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Les services de renseignements dans le monde


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Messages recommandés

J'ai honte, Barroso qualifie comme moi le comportement de la NSA de totalitaire :lol:

 

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/10/24/barroso-qualifie-l-espionnage-de-la-nsa-de-totalitarisme_3502530_651865.html

 

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a défendu jeudi 24 octobre le "droit fondamental" au respect de la vie privée, mettant en garde contre le "totalitarisme", après les nouvelles révélations sur l'espionnage mené par les Américains en Europe, notamment révélée par Le Monde.

 

"La protection de la vie privée est très importante pour l'Europe", a déclaré M. Barroso, interrogé lors d'une conférence de presse avant le sommet européen de Bruxelles. Le président de la Commission a également comparé la surveillance la NSA à la situation en Allemagne de l'Est à l'époque de la RDA, "où la police politique espionnait les gens quotidiennement" :

 

    "Nous savons, encore très récemment, ce que signifie le totalitarisme. Nous savons ce qui arrive quand l'Etat utilise ses pouvoirs pour s'introduire dans la vie des gens."

 

LE PORTABLE D'ANGELA MERKEL POURRAIT AVOIR ÉTÉ ÉCOUTÉ

Le sommet des dirigeants européens s'est ouvert cet après-midi à Bruxelles, sous le choc de la surveillance intensive des Européens par les services américains.

Mercredi, le gouvernement allemand avait révélé que le téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avait pu être surveillé. Le porte-parole de la chancelière a fait savoir que "le gouvernement fédéral avait obtenu des informations selon lesquelles le téléphone portable de la chancelière aurait été mis sur écoute par les services américains". Des soupçons suffisamment crédibles pour qu'Angela Merkel appelle Barack Obama, qui a démenti ses accusations.

Ce qui est cocasse c'est que c'est le même abruti qui a permis aux USA l'acces complet aux donnée bancaire SWIFT, aux informations clients du transport aérien etc.

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Chopé!

 

L'ex-patron de la NSA et de la CIA Matthew Hayden, donc d'une certaine façon, l'ancien "plus grand espion du monde", s'est fait choper dans le train par un... Tweeter lambda. Vous connaissez tous ce gars, celui qui parle trop fort à côté de vous dans le train ou l'avion, vous irrite, vous montre à quel point vous avez au fond de vous des pensées violentes.... Que se passe t-il quand ce gars est aussi un personnage puissant? C'est ce qui est arrivé à Tom Mattzie, un passager comme les autres, qui s'est retrouvé à devoir supporter le volume sonore élevé d'un homme qui, visiblement, donnait des interviews téléphoniques "anonymes" à plusieurs journalistes pendant un voyage en train. Et il causait fort, beaucoup et sans s'arrêter, parlant en outre de sujets.... Délicats. Qu'a fait Mattzie? Tweeté en direct ce qu'il entendait; tout le monde a sa façon de réagir et de supporter les emmerdeurs dans le train. Résultat, un embarras certain pour Hayden, quelques inquiétudes pour Mattzie, et un tweet de fin de voyage avec photo montrant les deux prenant la pose.

 

On sait depuis toujours qu'au fond, les agents de renseignement sont les plus grandes divas refoulées de la planète (y'a qu'à écouter Gérard de Villiers décrire ses entretiens avec ses "relations" ??? ).... Encore une preuve.

Modifié par Tancrède
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Cette histoire a quand même un gout bizarre : Hayden ne fait plus partie de la NSA mais dispose d'une protection suffisamment couillue pour l'avertir immédiatement par un appel téléphonique qu'il était "espionné" par quelqu'un dans son wagon...  

 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/quand-l-ancien-directeur-de-la-nsa-se-fait-espionner_1294141.html#xtor=AL-447

Modifié par alexandreVBCI
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Former NSA spy boss Michael Hayden on Acela behind me blabbing "on background as a former senior admin official" Sounds defensive.

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

Hayden talking about a famous blackberry now.

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

Hayden was bragging about rendition and black sites a minute ago.

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

Michael Hayden on Acela giving reporters disparaging quotes about admin. "Remember, just refer as former senior admin" #exNSAneedsadayjob

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

On Acela: Michael Hayden was talking to Massimo Calabresi at TIME I am pretty sure. Does he tweet?

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

Modifié par Rob1
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On Acela listening to former NSA spy boss Michael Hayden give "off record" interviews. I feel like I'm in the NSA. Except I'm in public.

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

On Acela: phone ringing. I think the jig is up. Maybe somebody is telling him I'm here. Do I hide?

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

New call. I am totally busted I think.

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

I think I'm safe. Just passed Philly. No rendition yet. Do I have the balls to ask him for a photo? #haydenacela

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

 

Me and Steeler fan Michael Hayden. pic.twitter.com/vOmr6RIMPe

— Tom Matzzie (@tommatzzie)

October 24, 2013

Modifié par Rob1
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Comment la NSA n'espionne pas la France

 

Visiblement on va avoir un énième rebondissement à propos de « l’affaire » NSA.

