTEMENT

Vous avez dirigé la sous-direction recrutement à la direction des ressources humaines de l’armée de terre, une armée qui doit, chaque année trouver 15 à 17000 jeunes. Comment arriver à les séduire sur un marché par ailleurs très concurrentiel ?

« En France, nous avons la chance d’avoir une démographie assez positive. Chaque année, autour de 750000 jeunes hommes et femmes se présentent sur le marché du travail. C’est une force incroyable pour notre pays. Nous recrutons dans les armées de bac + 5 à bac – 5. Mais nous recrutons majoritairement dans l’AT des bac – 5. L’armée de l’air, la marine et la gendarmerie sont des armées de cadres, d’officiers et de sous-officiers. Dans l’AT, où je sers, l’action est menée par un soldat. Ceux qui sont tireurs d’élite, pilotes de char, ceux qui déminent ou qui cherchent les IED sur le terrain, ce sont des soldats. Nos cibles sont donc différentes. Nous ne cherchons pas forcément des crânes d’œuf bien remplis mais plutôt des jeunes motivés, décidés à s’en sortir et qui savent que nous leur donnons la possibilité de réussir. Quand nous recevons des jeunes engagés, ils veulent tous servir dans des unités combattantes. Et ceci est très symbolique. Malheureusement, tous n’en n’ont pas les qualifications. La véritable difficulté est donc de convaincre un garçon ou une fille pas qu’il n’est pas fait pour aller dans l’infanterie mais que de part son diplôme, il/elle peut être utile en logistique, dans les transmissions, dans les nouveaux systèmes d’informations. Ils me regardaient tous avec un regard triste et disaient : « mon général, je ne veux pas travailler dans un bureau ! » Pourtant, il en faut ».

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L'OTAN, soucieuse de sortir du bourbier afghan, commençait à s'impatienter. Prévue pour septembre, l'annonce de la deuxième phase de transfert aux autorités afghanes de zones sous contrôle de l'OTAN, devrait finalement intervenir entre le 16 et le 19 novembre au cours d'une Loya Jirga (assemblée traditionnelle) convoquée à Kaboul par le président afghan Hamid Karzaï.

Le chef de l'Etat afghan profitera de cet événement pour réaffirmer son autorité en livrant aux chefs tribaux venus de tout le pays les détails de ces transferts. Selon nos informations, le contenu de cette liste marque un basculement symbolique important. En effet, en cumulant la première phase annoncée, le 22 mars, à celle qui doit être révélée à partir du 16 novembre, près de 50 % de la population afghane passera sous le contrôle effectif des forces de sécurité de Kaboul.

Dix-huit provinces afghanes sur trente-quatre seront désormais concernées par ce transfert de responsabilité : 106 districts ont été retenus par une structure mixte afghano-internationale, la Joint-afghan-NATO Inteqal, 'transition' en afghan, Board (Janib), chargée de gérer cette transition jusqu'au retrait total de l'OTAN fin 2014.

L'article : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/11/10/l-otan-en-passe-de-confier-le-controle-de-plus-de-50-du-pays-aux-forces-afghanes_1601878_3216.html#xtor=AL-32280515

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/11/14/97001-20111114FILWWW00517-un-soldat-francais-tue-en-afghanistan.php

"Un légionnaire du deuxième Régiment étranger de Génie de Saint-Christol a été tué ce matin en Afghanistan. L'Elysée précise que celui-ci a été mortellement touché par un tir insurgé au cours d'une mission de protection d'un convoi logistique au profit de l'armée nationale afghane, en Kapisa (nord-est du pays)."

RIP.

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RIP camarade .

tient en lisant le programme TV (télé ....e ) de la semaine qui vient ,devinait qui est interviewé ?

il y a  pièce à conviction le 23 novembre ,et bien l'un des deux journalistes ,le chef quoi ...

et surprenant ,en dernière minute de se programme télé  : il y a la polémique ,ou l'on parle d'un article de Yves Debay sur l'affaire des deux journalistes disponible sur internet qui raconte se que l'on sait déjà sur le forum ...

et une petite phrase dans cette dernière minute à la fin :"une version bien différente de ce que l'on a l'habitude de lire ou d'entendre" en parlant de l'article de mister Debay .

enfin comme tout le monde le sait ,à 300 mètres de nos FOB s'est le pays des bad guy's ...

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RIP camarade .

tient en lisant le programme TV (télé ....e ) de la semaine qui vient ,devinait qui est interviewé ?

il y a  pièce à conviction le 23 novembre ,et bien l'un des deux journalistes ,le chef quoi ...

et surprenant ,en dernière minute de se programme télé  : il y a la polémique ,ou l'on parle d'un article de Yves Debay sur l'affaire des deux journalistes disponible sur internet qui raconte se que l'on sait déjà sur le forum ...

et une petite phrase dans cette dernière minute à la fin :"une version bien différente de ce que l'on a l'habitude de lire ou d'entendre" en parlant de l'article de mister Debay .

enfin comme tout le monde le sait ,à 300 mètres de nos FOB s'est le pays des bad guy's ...

