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Les services de renseignements dans le monde


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Des données de la CIA et du MI6 probablement volées en Suisse.

Un vol massif de données au SRC, l'agence suisse de renseignements, pourrait avoir compromis des informations de la CIA américaine et du MI6 britannique, ont révélé mardi plusieurs sources proches du dossier.

Le vol de centaines de milliers, voire de millions de pages de données confidentielles, commis par un informaticien du Service de renseignement de la Confédération, avait été révélé en septembre par le parquet suisse.

Selon une source proche de l'enquête commanditée par le ministère de la Défense, la Suisse a prévenu les Etats-Unis et le Royaume-Uni que des informations partagées par les agences des différents pays, notamment destinées à la lutte contre le terrorisme, avaient été dérobées par le suspect.

La Suisse a également averti les deux pays que certaines données étaient peut-être compromises. Les autorités avaient dit dans un premier temps que les supports contenant les informations avaient pu être récupérés par les enquêteurs avant leur vente à des pays étrangers ou des acheteurs privés.

Les enquêteurs ont précisé que le suspect, qui travaillait depuis huit ans pour le SRC et dont l'identité n'a pas été révélée, voulait se venger du peu d'attention accordée par l'agence à ses recommandations. L'homme, qualifié de «très talentueux», a été arrêté l'été dernier, mais a ensuite été libéré, en attendant la conclusion de l'enquête.

Parallèlement à celle-ci, une commission parlementaire a été mise en place et doit rendre un rapport d'ici le printemps, où devraient être critiqués les faibles pouvoirs d'investigation du SRC, qui ne peut par exemple ni mener de perquisitions ni effectuer d'écoutes électroniques.

http://www.lematin.ch/suisse/donnees-cia-mi6-probablement-volees-suisse/story/23561785

Pinaise ! rien que ça ! :O   Ce connard voulait un peu d'attention, il va être servi....  >:(

Tu serais surpris de savoir à quel point le fait de ne pas se sentir reconnu à sa juste valeur coûte cher à beaucoup d'entreprise.

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Quelques détails sur le développement du service de collecte de renseignement de la DIA : DIA sending hundreds more spies overseas

En fait, la DIA n'enverra pas des centaines d'espions supplémentaires outre-mer, du moins pas tout de suite : la Congrès vient de bloquer toute augmentation de personnel de ce service, jusqu'à ce qu'il les convainque qu'il est capable de les manager correctement...

Le comité du Congrès demande notamment des informations détaillées sur les déploiements des officiers traitants de la Défense, une vérification que les emplacements choisis peuvent bien les accueillir (!), la gestion des carrières des officiers traitants, et les accords avec d'autres agences.

A la fin de son projet de loi, le Congrès apprécie cependant que la Défense cherche à résoudre des problèmes qui datent depuis longtemps dont l'utilisation inefficace de ressources humaines hautement spécialisées, de faibles perspectives de carrière, de postes opérationnels improductifs, et des problèmes de couverture, c'est à dire grosso modo les mêmes choses sur lesquelles ils demandent des précisions. Visiblement, ils apprécient, mais ils ne font pas confiance. Ca m'a l'air d'une belle gifle en somme...

Le projet contient quelques infos peu détaillées par elles-mêmes mais qui valent le coup d'être notées :

- la reconnaissance que l'USSOCOM a du personnel considéré comme "officiers traitants"

- l'administration Bush avait autorisé une augmentation de 50% du nombre d'officiers traitants de la CIA (bizarrement, le papier dit également que cela suit une forte augmentation sous Clinton, sans préciser que ce nombre avait chuté au plus bas au milieu de l'administration Clinton)

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l'administration Bush avait autorisé une augmentation de 50% du nombre d'officiers traitants de la CIA (bizarrement, le papier dit également que cela suit une forte augmentation sous Clinton, sans préciser que ce nombre avait chuté au plus bas au milieu de l'administration Clinton)

Ca ne pose pas la question de savoir, dans ce qu'est devenue cette immense bureaucratie et nébuleuse du renseignement américain (qui inclue, rappelons-le, un bon paquet de contractors), quelle est la définition d'un "officier traitant", non dans le principe (on sait à peu près tous ce que c'est pour l'essentiel), mais comme statut dans la nomenclature stricto censu de ces administrations (ça varie d'ailleurs peut-être pas mal d'un service à l'autre). En bref, il s'agirait de voir si le terme n'est pas devenu, par facilité, commodité, tactique interne de bureau (augmenter l'importance d'un service donné, d'un sous-service.... En ayant sous ses ordres des gens ayant ce statut).... Une appellation qui ne concerne plus seulement les agents de terrain "traitant" véritablement des sources (ou ne le faisant que très partiellement).

