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Oui, à mon avis c'est qu'ils ont uniquement fait défiler des uniformes italiens au sens propre du terme. 

Il y a peut-être aussi des raisons politiques (les Romains ont conquis une bonne partie de l'Europe et un défilé de légionnaires serait peut-être mal passé). 

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Il y a 9 heures, Kiriyama a dit :

Il y a peut-être aussi des raisons politiques (les Romains ont conquis une bonne partie de l'Europe et un défilé de légionnaires serait peut-être mal passé). 

https://en.wikipedia.org/wiki/Propaganda_of_Fascist_Italy#Empire

Raviver les gloires de l'Empire romain dans l'Italie moderne était un thème commun. Cela exigeait le contrôle de la Mare Nostrum, notre mer, comme on appelait la Méditerranée à Rome. La France, la Grande-Bretagne et d'autres puissances ont été dénoncées comme ayant maintenu l'Italie emmurée. Des efforts concertés ont été faits pour susciter l'enthousiasme pour le colonialisme dans les années 1930.

Outre ses aspects symboliques, les faisceaux avaient été portés par les licteurs de la Rome antique en tant que représentation de l'autorité. Le 21 avril, anniversaire de la fondation de Rome, a été proclamé fête fasciste, destinée à remplacer la fête du travail socialiste comme célébration des vertus romaines du "travail" et de la "discipline". Le rôle de Rome dans l'établissement du christianisme en tant que religion universelle a également été exalté.

L'architecture a été utilisée pour compléter le renouveau romain en juxtaposant des monuments modernes avec des bâtiments anciens, comme la création de la Via dell'Impero. Dans la ville de Rome, les projets archéologiques -propagandistes impliquant le défrichement, l'isolement (souvent en détruisant délibérément les bâtiments médiévaux environnants) et la restauration de monuments clés tels que l'Ara Pacis et le Mausolée d'Auguste ont reçu un fort soutien du régime fasciste. Un événement majeur de propagande fut l'ouverture de l'"Exposition Augustienne de la Romanité" le 23 septembre 1937 pour célébrer le deux millième anniversaire de la naissance d'Auguste. Ici, le lien symbolique entre la direction césarienne d'Auguste et la dictature de Mussolini a été souligné. A l'entrée de l'exposition était inscrite une citation de Mussolini : "Italiens, vous devez faire en sorte que les gloires du passé soient dépassées par les triomphes du futur". Rome constituait ainsi un point de référence dans le rêve du fascisme de construire une Italie agressive et tournée vers l'avenir. Après le succès de la campagne militaire contre l'Éthiopie et la proclamation subséquente de l'Empire italien, la propagande du régime décrivait le fascisme, comme étant même supérieur à son passé romain.

https://www.nytimes.com/1976/06/20/archives/mussolinis-roman-empire-the-trouble-was-trying-to-keep-up-with-the.html (20 juin 1976)

En effet, comme le montre clairement M. Mack Smith, Mussolini pensait que la propagande déclarant que l'Italie était prête pour la guerre pouvait remplacer la préparation pratique. Il a fait très peu pour combler les lacunes dans les forces armées italiennes, et il était caractéristique de ses méthodes qu'en 1938, il a réduit la taille d'une division de l'armée de trois régiments à deux afin qu'il puisse prétendre que l'Italie avait 60 divisions alors qu'en fait, elle n'avait qu'environ la moitié de ce nombre. "Son sens du spectacle ", comme le dit M. Mack Smith, " avait saisi la dangereuse demi-vérité que, dans une société totalitaire, il était moins important de faire des choses que de sembler faire des choses..... ". Pendant la plupart du temps, il se berce d'illusions sur le fait que le fascisme est synonyme d'efficacité et que, par conséquent, tout va bien".

C'est la divergence entre les intérêts de l'Italie et les objectifs de guerre d'Hitler qui a conduit à la révulsion contre Mussolini et a convaincu les Italiens de la vacuité du système fasciste. Le livre de M. Mack Smith a exposé cette vacuité avec érudition et humour. S'il n'a pas entièrement expliqué comment un système aussi absurde, selon son récit, dirigé par un charlatan aussi ridicule, a été pris au sérieux par quiconque, il a clairement montré comment les rêves vains de la gloire impériale romaine ont joué leur rôle à la fois dans le succès de Mussolini et dans sa chute.

