Programme Scorpion : la compétition est lancée

[Rescator]

quelques "certitudes" se dégagent déjà pour VBMR

- ce ne sera pas un 8x8 (sans intérêt pour la mobilité qu'on demande, pas assez différent du VBCI et trop cher)

- 2,55 m largeur max temps de paix

- emport de 2 + 9 exigé par l'infanterie

- 10 à 11 m3

- des surfaces vitrées "parce que celles du VAB sont très appréciées"

- le coût de MCO le plus faible possible (pas + que le VAB)

- respect des normes RVM, anti-pollution et sécurité

voilà en bref

pour le reste tout est ouvert

[P4]

Un Aravis XL sur base Tatra 4x4. :lol:

[Invité]

ce qui rend caduq la proposition de nexter avec le VBCI moins. En opposition la proposition de RDT avec l'AMC rejoint plus les besoins du VBMR

[Philippe Top-Force]

Un Aravis XL sur base Tatra 4x4. :lol:

Puisqu'on parle de possibilité d'achat sur étagère.

Avant de penser au tout dernier WildCat IMI, il y a aussi le Golan testé par l'USMC  :lol:

En Europe, les Allemands sortent l'AMP

Ou du Germano-Italien GFF4 Grizzly

Ou tout simplement, puiser dans notre gamme française

Pour finir, mon préféré depuis toujours le VBR

[P4]

Phillipe, je suis sérieux avec mon Aravis XL  :lol:

il lui faut juste un autre chassis, meme un RTD(celui du Caesar)  :lol:

ou la base de l'AMC pour finir avec le meme partage des taches que sur le VBCI.

ou changer le déssin avec une configuration à la bushmaster, on rallonge la cellule de survie, on supprime les deux portes latérales en faveur d'une seule à l' arrière pour entasser les 2+9pax. =)

[Coriace]

J'aime bien les Israeliens, mais c'est énorme comme véhicule quand même . Sinon l'AMP pourquoi pas , mais faudra qu'ils paient des contreparties les voisins  =( :lol:.

Le VBR est un peu trop "voiture" non ? Beaucoup d'issu , pas beaucoup d'emport .

[Chaps]

RTD a besoin d'un bon contrat et d'une production de référence pour bien se placer dans la future tornade de fusions acquisitions qui va toucher le secteur des constructeurs de véhicules militaires en Europe, vous ne trouvez pas? ;)

[P4]

RTD est pas foutu de faire en sorte que le VBCI s'impose en Suède alors que c'est une boite à capitaux du pays donc j'ai du mal a voir l'intéret de leur filer à bouffer plus que le strict nécéssaire.

[g4lly]

J'aime bien les Israeliens, mais c'est énorme comme véhicule quand même . Sinon l'AMP pourquoi pas , mais faudra qu'ils paient des contreparties les voisins  =( :lol:.

Le VBR est un peu trop "voiture" non ? Beaucoup d'issu , pas beaucoup d'emport .

L'avantage des VBR/AVXL c'est qu'il reste autour de 10t et donc on acces a des itinéraire que des vehicule de 20t ne pourrait emprunter.

Comme avec l'Astan on découvre les joie des VAB pour des petit groupe de 5 ou 6 ... lors des patrouille a durée indéterminée, il se pourrait qu'on envisage d'acheter un vehicule dans le meme genre, avec 5 place plus une grand volume modulaire, et d'une masse contenue autour de 10t. Ca permettrait de balader des petit groupe de 5/6 pax ... avec au besoin 4/5 place de plus en amputant le cargo. C'etait la solution US avec le Hummer, de meme avec le MATV. Le "probleme" c'est que pour déplacer le meme nombre de personnel on va mobiliser le double de vehicule. Probleme qui peut devenir un avantage pour les petites patrouilles multipliant les plateforme ainsi que les arme d'appui, avec possibilité de backup et tout le tralala.

Un APC 6x6 va aller chercher tout de suite autour de 18t voire plus si on souhaite muscler le blindage - comme le font les US avec le reactif leger sur les Stryker - pour en faire un vrai vehicule de combat.