De même, l'explosion du renseignement électronique/satellite n'a t-elle pas pu voir une extension de cette appellation à des opérateurs qui bougent peu leur cul d'un bureau, mais traitent des "sources" d'une autre nature que celle du rens humain, touchent des sujets "chauds"?

J'émets l'hypothèse, mais je la fonde sur l'évolution propre aux organisations humaines, surtout celles qui deviennent très vastes, de vrais labyrinthes bureaucratiques avec guéguerres de services, enjeux de pouvoirs, baronnies en tous genres, rivalités politiques (partis et personnalités qui cherchent à avoir des bastions dans des administrations aussi sensibles), ambitions en tous genres.... Ces administrations permanentes tendent à prendre une vie propre, un langage propre, des logiques propres, comme un organisme cherchant à survivre et se développer par et pour lui-même.

Voir une appellation  générale au départ officieuse, créée par simple commodité ou usage, comme "agent traitant", devenir un rang, puis un statut, et voir ce statut ensuite abusé dans sa définition et la réalité qu'il recouvre pour correspondre à d'autres impératifs qu'opérationnels (marqueur hiérarchique dans un service, "upgrade" d'une branche donnée pour accroître l'importance et les budgets par rapport aux services rivaux....), voilà une évolution qui n'aurait au final rien d'original.

Une comparaison sans grand rapport d'activité (sinon que c'est la seule qui me vienne à l'esprit), avec le terme de "grand reporter": au départ appellation de distinction entre journaliste (signalant ceux qui vont chercher l'info là où c'est dur, généralement dans les zones de conflit), c'est devenu un marqueur de carrière reconnu par les rédactions, puis un statut salarial plein et entier (reconnaissant des spécificités liées au type de missions), puis maintenant une distinction qui marque en fait plus la fin de carrière (dans certaines rédacs, c'est même synonyme de "journaliste à temps plein", le reste étant des pigistes payés au mot) et aucunement la nature du métier et des missions.

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Sur cet aspect-là, je ne suis pas trop inquiet, le terme d'officier traitant (Case officier ou Operations Officer) n'est vu utilisé qu'au sein de la DO de la CIA (enfin, le NCS maintenant) et dans les services militaires HUMINT. La DO a la réputation d'avoir la grosse tête, donc j'imagine qu'on aurait entendu des cris d’orfraie si une autre direction de l'agence (et surtout une autre agence genre NSA ou NGA) s'était aventurée à piquer le terme.

Inversement, la CIA est très... créative, on va dire, pour inventer des titres de postes qui sonnent bien : Collection Management Officer, Staff Operations Officer, Targeting Officer, Language Officer, etc. (oui, tout le monde est officer chez eux).

Les problèmes que j'entrevois sur le sujet :

- les 50 % concernent a priori le nombre de personnel autorisé sur "l'ordre de bataille". Pas sûr que les chiffres réels aient tout à fait suivi.

- l'adéquation personne / affectation. Les stations CIA de Bagdad puis de Kaboul auraient compté jusqu'à 600-700 officiers à leurs apogées, soit une énorme part du service. Évidemment, un bon nombre d'entre ne parlait pas les langues et ne savait rien du Moyen-Orient lorsqu'ils y ont été affectés d'urgence.

- le "genre" d'officiers traitants : pas sûr que ceux du DHS faisaient autre chose que overt HUMINT (débriefing d'émigrés ou de touristes US voulant bien leur causer).

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Le GCHQ britannique finit de quitter son ancien QG d'Oakley

Le Government Communications Headquarters (GCHQ), les grandes oreilles britanniques et descendant direct du GC&CS qui avait décrypté Enigma pendant la Seconde Guerre mondiale, a descendu l'Union Jack pour la dernière fois sur le site d'Oakley, dans la ville de Cheltenham dans le Gloucestershire.

Image IPB

Le GCHQ s'était installé sur deux sites de Cheltenham, Oakley et Benhall, entre 1952 et 1954. Ce déménagement faisait partie des mesures visant à disperser les installations de défense et les éloigner de Londres. Le quartier-général fut basé à Oakley, dans un bâtiment de quatre étages avec six ailes, entouré de divers batiments et de hangars Nissen. Mais par manque de finances, ces bâtiments ne furent guère modernisés au fil des décennies.

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Oakley dans les années 60.

Dans les années 90, il fut décidé de regrouper tout le GCHQ dans un nouveau batiment sur le site de Benhall. Celui-ci, surnommé le "Doughnut" en raison de sa forme, ouvrit en 2006, mais les derniers services n'ont quitté Oakley qu'en 2012.

Image IPB

Le "Doughnut" à Benhall.