 

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Il y a 11 heures, kalligator a dit :

Encore un gouvernement européen qui est contre Bruxelle

Mais non, tu verras comment la France et l'Allemagne pliera ce trublion. Certainement comme avec l'Autriche lors de son basculement vers l’extrême droite ou alors comme la Grèce.

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Le 17/05/2018 à 14:45, kalligator a dit :

Encore un gouvernement européen qui est contre Bruxelle

Là encore, le discours dégagiste s’accommode mal des réalités de l'exercice du pouvoir. On en reparle dans 3 ans, et on verra s'il a fallut des pressions extérieures ou si il y aura une prise de conscience interne de l’intérêt de l'Union Européenne.

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Le 17/05/2018 à 00:46, Tancrède a dit :

Que les Italiens oublient le meilleur type de soldats de leur histoire? Affligeant. Z'ont la flemme de refaire assez de lorica segmentatae pour une compagnie manipule? Savent plus tricoter des cotes de mailles? Et ça se vante d'être un grand pays de la confection? Pfffff.... 

Et un de ces quatres, faudra que quelqu'un m'explique pourquoi les armées, quand elles se la jouent "uniforme de tradition/historique", pensent qu'histoire et tradition commencent à la fin du XIXème siècle (bon, dans le cas de l'Italie, c'est là qu'ils ont commencé à exister, mais la plupart de leurs trucs "anciens" remontent à avant, au Royaume de Savoir principalement, donc ils poussent). Les uniformes, pour les époques où il y en a, ont une plus riche et longue histoire, et ils sont franchement plus classes, si on remonte plus loin, que cette sempiternelle forme universelle avec juste quelques variations de détail, des couleurs variées et des chapeaux plus ou moins rigolos. Une compagnie de condottiere en armure et à cheval, ça aurait de la gueule, non? 

Ca tendrait plus vers le folklore que vers le défilé militaire à mon humble avis.

Et puis il y a aussi un "impératif" de date correspondant aux commemorations de ces défilés (14 juillet, Unification italienne etc) qui rendrait anachronique l'apparition d'uniformes antérieurs à ces date (voir antagonistes).

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6 hours ago, true_cricket said:

ou si il y aura une prise de conscience interne de l’intérêt de l'Union Européenne. 

Même si l'Union avec un intérêt ce n'est pas une excuse pour tout accepter/avaler ...

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il y a 32 minutes, Phacochère a dit :

Ça craint les populistes (G&D) :dry: . Indignez-vous...

Un spectre hante l'Europe : le spectre du populisme. Toutes les puissances de la vieille Europe se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : le président de la commission européenne et la chancelière allemande, Macron et Tusk , les marcheurs de France et les austéritaires d'Allemagne.

Quelle est l'opposition qui n'a pas été accusée de populisme par ses adversaires au pouvoir ? Quelle est l'opposition qui, à son tour, n'a pas renvoyé à ses adversaires de droite ou de gauche l'épithète infamante de populiste ?

Il en résulte un double enseignement.

Déjà le populisme est reconnu comme une puissance par toutes les puissances d'Europe.

Il est grand temps que les populistes exposent à la face du monde entier, leurs conceptions, leurs buts et leurs tendances; qu'ils opposent au conte du spectre populiste leur propre manifeste.

La suite est là.

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Il y a 18 heures, rendbo a dit :

On peut être Européen et ne pas vouloir de cette Europe...

Attends, attends, n'oublie pas que tout cela n'est qu'une "rhétorique complotiste multiforme, antiélite et antiscientifique" qui met en jeu "rien de moins que l’héritage de l’Europe des Lumières"

C'est pas moi qui l'invente, c'est l'Imm... pardon le Monde qui le dit.

Alors ? On ne peut pas se mettre du côté de ces gens-là, voyons !