Le VBMR 10t semble une nécessité pour combler le gap entre le PVP et les VBMR 20t. Les VBL ne vont pas pouvoir assumer longtemps leur role artificiel de transport blindé - bien trop etriqué pas assez blindé -.

[P4]

Je ne sais pas quelle importance il faut accorder au fait que deux Aravis trônaient non loin du plateaux de Drucker lors de son émssion du 14 juillet mais ils n'étaient sans doute pas là par hasard.

Il doit bien y avoir un truc ou deux qui interresse l'Adt sur l'Aravis, pourquoi pas la protéction et le cout du MCO.

[BPCs]

Je ne sais pas quelle importance il faut accorder au fait que deux Aravis trônaient non loin du plateaux de Drucker lors de son émssion du 14 juillet mais ils n'étaient sans doute pas là par hasard.

Il doit bien y avoir un truc ou deux qui interresse l'Adt sur l'Aravis, pourquoi pas la protéction et le cout du MCO.

Vous croyez pas à :

AMC pour le VBMR + autour de 20 t : cela contente RTD

et Aravis pour le VBMR - autour de 10-12 t : cela contente Nexter

et PGD a déjà eu à manger avec les PVP etc...

[g4lly]

Vous croyez pas à :

AMC pour le VBMR + autour de 20 t : cela contente RTD

et Aravis pour le VBMR - autour de 10-12 t : cela contente Nexter

et PGD a déjà eu à manger avec les PVP etc...

L'Aravis c'est plus de 14t  ... l'AMC 6x6 c'est 17t.

Pour le petit VBMR faudrait pas dépasser 10/11t tout mouiller, avec une marge d'evo de 2t dans l'avenir.

L'AVXL est donné a 7t + 3t soit 10t par exemple. Reste qu'a mon avis le VBMR petit modele devrait representer seulement 1 quart des achat ... peut etre meme moins.

Mais ca permettrait de déplacer les équipe spéacialisé et l'encadrement dans un vehicule spacieux sans avoir a ballader un gros 6x6 pour 5 pax et un peu de matériel, tout en gardant la possibilité de coller dessus des arme d'appuis sérieuse doucette, lga40, etc.

[P4]

Quel est le chassis de l'AMC et RTD peut il aligner le cout du MCO sur celui du VAB?

Quel rapport niveau de protéction/masse le blindage de l'AMC offre il?

Aprés ils se sont bien fait devancer à Eurosatory, une pauvre maquette avec une tourelle aussi grosse que le véhicule face à un véhicule de pré série.

ils auraient mieux fait de réster aux dépliants papiers glacés.

[g4lly]

Juste un truc Rescator nous rappele que l'AdT souhaiterai conservé la disposeition des vitrage avant du VAB ... ce qui est assez logique vu l'ergonomie du systeme pare brise et deux de front tres classique. Néammoins cette impératif induit des choix d'architecture.

[*]Moteur transversale a l'avant type camion, si on veut conserver une cabine basse. La solution Aravis ou MATV. Seule la cabine est vraiment blindé, le GMP sert lui meme de blindage au reste mais n'est pas particulierement défendu.

[*]Moteur central, la solution VAB et autre APC de la meme periode. Le moteur centrale et la transmission classique impliquant forcément une caisse complément blindé et l'inclusion du GMP dans l'espace utile.

La solution longitudinale avant et sur le coté, version VBCI, AMC etc. ne laisse pas la possibilité d'un pare brise "double" ni de porte latéral chauffeur/passager.

C'est un choix un peu cornélien ... que le VBR a essayé de résoudre au prix d'une masse plus élevé et un volume utile plus petit que ses concurrent, résultant d'un blindage complet de toute la caisse.

Une des solution serait une arhcitecture originale diesel/electrique qui permttrait de s'accomoder de la position des générateur ... mais visiblement ce n'est pas dans les ambition du projet.