L'article de Debay

http://www.lepost.fr/article/2011/10/28/2624619_herve-ghesquiere-et-stephane-taponier-par-le-journaliste-yves-debay.html

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/10/22/otages-d-afghanistan-le-coup-de-gueule-d-yves-debay-assaut.html

Par Yves Debay, journaliste et correspondant de guerre :

En Kapissa ou en Surobi, à l’annonce que j’étais journaliste, des militaires ne me connaissant pas me jetèrent un oeil noir tandis que d’autres n’hésitaient pas à me dire: « J’espère que vous n’êtes pas comme GHESQUIERE et TAPONIER ». Heureusement la majorité des soldats connait ASSAUT et son dinosaure de chef et je fus formidablement accueilli lors de mon séjour en Afghanistan. C’est ici dans l’infernale chaleur de l’été afghan, au milieu de ces simples héros que sont nos soldats que je pus me rendre compte de l’injustice ressentie par ces derniers vis à vis du traitement médiatique réservé aux journaliste otages.

Dans le sauna ambulant qu’est un VAB ou à la popote le soir avec une bière, j’ai souvent entendu dire: » ils ont eu leur portraits sur l’arc de triomphe et nos camarades tombés pour la France n’ont droit qu’aux entrefilets dans les journaux ou un court communiqué entre la météo et les résultats du tiercé dans l’audiovisuel ».

Ceci est tout à fait vrai mais nous savons hélas que la vie est injuste, que nos soldats sont de grands modestes et que les médias, les proches et les comités de soutien ne pouvaient que se battre pour libérer les deux otages en choisissant la médiatisation à outrance. Ce n’était peut être pas la meilleure solution mais elle avait l’avantage de mettre en avant un certain lobby de la presse personnalisé par les deux « martyrs ». Malgré la légèreté dont ils avaient fait preuve, ces hommes étaient des Français et ils avaient payé de 547 jours de liberté leur faute. « La punition avait été trop longue » selon certains milieux… A l’annonce de leur libération, on s’était dit: « bravo, ils vont enfin retrouver leur foyer ». On savait le passage médiatique obligatoire et ceux qui connaissaient vraiment la personnalité des deux reporters espéraient qu’à défaut d’un acte de repentance non demandé, ils feraient preuve d’un peu d’humilité. Hé bien non! GHESQUIERE en bon antimilitariste primaire oubliant les moyens qu’elle avait mis pour les localiser n’a pu s’empêcher d’accabler l’Armée française. De plus il a menti à plusieurs reprises sur les conditions ayant mené à la capture de l’équipe de France 3.

L’armée n’en veut pas mais le ministre les impose !

Par respect pour nos soldats qui jamais n’auront droit à un tel traitement médiatique et dans un simple but d’information, ASSAUT va simplement vous révéler certains faits qui vous démontreront que les « idoles » n’étaient simplement que des ambitieux cherchant le scoop à tout prix et non des journalistes responsables. Ils vont sans doute faire un bon petit livre, un témoignage certes mais qui risque d’être aussi un dossier à charge contre une institution qu’ils vomissent et qui est l’Armée Française. S’ils s’étaient montrés humbles et avaient remercié publiquement les dizaines de soldats qui ont risqué leur vie pour les retrouver, la page aurait été tournée et beaucoup de choses oubliées mais voilà, l’idée n’a même pas du les effleurer. Ce genre de mec n’est pas de la race des grands journalistes assumant la responsabilité de leurs actes mais de celle des fouilleurs de poubelles pétris d’idéologie que chérissent les responsables des grandes chaines publiques. Le mélange d’anti militarisme, de volonté d’abaissement de la France par l’auto culpabilisation perpétuelle additionnée d’une recherche malsaine du sensationnel ont mené au drame de cette prise d’otage qui a causé mort d’homme; car il y aurait bien mort d’homme! Un Afghan, leur chauffeur de taxi aurait été abattu par les Talibans lors de leur capture. Et les soldats qui ont contribué à leur recherche et sécurisé leur libération…ils y ont pensé?

Cette pénible histoire a commencé par une demande de FRANCE 3 à l’État Major des Armées qui souhaitait envoyer sur le terrain GHESQUIERE et TAPONIER pour effectuer un reportage dans le cadre de l’émission « envoyé Spécial ». La demande fut refusée pour deux raisons. La première était que les deux reporters n’avaient guère d’expérience et de connaissance sur l’Afghanistan à part TAPONIER et la seconde était que vus les antécédents des deux hommes, l’Armée de Terre n’avait rien à gagner à les voir oeuvrer sur des sites où une certaine réserve doit être de rigueur. Bref, les militaires savaient parfaitement que l’équipe de France 3 venait en Afghanistan non pour effectuer un travail objectif mais pour y rechercher du sensationnel. Suite à ce refus, la chaîne forte de ses appuis politiques se tourna vers le ministre de la défense de l’époque Hervé MORIN qui imposa aux militaires la présence des deux reporters au sein des garnisons d’Afghanistan. Ceux ci emprunteront un avion militaire pour se rendre au pays de l’Insolence.