 

Il semble que Le Monde se soit bien planté dans sa compréhension du document montrant la collecte de 70 millions de données téléphoniques « des Français ». En réalité, ces données seraient des métadonnées collectées par les services de renseignement français (a priori, hors de France) et partagées avec les services américains. Et de même pour les présentations du même genre donnant des statistiques sur les données « Allemagne », « Espagne », « Pays-Bas », etc.

 

U.S. Says France, Spain Aided NSA Spying

 

Que ces pays échangent du SIGINT ne devrait pas être une surprise, il est courant que les pays échangent des renseignements sur des sujets d'intérêts  communs.

 

Flash back

 

Pour prendre un cas historique, c'est le SR français qui a obtenu des renseignements confidentiels sur la mise en oeuvre d'Enigma, renseignements qui, partagés à partir de 1932, ont permis au Biuro Szyfró (bureau du chiffre) polonais de faire les premiers décryptages de cette machine. Puis ce furent les Polonais qui fournirent en 1939 aux Français et aux Britanniques tous les renseignements pour qu'ils puissent casser la machine à leur tour. En 1940, les Britanniques mirent les Français et Polonais libres hors du coup, tout en y amenant les Etats-Unis avec lesquels ils établirent une relation totale.

 

Cette coopération fut reconduite à la fin de la guerre, ouvrant un chapitre probablement unique dans l’histoire du renseignement : une coopération totale en temps de paix. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis, rejoints par les dominions du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, s’accordèrent pour tout partager, y compris l’interception de communications, l’analyse de trafic, le déchiffrage et l’acquisition de renseignements portant sur les organisations, procédures et équipement de communications de leurs cibles. L’accord interdisait par ailleurs que les signataires s’espionnent les uns les autres.

 

To share, or not to share

 

Ils ne proposèrent pas à la France, et celle-ci ne demanda pas, de les rejoindre, pour tout un tas de raisons : manque d’intérêt des premiers (peu d’intérêt géographique, retard technique acquis à cause de la guerre), doutes sur la capacité de la France à assurer la sécurité nécessaire (faible sécurité des communications, forte présence de communistes et sympathisants), absence des relations professionnelles profondes développées entre Américains et Britanniques pendant la guerre, et aspirations françaises de regagner son indépendance.

Cela n'empêcha pas des partages de renseignements entre la France et ses alliés anglo-saxons, mais sur la base ancienne : limitées à ce que l'un voulait partager et quand il le voulait. C'est ce que les « Five Eyes » appellent les « third parties » : les autres partageurs en matière de SIGINT, souvent oubliés lorsqu’on discute du renseignement électronique. Il faut savoir que pratiquement tous les membres de l’OTAN et de l’OTASE ont, à l’époque de la guerre froide, partagé du renseignement électronique avec les Etats-Unis, sans parler d’alliés moins évidents comme Israël, la Suède, la Finlande ou, dans les années 80, la Chine.

 

Un scandale au goût de réchauffé à venir ?

La France n’y échappe donc pas, mais il y a fort à parier que le grand public ait encore à découvrir cela. Et que du coup, il mettra sur le même pied, sans aucune mesure, notre coopération de « third party » et celles de « Five Eyes ».

Or, dans les documents Snowden, on ne trouve rien qui laisse supposer que nous soyons autre chose qu’un « third party » :
-    Le point d’échange franco-américain est un SUSLAF (Special US Liaison Activity France), là où les « Five Eyes » ont un SUSLO (Special US Liaison Officer) installé dans le pays hôte

-    L’indicatif US-985D dévoilé par Le Monde est un indicatif de « third party » (les indicatifs de « second parties » sont en US, UK, CA, AU et NZ selon le pays). D’ailleurs le Monde le disait lui-même dans son article, mais n’a visiblement pas compris sa signification

-    Le nom de code LUSTRE dévoilé samedi par le Süd Deutsche est probablement le nom de code apposé sur tous les renseignements fournis par la France comme « third party ». Dans le même genre, dans les années 1980, existaient les noms de code JAEGER (Autriche), ISHTAR (Japon), SETEE (Corée), DYNAMO (Danmark), RICHTER (Allemagne) et DIKTER (Norvège).

-    La NSA a ciblé notre ambassade à Washington et notre représentation diplomatique auprès des Nations Unies à New York
 

Modifié par Rob1
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www.lopinion.fr/blog/secret-defense/j-ai-eu-entre-mains-ecoutes-telephoniques-president-george-w-bush-realisees-nos

 

« J'ai eu entre les mains des écoutes téléphoniques du président George W. Bush réalisées par nos soins... » L'homme qui s'exprime ainsi, sous couvert d'anonymat, est un ancien cadre de la DGSE, les services secrets français. Il sait ce qu'il en est réellement dans le monde de l'espionnage : tout le monde écoute tout le monde... en fonction de ses capacités techniques.  « Et, en la matière, nous sommes dans le Top Five des meilleurs services », ajoute-t-il. Autant dire que la France, même si elle ne dispose pas des mêmes moyens que les Américains, est loin d'être une oie blanche en matière d'interceptions électroniques.