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Le directeur (par intérim) de la CIA tient à faire une mise au point à propos du film Zero Dark Thirty : Message from the Acting Director. Il rappelle 1) que la traque fut l'aboutissement du travail de centaines de personnes, "condensées" pour les besoins du film en quelques rôles seulement 2) que les renseignements issus de "techniques d'interrogatoires améliorées" n'ont joué qu'un rôle mineur, et qu'il est impossible de déterminer si ces techniques étaient le seul moyen d'obtenir ces renseignements (pendant ce temps-là, le comité sénatorial sur le renseignement a conclu qu'elles n'avaient globalement pas aidé la guerre contre le terrorisme, et même qu'elles étaient contre-productives).

Et la personne qui inspire le personnage principal du film s'est engagée dans une bataille d'ego : In ‘Zero Dark Thirty,’ she’s the hero; in real life, CIA agent’s career is more complicated.

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Des truc que j'essaie de voir au travers d'une perspective historique sont le fonctionnement et la genèse de services secrets et/ou officines qui s'y apparentent, au sein d'un appareil d'Etat (ou para-étatique); le domaine militaire est particulièrement propice à mettre en lumière ce genre de fonctionnements, et encore plus rapidement (donc "visiblement" pour l'observateur historique, parce que compressé dans une courte période de temps) en temps de guerre, ou à tout le moins, de tensions prononcées (comme ça a pu être le cas aux USA post 9/11). Créer un service secret proprement dit est une décision politique remontant au plus haut niveau, c'est un fait, même si le dit haut niveau, suivant les rapports de force internes d'un gouvernement ou d'un Etat, peut se faire forcer la main au nom de "nécessités" plus ou moins réelles (surtout en temps de guerre ou de tensions, où chacun peut mettre en avant son point de vue, "vendre" son projet, avec moins de temps pour examiner et arbitrer), de lobbying interne.... Et une fois créé, comme toute organisation ou tout service dans une structure étatique, un tel machin est dur à déboulonner: c'est une baronnie, du pouvoir, des "protecteurs", une intégration dans le réseau infiniment complexe et changeant des rapports de pouvoir....

Mais le point ici est plus que je me demande quelle latitude ont les services et organisations au sein d'un Etat pour créer de facto un proto service de renseignement: quel que soit le domaine (c'est toujours plus sensible dans la Défense et la Sécurité en général, mais pas que.... Surtout dans un Etat en temps de "paix"), un ministère, surtout, peut créer par exemple un service de "documentation", et/ou "d'analyse", de "veille", voire "d'enquête" ou "d'inspection", ou de "collecte" de renseignements plus ou moins directement liés à son champ d'expertise. Et de fait, il peut y assigner un certain volant de moyens permanents et discrétionnaires: il ne s'agira évidemment pas de bâtir un réseau de satellites ou des sites d'entraînement clandestins, et surtout pas à l'insu du pouvoir au plus haut niveau et/ou des instances de représentation (quoique ce ne soit pas étranger à l'histoire récente des démocraties occidentales, les USA en sont l'exemple), mais une organisation peut à divers titres aquérir un accès plus ou moins prononcé aux infos sensibles, collecter les siennes et les "monnayer", établir des réseaux, avoir un certain niveau de spécialisation (et les cursus de formation qui vont avec).... Et plus le ministère est vaste, plus la capacité à développer ce genre de services plus ou moins formalisés est "accessible" à un échelon inférieur à celui du ministre.

C'est un des principes de toute importante organisation bureaucratique aux intérêts étendus et au fonctionnement naturellement politique (les grandes entreprises ont les mêmes modes de fonctionnement et développent les mêmes tendances, avec d'autres formes ou non, et développent aussi de vrais services de renseignement au spectre d'activité de plus en plus complet): les services créent leur propre logique de fonctionnement et se démerdent pour croître, et dans ce domaine, le renseignement est une activité prioritaire. La floraison anarchique des services et officines en tous genres dans les USA après le 11 septembre n'en est qu'un exemple récent, et toutes les branches du gouvernement fédéral ont donné dans ce registre: sécurité, diplomatie et défense évidemment, mais aussi trésor/finances, justice, transports, éducation, agriculture, industrie/économie.... Encore évidemment, ce ne sont pas, loin de là, toutes des mini (et moins mini) CIA, les spectres d'activité ne sont pas complets, les moyens très inégaux.... Mais le renseignement, surtout humain, est ce qu'il est et fonctionne comme il fonctionne: ce sont des réseaux, des méthodes, des loyautés, des logiques propres (et rarement très compatibles), et tout comme les intérêts de fonctions politisées vont bien au-delà du champ théorique d'application d'une branche donnée du gouvernement, et tout comme on ne sait que rarement sur quelle info on va tomber quand on est dans "le bain", les dits réseaux essaient de bouffer à tous les râteliers pour obtenir tout ce qu'ils peuvent comme info dans tous les domaines possibles (ne serait-ce que pour "monnayer" en interne ce qu'ils obtiennent: info contre info, info contre budget, info contre placement de personnes, info contre influence, amendement à une loi, décision modifiée, statut....), voire sont aiguillés par un "patron" ou un autre pour servir des intérêts plus précis.