[Invité]

On sait que l'armée de terre va voir son contrat opérationnel considérablement réduit par la mise en place des mesures préconisées par le Livre blanc. Alors qu'elle devait naguère être capable de déployer 50.000 hommes à l'étranger, ce chiffre sera désormais ramené à 30.000. Le général Elrick Irastorza estimait lors de sa conférence de presse le 24 juillet : "Cette réforme ne sera pas simple. Nous ne ferons pas plus avec moins." Certes. Mais sans faire davantage, l'armée de terre entend faire mieux. Notamment grâce à un gigantesque programme de modernisation de ses équipements, baptisé Scorpion (Système du contact renforcé par la polyvalence et l'infovalorisation). L'armée de terre ayant préféré abandonner le terme d'unités de "mêlée" pour lui préférer celui d'unités de "contact", seuls quatre types d'équipements sont concernés : ceux de l'infanterie, de l'armée blindée-cavalerie, de la reconnaissance et de l'artillerie.

Ce programme n'est pas une vue de l'esprit. Il correspond à ceux que deux grandes armées occidentales ont mis en oeuvre : le FCS (Future Combat System) américain, conduit par Boeing. Et le FRES (Future Rapid Effects System] britannique copiloté par Thales UK et l'Américain Boeing . Si le programme Scorpion est actuellement d'une grande sensibilité, c'est qu'il s'agit du plus gros investissement de la prochaine décennie pour l'armée de terre. Si elle veut continuer à jouer dans la cour des grands, sa modernisation va de pair avec sa réduction d'effectifs. Or, Scorpion, c'est beaucoup d'argent : 10 milliards d'euros sur 10 ans. Et sans doute encore plus sur les deux décennies suivantes, pour entretenir et accompagner la modernisation des matériels. Deux consortiums concurrents montent en puissance : l'un conduit par EADS Defense & Security associé à Nexter dans une joint-venture ; l'autre consortium est conduit par Thales, qui pourrait être associée à Safran, Panhard et Bertin, et aussi éventuellement à Boeing. Pour tous les acteurs de ce dossier, il est clair que les industriels français absents du contrat Scorpion seront ipso facto éjectés de tout marché futur avec l'armée de terre française. Il est vrai que ce programme, directement issu des travaux initiaux financés par la DGA (Délégation générale pour l'armement) sur la "bulle aéroterrestre", implique des transformations telles que ceux qui n'y participeront pas ne seront plus dans la course.

L'armée de terre souligne que Scorpion ne vise pas à acquérir des matériels futuristes inaccessibles, mais à mettre en oeuvre deux facteurs clés : l'informatisation intégrale du champ de bataille et le renouvellement des matériels majeurs avec des budgets maîtrisés, dont l'un des socles sera l'EBM (engin blindé médian). Remplaçant du Véhicule de l'avant blindé, son entrée en service devrait intervenir vers 2020. L'EBM associerait deux engins, l'un de 10 tonnes et l'autre de 20 tonnes. L'armée de terre estime avoir besoin de 2.000 exemplaires, à un million d'euros pièce, pour remplacer ses 3.500 VAB.

La numérisation de l'espace de bataille (NEB) est au coeur de Scorpion. Elle permettra à toutes les composantes d'une force aéroterrestre de communiquer par une forme d'intranet associant tous les équipements, jusqu'au combattant à pied, le "condé" (combattant débarqué), le tout en ambiance de combat, sous la pluie, de nuit ou en plein soleil, sans prise électrique et en mouvement sur le terrain. Ce n'est pas gagné, car il faut savoir qu'actuellement, le SICF (Système d'information et de commandement des forces), qui a été vendu aux états-majors de l'Otan, n'est pas compatible avec le SIR (Système d'information régimentaire) d'EADS ! Sans doute, dans l'avenir, les choses iront-elles mieux grâce à la collaboration entre les deux industriels, mais pour l'instant, les choses fonctionnent... mal ! Et ce n'est pas tout : au fil des années, chaque spécialité de l'armée de terre a développé son propre système : Le char Leclerc fonctionne avec le système de gestion du champ de bataille Icone, le char AMX-10 RC avec le Sitel, l'artillerie avec Atlas, les unités de renseignement avec Granite NG , Granite NG2 et Maestro . Scorpion est censé remettre de l'ordre dans tout cela et fédérer l'ensemble des outils informatiques de l'armée de terre au sein du SICS (Système d'information et de combat Scorpio

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2008-08-01/le-programme-scorpion-ou-l-avenir-des-armements-terrestres/1648/0/264670

SCORPION pour (synergie du contact renforcé par la polyvalence et l’infovalorisation) a pour objectif d’établir à l’horizon 2025, un nouveau modèle capacitaire pour la composante de combat de contact de l’armée de terre, en se concentrant sur la partie équipement.