 

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Comment la NSA n'espionne pas la France Visiblement on va avoir un énième rebondissement à propos de « l’affaire » NSA.

Ca m'a étonné cette apres midi quand j'ai été Keith Alexander se défausser tranquilou sur les services européens. Au début je me suis demandé ce qui lui prenait. J'avoue que j'ai du mal a comprendre la stratégie.

La NSA en aurait eu marre que tous les chef d'état européen se défaussent eux même sur les USA pour cacher qu'eux font la meme chose, a un volume a peine inférieur, et que souvent sur leur propre citoyen c'est aussi illégal qu'au USA - notament en Allemagne -. Parce que memere Merkel, si la NSA balance que les écoutes des allemands on été non seulement massivement réalisé par les service allemands mais en plus distribué a n'importe qui ... elle risque d'avoir du souci a se faire politiquement. Dans les autres pays c'est moins grave, parce que l'arsenal législatif d'écoute massive est déjà en place depuis des années, donc si les gens sont pas content tant pis pour eux.

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Sauf qu'à priori, ce ne sont pas des écoutes d'Allemands. Le Spiegel pensait que les indicatifs attribués aux Allemands étaient ceux de Bad Aibling et une base en Afghanistan. La base en Afgha n'a aucun sens pour des interceptions internes.

 

Je pense plutôt que les indicatifs sont attribués à des "points de contact" - là où les données fournies par le third party entrent dans le système américain. En France, tout est centralisé en un point. Pour l'Allemagne, ils en auraient deux, un en Allemagne et un en Afghanistan.

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Ca m'a étonné cette apres midi quand j'ai été Keith Alexander se défausser tranquilou sur les services européens. Au début je me suis demandé ce qui lui prenait. J'avoue que j'ai du mal a comprendre la stratégie.

La NSA en aurait eu marre que tous les chef d'état européen se défaussent eux même sur les USA pour cacher qu'eux font la meme chose, a un volume a peine inférieur, et que souvent sur leur propre citoyen c'est aussi illégal qu'au USA - notament en Allemagne -. Parce que memere Merkel, si la NSA balance que les écoutes des allemands on été non seulement massivement réalisé par les service allemands mais en plus distribué a n'importe qui ... elle risque d'avoir du souci a se faire politiquement. Dans les autres pays c'est moins grave, parce que l'arsenal législatif d'écoute massive est déjà en place depuis des années, donc si les gens sont pas content tant pis pour eux.

oui c'est SCRAMBLE MODE à la NSA, le scandale a atteint une masse critique, à tel point que Feinstein vient de lacher la NSA en rase campagne après les avoir soutenu et defendu leur action pendant des mois, pas négligeable c'est la directrice du "Senate Intelligence Committee" donc ce que se fait de plus "in the loop" dans le législatif US pour tout ce qui concerne le renseignement. Obama commence à envisager de réformer le bouzin.

Du coup ces derniers jours après le dernier batch de révélations Snowden (Man of the year!), on voit apparaitre des contre-leaks affirmant que Obama était au courant, les européens aussi (dans le cadre d'accords ultra-secrets sans doute), c'est panique à bord, chacun pour soi et dieu pour tous.

Ca va être sale, mais c'est pas plus mal si ca peut dégraisser un peu le mamouth métastasé qu'est devenu l'appareil des agences gouvernementales sécuritaires US post-911.

Modifié par amarito
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http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/10/30/le-gouvernement-juge-peu-vraisemblables-les-denegations-de-la-nsa_3505549_651865.html

 

Paris juge les déclaration de Keith Alexander extravangantes.

 

A Paris, les déclarations du général Alexander ont aussitôt été jugées "extravagantes" par le Quai d'Orsay. "Ne renversons pas les choses, s'indigne un diplomate de haut rang interrogé par Le Monde. "Ce n'est pas à nous de dire ce qu'il y a dans des documents que nous n'avons pas. Que M. Alexander expose sur la place publique l'explication de données qui ne nous ont pas été transmises est un procédé pour le moins curieux. Si c'est cela, la riposte américaine, elle est bizarre."
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La réponse du Monde a Keith Alexander

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/10/30/que-dit-le-document-sur-la-surveillance-telephonique-de-la-nsa-en-france_3505263_651865.html

 

 

Le général Keith Alexander, le chef de la NSA, a mis en cause, mardi 29 octobre lors d'une audition devant la Chambre des représentants, les informations publiées par plusieurs journaux européens, dont Le Monde, sur la surveillance exercée par l'agence de renseignement dans leurs pays respectifs.

Lire : "La NSA dément avoir espionné les citoyens européens"

 

    Que disent les autorités américaines ?

 

Selon Keith Alexander, les informations publiées par plusieurs journaux européens sont fondées sur des documents qui n'ont pas été "compris".