A peine débarqués sur le sol afghan, les deux hommes vont se faire remarquer par leur arrogance, leur goujaterie et bien sûr le rejet de toutes les règles d’usage lorsqu’on travaille avec des militaires sur un théâtre d’opération. Lorsqu’un reporter arrive en Afghanistan, il a préalablement signé une série de documents en Anglais pour obtenir sa carte d’accréditation ISAF. La procédure est certes lourde et je suis le premier à m’en plaindre mais on ne peut nier que ces documents mettent en garde le journaliste sur les dangers que comportent un séjour dans l’Afghanistan en guerre. GHESQUIERE et TAPONIER étaient plus que prévenus, donc l’argument qu’on ne leur aurait pas dit que l’Afghanistan est un endroit dangereux est bancal. Je crois que n’importe quel citoyen lambda sait qu’il y a une guerre en Afghanistan et que la guerre ça blesse, tue ou mutile. De plus si l’ISAF impose le port du casque et d’un gilet pare-éclats c’est qu’il y a des raisons et nos deux « héros » le savaient parfaitement. Enfin dernier point, à l’arrivée au centre de presse de Warrehouse à Kabul, rebelote, il faut à nouveau signer une série de formulaires en Français cette fois. On y trouve une décharge exemptant les forces armées Française de toutes responsabilités en cas de blessures ou de mort au combat dans le cadre du reportage. Ces formulaires, GHESQUIERE et TAPONIER les ont obligatoirement signés. Donc ils mentent et prennent le public et les membres de leur fan club pour des idiots en déclarant que l’Armée française ne les a jamais mis en garde sur les dangers d’un séjour en Afghanistan.

Une fois les documents signés, la communication opérationnelle envoie le journaliste dans une FOB en zone de combat. Il partira en général en convoi au bout d’un jour ou deux d’attente à Kabul où s’il est chanceux et en fonction du taux de disponibilité des machines, en hélicoptère. Le journaliste sera escorté par un officier de communication, l’off-com qui est souvent une jeune femme du grade de Lieutenant. Je dois avouer que pour un journaliste cette présence peut quelque fois se révéler pesante mais en général tout dépend de la personnalité de l’officier de communication. Le mieux est bien sur de trouver un gentleman agrémente entre le journaliste et l’off-com qui sera le relais entre la presse et l’institution militaire. Le tout est une affaire de confiance réciproque. Le problème est que vu les antécédents de GHESQUIERE et TAPONIER, la confiance n’a certainement pas dû être au rendez-vous.

Les deux hommes vont immédiatement tout faire pour tromper la vigilance de l’off-com du 13 BCA et aller filmer et interviewer les soldats sans sa présence. Les questions seront du style: « avez-vous conscience de l’inutilité de votre engagement ici? » Les deux hommes se complaisent dans la provocation permanente et font visiblement tout pour faire sortir les soldats de leurs gonds en espérant une réaction et des paroles brutales qu’ils pourraient exploiter. Quant la malheureuse off-com tente de les rattraper lorsqu’ils essaient de lui fausser compagnie, elle à droit à plusieurs reprises à un doigt d’honneur. Voilà le type d’hommes que le lobby de la presse tente de faire passer pour des « héros » auprès des Français. Le plus virulent est GHESQUIERE. TAPONIER, le caméraman se montrera plus décent mais néanmoins suivra, peut être à regret, son chef de mission.

Autre énorme reproche, lorsqu’ils seront intégrés à une unité engagée dans une opération, par leur attitude et le non respect de règles tactiques élémentaires, ils mettront en danger leur vie et celle des soldats. Accompagnant des soldats Américains, ils se seraient conduits d’une facon telle que l’officier en charge de la mission y renoncera. Les deux journalistes feront donc échouer une opération militaire. Confrontée à ces multiples problèmes, l’off-com préviendra son supérieur immédiat, le Lieutenant Colonel Jacky FOURQUEREAU, conseiller en communication à Kabul, d’habitude très souple avec les journalistes et grand communiquant. Ce dernier sera forcé d’en référer à Paris à l’Amiral PRAZUCK, grand patron de la communication militaire qui, fait exceptionnel, devra appeler à plusieurs reprises la direction de FRANCE 3 pour l’informer du comportement de ses reporters.

Ceux ci exigent toujours plus et ne comprennent pas qu’en zone de guerre il y a aussi des temps morts et qu’on ne peut monter une opération rien que pour leur beaux yeux. Comme beaucoup de journalistes, ils sont venus en Afghanistan avec un reportage déjà préconçu dans leur tête et seront incapable d’être simplement à l’écoute des soldats. Sans doute déçus de l’accueil et pour cause, ils vont en rentrant à Kabul lancer le processus qui va mener à leur capture. Reconduits à l’aéroport de Kabul, ils ne prendront pas l’avion du retour mais après contact avec leur chaîne vont organiser leur déplorable expédition en Kapissa.

« Lorsque nous étions avec l’armée française, nous avons constaté qu’il y avait du trafic civil sur la route dans la vallée de Tagab » a déclaré GHESQUIERE. Cette déclaration semblait, pour lui, justifier le fait qu’il pouvait aller se balader en toute impunité et incognito sur une route de l’Afghanistan en guerre et de plus en Kapissa qui est un fief rebelle. Ce raisonnement est très léger et bien sûr tout à fait indigne d’un professionnel de la presse présenté dans les média comme un vétéran des pays en conflit. N’importe quel journaliste un peu censé sait qu’il y a des dizaines de chouff qui renseignent les insurgés sur les mouvements de l’OTAN. De plus les Talibans montent très souvent des chek-point mobiles sur les axes. Quant au trafic civil, la vie économique se poursuit en Afghanistan malgré la guerre et ceci ne veut nullement dire qu’il n’y a pas de danger. Les deux journalistes dans cet environnement ne pouvaient pas passer à travers les mailles du filet et leur soi-disant neutralité ne leur servait à rien.