FCS (Future Combat System) américain, conduit par Boeing. Et le FRES (Future Rapid Effects System] britannique copiloté par Thales UK et l'Américain Boeing . Si le programme Scorpion est actuellement d'une grande sensibilité, c'est qu'il s'agit du plus gros investissement de la prochaine décennie pour l'armée de terre. Si elle veut continuer à jouer dans la cour des grands, sa modernisation va de pair avec sa réduction d'effectifs. Scorpion, c'est 10 milliards d'euros sur 10 ans. Et sans doute encore plus sur les deux décennies suivantes, pour entretenir et accompagner la modernisation des matériels. Deux consortiums concurrents montent en puissance : l'un conduit par EADS Defense & Security associé à Nexter dans une joint-venture ; l'autre consortium est conduit par Thales, qui pourrait être associée à Safran, Panhard et Bertin, et aussi éventuellement à Boeing.

Les grands programmes de SCORPION

Ce programme correspond à ceux que deux grandes armées occidentales ont mis en oeuvre : le

La numérisation de l'espace de bataille (NEB) est au coeur de Scorpion. Elle permettra à toutes les composantes d'une force aéroterrestre de communiquer par une forme d'intranet associant tous les équipements, jusqu'au combattant à pied, le "condé" (combattant débarqué), le tout en ambiance de combat, sous la pluie, de nuit ou en plein soleil, sans prise électrique et en mouvement sur le terrain

Scorpion vise ainsi à la fois à donner plus de sens aux programmes d’armement entre eux (Leclerc, VBCI, Tigre, Felin...), ainsi qu’aux concepts d’emplois futurs dans lesquels ces armements seront utilisés. En résumé, Scorpion est le programme de transformation des capacités de combat de contact de l’armée de terre française. Encore au stade de la préparation, ce programme d'ensemble devrait voir sa phase de “conception” lancée à l’automne 2008, pour un premier appel d’offres sur des plates-formes en 2009. Car Scorpion vise, entre autres, au renouvellement de toutes les plates-formes intermédiaires de l’armée de terre (plus de 4 000 engins) pour succéder aux AMX10RC, Sagaie et VAB. Piloté conjointement par l’EMA, l’EMAT et la DGA. Scorpion a retenu pour périmètre le GTIA (Groupement Tactique InterArmes = Bataillon), dans sa composante combat de mêlée et ses appuis, et s’articule autour de trois axes.

Le premier est capacitaire, répondant à la problématique de savoir quel sera le GTIA de demain pour assurer des missions de contrôle du milieu dans la durée, en mettant la priorité sur l’interopérabilité et l’interarmisation. Concentré sur la préparation des capacités futures et leur mise en cohérence au sein d'un GTIA, ce programme d’ensemble doit aussi lancer les réflexions sur les nouveaux concepts opérationnels rendus possibles par des technologies émergentes (robotisation, action déportée, protection active...), dont la BOA (bulle opérationnelle aéroterrestre) est le laboratoire exploratoire. Avec le souci de l’évolution incrémentale des capacités terrestres des matériels existants (et leurs évolutions) en cohérence avec ceux du futur.

La deuxième logique est budgétaire, Scorpion doit, en effet, venir “lisser” le poids financier des programmes terre sur le long terme et éviter les pics budgétaires. Programme de cohérence, chaque retard sur un programme aura des impacts sur l’ensemble des capacités. Au total, Scorpion a été évalué à 10,3 milliards d’euros, soit 700 millions par an (7 % du programme 146), et concerne la modernisation de huit brigades interarmes. A titre de comparaison, le FCS américain, programme de transformation de quinze brigades, est estimé à 100 milliards, tandis que le FRES britannique, qui porte sur cinq brigades, est évalué à 12,3 milliards d’euros.