A l'instar du général américain, des sources anonymes ont affirmé au Wall Street Journal que ces documents, sur lesquels se sont appuyés les journaux européens, ne montrent pas des données interceptées par la NSA au sein de ces pays, mais des informations captées par les services de renseignement européens eux-mêmes, à l'extérieur de leurs frontières.

 

    D'où vient ce document ?

 

Le document sur lequel Le Monde s'est appuyé pour ses révélations fait partie des documents exfiltrés de la NSA par l'ancien sous-traitant de l'agence Edward Snowden, auxquels nous a donné accès notre collaboration avec Glenn Greenwald.

Il est issu d'un logiciel, Boundless Informant, qui agrège et organise les données contenues dans les innombrables bases de données de la NSA et permet aux analystes de l'agence d'en avoir un aperçu en quelques clics. Son existence, ainsi que la carte du monde qui en est tirée et montre l'ampleur des données collectées pour chaque pays, a été révélée par le Guardian en juin.

Ce logiciel permet aussi d'afficher un récapitulatif par pays des données le concernant. C'est le cas du document reproduit par Le Monde, sur lequel nous nous sommes fondés pour évoquer le chiffre de près de 70,3 millions de données téléphoniques interceptées.

C'est également ce type de document que El Mundo en Espagne, L'Espresso en Italie et, avant eux, Der Spiegel en Allemagne ont utilisé pour étayer leurs révélations sur la surveillance.

 

     Que montre-t-il ?

 

Le document montre clairement que 70 271 990 données téléphoniques concernant la France ont été incorporées dans les bases de données de l'agence entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013.

Pour s'y retrouver dans les nombreux "tuyaux" qui lui fournissent les données, la NSA utilise une nomenclature spécifique.  Ainsi, au bas du document que nous reproduisons, on apprend que le "canal" "US-985D" – celui qui fournit l'ensembe des 70 millions de données  françaises" – est alimenté via deux outils techniques : "DRTBOX" et "WHITEBOX". Le premier se taille la part du lion en récoltant près de 89 % des données affichées sur le document.

Extratit du document obtenu par "Le Monde"

 

    Qu'est-ce qui reste flou ?

 

Selon la version défendue par les sources anonymes du Wall Street Journal et par Keith Alexander, ce document montre des données interceptées par la France et ses services, et non par la NSA en France. L'intitulé du document – "France, 30 derniers jours" – ne permet pas de trancher.

Extrait d'un document obtenu par "Le Monde"

 

L'existence des deux techniques d'interception "DRTBOX" et "WHITEBOX" pourrait accréditer l'existence d'un partenariat avec les services français, dont les informations du Monde fournissent la preuve.

Lire : "Surveillance : la DGSE a transmis des données à la NSA américaine"

 

Mais un document d'aide destiné aux analystes de la NSA répondant à leurs questions sur Boundless Informant permet, sinon de contredire, au moins de fortement nuancer cette hypothèse, accréditant les informations du Monde. Publié par le site du Guardian en juin dernier, il précise à plusieurs reprises que les informations qui y sont affichées sont issues de collecte "contre" les pays spécifiés.

 

Le document explique par exemple qu'"un clic sur un pays [depuis la carte] montre la posture de collecte (...) contre ce pays en particulier".

Extrait d'un document publié par le "Guardian". Le surlignage a été effectué par le "Monde".

 

Ailleurs, le document précise que "l'outil [boundless Informant] permet à ses utilisateurs de selectionner un pays [ainsi que] les détails de la collecte contre ce pays", est-il ainsi écrit. La question "combien de données sont collectées contre un pays en particulier ?" figure, elle, dans les exemples de requêtes que peuvent formuler les analystes dans le logiciel. Enfin, il est fait mention des "capacités de collecte de la NSA" que les analystes peuvent évaluer grâce à Boundless Informant.

Extrait d'un document publié par le "Guardian". Le surlignage a été effectué par le "Monde".

 

Comme Le Monde l'a écrit lors de ses révélations, les modalités techniques précises et le périmètre de cette surveillance sont inconnus.

 

    Pourquoi les autorités américaines démentent-elles aujourd'hui ?

 

Il y a plusieurs semaines déjà, des médias partenaires de M. Greenwald ont utilisé des documents similaires à celui reproduit par Le Monde. Lorsque le Spiegel annonce que 500 millions de communications de citoyens allemands sont surveillées, il le fait en se fondant notamment sur un document issu de Boundless Informant. A l'époque, la NSA n'a ni commenté ni démenti ces informations.

 

De fait, ce démenti public formulé par Keith Alexander intervient alors que la pression politique, domestique et internationale, s'est considérablement accrue sur son agence.

 

Lire : "Le Congrès américain se penche un peu plus sur la NSA"

 

Notons enfin que les informations concernant la surveillance d'intérêts économiques hexagonaux, tout comme celle d'importants diplomates, n'a pas été démentie par le chef de l'agence de renseignement américaine.