Le seul moyen de travailler avec les Talibans est de les contacter et d’arranger un rendez-vous comme l’avait fait une journaliste de Paris Match après l’embuscade d’Uzbeen en 2008. Mais en fait qu’allaient faire GHESQUIERE et TAPONIER dans la vallée de Tagab ? Eux seuls bien sur peuvent répondre mais on peut facilement imaginer qu’ils voulaient démontrer que l’Armée française ne contrôlait rien ou pire vu leur haine des institutions militaires françaises assurer aux Talibans, leur sympathie. C’est bien naïf! Pour Taleb, un étranger c’est simplement un sacré paquet de pognon et la garantie que les opérations militaires seront gelées dans la région de détention. Et c’est ce qui s’est passé.

Le 30 décembre 2009, GHESQUIERE et TAPONIER sont arrêtés par la population à quelques kilomètres de la COP 49 Hutnik et remis aux Talibans.

Dès l’annonce de leur disparition, la TASK Force Lafayette va mobiliser ses Forces Spéciales et lancer une série d’opérations le long de l’axe sur lequel un jeune chasseur alpin de 19 ans aurait pu très bien être tué. Heureusement ce ne fût pas le cas. Un drone SDTI est en permanence et pendant dix jours mobilisé pour les retrouver. On les sait cachés quelque part en fond de la vallée d’Allasay. Le coût des opérations de recherche est énorme et le Général GEORGELIN sera critiqué par la presse pour l’avoir révélé.

En fait les militaires français vont probablement localiser l’endroit où sont détenus les otages et ce dernier fera l’objet d’une surveillance constante afin d’éviter qu’ils ne soient transférés au Pakistan où ils seraient hors d’atteinte. De toute façon, les Talibans locaux ont sans doute de bonnes raisons pour les garder en vallée d’Allasay. Les transférer au Pakistan multiplierait le nombre d’intermédiaires et en cas de paiement de rançon, cela ferait autant d’argent en moins pour le groupe les ayant capturés. Le fait de détenir deux otages en zone française va forcément mettre le commandement français dans l’embarras et permettre aux insurgés de bénéficier d’une certaine impunité dans la zone sanctuaire où ils sont détenus. Un officier sous le sceau de l’anonymat me confiera: « Vous n’imaginez pas la frustration de nos gars qui avaient repéré des groupes d’insurgés. Nos soldats les avaient acculés dans une nasse et ils étaient prêts à être détruits par l’artillerie et l’aviation et on a eu l’ordre de ne rien faire parce qu’il aurait pu y avoir des représailles sur GHESQUIERE et TAPONIER ».

Un autre aspect méconnu. Dans une guerre de contre insurrection comme celle menée en Kapissa, les opérations psychologiques ou Civilo militaires ont une grande importance. Il est très difficile de gagner les coeurs en raison du Patchoun Wali, le code d’honneur patchoun. Nos soldats en liaison avec l’armée afghane tentent cependant de démontrer à la population qu’ils ne sont pas une armée d’occupation mais qu’ils sont ici pour appuyer le gouvernement central. Certains villages peuvent être récompensés et d’autres délaissés parce qu’on les sait acquis, et quelque fois par la force, aux insurgés. Ici le faible à toujours tort et le fait de reculer pour préserver la vie des otages est un aveu de faiblesse. Par leur légèreté, les deux chouchous des médias ont donc contribué à faire capoter dans de nombreux villages un patient travail de sape.

Restait la solution de les récupérer par la force. Les Forces Spéciales avaient repéré l’endroit de détention. En Europe, on ne peut discuter avec les terroristes preneurs d’otages et la force est une solution tout à fait envisageable. Rappelez-vous l’affaire de l’Airbus de Marseille ou de la prise d’otages de l’école de Beslan en Ossétie du nord. Ici une intervention aurait pu réussir mais le coût humain aurait probablement été très élevé. Le fond de la vallée d’Alassay est « territoire indien » et y rechercher des otages était mettre la main dans un nid de guêpes. Opération héliportée? 80% de chance d’avoir un hélicoptère abattu avec sa précieuse cargaison de Forces Spéciales. Au fond de la vallée d’Alassay, il y a des Douchkas et peut être même des KPV de 14.5mm. L’armée française ne dispose hélas que de 4 hélicoptères de transport sur le théâtre et c’est d’ailleurs un vrai scandale. Les Américains auraient certainement refusé de prêter des Blackhawk et des Chinook pour une opération non militaire. Une opération combinée hélicoptère-route aurait été possible mais elle aurait mobilisé au moins deux SGTIA sur une piste propice aux embuscades et sans doute truffée d’IED. Coût estimable de l’opération au moins cinq morts chez nos garçons. De plus à l’annonce du moindre mouvement de troupes, GHESQUIERE et TAPONIER auraient pu être égorgés, cachés ou transférés au Pakistan ou dans une autre vallée. L’option de les récupérer par la force n’avait donc que très peu de chance de réussir et son coût aurait été inacceptable. Personnellement et je l’assume j’aurai eu du mal à voir des garçons de 20 ans se faire déchiqueter par des IED pour deux Charlie Oscar November cherchant le scoop à tout prix. Les autorités ont décidé de payer et j’aurais plutôt laissé les « deux héros » moisir quelques années de plus en compagnie de leurs amis Talibans en vallée d’Alassay.

La libération des deux « héros » va également être un vrai crève-coeur pour nos soldats. Dans les COP et FOB sous prétexte d’une panne, internet est coupé. Les agences de presse sont averties de la libération des deux hommes et non nos soldats. De plus l’échange a pratiquement lieu à la porte de la COB Tagab où les Taliban se pavanent en compagnie des agents de la DGSE venus chercher les « deux héros ». Nos soldats se sentent humiliés par cette libération faite dans leur dos.