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Il est grand temps que les populistes exposent à la face du monde entier, leurs conceptions, leurs buts et leurs tendances; qu'ils opposent au conte du spectre populiste leur propre manifeste. 

Ce qu'il y a de bien avec le populisme c'est qu'on sait où cela mène invariablement. Ce qui est moins bien c'est qu'au bout de 70 ans de tranquillité et prospérité économique et sociale on oublie les enseignements de l'histoire, par calcul, par incompétence, par veulerie ou par malhonnêteté.

Dommage

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2 hours ago, pascal said:

Ce qu'il y a de bien avec le populisme c'est qu'on sait où cela mène invariablement. Ce qui est moins bien c'est qu'au bout de 70 ans de tranquillité et prospérité économique et sociale on oublie les enseignements de l'histoire, par calcul, par incompétence, par veulerie ou par malhonnêteté. 

C'est peut être aussi les dirigeant qui profitent de ces "70 ans de tranquillité, prospérité ... " pour faire avaler n'importe quoi aux peuples ... sous prétexte qu'ils sont l'élite et qu'il détienne une sorte de droit divin.

Ou quand le peuple commence a comprendre qu'on lui a volé la politique pour mettre a la place une forme de dictature ... certes tranquille et paisible mais une dictature quand même.

Ou comment refuser de voir que ce con de peuple d'aujourd'hui qui vote mal n'est en fait simplement que la conséquence des choix des élites d'hier.

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il y a 19 minutes, g4lly a dit :

C'est peut être aussi les dirigeant qui profitent de ces "70 ans de tranquillité, prospérité ... " pour faire avaler n'importe quoi aux peuples ... sous prétexte qu'ils sont l'élite et qu'il détienne une sorte de droit divin.

Ou quand le peuple commence a comprendre qu'on lui a volé la politique pour mettre a la place une forme de dictature ... certes tranquille et paisible mais une dictature quand même.

Ou comment refuser de voir que ce con de peuple d'aujourd'hui qui vote mal n'est en fait simplement que la conséquence des choix des élites d'hier.

Pour en avoir pas mal discuté dans le temps avec un ami italien, j'ai le sentiment que s'il y a  bien un jeu politique incompréhensible et absurde depuis des lustres, il est fermement établi à Rome. On parle quand même d'un peuple qui a réussit à élire puis réélire un Berlusconi, déjà outrageusement "populiste" (à la sauce Trump : affaires mafieuses, petites pépées, empreinte médiatique...) parce qu'il les fait rire d'une certaine manière. Grosse part d'affect pour ce que j'en perçois.

Ca fait un bout de temps que la politique a été volée au peuple italien, et ce n'est pas Bruxelles, oh non.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Ca fait un bout de temps que la politique a été volée au peuple italien, et ce n'est pas Bruxelles, oh non.

Ce n'est pas faux.

Mais les cas M5S et Lega, chacun assez surprenant voire remarquable à sa manière, sont peut-être avant tout le peuple italien qui justement cherche à tâtons à se saisir à nouveau du pouvoir, et de son destin.

Modifié par Alexis
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Il y a 5 heures, Boule75 a dit :

Ca fait un bout de temps que la politique a été volée au peuple italien, et ce n'est pas Bruxelles, oh non.

C'est pire que cela. Pour qu'on la lui vole, encore aurait-il fallu qu'elle existe. Mais il n'y a jamais eu de véritable politique italienne, ni de "peuple italien". Depuis le Moyen-Âge l'Italie est une géographie, mais ce n'est pas une politique. Ce n'est pas un Etat-Nation.