 

Lire nos révélations : "Les services secrets américains très intéressés par Wanadoo et Alcatel-Lucent" et "La diplomatie française sur écoute aux Etats-Unis"

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http://www.washingtonpost.com/world/national-security/nsa-infiltrates-links-to-yahoo-google-data-centers-worldwide-snowden-documents-say/2013/10/30/e51d661e-4166-11e3-8b74-d89d714ca4dd_story.html

 

Le WP prétend que la NSA aurait tout simplement sniffé le traffic interne de Yahoo et Google qui permet donc de zapper tout cryptage. Une partie de l'écoute aurait été sous traité au GCHQ pour contourner les problèmes juridiques d'écoute de nationaux.

 

 

NSA infiltrates links to Yahoo, Google data centers worldwide, Snowden documents say

By Barton Gellman and Ashkan Soltani, Updated: Wednesday, October 30, 10:50 PM

 

The National Security Agency has secretly broken into the main communications links that connect Yahoo and Google data centers around the world, according to documents obtained from former NSA contractor Edward Snowden and interviews with knowledgeable officials.

 

By tapping those links, the agency has positioned itself to collect at will from hundreds of millions of user accounts, many of them belonging to Americans. The NSA does not keep everything it collects, but it keeps a lot.

 

According to a top-secret accounting dated Jan. 9, 2013, NSA’s acquisitions directorate sends millions of records every day from Yahoo and Google internal networks to data warehouses at the agency’s Fort Meade headquarters. In the preceding 30 days, the report said, field collectors had processed and sent back 181,280,466 new records — including “metadata,” which would indicate who sent or received e-mails and when, as well as content such as text, audio and video.

 

The NSA’s principal tool to exploit the data links is a project called MUSCULAR, operated jointly with the agency’s British counterpart, the Government Communications Headquarters . From undisclosed interception points, the NSA and the GCHQ are copying entire data flows across fiber-optic cables that carry information between the data centers of the Silicon Valley giants.

 

The infiltration is especially striking because the NSA, under a separate program known as PRISM, has front-door access to Google and Yahoo user accounts through a court-approved process.

 

The MUSCULAR project appears to be an unusually aggressive use of NSA tradecraft against flagship American companies. The agency is built for high-tech spying, with a wide range of digital tools, but it has not been known to use them routinely against U.S. companies.

 

In a statement, the Office of the Director of National Intelligence, which oversees the NSA, said the agency is “focused on discovering and developing intelligence about valid foreign intelligence targets only.”

 

“NSA applies Attorney General-approved processes to protect the privacy of U.S. persons — minimizing the likelihood of their information in our targeting, collection, processing, exploitation, retention, and dissemination,” it said.

 

In a statement, Google said it is “troubled by allegations of the government intercepting traffic between our data centers, and we are not aware of this activity.”

 

“We have long been concerned about the possibility of this kind of snooping, which is why we continue to extend encryption across more and more Google services and links,” the company said.

 

At Yahoo, a spokeswoman said, “We have strict controls in place to protect the security of our data centers, and we have not given access to our data centers to the NSA or to any other government agency.”

 

Under PRISM, the NSA gathers huge volumes of online communications records by legally compelling U.S. technology companies, including Yahoo and Google, to turn over any data that matches court-approved search terms. That program, which was first disclosed by The Washington Post and the Guardian newspaper in Britain, is authorized under Section 702 of the Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) and overseen by the Foreign Intelligence Surveillance Court (FISC).

 

Intercepting communications overseas has clear advantages for the NSA, with looser restrictions and less oversight. NSA documents about the effort refer directly to “full take,” “bulk access” and “high volume” operations on Yahoo and Google networks. Such large-scale collection of Internet content would be illegal in the United States, but the operations take place overseas, where the NSA is allowed to presume that anyone using a foreign data link is a foreigner.

 

Outside U.S. territory, statutory restrictions on surveillance seldom apply and FISC has no jurisdiction. Senate Intelligence Committee Chairman Dianne Feinstein (D-Calif.) has acknowledged that Congress conducts little oversight of intelligence-gathering under the presidential authority of Executive Order 12333 , which defines the basic powers and responsibilities of the intelligence agencies.

 

John Schindler, a former NSA chief analyst and frequent defender who teaches at the Naval War College, said it is obvious why the agency would prefer to avoid restrictions where it can.

 

“Look, NSA has platoons of lawyers and their entire job is figuring out how to stay within the law and maximize collection by exploiting every loophole,” he said. “It’s fair to say the rules are less restrictive under Executive Order 12333 than they are under FISA.”

 

In its statement, the Office of the Director of National Intelligence denied that it was using executive authority to “get around the limitations” imposed by FISA.

 

The operation to infiltrate data links exploits a fundamental weakness in systems architecture. To guard against data loss and system slowdowns, Google and Yahoo maintain fortress-like data centers across four continents and connect them with thousands of miles of fiber-optic cable. These globe-spanning networks, representing billions of dollars of investment, are known as “clouds” because data move seamlessly around them.