On peut se demander quel est le coût payé pour cette libération. On parle de 20 millions d’euros. Comme d’habitude les autorités démentent, mais de l’argent a été versé et cet argent c’est le nôtre, celui du contribuable français. Et à quoi va servir cet argent? Eh bien a acquérir de l’armement sophistiqué, des munitions, à corrompre les policiers qui laisseront passer les « suicide-bomber », à acheter des IED qui tueront ou mutileront des jeunes de 20 ans. Voilà, messieurs GHESQUIERE et TAPONIER ce que vous avez contribué à faire.

Un Adjudant-chef avec le gros bon sens des hommes qui peinent à la tâche et non des intellectuels de l’ENA qui nous gouvernent me dira: « Pour un soldat, payer ses impots est suicidaire. Cela sert à acheter les armes qui risquent de le tuer ».

Autre chose, en échange de nos deux otages, 17 chefs terroristes ont été libérés et certains ont immédiatement repris du service. Les hommes de la Task Force Lafayette et l’ANA avait déployé des trésors de ruse pour capturer ces chefs et des hommes sont peut être tombés ou ont été blessés. Désormais, ils sont dans la nature et contrairement aux moutons occidentaux, ils n’ont aucun esprit de repentance et vont causer du fil à retordre à nos soldats.

Et puis, la profession de la presse a également été punie à cause de l’attitude des deux inconscients. Suite à leur action et par décision gouvernementale, la Kapissa a été interdite aux journalistes pendant presque deux ans. GHESQUIERE et TAPONIER ont donc contribué à créer un black-out médiatique sur cette région. Et pourtant nos soldats ont diablement besoin d’une couverture médiatique impartiale contribuant à renforcer le lien Armée-Nation. Messieurs GHESQUIERE et TAPONIER, vous avez contribué à punir vos propres collègues et à empêcher le peuple français de savoir ce que faisait leur soldats. Un Colonel de la communication m’a dit: « Monsieur DEBAY, n’écrivez pas cet article. Cela ne changera rien et de toute façon les grands lobby ont toujours raison. C’est un combat perdu d’avance ».

Désolé Mon Colonel, l’article est écrit et il n’y a jamais de combat perdu d’avance. Depuis la Grande Guerre à l’exception peut être de l’Armée de Lattre nous perdons des batailles parce que là haut, certains de nos grands chefs sont des carriéristes prêts à toutes les compromissions avec le pouvoir en place.

Notre Armée est celle de la République et non du pouvoir en place et il est peut être temps de voir les officiers généraux cesser d’être des avaleurs de couleuvres professionnels. Lobby presse OK mais ce dernier ne doit pas commander aux opérations et c’est ce qui est arrivé avec la lamentable affaire GHESQUIERE et TAPONIER. Nos soldats méritent autre chose car eux ils paient de leur sang.

Avec un peu d’excessivité mais c’est tout à fait pardonnable dans le contexte, un jeune sergent de 21 ans du 1 RCP me dit: « On libère les otages et on enterre les soldats ».

Yves DEBAY

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En aparté j'ai vu "arrêt sur images" avec le sieur GHESQUIERE  =(.  J'invite ceux qui aiment se faire mal a regarder jusqu'au bout.

http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11758

putain ,il est horrible se gus ...

il a pas eu son "abou graib" en Afghanistan ,s'est peut-être sa qu'il voulait voir ... mais pas de bol ,les Français ne le font pas ...

quand il dit tout le monde fait des erreurs (si il le dit ,s'est que sa doit être vrai ... ) ,la preuve j'ai été otage (sur un ton ironique ) ben merde ,les cons sa ose tout ...

il a une tête d'halluciné  :O

j'aime pas me faire mal ,mais j'aime bien me dire que je ne suis pas dans le faux en confirmant de visu ...

Moi j'aurais filé du blé pour qu'ils le gardent...

sa aurait encore compliqué la mission de nos soldats ...

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C’est un rapport critique que devrait adopter prochainement le Parlement européen sur les dépenses en Afghanistan. Rédigé par le député allemand, Jens Geier (Sociaux et Démocrates), un projet de rapport a été adopté par la commission du contrôle budgétaire jeudi (10 novembre). Ce n’est pas la première fois que le Parlement européen est critique sur l’action européenne en Afghanistan. On se souvient que l’Italien Pino Arlacchi (du même parti des Sociaux et Démocrates) avait produit un rapport, très acéré, pronant une « Nouvelle stratégie en Afghanistan ». Que dit-il ? « Les mesures actuelles pour gérer les fonds de l’UE en Afghanistan sont inappropriées. » Mais si « certaines conditions préalables étaient respectées », ce serait mieux.

L’aide versée à l’Afghanistan par l’Union européenne n’est, en effet, pas négligeable. Le pays fait même partie des principaux bénéficiaires de l’aide civile au titre du budget européen : plus de 2 milliards d’euros ont ainsi été engagés et plus de 1,8 milliard d’euros déjà versés depuis 2002 au titre de l’aide au développement et d’aide humanitaire. Le problème est que ces fonds sont, dans une large mesure, acheminés par des organisations des Nations unies. Or, celles-ci jusqu’à peu étaient plutôt réticentes à la communication.