Pour résumer, mon point est de souligner la "vie propre" qu'acquiert à tous les échelons de décision, une vaste organisation comme un Etat, et ici dans le domaine du "renseignement" au sens large. Comment ça se contrôle? Comment ça évolue? Dans le domaine militaire, l'histoire des Etats modernes a montré la tendance de chaque branche, chaque service, chaque arme, à développer, vouloir développer, essayer de développer, "faire semblant de ne pas mais développer quand même".... Des services de renseignement propres, sans nécessairement les labelliser comme tels ou attendre le refus ou l'approbation de l'échelon supérieur, souvent pour des logiques et besoins pratiques et opérationnels, mais aussi pour d'autres, et des services qui n'ont que rarement servi seulement à leur raison sociale initiale, et qui ont rarement limité leur développement avec le temps. L'histoire de l'ONI et de la CIA dans les années 50-60 (mais aussi celle du FBI pendant les +/- 40 ans de présence de Hoover) n'en est qu'un exemple.

L'histoire en France n'est pas exempte de ces tendances "naturelles" (voir les débuts de la DRM, et évidemment les choses plus saumâtres d'autres périodes), et la sous-culture du renseignement en France n'en est à cet égard que plus dangereuse car plus propice à voir précisément se créer des "services de fait" (pas énormes sans doute, mais réels), soit que des équipes et personnes y soient dédiés en tout sauf en nom, soit qu'il s'agisse plus d'un certain nombre de décideurs et personnels d'échelons divers décidant d'opérer en "réseau" pour gagner un peu de marge de manoeuvre afin de mener "leur" politique, et faire ce qu'ils estiment devoir faire et/ou avancer leur petit cul et celui de leurs "baronnies" (c'est un peu le propre des guerres de chapelles et de services). Attention, je parle pas forcément de diplomatie parallèle ou de coups tordus sur la scène internationale: ce peut (et c'est dans 90% des cas) être de plus "petites" choses, tournant essentiellement au sein de logiques internes à l'appareil d'Etat, voire à un ministère "seulement".... Mais ce peuvent être aussi des choses ayant un peu plus de conséquence: par exemple on crée de facto un service de "documentation, veille, enquête, collecte" dans un service de la défense, on le développe de façon un peu suivie, et un jour, on force la main à un gouvernement (qui n'a jamais réellement mesuré ce que ces quelques bureaux occupés faisaient réellement: des archivistes et des "analystes", plus quelques "enquêteurs" à première vue :-[) pour l'institutionnaliser pleinement en tant que service de renseignement tant sa "nécessité" (réelle ET supposée) est devenue indéniable, tant sa présence est logique (et le pouvoir qu'il donne grand).

Evidemment, Rob1 et son encyclopédie mentale sont convoqués proritairement à ce sujet/invitation :lol:....