 

For the data centers to operate effectively, they synchronize large volumes of information about account holders. Yahoo’s internal network, for example, sometimes transmits entire e-mail archives — years of messages and attachments — from one data center to another.

 

Tapping the Google and Yahoo clouds allows the NSA to intercept communications in real time and to take “a retrospective look at target activity,” according to one internal NSA document.

 

To obtain free access to data center traffic, the NSA had to circumvent gold-standard security measures. Google “goes to great lengths to protect the data and intellectual property in these centers,” according to one of the company’s blog posts, with tightly audited access controls, heat-sensitive cameras, round-the-clock guards and biometric verification of identities.

 

Google and Yahoo also pay for premium data links, designed to be faster, more reliable and more secure. In recent years, each of them is said to have bought or leased thousands of miles of fiber optic cables for their own exclusive use. They had reason to think, insiders said, that their private, internal networks were safe from prying eyes.

 

In an NSA presentation slide on “Google Cloud Exploitation,” however, a sketch shows where the “Public Internet” meets the internal “Google Cloud” where their data reside. In hand-printed letters, the drawing notes that encryption is “added and removed here!” The artist adds a smiley face, a cheeky celebration of victory over Google security.

 

Two engineers with close ties to Google exploded in profanity when they saw the drawing. “I hope you publish this,” one of them said.

 

For the MUSCULAR project, the GCHQ directs all intake into a “buffer” that can hold three to five days of traffic before recycling storage space. From the buffer, custom-built NSA tools unpack and decode the special data formats that the two companies use inside their clouds. Then the data are sent through a series of filters to “select” information the NSA wants and “defeat” what it does not.

 

PowerPoint slides about the Google cloud, for example, show that the NSA tries to filter out all data from the company’s “Web crawler,” which indexes Internet pages.

 

According to the briefing documents, prepared by participants in the MUSCULAR project, collection from inside Yahoo and Google has produced important intelligence leads against hostile foreign governments that are specified in the documents.

 

Last month, long before The Post approached Google to discuss the penetration of its cloud, Eric Grosse, vice president for security engineering, said the company is rushing to encrypt the links between its data centers. “It’s an arms race,” he said then. “We see these government agencies as among the most skilled players in this game.”

 

Yahoo has not announced plans to encrypt its data center links.

 

Because digital communications and cloud storage do not usually adhere to national boundaries, MUSCULAR and a previously disclosed NSA operation to collect Internet address books have amassed content and metadata on a previously unknown scale from U.S. citizens and residents. Those operations have gone undebated in public or in Congress because their existence was classified.

 

The Google and Yahoo operations call attention to an asymmetry in U.S. surveillance law: Although Congress has lifted some restrictions on NSA domestic surveillance on grounds that purely foreign communications sometimes pass over U.S. switches and cables, it has not added restrictions overseas, where American communications or data stores now cross over foreign switches.

 

“Thirty five years ago, different countries had their own telecommunications infrastructure, so the division between foreign and domestic collection was clear,” Sen. Ron Wyden (D-Ore.), a member of the intelligence panel, said in an interview. “Today there’s a global communications infrastructure, so there’s a greater risk of collecting on Americans when the NSA collects overseas.”

 

It is not clear how much data from Americans is collected, and how much of that is retained. One weekly report on MUSCULAR says the British operators of the site allow the NSA to contribute 100,000 “selectors,” or search terms. That is more than twice the number in use in the PRISM program, but even 100,000 cannot easily account for the millions of records that are said to be sent to Fort Meade each day.

 

In 2011, when FISC learned that the NSA was using similar methods to collect and analyze data streams — on a much smaller scale — from cables on U.S. territory, Judge John D. Bates ruled that the program was illegal under FISA and inconsistent with the requirements of the Fourth Amendment.

 

Soltani is an independent security researcher and consultant.

 

© The Washington Post Company
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GCHQ and European spy agencies worked together on mass surveillance

Edward Snowden papers unmask close technical cooperation and loose alliance between British, German, French, Spanish and Swedish spy agencies

 

The country-by-country survey, which in places reads somewhat like a school report, also hands out high marks to the GCHQ's French partner, the General Directorate for External Security (DGSE). But in this case it is suggested that the DGSE's comparative advantage is its relationship with an unnamed telecommunications company, a relationship GCHQ hoped to leverage for its own operations.

"DGSE are a highly motivated, technically competent partner, who have shown great willingness to engage on IP [internet protocol] issues, and to work with GCHQ on a "cooperate and share" basis."

Noting that the Cheltenham-based electronic intelligence agency had trained DGSE technicians on "multi-disciplinary internet operations", the document says: "We have made contact with the DGSE's main industry partner, who has some innovative approaches to some internet challenges, raising the potential for GCHQ to make use of this company in the protocol development arena."