Ce n’est que récemment que quelques agences de l’ONU ont décidé d’octroyer l’accès de ces rapports d’audit interne aux institutions de l’Union européenne, mais seulement dans les locaux des agences. « ce qui complique toute tentative de les utiliser correctement », souligne le rapporteur Jens Geier (socio-démocrate allemand).

La commission parlementaire s’est montrée particulièrement préoccupée par l’absence d’indépendance du bureau afghan de contrôle et d’audit, qui est étroitement lié à l’administration afghane, ce qui entrave sérieusement l’octroi d’une aide budgétaire directe. « Le gouvernement américain a appris ses leçons à ses dépens. Aujourd’hui, après avoir mis en place des systèmes de gestion et de contrôle dans certains ministères afghans, l’aide budgétaire directe commence à porter ses fruits », a déclaré le rapporteur. Pourquoi pas l’Europe, pourrait-on dire.

La commission parlementaire appelle la Commission européenne à fixer des conditions rigoureuses et clairement définies ainsi que des objectifs clairs et mesurables, pour le versement de l’appui budgétaire. « Un soutien budgétaire direct permettrait au gouvernement de la République islamique d’Afghanistan de se doter des capacités à long terme dont il a besoin d’urgence », plaide le rapporteur.

Quant à aller vérifier sur place comment l’argent est dépensé, c’est une illusion… On doit donc croire sur parole que tout a été bien dépensé. Ce qui est tout le dilemme de l’engagement international en Afghanistan : continuer de donner pour soutenir le pouvoir, quitte à avoir une déperdition (plus ou moins importante), aller vérifier sur place (au risque de la vie) ou cesser les financements.

(bruxelles2.eu)

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Les « 27″ se sont entendus aujourd’hui (lundi 14 novembre) pour prolonger le mandat de la mission européenne de police en Afghanistan « jusqu’à la fin de 2014 ». Il s’agit d’un « accord de principe » ; il faudra ensuite le formaliser et définir éventuellement la modification du format de la mission. Les 27 ont également indiqué que l’UE avait la volonté de coopérer avec l’Afghanistan « au-delà de 2014 afin de soutenir les efforts déployés par ce pays pour renforcer le maintien de l’ordre et l’État de droit ». Mais les 27 ont aussi mis une condition, demandant au gouvernement afghan « d’assurer à la présence de l’UE (y compris EUPOL) en Afghanistan des conditions adéquates de sécurité ».

Outre la mission EUPOL, l’UE mettra sur la table de la conférence de Bonn, le 5 décembre, une série de propositions et est prête à s’engager sur différents projets, « le cas échéant en coordination et en coopération avec les Nations unies et l’OTAN et d’autres enceintes internationales concernées », pour assurer « le renforcement des institutions de gouvernance afghanes ».

- favoriser une meilleure surveillance de la part des organismes élus au niveau tant national qu’infranational, notamment en ce qui concerne les flux et l’utilisation des fonds publics;

- aider l’Afghanistan à faire en sorte que les institutions au niveau provincial et national travaillent de concert, de manière efficace et transparente;

- renforcer le rôle du parlement, du système judiciaire et des autorités chargées du contrôle des comptes;

- œuvrer en faveur du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, une attention particulière étant accordée aux femmes;

- accroître l’aide qu’elle apporte au renforcement des capacités, entres autres dans les domaines de la gouvernance au niveau infranational, de la formation de fonctionnaires et de forces civiles de maintien de l’ordre, de la réforme du secteur de la justice et de la réforme électorale;

- poursuivre la coopération au développement menée avec l’Afghanistan, en vue de favoriser le développement économique et social et de lutter contre la pauvreté.

Il s’agit aussi « d’améliorer le cadre légal régissant les activités du secteur privé et notamment les investissements directs, en vue d’améliorer le climat général des investissements et, partant, de réduire autant que faire se peut les risques politiques ».

Les 27 ont marqué leur accord pour préparer un accord de coopération « en matière de partenariat et de développement » avec l’Afghanistan. La Haute représentante, Catherine Ashton, a été mandatée pour ce faire. Le mandat qui lui est confié mentionne spécifiquement plusieurs secteurs : la coopération dans les domaines déjà évoqués (pour la conférence de Bonn) et une série d’autres domaines : le développement, la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité internationale, la migration, les échanges, l’environnement y compris le changement climatique et la coopération sur le plan économique et culturel. « L’accord mettra en place, pour la première fois, un cadre global cohérent et juridiquement contraignant pour les relations entre l’UE et l’Afghanistan — indiquent les 27 —, dans lequel seront énoncées les valeurs communes ainsi que les droits et obligations réciproques des parties, concrétisant ainsi un engagement à long terme en faveur de la coopération avec l’Afghanistan à l’horizon 2014 et au-delà. »

L’UE s’engage « à ce que le financement de ses programmes de coopération et d’assistance en faveur de l’Afghanistan et de la région – tant sur le plan bilatéral qu’au titre du budget de l’UE – soit maintenu, dans les années à venir, à un niveau au moins équivalent au niveau actuel ».

(bruxelles2.eu)

KABOUL (AP) — Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mardi qu'il avait approuvé l'octroi d'un prêt de près de 134 millions de dollars (98 millions d'euros) pour l'Afghanistan, en expliquant que le gouvernement de ce pays avait fait des progrès en matière de gouvernance. Depuis plus d'un an, Kaboul ne bénéficiait plus du soutien du Fonds monétaire international. Le FMI avait suspendu son programme de crédit en raison de la mauvaise gestion de la Banque de Kaboul -la plus grande institution financière privée du pays- qui était au centre d'une affaire de corruption.