Enfin, le dernier axe de Scorpion concerne la base industrielle et technologique de défense. La journée industrielle organisée la semaine dernière visait non seulement à fournir une explication pédagogique aux industriels, mais à “tester” en retour les différentes formules industrielles qui pourraient être retenues, du minima (simple conseil) au plus intégré (maîtrise d’ouvrage globale, à l’instar du schéma américain avec Boeing sur le FCS). C’est en ce sens qu’a été émis un RFI (Request for information) via l’Agence Européenne de Défense (AED), il y a plusieurs semaines, auprès des industriels internationaux. Car Scorpion devrait être porteur d’enjeux industriels forts et pourrait servir d’élément déclencheur à des coopérations, voire même à des rapprochements industriels. Selon des sources industrielles, un des objectifs de la DGA serait d’ailleurs de marier Nexter (ex-Giat) à BAE.

SCOPRION est un programme ambitieux dans sa finalité et dans les moyens à mettre en œuvre, mais il est nécessaire si la France malgré la décru capacitaire annoncée par le livre blanc, souhaite rester parmit les trois grandes armées mondiales

[P4]

Publié le 01/08/2008 à 18:56 , depuis Nexter a laché EADS?

Un système Intéropérable entre nous et avec les UKSA/OTAN.

[Philippe Top-Force]

Publié le 01/08/2008 à 18:56 , depuis Nexter a laché EADS?

Un système Intéropérable entre nous et avec les UKSA/OTAN.

En effet P4, ils sont plus enclin à être avec Thales, puisque Luc Vigneron ex PDG Nexter est le nouveau PDG Thales, ceci dit il faudra qu'il actualise cette annonce sur leur site internet. Ou qu'ils communiquent en ce sens.

http://www.giat-industries.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=120%3Aeb2x-&catid=53%3Arad&Itemid=94&lang=fr

Mission concept EB2X

Pour répondre aux besoins futurs des armées de terre française et étrangères, en terme de forces médianes, Nexter Systems a élaboré le concept EB2X.

Le principe retenu est de développer à partir de sous-ensembles communs voire d'une plate forme commune, une famille de véhicules offrant :

une bonne capacité de projection,

une protection privilégiant le personnel embarqué et pouvant être renforcée par des autoprotections,

une robustesse système améliorée par des redondances ciblées,

une grande capacité d'emport,

des équipements (vétronique-numérisation) permettant de mener des actions de combat dans un cadre infovalorisé.

Nexter Systems étudie les nouvelles technologies pour faire progresser les principales fonctions opérationnelles de cette gamme de véhicules : la protection, l'agression et la mobilité.

[P4]

Boeing, Sagem Team on Scorpion Bid

Surprise Pairing Reshuffles French Vehicle Contest

By pierre tran

Published: 10 August 2009

PARIS - In a startling move, Boeing has teamed up with Safran's Sagem to bid for the architect's role in the Scorpion program, a multibillion-euro drive to network the French Army through existing and next-generation armored vehicles.

"Absolutely, we submitted our application," said Yves Galland, chief executive of Boeing France.

Galland said the company filed its offer July 27, four days ahead of deadline.

The Scorpion effort will provide the Army's 1,500-person joint tactical force - the groupement tactique interarmés (GTIA) - with two new medium-weight armored vehicles, an upgraded Leclerc tank and a high level of connectivity between land and air assets.

The spiral development program runs to 2025 and is estimated to be worth 10.3 billion euros ($14.8 billion), making it the French Army's most ambitious project ever.

A Thales-Nexter team and EADS are also believed to have bid. French government officials declined to confirm that.

The winner will design the Scorpion architecture, which will be a system of systems.

While Boeing's participation in the contest is not a surprise, the choice of partner is.