GCHQ went on to host a major conference with its French partner on joint internet-monitoring initiatives in March 2009 and four months later reported on shared efforts on what had become by then GCHQ's biggest challenge – continuing to carry out bulk surveillance, despite the spread of commercial online encryption, by breaking that encryption.

"Very friendly crypt meeting with DGSE in July," British officials reported. The French were "clearly very keen to provide presentations on their work which included cipher detection in high-speed bearers. [GCHQ's] challenge is to ensure that we have enough UK capability to support a longer term crypt relationship."

 

http://www.theguardian.com/uk-news/2013/nov/01/gchq-europe-spy-agencies-mass-surveillance-snowden

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GCHQ and European spy agencies worked together on mass surveillance

Oh, really ?

 

J'ai compilé rapidos une liste des pays ayant partagé du SIGINT avec les cinq grands :

Espagne

France (interruption de 1964 à ~1970 pour cause de crainte de taupes et difficultés diplomatiques avec de Gaulle)

Belgique

Pays-Bas

République Fédérale d'Allemagne

Autriche

Italie

Norvège

Danemark

Suède

Finlande (seulement du renseignement sur les radars soviétiques est mentionné)

Grèce

Turquie

Thaïlande

République du Viêt Nam (jusqu'en 1975)

Philippines

Taïwan

Corée du Sud

Japon

 

Pour les pays un peu plus surprenants :

Mexique (fournit des écoutes des téléphones de l'ambassade soviétique de Mexico)

Israël

Afrique du Sud (coopération interrompue dans les années 70, reprise dans les années 80 avec partage d'infos sur les pays voisins et mouvements indépendantistes)

République Populaire de Chine (dans les années 80, coopération sur l'interception de la télémesure des missiles soviétiques)

Pologne : mentionnée dans les documents Snowden

 

Évidement cela n'est sans doute que la partie émergée de l'iceberg, la plupart de ces relations remontant déjà à plusieurs décennies. Depuis, il a eu la fin de la guerre froide, l'intégration de pays d'Europe de l'Est à l'OTAN, et la grosse réorientation sur le terrorisme. La NSA a dû créer une Foreign Affairs Directorate (direction des affaires étrangères) pour gérer ses relations avec, paraît-il, une quarantaine de pays. Il y a donc fort à parier que de nombreux petits nouveaux se trouvent en Europe de l'Est, en Asie centrale et dans le monde arabe.

 

Et cela ne prend compte que les échanges, pas juste des pays où les USA ont pu installer des sites d'interception "unilatéraux" comme la Libye (Wheelus Air Base jusqu'en 1960), l'Iran sous le Shah, l’Éthiopie jusqu'en 1975, le Maroc, le Chili avant Allende (et peut-être après), la Mongolie, etc.

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Le nom d'un agent du renseignement extérieur français révélé par des sénateurs ?

 

L'erreur peut coûter cher, des deux côtés. C'est pourtant l'information dévoilée par Intelligence Online , une publication professionnelle consacrée au monde du renseignement, et reprise ce jeudi sur le blog Bug Brother du Monde. Le nom du «chef d'antenne de la DGSE» (Direction générale de la Sécurité extérieure) en Côte d'Ivoire figurait en effet en annexe d'un rapport parlementaire intitulé L'Afrique est notre avenir, mis en ligne le 29 octobre dernier sur le site du Sénat et signé par deux sénateurs, Jeanny Lorgeoux (socialiste) et Jean-Marie Bockel (UDI), tous deux membres de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

 

Suite : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/07/01016-20131107ARTFIG00618-le-nom-d-un-espion-fuite-dans-un-rapport-du-senat.php

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  • 1 month later...

Encore quelques révélations de Snowden.

Évidemment pour des entreprises comme Thalès, on s'en doutait....

 

 

GCHQ and NSA targeted charities, Germans, Israeli PM and EU chief
• Unicef and Médecins du Monde were on surveillance list
• Targets went well beyond potential criminals and terrorists
• Revelations could cause embarrassment at EU summit

...

Another target was the French defence and logistics giant Thales Group, which is part-owned by the French government.

...

 

http://www.theguardian.com/uk-news/2013/dec/20/gchq-targeted-aid-agencies-german-government-eu-commissioner

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  • 5 weeks later...

Une étude sacrément bien fouillée sur Snowden, Greenwald et Assange : http://www.newrepublic.com/article/116253/edward-snowden-glenn-greenwald-julian-assange-what-they-believe

 

En gros :

- dans d'anciens posts internet, Snowden était anti-fuites et avait des opinions proche des libertariens - son opposition à Obama était sur des sujets comme la sécurité sociale et la crainte de restrictions sur les armes à feu. Assez loin de l'image de type découvrant une surveillance abusive, déçu dans ce domaine par Obama et se sacrifiant pour la dénoncer.

 

- Greenwald et Assange ont un profil politique proche, ayant un mélange de positions très à droite sur certains thèmes et très à gauche sur d'autres, avec en point commun la défiance vis-à-vis des institutions.