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C'est en partie ce genre de domaines que je voudrais explorer, parce que l'exemple américain est à cet égard édifiant: s'ils ont effectivement systématiquement eu tendance à démonter ou au moins amputer des agences/services de renseignement formels après chacune de leurs guerres jusqu'à une période récente (notez que c'est aussi ce qui a eu lieu après 45, même si comme pour leurs forces militaires, ça a été bref eu égard à ce qui s'est vite passé en Europe et en Corée), c'est pas pour autant que la CAPACITE de renseignement américaine a disparu à ces périodes. C'est l'organisation formelle, la bureaucratie spécifique à ces domaines qui a été démantelée, en grande partie par culture démocratique et refus de voir ce genre de concentration de savoir/pouvoir devenir des "kystes" au sein des institutions. Mais c'est pas pour autant qu'ils se sont privés des moyens de savoir et, dans une certaine mesure, d'agir: la culture du renseignement dans les instances de gouvernement a toujours été plus présente chez les anglo saxons que dans beaucoup d'autres cultures institutionnelles, et les Américains ont développé très tôt cette capacité dans leur histoire, sans nécessairement ressentir le besoin d'agences formalisées et surtout semi-indépendantes (luxe qu'ils n'ont plus eu quand ils sont devenu superpuissance). Tous les grands "department" du gouvernement ont développé une capacité propre et réelle de renseignement assez élaborée depuis les origines (voir le "Secret Comittee" et le "Comittee of Secret Correspondence" du premier Congrès Continental, ou les actions du Treasury Department pendant la guerre de 1812), accrue par la "culture" commune des élites américaines, héritées des Britanniques, qui faisait notamment de tout financier ou grand commerçant américain un agent plus ou moins introduit du "système" de renseignement américain, en plus évidemment des diplomates et autres fonctionnaires déployés à l'étranger. L'absence ou la diminution de services formellement organisés, jusqu'à un certain point, n'a pas été l'équivalent d'une baisse de l'activité de renseignement aux USA, loin de là, et, plus important encore, d'une moindre culture du renseignement chez les décideurs et dans la haute fonction publique. C'est même l'inverse. On assistait plutôt à une "redistribution" de la capacité de renseignement, plus centralisée en temps de guerre, au sein des services existants; au sein de chaque arme du DoD, par exemple, les écoutes retournaient vers les organismes techniques, les "commandos" ou équivalents retournaient dans des unités régulières, les analystes retournaient dans leurs branches d'origine, les spécialistes en tous genres retournaient à leur "métier" principal, et un noyau formel gardait en interne, comme bureau "annexe" (remis à sa place hiérarchique pour éviter la constitution d'une baronnie), la culture/mémoire institutionnelle du fonctionnement d'une agence de renseignement. Pareil pour le Secretariat d'Etat, évidemment le plus vaste et international réseau de renseignement des USA. C'est une autre approche culturelle du renseignement, où il y a une véritable culture de base, une conscience de la chose à tous les échelons des organisations (et donc dans la pratique de chaque activité), plutôt qu'une spécialisation trop poussée qui a une tendance naturelle à "libérer" tous ceux non directement impliqués de cette nécessité (voir dans les armées françaises la "considération" qu'a l'activité de renseignement).

Une approche pas inintéressante pour envisager la "culture" de renseignement et la façon de s'organiser qui va avec aux USA, est de voir, au sein des renseignements militaires américains, le fonctionnement des "petites" branches: l'USMC, par exemple, n'a pas tant une agence proprement dite qu'une "activité", menée par le Marine Corps Intelligence Activity, un service de l'EM du Corps. En termes organisationnels, administratifs et hiérarchiques, c'est un peu un stade d'évolution antérieur à une agence formelle, en ce que c'est subordonné pleinement à un EM (dont il n'est qu'un "service"), physiquement intégré aux locaux de cet EM, limité en effectif pleinement dédié à cette activité, et reposant en bonne partie sur d'autres services du Corps pour mener son activité (services sur lesquels il a une prérogative de commanditaire/"client"): aussi bien les unités spéciales ou "à capacité spéciale" du Corps peuvent bosser en partie ou pleinement (une mission) pour lui sur des coups ponctuels ou comme partie de son activité générale (cumuler du renseignement), que absolument tous les autres services des Marines peuvent avoir affaire avec lui à un moment ou à un autre (il a accès aux ressources du corps mais en a peu par lui-même, structurellement). C'est une activité de centralisation, de coordination, de prescription (notamment sur la doctrine, l'entraînement, les activités, les objectifs ou les opérations et planifications du corps).... Et en même temps, ses représentants font partie des 16 membres de "l'Intelligence Community" américaine (dont une bonne partie sont des "poids lourds" en terme de budgets, d'effectifs, de prérogatives....) et le MCIA collabore au quotidien dans son activité avec l'ONI, l'OCGI (son homologue des Coast Guards) et le service de coordination/intégration du renseignement "naval" américain (National Maritime Intelligence-Integration Office: encore une fois, pas un "service", une "direction".... Juste un "bureau"; dans les faits une plate-forme). Peut-être qu'une activité comme le MCIA deviendra bientôt un service plein et entier, pour des raisons discutables et/ou justifiées, c'est à voir.

C'est la bureaucratisation de la chose, sa formalisation dans des organisations permanentes ET plus ou moins autonomes, qui est un fait plus récent et une "passion": croissance naturelle de la bureaucratie d'Etat dont le nombre d'échelons a explosé dans le dernier demi-siècle, spécialisation à outrance (parfois exagérée), nécessités de la guerre froide (désormais enkystées), baisse de la culture commune d'une élite américaine traditionnelle (les "good old boys"), progrès techniques (notamment pour le renseignement technologique).... Les raisons en sont multiples.

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Personnellement je ne vois pas vraiment de différence entre une activity et un autre nom de service (agence, office, command...). Tous sont sous les ordres d'une entité plus large, et en dépendent pour leur budget ou l'autorisation d'embaucher du personnel...

