Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Messages recommandés

il y a 21 minutes, Skw a dit :

tout en considérant que certains gouvernements font de la condamnation des budgets publics leur socle d'une diplomatie de la canonnière qui ne vise pas tant à récupérer les sommes mais davantage à imposer et faire perdurer leurs intérêts nationaux.

Le fait est que, aujourd'hui, la Grèce est en solde primaire positif depuis 2 ou 3 ans...  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans la série "les marchés ont toujours raison" un bon article des Échos qui pose l'équation italienne des prochains mois sur fond de discussions budgétaire au Parlement italien, alors que la bourse de Milan dévisse et que le monde réel (essentiellement celui des marchés et de la finance) est en train de se rappeler aux bons souvenirs de l'Italie qui comme beaucoup devra quand même compter avec sa dette et ses créanciers ...

https://www.lesechos.fr/monde/europe/0301729388227-qui-est-carlo-cottarelli-le-monsieur-ciseaux-italien-2179229.php#xtor=EPR-8-[18_heures]-20180528-[Prov_LP_0_1]-1877460

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

9 minutes ago, pascal said:

Dans la série "les marchés ont toujours raison"

Seulement quand tu as décidé de t'y soumettre ...

... ce n'est pas un hasard si auparavant les états ne se mettaient pas la corde au cou en cédant aux banques, ou à l'étranger, la souveraineté monétaire.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 42 minutes, Fusilier a dit :

Le fait est que, aujourd'hui, la Grèce est en solde primaire positif depuis 2 ou 3 ans...  

En Islande de même... Etrangement, leur solde public est également positif :chirolp_iei: Tout cela pour dire que le fait d'atteindre un solde primaire positif n'est pas forcément une victoire - enfin, pour les tenants de l'austérité, c'était tout de même une nécessité pour leur crédibilité étant donné le contexte mondial particulièrement faste - quand tu sais ce que cela va concrètement coûter... et je ne parle pas en termes financiers. 

Modifié par Skw
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 15 minutes, g4lly a dit :

Seulement quand tu as décidé de t'y soumettre ...

... ce n'est pas un hasard si auparavant les états ne se mettaient pas la corde au cou en cédant aux banques, ou à l'étranger, la souveraineté monétaire.

Le meilleur moyen de ne pas se soumettre aux banques et aux marchés, c'est encore de ne pas leur demander des sous....
..... on me souffle dans l'oreillette que, ça serait bien s'ils pouvaient quand même continuer à nous envoyer de la thune, sympa, sans conditions... ah ils veulent pas ? Les salauds !

  • Haha (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 29 minutes, tipi a dit :

Le meilleur moyen de ne pas se soumettre aux banques et aux marchés, c'est encore de ne pas leur demander des sous....
..... on me souffle dans l'oreillette que, ça serait bien s'ils pouvaient quand même continuer à nous envoyer de la thune, sympa, sans conditions... ah ils veulent pas ? Les salauds !

Sur le fond, d'accord. Mais dans les faits : 1/ on a bien vu des états contraints de venir en aide à des banques à qui ces premiers ne devaient rien ; 2/ on a bien vu des états être d'une certaine manière empêchés de faire défaut alors que les banques savaient tout à fait que ces états n'étaient plus vraiment solvables. Les banques rivalisent très bien avec les états en matière d'incurie.

Modifié par Skw
  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

Seulement quand tu as décidé de t'y soumettre ...

... ce n'est pas un hasard si auparavant les états ne se mettaient pas la corde au cou en cédant aux banques, ou à l'étranger, la souveraineté monétaire.

avec des si ... Ne pas s'y soumettre c'est revenir à l'âge du bronze personne n'y est prêt et çà se comprend

Effectivement on pourrait revenir au système de l'étalon-or; depuis les années 70 et la possibilité de lever des fonds sur les marchés étrangers tout le monde y a trouvé son compte durant 40 ans sans que çà choque personne aujourd'hui on paye la note ... Refuser de voir çà c'est nier les réalités du moment et le caractère contra-cyclique des phénomènes économiques ... Ce qui nous change du court-termisme très en vogue de nos jours.

Bref ceux qui râlent aujourd'hui contre les politiques d'austérité (c'est à dire NOUS) furent les premiers à bénéficier de l'argent facile et de l'endettement et ce dans tous les domaines:

emplois publics, services publics, télécoms, transports, loisirs ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le service Europe du Monde a eu la brillante idée de traduire un bon bout du discours du Président italien lorsqu'il a pris acte du retrait du Président du Conseil putatif (et inconnu) désigné par les deux partis.