 

- Wikileaks a créé un parti politique en Australie, qui s'est joint à des groupes d'extrême-droite. Plus bizarre encore, la relation avec la Russie qui était plutôt hostile initialement. Tout s'est retourné soudainement avec l'accusation d'Assange peu après la publication des câbles diplomatiques. Wikileaks aurait fourni un accès privilégié aux documents aux Russes, et le pouvoir russe a fait de la com' en faveur d'Assange.

 

- Snowden était en contact avec Greenwald et Laura Poitras à Hong Kong, mais rapidement une avocate de Wikileaks s'en est mêlée. Peu après, Snowden était en route pour Moscou (Wikileaks a dit avoir arrangé les choses pour que Snowden obtienne 'l'asile politique dans un pays démocratique" ; un journal russe dit que le Kremlin et ses services étaient également impliqués). Des alliés de Poutine n'ont pas manqué de faire de la com' en faveur de Snowden. Après trois semaines, Snowden a fait une "conférence de presse" devant quelques journalistes pro-Kremlin qui ont brandi des thèmes de droits civiques (alors qu'il y avait des centaines de journalistes dans l'aéroport qui auraient bien voulu en être). Snowden a depuis comme conseiller et porte-parole un avocat qui est membre de la "chambre civique" et de la commission supervisant le FSB. Snowden a remercié la Russie, le Vénézuéla, la Bolivie, le Nicaragua et l'Equateur pour avoir résisté aux "violations des droits de l'homme".

 

- enfin, le journal se penche sur diverses affirmations disproportionnées faites par Snowden & Greenwald à propos de la NSA. Le top étant l'affirmation de Snowden qu'il pouvait mettre sur écoute qui il voulait ; les documents montrent de nombreuses procédures de contrôle, des audits internes qui ont corrigé des abus, cf. les personnels de la NSA choppés à mettre sur écoute leurs petites amies. Dans la défense de Snwoden, un document a été cité par Greenwald ; un contestataire a demandé à voir, mais le guardian a toujours refusé.

 

En conclusion : ces pseudo-"lanceurs d'alerte" sont allés beaucoup plus loin qu'alerter sur des programmes douteux. Ils ont révélé des documents en masse, sur des programmes majoritairement légaux, normaux et justifiés. Leur but est visiblement de faire le plus de dégâts au gouvernement US sans discrimination. Ils semblent mener le débat sur la transparence et la vie privée aux USA, mais ne méritent sans doute pas toute leur influence.

Modifié par Rob1
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Donc selon toi, on peut se permettre de bafouer les libertés les plus elementaires, sous pretexte qu ils servent la lutte contre...qui sait. Au mepris des lois, des abus en tous genres, que ce soit dirigeant amis ou pire tortionnaire? A espionner entreprises et figures politiques, le tout sans contre fou? Sous pretexte de contribuer aux interets du pays? La belle affaire. Les intrusions dont la nsa et les anglais ont fait n'ont vraiment rien de justifiées, et c'est affreux d'imaginer la derive vers le big brother qui s annonce par l'avennement des technologies de l'information, data, sociaux etc.

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Appel d'offre public : quand la DGSE communique sur le déplacement de ses agents secrets....

 

(...) Slate.fr y a fait des découvertes qui peuvent paraître surprenantes. Dont une portant sur le transport de 10 à 15 personnes entre la “gare de Poissy et le centre radioélectrique des Alluets-Le-Roi”. Pour cela, un appel d’offres a été lancé, avec toutes les précisions qui n’intéressent seulement l’entreprise ayant obtenu le contrat…

Certes, cette procédure a été ouverte par le ministère de la Défense. Mais la référence au centre radioélectrique des Alluets-Le-Roi ne laisse aucun doute sur l’organisme pour lequel cette procédure a été lancée. Et comme le souligne Slate.fr, ceux qui “voudraient identifier les employés de la DGSE découvriront avec plaisir dans les marchés publics que ‘la liaison quotidienne, matin et soir, sera assurée par autocar du lundi au vendredi (sauf jours fériés)’, qu’il est affrété par la société Auréole Transport, qu’il arrive à la gare de Poissy avant 8h20, qu’il en repart à 8h30, et qu’il quitte la station des Alluets-le-Roi à 17h30″.

 

 

http://www.opex360.com/2014/01/20/les-appels-doffres-constituent-une-source-dinformations-non-negligeable-sur-la-dgse/

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  • 1 month later...

 

Un universitaire chinois récemment réfugié aux États-Unis a mis en garde jeudi contre la présence d’espions chinois au sein des universités américaines et a prôné la prudence dans la coopération universitaire. Xia Yeliang est un des signataires de la Charte 08 ,une pétition appelant à des réformes en Chine, également paraphée par le Prix Nobel de littérature Liu Xiaobo ,toujours en prison.

 

L'article complet : http://etudiant.lefigaro.fr/international/actu0/detail/article/des-espions-chinois-infiltres-dans-les-universites-americaines-4450/

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