Il n'y a que la CIA qui soit une agence totalement indépendante. Et parmi les agences restantes, il n'y en a que trois autres qui aient des responsabilités pour l'ensemble du gouvernement US et pas seulement leur département d'appartenance : le NRO, la NSA et la NIMA. C'est ça qui fait le "national" dans leur titre.

Comment ça se contrôle ? Du point de vue exécutif (la question récurrente du contrôle parlementaire étant a priori hors-sujet), pour ce qui est du niveau national, il y a des ordres présidentiels et des lois qui fournissent un cadre général. Ensuite, il y a des comités spécifiques (notamment des comités du Conseil de Sécurité Nationale) qui donnent les lignes directrices, généralement formalisées par des directives. (Pour une description exaustive des méchanismes, quoique plus de manière encyclopédique que dans leur application pratique, The Intelligence Community de Jeffrey Richelson est probablement la référence.)

En fait, les grandes lignes de fonctionnement se décident rarement dans un service même mais dans des comités faisant le lien entre agences et avec le gouvernement (chose que les ouvrages semblent souvent zapper).

En ce qui concerne l'évolution des services, je ne crois pas qu'un grand service ait jamais été dissout aux USA depuis 1947... ce qui me laisse rêveur. Des petites branches, oui, et généralement dans un contexte de restrictions budgétaires. Cela dit, quand on parle de restrictions budgétaires, les grands peuvent être bien sabrés quand même. Parmi les rares chiffres précis disponibles, ceux des cryptologistes qui passent de 90 000 en 1970 à 41 000 en 1979 me laissent rêveurs (si la fin de la guerre du Viêt-nam est passée par là, on est quand même loin des 72 000 qu'ils étaient en 1960).

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Parmi les rares chiffres précis disponibles, ceux des cryptologistes qui passent de 90 000 en 1970 à 41 000 en 1979 me laissent rêveurs (si la fin de la guerre du Viêt-nam est passée par là, on est quand même loin des 72 000 qu'ils étaient en 1960).

Dans ces cas là, par exemple, est-il même possible de savoir ce que ça recouvre? Combien sont des "vrais" coupes? Combien incluent des reclassements/reversements dans d'autres services ou organismes utilisant des compétences de crypto ou quelque chose d'apparenté? Les USA, surtout dans le domaine de la sécurité au sens très large, sont un océan bureaucratique où déshabiller l'un permet de surcouvrir un ou plusieurs autres, où un service peut réclamer le monopole (ou s'en rapprocher) sur une famille de métiers, où un ministère/secretary peut essayer de vampiriser un type d'activité ou de spécialité aux dépends d'un autre (la guéguerre des services, ça va de 2 bureaux dans un même étage jusqu'à 2 ministères.... Ou même entre les Chambres du Parlement, ou entre Exécutif et Législatif :lol:).

Personnellement je ne vois pas vraiment de différence entre une activity et un autre nom de service (agence, office, command...). Tous sont sous les ordres d'une entité plus large, et en dépendent pour leur budget ou l'autorisation d'embaucher du personnel...

Formellement oui, mais la taille et les moyens discrétionnaires donnent de la latitude d'action, la distance (y compris physique) au chef direct aussi.... Beaucoup de choses donnent de fait plus ou moins de latitude, et une loi universelle dans toute organisation bureaucratique est de voir tous les échelons décisionnels, aussi petits soient-ils, essayer d'assurer leur position, choper des budgets et des prérogatives, se tailler leur "baronnie" (de la latitude d'action, de la valorisation....), et le temps fait que certains réussissent plus (individualités, équipes, factions soutenant un individu, circonstances, politique, rapports de pouvoir....) et qu'un service ne reste jamais cantonné à la petite case à laquelle sa naissance l'a assigné, voire peut la déserter complètement. Bref, toute bureaucratie a une vie propre qui échappe en partie aux cadres théoriques qu'on lui a assigné (et auxquels les décideurs essaient de la cantonner.... Tout en essayant aussi de s'en servir dans leurs propres luttes) et développe en interne ses logiques propres. Et plus l'activité d'un service est sensible, politique, dispose de budgets conséquents et/ou d'un niveau d'attention conséquent, plus les marges de manoeuvres obtenables sont importantes et les changements par rapport aux objectifs initiaux potentiellement énormes (après tout, exemple anecdotique sur une chose somme toute petite, la CIA ne vient-elle pas de facto de "virer" son patron contre les voeux du Président des USA qui l'avait foutu là ;)?). Quand en plus on parle de l'activité de renseignement, beaucoup de choses sont encore plus vraies et loin de possibilités de contrôle si énormes: les réseaux de "loyautés" et factions en interne sont le coeur de métier et le principe même de son fonctionnement (acquérir du rens est une chose, mais s'en servir pour valoriser sa carrière et celle des potes, protéger son cul, choper des budgets, grimper en importance, faire évoluer son service, monnayer des faveurs, refiler l'info à untel plutôt qu'à untel pour des raisons politiques, de carrière, de méfiance.... Sont aussi des composantes du métier). La circulation de l'info est évidemment difficile, la coopération est une quadrature du cercle.... Richard Clarke disait récemment que l'explosion des services, agences, officines, groupes de "liaisons".... Post 11 septembre avait démultiplié l'inefficacité du renseignement américain (évidemment capable d'une coordination/circulation de l'info très limitée en interne), notamment pour des raisons de ce type, et par la nature du fonctionnement de l'activité de renseignement (compartimentage nécessaire, peu de partage, méfiance constante, rivalités....).