Sergio Mattarella : « Si on veut discuter de l’euro, il faut le faire ouvertement »

Révélation

Extrait du discours du président italien Sergio Mattarella, dimanche 27 mai : « Il s’est dégagé une majorité parlementaire [aux législatives du 4 mars] entre le Mouvement 5 étoiles et la Ligue qui, même opposés pendant les élections, sont parvenus à une entente après un grand travail sur le programme. J’ai attendu le temps qu’ils m’ont demandé pour arriver à un accord de programme et pour le faire approuver par leurs bases respectives de militants. Personne ne peut donc soutenir que j’ai fait obstacle à un gouvernement défini comme un gouvernement de changement.

J’ai partagé et accepté toutes les propositions pour les ministres, à l’exception du ministre de l’économie. La désignation du ministre de l’économie constitue toujours un message immédiat de confiance ou d’alarme pour les opérateurs économiques et financiers. J’ai demandé pour ce ministère un représentant politique de la majorité cohérent avec l’accord de programme (…) qui ne soit pas vu comme le soutien à une ligne qui pourrait provoquer la sortie inévitable de l’Italie de l’euro. Face à mes sollicitations, j’ai enregistré avec regret une indisponibilité pour toute autre solution et le président du conseil m’a remis son mandat.

L’incertitude à propos de la position de l’Italie sur l’euro avait mis en alerte les investisseurs et les épargnants italiens et étrangers qui ont investi [dans les titres d’Etat et les entreprises du pays]. La forte hausse du spread – l’écart entre les taux d’emprunt à dix ans allemand et italien –, chaque jour, augmente la dette publique et réduit les possibilités de l’Etat pour de nouvelles interventions sociales.

L’adhésion à l’euro est un choix d’une importance fondamentale pour les perspectives de l’Italie et de sa jeunesse. Si on veut en discuter, il faut le faire ouvertement. J’ai été informé de demandes de forces politiques d’aller à des élections rapidement. C’est une décision que je me réserve de prendre sur la base de ce qui arrivera au Parlement.

 

  • J'aime (+1) 2
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 22 heures, Rivelo a dit :

Tu sais bien que toutes les constitutions démocratiques ont toutes ce genre de mécanisme pour "tempérer" la dureté de la règle strictement majoritaire par un contre-pouvoir nommé par un processus complètement différent. C'est une première ligne de défense pour éviter les excès, l'ultime défense étant les droits constitutionnels.

En France, sans remonter à la troisième ou quatrième République, on a le Sénat, élu par un processus indirect, à contre-temps. Son Président est le deuxième personnage de l'Etat. Cette assemblée dispose d'une capacité de nuisance sur l'élaboration des lois et de blocage sur les lois constitutionnelles.

Pas vraiment, en France le Parlement représente le peuple, et le le Sénat les collectivités. Le tout étant que les uns ne lèse pas les autres.

Ce qui fait que la France ne marche pas bien, c'est que les représentants des deux chambres ne devraient que représenter le peuple (tel que dit dans la constitution), et pas leur parti avant tout (ce que font les députés et sénateurs, en votant pour ce qui vient de leur camps, contre ce qui vient de l'autre, quand bien même ils votent pour une mauvaise idée ou contre une bonne). Et pour les questions importantes sur le long terme, il faudrait des textes et commissions bipartisanes, afin qu'une nouvelle majorité ne défasse pas les textes de l'ancienne avant que les effets positifs ne se fassent sentir (par exemple un texte comme le CICE demande 3 à 4 ans pour que les premiers effets bénéfiques ne se fassent sentir). 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

27 minutes ago, Boule75 said:

Le service Europe du Monde a eu la brillante idée de traduire un bon bout du discours du Président italien lorsqu'il a pris acte du retrait du Président du Conseil putatif (et inconnu) désigné par les deux partis.

Sergio Mattarella : « Si on veut discuter de l’euro, il faut le faire ouvertement »

  Reveal hidden contents

Extrait du discours du président italien Sergio Mattarella, dimanche 27 mai : « Il s’est dégagé une majorité parlementaire [aux législatives du 4 mars] entre le Mouvement 5 étoiles et la Ligue qui, même opposés pendant les élections, sont parvenus à une entente après un grand travail sur le programme. J’ai attendu le temps qu’ils m’ont demandé pour arriver à un accord de programme et pour le faire approuver par leurs bases respectives de militants. Personne ne peut donc soutenir que j’ai fait obstacle à un gouvernement défini comme un gouvernement de changement.