Le chef de mission du FMI en Afghanistan, Axel Schimmelpfennig, a observé mardi que le gouvernement afghan avait pris des mesures pour réduire les conséquences de ce scandale, et mettre en oeuvre des réformes bancaires et économiques.

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En aparté j'ai vu "arrêt sur images" avec le sieur GHESQUIERE  =(.  J'invite ceux qui aiment se faire mal a regarder jusqu'au bout.

http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11758

Moi j'aurais filé du blé pour qu'ils le gardent...

Aiie ouiiie ca fait vraiment mal.

Ils sont incroyables ces deux là avec leurs postures de mec cool qui va bien, trop le genre "intelligent" pour les citer.

Ils transpirent une forme de narcissisme intellectuel assez lourdingue.

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Vue le niveau de corruption ambiant, j'ai l'impression que les "27" prennent Ms Ashton pour superwoman, ou alors il faut me dire quel genre de stupefiant ils utilisent, ca a l'air de marcher parce que la, AMHA c'est encore laisser un cadavre sous perfusion, alors que les ronds seraient peut-etre plus utile ailleurs, a l'interieur de l'europe par exemple.  :-[

Les « 27″ se sont entendus aujourd’hui (lundi 14 novembre) pour prolonger le mandat de la mission européenne de police en Afghanistan « jusqu’à la fin de 2014 ». Il s’agit d’un « accord de principe » ; il faudra ensuite le formaliser et définir éventuellement la modification du format de la mission. Les 27 ont également indiqué que l’UE avait la volonté de coopérer avec l’Afghanistan « au-delà de 2014 afin de soutenir les efforts déployés par ce pays pour renforcer le maintien de l’ordre et l’État de droit ». Mais les 27 ont aussi mis une condition, demandant au gouvernement afghan « d’assurer à la présence de l’UE (y compris EUPOL) en Afghanistan des conditions adéquates de sécurité ».

Outre la mission EUPOL, l’UE mettra sur la table de la conférence de Bonn, le 5 décembre, une série de propositions et est prête à s’engager sur différents projets, « le cas échéant en coordination et en coopération avec les Nations unies et l’OTAN et d’autres enceintes internationales concernées », pour assurer « le renforcement des institutions de gouvernance afghanes ».

- favoriser une meilleure surveillance de la part des organismes élus au niveau tant national qu’infranational, notamment en ce qui concerne les flux et l’utilisation des fonds publics;

- aider l’Afghanistan à faire en sorte que les institutions au niveau provincial et national travaillent de concert, de manière efficace et transparente;

- renforcer le rôle du parlement, du système judiciaire et des autorités chargées du contrôle des comptes;

- œuvrer en faveur du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, une attention particulière étant accordée aux femmes;

- accroître l’aide qu’elle apporte au renforcement des capacités, entres autres dans les domaines de la gouvernance au niveau infranational, de la formation de fonctionnaires et de forces civiles de maintien de l’ordre, de la réforme du secteur de la justice et de la réforme électorale;

- poursuivre la coopération au développement menée avec l’Afghanistan, en vue de favoriser le développement économique et social et de lutter contre la pauvreté.

Il s’agit aussi « d’améliorer le cadre légal régissant les activités du secteur privé et notamment les investissements directs, en vue d’améliorer le climat général des investissements et, partant, de réduire autant que faire se peut les risques politiques ».

Les 27 ont marqué leur accord pour préparer un accord de coopération « en matière de partenariat et de développement » avec l’Afghanistan. La Haute représentante, Catherine Ashton, a été mandatée pour ce faire. Le mandat qui lui est confié mentionne spécifiquement plusieurs secteurs : la coopération dans les domaines déjà évoqués (pour la conférence de Bonn) et une série d’autres domaines : le développement, la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité internationale, la migration, les échanges, l’environnement y compris le changement climatique et la coopération sur le plan économique et culturel. « L’accord mettra en place, pour la première fois, un cadre global cohérent et juridiquement contraignant pour les relations entre l’UE et l’Afghanistan — indiquent les 27 —, dans lequel seront énoncées les valeurs communes ainsi que les droits et obligations réciproques des parties, concrétisant ainsi un engagement à long terme en faveur de la coopération avec l’Afghanistan à l’horizon 2014 et au-delà. »

L’UE s’engage « à ce que le financement de ses programmes de coopération et d’assistance en faveur de l’Afghanistan et de la région – tant sur le plan bilatéral qu’au titre du budget de l’UE – soit maintenu, dans les années à venir, à un niveau au moins équivalent au niveau actuel ».

(bruxelles2.eu)

KABOUL (AP) — Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mardi qu'il avait approuvé l'octroi d'un prêt de près de 134 millions de dollars (98 millions d'euros) pour l'Afghanistan, en expliquant que le gouvernement de ce pays avait fait des progrès en matière de gouvernance. Depuis plus d'un an, Kaboul ne bénéficiait plus du soutien du Fonds monétaire international. Le FMI avait suspendu son programme de crédit en raison de la mauvaise gestion de la Banque de Kaboul -la plus grande institution financière privée du pays- qui était au centre d'une affaire de corruption.