Les élites - et le peuple y a cru pendant un moment - ont trouvé que l'Union Européenne était une aubaine, puisque cela semblait les dispenser du travail de faire l'Italie. Faire l'Europe, pour se débarrasser de l'Italie, pour ne pas faire l'Italie.

http://www.rfi.fr/culture/20180302-publier-apres-minuit-elena-musiani-nation-italienne-question (3 mars 2018)

En 2011, lors des cérémonies du 150e anniversaire de l’unité, explique Elena Musiani, le président Giorgio Napolitano n’est pas parvenu à réanimer « l’esprit national ». Bien au contraire, « c’est l’Italie des mille patries qui est réapparue » au gré d’une multitude de célébrations locales. « Cela n’avait rien à avoir avec le bicentenaire de la Révolution en France, quelles qu’aient pu être les retombées de ce dernier. »

« En Italie, en revanche, l’élite libérale a parfois conquis les cœurs des citadins, mais s’est surtout alliée avec l’aristocratie. » Les masses rurales sont restées indifférentes ou hostiles aux combats pour une indépendance qui ne changeait rien à leur vie. L’unité pratiquement achevée avec la conquête de Rome en 1870, l’Italie devint en quelques décennies la première source d’émigration du monde, incapable d’assurer un avenir à ses nombreux enfants.

Lors de la création du Royaume d’Italie en 1861, seuls 2% de ses sujets parlaient italien. Près de trois quarts des hommes et 80% des femmes étaient analphabètes. La prise en main du pays par l’ancienne administration piémontaise, la concentration des capitaux dans les investissements au nord en progressive industrialisation, l’importation du modèle politique français centralisateur et du modèle économique britannique libéral, allaient renforcer le retard du sud du pays, soumis pendant plusieurs années à une occupation militaire.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/05/italie-ce-vote-illustre-l-inachevement-de-l-unite-de-la-nation_5265807_3232.html (5 mars 2018)

La nation, en Italie, n’a pas pu se construire sur le socle démocratique d’une large alliance entre les classes populaires et les élites libérales. Ces dernières, oublieuses du peuple, ont préféré, à plusieurs reprises, bâtir l’Italie contemporaine grâce à l’intervention de l’Europe.

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Il y a 8 heures, gustave a dit :

Il s'agirait déja de définir le populisme

Larousse: attitude politique consistant à se réclamer du peuple de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits.

Ortolang: Tout mouvement, toute doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu'entité indifférenciée

Etymologie : du latin populus, peuple.

Historiquement, le populisme est un mouvement politique russe de la fin du XIXe siècle qui luttait contre le tsarisme en s'appuyant sur le peuple et en prônant la transformation des communautés agraires traditionnelles.
En politique, le populisme désigne l'idéologie ou l'attitude de certains mouvements politiques qui se réfèrent au peuple pour l'opposer à l'élite des gouvernants, au grand capital, aux privilégiés ou à toute minorité ayant "accaparé" le pouvoir... accusés de trahir égoïstement les intérêts du plus grand nombre. Pour les "populistes", la démocratie représentative fonctionne mal et ne tient pas ses promesses. Prônant une démocratie plus directe, ils ont donc pour objectif de "rendre le pouvoir au peuple".
Le terme populisme est en général utilisé dans un sens péjoratif par ses opposants, c'est-à-dire les classes dirigeantes ou les politiciens au pouvoir, pour amalgamer et critiquer tous les "archaïsmes" et freins au développement de leur politique qu'ils pensent détecter parmi le peuple.
Le terme "populisme" sert aussi à dénoncer les démagogues qui mobilisent le peuple par des promesses électoralistes ou qui flattent ses "bas instincts" comme le nationalisme, la xénophobie, voire le racisme ou qui exacerbent les réflexes sécuritaires.

Le contour du mot "populisme" est relativement flou et varie selon celui qui l'utilise. De nos jours, il est souvent synonyme de démagogie, d'électoralisme, d'opportunisme.
 

Il y a 8 heures, g4lly a dit :

Ou comment refuser de voir que ce con de peuple d'aujourd'hui qui vote mal n'est en fait simplement que la conséquence des choix des élites d'hier.

Le souci étant de savoir si le remède de la nouveauté est pire ou meilleur que le gouvernement des élites dont on souhaite la disparition ...

Le second souci étant de savoir combien de temps les nouveaux élus mettront à se glisser dans le costume de ceux dont ils sont sensés bannir les pratiques ...

Le jeu politique on l'accapare aussi grâce à sa réflexion, son éducation, sa culture, son intelligence

ah merde ce genre de tendance se retrouve essentiellement chez les élites ... c'est ballot !
 