"It's an astonishing team, one that will surprise the DGA [Délégation Générale pour l'Armement]," said Galland. A more conventional partnership for Boeing would have been with a large industrial company like Thales, he said.

It will be Sagem's first time working with Boeing, although other Safran subsidiaries such as Snecma, Labinal, Messier-Dowty and Messier-Bugatti have long been suppliers on Boeing airliners.

"Both companies are present in each other's countries - Boeing with Boeing France, Safran group with Safran North America - and the synergy they could bring is a good thing," said U.S. Army Col. Michael McGurk, head of the Office of Defense Cooperation, here. The Paris ODC mission is responsible for U.S.-French cooperation.

Boeing had been expected to team with Thales, with which it won the contract for System of Systems Integrator in the British Army's Future Rapid Effect System program. The integrator work has since been suspended.

Moreover, Nexter and EADS had already announced plans to team up, in a 2008 joint news conference.

But the landscape shifted after Luc Vigneron took the reins at Thales in May. Vigneron had been chief executive and chairman of Nexter, the land armaments specialist, and industry observers are expecting the two to announce their plans to bid jointly for the Scorpion contract.

Boeing, Sagem Talk

Galland said Boeing's search for a Scorpion partner predated the Vigneron move.

Boeing, noticing a pickup in French defense opportunities over the last couple of years, had invited Sagem and Dassault Systèmes to a March 17 seminar at which the two companies laid out their experience in contracting for the French military. Sagem's credentials impressed Boeing executives, particularly its contract for the Felin infantry kit, for which it was the underdog candidate to Thales, and its work on the Bulle Opérationelle Aéroterrestre (BOA), a feasibility study on networking Army assets.

Thales and Nexter are also cooperating with Sagem on the BOA, which was launched in 2005 with a 138-million-euro budget.

A few days later on March 19, Boeing executives attended a Scorpion workshop held by procurement office DGA, which laid out the scope and needs.

Sagem's detailed knowledge, combined with Boeing's experience on large systems architecture and integration - notably the now-halted U.S. Army's Future Combat System program - convinced the Chicago-based firm to seek the French one as a Scorpion partner.

In bidding for the architect's slot, Boeing sees itself as the "honest broker," playing an objective, detached role as it does not have an interest in selling equipment, Galland said.

Boeing wants to cooperate with Sagem on other defense projects as well, he said.

Sagem as Prime

Sagem has filed its Scorpion bid as prime contractor, with a list of subcontractors that includes Boeing, Panhard, MBDA, Renault Trucks Defense and small consulting companies, said Sagem business development director Patrick Curlier.

"Sagem positions itself as a candidate of value in responding to the architect's tender," Curlier said.

The architect's work is "intellectual," as it prepares the framework for Scorpion, he said.

Curlier said one of Boeing's major contributions would be its System of Systems Common Operating Environment (SOSCOE), a toolkit for designing services and applications that was developed for FCS. Boeing, SAIC and 34 companies worked on it.

He said Sagem would adapt the U.S. toolkit to French needs and bring an innovative approach to the Scorpion program.

The company would draw on its work on the BOA research study, which feeds into Scorpion, and also its Phoenix field exercises, which hook up existing vehicles into a digital command-and-control network, which includes surveillance drones and artillery.

Sagem's bid for architect marks an ambition to move up the chain to a systems level, said Jean-Pierre Maulny, deputy director of think-tank Institut des Relations Internationales et Stratégiques. The company is known as an equipment maker and is seen as overstretched itself with the AASM propelled guided bomb, which arrived late and over-budget.

If Thales and Nexter have teamed up, that would mark an all-French bid rather than the mooted Thales-Boeing international team, he said. Possibly, an all-French offer reflected a desire by Dassault Aviation, Thales' new industrial shareholder and partner, to keep defense contracts in French hands.

Another possible reason the Thales-Boeing teamed never materialized is that Thales had worked on a French Army effort to build a common command-and-communications backbone, dubbed Socle Technique Common. The Thales team might have had difficulty in working with the Boeing SOSCOE tools, when effort had been invested in a domestic product.