Le chef de mission du FMI en Afghanistan, Axel Schimmelpfennig, a observé mardi que le gouvernement afghan avait pris des mesures pour réduire les conséquences de ce scandale, et mettre en oeuvre des réformes bancaires et économiques.

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Le 18 septembre 2010, le lieutenant-colonel Stéphane Caffaro, du 21ème régiment d'infanterie de marine, était blessé en Afghanistan. Ce mardi 22 novembre 2011, il était l'un des nombreux intervenants du colloque sur les engagements opérationnels, à l'Ecole militaire. Son intervention, courte, a ému le public . Pour son réalisme et sa hauteur morale, il faut qu'il soit entendu bien au delà de l'amphi Foch. Le voici tel quel. Ecoutez-le jusqu'au bout.

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Le-temoignage-poignant-du-lieutenant-colonel-Cafarro-blesse-en-Afghanistan_a435.html

Un témoignage vidéo exceptionnel !

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En avril 2011, 541 talibans prisonniers à Kandahar se sont évadés sans un seul coup de feu. Les USA et les Canadiens avaient dépensés des dizaines de millions de dollars pour les arrêter et sécuriser la prison. 

Les talibans n'ont dépensés que 20 000 dollars pour les libérer.   

"The Americans and Kandahar officials paid close attention to the maintenance and preservation of this prison; Canadian forces trained special policemen to guard the prison, watch towers were increased and monitoring cameras installed; the entire prison was encircled by a deep and wide trench. Despite all these measures, the Mujahideen were able, after long planning, for the third time to release 541 prisoners on 25 April 2011.

We must add that there were no losses and the Mujahideen do not fire a single bullet, also the financial costs were much lower than expected. According to the person in charge of the operation, the expenses during the operation’s five months reached about 900,000 Afghanis ($20,000 ). These included the house fees, Mujahideen food, lorry charges and other equipment the Mujahideen left in the house after the operation. On the last day of the operation, the person in charge who built the concrete workshop for the operation execution stated: we sold during the five months 150 concrete blocks, making much profit. He added: After the operation and the final exit, when the house gate was locked, we left the air pumping machine, 45 lamps, 10 concrete blocks, a pole valued at 50,000 Afghanis, 2 power generators, 2 wheelbarrows, 2 car jacks and some building material; but this historic house much benefited us, that compared to it, the expenses mentioned are not worth anything.".

http://www.shahamat-english.com/index.php?option=com_content&view=article&id=12972:the-prison-break-how-to-turn-fantasy-to-reality&catid=7:interview&Itemid=17

>:(

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Le 18 septembre 2010, le lieutenant-colonel Stéphane Caffaro, du 21ème régiment d'infanterie de marine, était blessé en Afghanistan. Ce mardi 22 novembre 2011, il était l'un des nombreux intervenants du colloque sur les engagements opérationnels, à l'Ecole militaire. Son intervention, courte, a ému le public . Pour son réalisme et sa hauteur morale, il faut qu'il soit entendu bien au delà de l'amphi Foch. Le voici tel quel. Ecoutez-le jusqu'au bout.

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Le-temoignage-poignant-du-lieutenant-colonel-Cafarro-blesse-en-Afghanistan_a435.html

Un témoignage vidéo exceptionnel !

dommage ,j'arrive pas à voir la fin ,comme si sa buggé juste sur cette vidéo  :P
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Lionel de Coninck, rédacteur en chef de "Pièces à conviction" répond à Yves Debay :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/11/23/otages-d-afghanistan-le-point-de-vue-de-lionel-de-coninck-re.html

(Lire les commentaires aussi)

dommage ,j'arrive pas à voir la fin ,comme si sa buggé juste sur cette vidéo  :P

Pareil chez moi.

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Lionel de Coninck, rédacteur en chef de "Pièces à conviction" répond à Yves Debay :

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/11/23/otages-d-afghanistan-le-point-de-vue-de-lionel-de-coninck-re.html

(Lire les commentaires aussi)

Pareil chez moi.

ben  mine de rien ,quand on regarde les images ,ont sent une certaines distance entre le militaires et le journaliste qui pose ses questions ... enfin s'est comme sa que j'ai ressenti le truc ...

le reportage de pièce à conviction ,sa m'a donné le sentiment d'une sorte de rattrapage auprès des militaires ...

ben oui ,maintenant qu'il est passé à la télé (on peu toujours dire que s'était se qui était prévu il y a deux ans ,l'optique de départ mais bon j'ai un gros doute ... ) et que sa "présente bien" on peut donc tombé sur mister Debay (pour des détails qui ne donne pas disons le fin mot de l'histoire  )...

pour les commentaires ,je trouve que beaucoup sont très explicite et je n'en rajouterais pas plus  =)

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M. de Coninck s'abstient de commenter sur l'un des points essentiels de la gueulante de Debay, à savoir l'attitude de ses reporters qui, bien au-delà d'une anecdote particulière (bras d'honneur), aurait été purement et simplement ingérable, conduisant à des contacts directs avec la direction de Fr3... ca doit pourtant être l'une des allégations de Debay les plus faciles à vérifier pour lui !

Aussi cette remarque :

n'importe quel journaliste peut passer plusieurs mois au sein d'une unité de l'armée américaine ou anglaise en Afghanistan ou ailleurs sans jamais etre accompagné

Et la marmotte...

Il est tellement catégorique ("n'importe quel journaliste" "plusieurs mois" "jamais") que c'est tout simplement implausible.

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