Crée un "bureau", un "service", une "direction", une "activité", ou une "task force" temporaire, on peut effectivement y voir la même chose, mais tout dépend quand même des moyens derrière et de qui est aux commandes; cependant une entité, quelle qu'elle soit, prend une vie propre. Et toutes ne partent pas égales dans ce genre de compète: il y a quand même aussi des statuts administratifs, légaux/règlementaires voire constitionnels plus faciles à bouger que d'autre. S'il faut un vote majoritaire d'un comité, voire d'une assemblée, une décision présidentielle pure, ou une avec contreseing parlementaire, un trait de plume d'un ministre, l'arbitrage d'un général 4 étoiles.... Le dit service n'a pas, selon ce genre de modalités, la même "solidité", la même marge de manoeuvre. S'il faut un compromis politique, même minime, pour bouger un directeur, ou juste la décision d'un général, c'est pas la même chose. Et évidemment, l'importance du budget de l'entité, et de son degré de contrôle discrétionnaire sur le dit budget, change aussi la donne (c'est pourquoi on a souvent vu des services essayer de faire plaisir et d'avantager le ou les décideurs au-dessus d'eux, et/ou essayer de trouver des saletés sur eux ou de les compromettre: ça fait partie de la politique de toute personne en place que d'essayer de faire ça à son niveau, et si le directeur d'un service est un parachuté, il a des subordonnés "de la maison" qui entendent montrer que c'est "leur" maison).

Les fonctionnements théoriques sont une chose dans les bureaucraties, le réel en est une autre tant il implique à tous les échelons des ambitions, des volontés de couvrir son cul, des logiques et tactiques de bureaux et de carrières, de l'instrumentalisation politique par l'échelon au-dessus.... Et le renseignement en particulier, autant pour ses métiers et modes de fonctionnement proprement dits (compartimentage, méfiance) que pour son "produit" (des infos bien juteuses et parfois très opportunes), en est une incarnation caricaturale. 

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Dans ces cas là, par exemple, est-il même possible de savoir ce que ça recouvre? Combien sont des "vrais" coupes? Combien incluent des reclassements/reversements dans d'autres services ou organismes utilisant des compétences de crypto ou quelque chose d'apparenté? Les USA, surtout dans le domaine de la sécurité au sens très large, sont un océan bureaucratique où déshabiller l'un permet de surcouvrir un ou plusieurs autres, où un service peut réclamer le monopole (ou s'en rapprocher) sur une famille de métiers, où un ministère/secretary peut essayer de vampiriser un type d'activité ou de spécialité aux dépends d'un autre (la guéguerre des services, ça va de 2 bureaux dans un même étage jusqu'à 2 ministères.... Ou même entre les Chambres du Parlement, ou entre Exécutif et Législatif :lol:).

Les "cryptologistes" recouvrent l'ensemble de la population du "système cryptologique" américain, qui est censé être centralisé sous la direction de la NSA. Cela comprend la NSA même, les services cryptologiques des forces armées (Army, Navy etc., généralement limités à l'interception, pas au décryptage ni analyse), et quelques miettes ici ou là (notamment les écouteurs clandestins de la CIA).

En fait je n'avais même pas pensé à chercher de failles, la NSA centralisant tout et les chiffres venant d'une source crédible (une histoire interne assez monumentale). Les "reclassés" ne sortiraient pas des stats, ou alors ils ne seraient plus "cryptologistes". En outre, les développement de la période se prêtent mal à une récupération par d'autres services (tous en réduction, + le programme SIGINT de la CIA qui passe de manière plus directe sous la direction de la NSA et auquel on dit en gros : "fini de rêver, vous ne remplacerez jamais la NSA").

En fait, si l'ensemble tend à grossir en nombre, il y a toujours un souci de mettre à jour les mécanismes de coordination.

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  • 2 months later...