Scorpion is a joint program run by the Army, Chief of the Defense Staff and DGA.

Officials at EADS, Thales and Nexter were not available for comment. The tender invites bidder to apply, with a prequalification stage, selection of candidates, terms and conditions sent out by the DGA, responses and then selection.

The award of the architect contract is expected in 2010, with a minimum duration of two years and a maximum. According to a joint Army, DGA and Chief of Staff presentation to industry April 14, the appointment of architect and integrator could occur in 2013. ■

http://www.defensenews.com/story.php?i=4227192&c=FEA&s=CVS

[Menchi]

Attendez je n'ai pas compris, ils parlent d'un partenariat Thales-Boeing, mais ensuite ils disent que ce n'est qu'une hypothèse, voir même que ça a été abandonné ?

"Another possible reason the Thales-Boeing teamed never materialized" cette phrase montre bien que ce n'est pas arrivé non ?

Par ailleurs, si un tel partenariat est conclu, bien sûr on va crier au manque d'argent, au besoin d'interopérabilité, ou bien encore au besoin d'alliance, comme raisons suprêmes pour tout permettre (même arguments que pour réintégrer le commandement militaire de l'OTAN), mais enfin mer** quoi on parle d'un programme majeur, si ce n'est LE programme pour notre armée de terre pour les 30 ans à venir !

Comment laisser ce genre de programme être fait en collaboration avec un de nos "ennemis" industriels (oh oui ce ne sont pas des ennemis : juste un compagnie qui annule des ventes de ravitailleurs à l'Us Army, qui concurrence Airbus et EADS partout, qui nous empêche de placer le Rafale quelque soit l'endroit), surtout si on analyse les perspectives d'export, quel serait alors l'intérêt d'un programme français fait en coopération avec les américains ? Mieux vaux acheter directement américain …

Non décidément  je ne comprends pas.

[Menchi]

Personne n'a plus d'info ou bien une confirmation ?

[jeanmi]

c'est les vacances  8)

[Philippe Top-Force]

Fournir une note détaillée sur le programme SCORPION, notamment en définissant avec précision le concept et les moyens financiers et humains qui y sont accordés. Préciser les programmes similaires menés par nos principaux alliés.

Réponse :

1. Point de situation du programme SCORPION

Les groupements tactiques interarmes (GTIA) constituent les unités du combat de contact, au cœur de l’engagement au sol. Assurant l’ossature des brigades interarmes, formés à partir des régiments de l’infanterie, de la cavalerie blindée, du génie ainsi que de détachements de l’artillerie, ils sont structurants pour les forces terrestres.

Leur capacité opérationnelle est déterminée par leurs moyens principaux de combat : plateformes, systèmes d’information et la qualité des équipements individuels. Cette transformation des unités capables d’opérer au contact constitue un enjeu majeur pour les armées. Elle est une des grandes priorités du Livre blanc.

SCORPION assurera le renouvellement des moyens des GTIA de manière cohérente et optimisera, sur les plans opérationnel, technique et financier, ce système de systèmes. Des gains capacitaires importants sont ainsi attendus en termes de protection, de mobilité, d’agression et de maintenance. Le programme de renouvellement des moyens de communications « CONTACT » et les évolutions du système d’information et de combat de SCORPION (SICS) permettront également d’augmenter les échanges d’informations et les synergies entre combattants et systèmes. Techniquement, ceci impose que les moyens de combat et d’information soient d’emblée conçus dans cette perspective.

L’efficacité d’une plateforme ne sera désormais plus seulement jugée à l’aune de ses performances intrinsèques mais aussi en fonction de son aptitude à tirer profit des autres capacités du GTIA. Cet objectif fort qui dépasse la responsabilité du maître d’œuvre de chaque plateforme ne sera garanti que par une structure de gouvernance clairement identifiée et responsable. Elle assurera la conception d’ensemble et garantira ultérieurement la performance technique globale des GTIA.