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il y a 18 minutes, pascal a dit :

Le souci étant de savoir si le remède de la nouveauté est pire ou meilleur que le gouvernement des élites dont on souhaite la disparition ...

C'est précisément la matière d'un débat politique, lequel gagne à être mené à partir des situations concrètes et des contextes effectifs, examinant les politiques jusque là suivies et celles qui sont proposées comme remplacement, non à partir de noms d'oiseaux ou d'adjectifs conçus comme tels, par exemple "populistes".

Refuser un débat est cependant la façon la plus simple de le gagner, du moins à ses propres yeux, en espérant couvrir ce refus d'une réputation de compétence que l'on s'imagine avoir, ou en tout cas mériter, et grouper ainsi autour de soi une majorité suffisante pour s'assurer que les politiques que l'on défend, surtout, ne changeront pas.

Et la meilleure manière de refuser un débat, c'est encore disqualifier son adversaire en l'accusant d'extrémisme, de populisme, d'incompétence etc. La réalité derrière l'accusation importe au fond assez peu. L'important, c'est que suffisamment de gens prennent cette accusation au sérieux.

Ce qui s'est passé en Italie, c'est que cette stratégie de refus de débat et de disqualification a cessé d'être suffisamment efficace.

(pour éviter tout malentendu : je ne parle absolument pas de toi, mais de tous ceux qui traitent des hommes politiques de "barbares" comme le Financial Times ou de menaces pour "les Lumières" comme le Monde... tous les qualificatifs, tous les noms d'oiseaux, pour éviter de laisser remettre sérieusement en question les options qu'ils défendent, et qui sont appliquées depuis bien longtemps déjà)

 

Concernant l'Italie, quelques chiffres à garder en tête :

- Exportations 455 G$, importations 401 G$ en 2016, soit un taux de couverture des importations supérieur à 113%

- Position dans le système Target2 de compensations interbancaires entre pays utilisant l'euro débitrice de plus de 300 milliards d'euros

En somme, si l'Italie devait quitter le système euro, que ce soit en l'ayant décidé ou par un "malheureux accident", et si cette sortie menait à défaut plus ou moins caché sur une partie de sa dette extérieure, elle n'aurait pas à craindre d'effondrement de son système financier - récupérant le contrôle de sa banque centrale - et se retrouverait en fait dans une situation plutôt confortable. Contrairement à la Grèce, qui ne pouvait sortir de l'euro en 2015 sans devoir équilibrer en urgence son commerce extérieur très déficitaire.

Ça ne signifie pas que l'Italie va forcément sortir du système euro. Mais ça signifie que si elle cesse complètement d'obéir aux règles d'austérité de l'UE - par exemple si le gouvernement M5S-Lega applique le programme qu'il a construit - il n'y aura pas de moyen de pression de la BCE et du reste des institutions européennes pour forcer Rome à obéir comme cela a été fait à la Grèce.

Beppe Grillo, le fondateur de M5S, a créé aussi depuis 2007 le V-Day, qui commémore la proclamation par laquelle l'Italie quitta l'Axe, mais est en fait l'abbréviation de Vaffanculo-Day...

Sur le sujet de politique économique, c'est l'Italie qui est du côté du manche. Un gouvernement décidé à Rome pourrait adresser un grand V à Bruxelles.

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Aucun franc-maçon ne pourra participer au gouvernement selon le contrat de gouvernement de la Ligue du Nord et du Mouvement 5 Étoiles

http://www.grandeoriente.it/massoneria-incostituzionale-la-clausola-nel-contratto-lega-m5s

Edit (ils ne disent quand même rien sur les Juifs) :smile:

 

Modifié par Zalmox
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Il y a 2 heures, Zalmox a dit :

Aucun franc-maçon ne pourra participer au gouvernement selon le contrat de gouvernement de la Ligue du Nord et du Mouvement 5 Étoiles

hmmm çà commence à sentir bon cette affaire ... et les homosexuels c'est pour quand ?

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  • pascal changed the title to Italie

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