Brésil : 275 000 fiches de la dictature mises en ligne

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/04/02/bresil-275-000-fiches-de-la-dictature-mises-en-ligne_3151666_3222.html#xtor=RSS-3208

Le gouvernement de l'Etat brésilien de Sao Paulo a mis en ligne lundi 1er avril près de 275 000 fiches de personnes ayant fait l'objet d'enquêtes à l'époque de la dictature militaire, entre 1964 et 1985.

......

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Wikimédia France, association de soutien à Wikipédia, accuse samedi 6 avril la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d'avoir forcé la suppression d'un article de l'encyclopédie collaborative en ligne.

L'article complet : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/04/06/la-dcri-accusee-d-avoir-force-illegalement-la-suppression-d-un-article-de-wikipedia_3155405_651865.html

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:rolleyes: mais quels boulets... en plus, l'essentiel de la page était en ligne depuis 2009 et plus rien n'y bougeait depuis juillet 2012.

+ 1, un des nombreux commentaires lus sur le Figaro (ça tourne en boucle sur France Infos et c'est dans tous les journaux !) :

Bravo au responsable de la DCRI qui a fait du zèle, aujourd'hui l'"Effet Streisand" fait que monde entier s’intéresse à cette installation qui serait passé par ailleurs inaperçue parmi les millions d’articles de Wikipedia. L’incompétence et le manque de discernement de certains fonctionnaires est consternante.

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  • 4 weeks later...

Dans son rapport annuel sur la Chine, le Pentagone accuse pour la première fois le gouvernement et l'armée chinoise d'être derrière les attaques informatiques qui visent ses programmes.

L'article : http://www.lefigaro.fr/international/2013/05/07/01003-20130507ARTFIG00321-le-pentagone-accuse-pekin-d-espionner-la-defense-americaine.php

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  • 2 weeks later...

Service de renseignement dépendant de l’Hôtel de Brienne, la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD) est mal connue du grand public. Et pourtant, elle assume 5 missions importantes.

(...) Pourtant, et en dépit de toutes ces activités, certains, au nom de la rationalisation des dépenses de l’Etat, suggèrent de supprimer la DPSD, ses missions pouvant être reprises par d’autres organismes. Ainsi, la protection des forces pourrait revenir à la seule gendarmerie, tout ce qui concerne le secret défense et la préservation des secrets industriels reviendrait à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), qui a déjà des compétences dans ces domaines. Enfin, la Direction générale de l’armement (DGA) reprendrait la mission relative à la réglementation du commerce des armements.

Qui plus est, ce scénario est conforté par la baisse des moyens humains de la DPSD, le nombre de ses personnels devant baisser de 13% au cours de la période 2008-2014. De même que celui de ses implantations, qui est passé de 59 à 49. Quant à son budget, régulièrement en régression ces dernières années, il s’est stabilisé à 11,8 millions d’euros (hors titre II) en 2013, dont 9,6 millions sont alloués aux dépenses de fonctionnement, le reste allant aux investissements. Et de nouvelles contraintes budgétaires seraient susceptibles de remettre en cause l’ensemble des missions assurées par ce service.

Suite : http://www.opex360.com/2013/05/20/un-rapport-parlementaire-plaide-pour-la-perennisation-de-la-dpsd/

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  • 3 weeks later...

Le monde (le journal) nous informe ce jours que Vérizon (gros opérateur télécom US) communique les relevés téléphoniques de ses clients à la NSA. ça serait aussi le cas pour les autres réseaux mobiles.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/06/e_3424889_3222.html

Étonnant ? non pas du tout, la CIA a bien accès aux bases de données Facebook des utilisateurs.

Ce qui est étonnant c'est que la NSA qui a les systèmes d'écoute les plus évolués au monde ait une utilité dans ces informations.

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C'est connu depuis l'été 2006. Après le 11 septembre, la NSA a obtenu l'accès aux détails des appels (mais pas le contenu : n° appelé et appelant, date/heure, durée, localisation si possible) de la plupart des grands opérateurs téléphoniques (à noter que l'une avait refusé et que l'administration Bush n'avait pas osé obtenir un mandat de la Justice pour la contraindre). Visiblement ils ont changé de méthode et obtenu une autorisation judiciaire - et donc il est probable que désormais il n'y ait plus de compagnie rétive.

Ce qui est étonnant c'est que la NSA qui a les systèmes d'écoute les plus évolués au monde ait une utilité dans ces informations.

Au contraire, la plupart de ces télécommunications passent par des réseaux en fibres optiques, de manière multiplexée et avec un volume de plus en plus délirant. C'est beaucoup plus simple de demander les "logs" aux compagnies que de mettre au point un système de mise sur écoute à son insu.
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