Le programme incrémental SCORPION sera réalisé par étapes successives. Le stade de préparation de la première étape a été soutenu par les études amont et technico-opérationnelles BOA (bulle opérationnelle aéroterrestre) et Phoenix qui ont permis d’examiner les évolutions techniques et opérationnelles envisageables pour le combat de contact.

Le programme sera réalisé selon une démarche structurée par étapes et niveaux capacitaires :

Étape 1 (de 2010 à 2016) :

§ développement et réalisation du système d’information et de commandement SCORPION (SICS) ;

§ développement et réalisation du véhicule blindé multi-rôles (VBMR) porteur blindé successeur du VAB  ;

§ développement de l’engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC) (réalisation en étape 2) ;

§ développement et réalisation du traitement des obsolescences du char LECLERC.

Étape 2 (à compter de 2016) :

§ réalisation de l’EBRC ;

§ réalisation de la rénovation du char LECLERC ;

§ développement et réalisation de FELIN V2, arme individuelle future, robots ;

§ intégration au sein du programme d’opérations en cours (VBCI, MMP, etc.).

Il est envisagé de commander dès 2010 les premiers travaux d’architecture.

Les évaluations financières sont en cours de finalisation pour présenter le dossier de lancement de la conception en CMI en décembre 2009 ; l’investissement nécessaire pour couvrir les besoins de ce programme sur la période 2010-2014 est estimé à 571 millions d’euros.

L’équipe de programme intégrée (DGA-EMA-armée de terre), d’une dizaine de personnes en 2009, en comprendra une vingtaine en 2010 pour conduire le stade de conception. Cette équipe participera aux travaux conduits par les équipes industrielles de l’architecte.

2. Éléments de comparaison avec nos alliés majeurs

Les pays ayant une approche intégrée de type « SCORPION » sont :

Les États-Unis avec le programme FCS (Future Combat System) qui est en cours de profonde redéfinition. Ce programme visait à délivrer de nouvelles « brigades multirôles » clé en main avec un maître d’œuvre d’ensemble unique. Les critiques ont porté sur la nécessité de pouvoir déployer les technologies FCS aux autres brigades existantes (lourde, infanterie et parachutiste) et sur le coût du maître d’œuvre d’ensemble (Boeing – SAIC). Les orientations actuellement prises visent à étendre les travaux d’infovalorisation conduits dans le cadre de FCS à l’ensemble des brigades de l’Army et à retarder le développement des nouveaux véhicules.

Le Royaume-Uni avec le programme BOWMAN pour la partie radio et système d’information et le programme FRES (Future Rapid Effect System) pour une famille de plateformes. La séparation des aspects systèmes d’information et plateformes limitant fortement l’intérêt de la démarche FRES, ce dernier programme a été fortement remis en question lors des derniers arbitrages financiers.

L’Italie qui a lancé son projet Forza NEC pour une première brigade multirôle. Forza NEC est organisée de manière incrémentale avec une structure industrielle de type « architecte intégrateur ». Elle est dans son concept assez proche de l’approche SCORPION. En dépit de systèmes existants différents, des discussions entre la France et l’Italie sont en cours pour identifier d’éventuelles synergies.

Il est à noter que l’Allemagne, pays pourtant important dans le domaine terrestre, n’a pas manifesté d’intérêt pour une démarche intégrée.

[P4]

J'avais déja mis le lien mais je sais plus ou  :-[

et j'ai l'impression que des points de détails ont changés meme si comme il est écrit en bas de chaque page "..................."

http://www.ixarm.com/IMG/pdf/Presentation-SCORPION--14-04-2009--Vfinale-c.pdf

[Manu]

Voici les 3 concurrents pour le programme Scorpion :

- EADS

- une équipe composée de Nexter, Thales et Sagem

- le tandem CS-Ineo

Panhard est sous-contractant dans les 3 offres.

Source : DSI n°55 (janvier 2010) p10.

[P4]

http://www.ixarm.com/IMG/pdf/Presentation-SCORPION--14-04-2009--Vfinale-c.pdf

Sur les diapositives n°5 et n°43 apparait l'acronyme MMP, est ce que l'un de vous aurait une idée de quoi il s'agit?