J’ai partagé et accepté toutes les propositions pour les ministres, à l’exception du ministre de l’économie. La désignation du ministre de l’économie constitue toujours un message immédiat de confiance ou d’alarme pour les opérateurs économiques et financiers. J’ai demandé pour ce ministère un représentant politique de la majorité cohérent avec l’accord de programme (…) qui ne soit pas vu comme le soutien à une ligne qui pourrait provoquer la sortie inévitable de l’Italie de l’euro. Face à mes sollicitations, j’ai enregistré avec regret une indisponibilité pour toute autre solution et le président du conseil m’a remis son mandat.

L’incertitude à propos de la position de l’Italie sur l’euro avait mis en alerte les investisseurs et les épargnants italiens et étrangers qui ont investi [dans les titres d’Etat et les entreprises du pays]. La forte hausse du spread – l’écart entre les taux d’emprunt à dix ans allemand et italien –, chaque jour, augmente la dette publique et réduit les possibilités de l’Etat pour de nouvelles interventions sociales.

L’adhésion à l’euro est un choix d’une importance fondamentale pour les perspectives de l’Italie et de sa jeunesse. Si on veut en discuter, il faut le faire ouvertement. J’ai été informé de demandes de forces politiques d’aller à des élections rapidement. C’est une décision que je me réserve de prendre sur la base de ce qui arrivera au Parlement.

 

Il pense pouvoir éviter de nouvelles élections et travailler avec l'actuelle majorité, quand il dit encore "se réserver" cette prérogative ? Impossible de savoir ce qu'il se passe en coulisses entre les mouvements populistes et la présidence, mais ça semble douteux. Ce serait une porte de sortie commode si c'était possible, mais l'annonce potentielle de l'arrivée de "Mr Ciseaux" à la tête d'un gouvernement technique a eu son effet là où il devait l'avoir (marchés financiers, Bruxelles, Berlin); se dépatouiller de ce geste porte ses propres problèmes. Je ne connais pas assez la procédure italienne, mais il semble que la proposition de juger le président pour "haute trahison" (traduction: confrontation politique) ne peut pas aller loin, malgré la majorité absolue des 2 mouvements au parlement. Le jugement rendu ne peut déboucher que sur une mise en accusation devant la Cour Constitutionnelle (qui elle, n'est PAS populiste), donc essentiellement, ils ne peuvent que lui taper sur les doigts, sur le plan concret, et créer une atmosphère politique encore plus polarisée, sur le plan de l'image. Rien de plus. En revanche, s'il y a élections en septembre-octobre (je ne connais pas les délais recommandés par la constitution) et qu'ils re-gagnent, la carrière du président est finie, et soit il s'écrasera et nommera qui Lega et M5S veulent (s'il aime bien vivre au Quirinal), soit il sera remplacé par un élu populiste, ce qui doit foutre les jetons à l'establishment italien et aux élites européennes. 

J'ai un copain assez connaisseur qui panique beaucoup plus sur le sujet que moi, arguant que là, c'est le principe même de l'UE qui se joue en Italie: l'Allemagne ne lâchera jamais du lest sur les aspects économiques/financiers/monétaires, et si elle veut jouer sur les sujet des migrants (un moyen d'enfoncer un coin entre Lega et M5S), elle va devoir aller à l'épreuve de force directe avec les pays d'Europe centrale/orientale pour avoir quelque chose à lâcher aux Italiens, ce qui veut dire des menaces directes sur les fonds structurels et l'accès au marché et aux financements allemands (pour leur faire accepter des migrants actuellement en Italie... Plus ceux qui vont arriver cet été). En soi, dans ce scénario, c'est l'Europe autoritaire à nu. D'autant plus ironique quand on voit la réalité de la "vertueuse" situation financière allemande: les actions de la Deutsche Bank sont maintenant des junk bonds (et la faillite pourrait arriver bientôt), la masse de dette publique allemande planquée dans des institutions "non maastrichiennes" (cad les banques des länders et quelques autres structures... L'équivalent étatique du hors bilan) atteint des sommets... Mais l'Allemagne ne cède pas et condamne moralement les autres. Et là, on en est au point de divergences d'intérêts qui force des confrontations de plus en plus directes, avec des menaces de plus en plus brutales et des méthodes toujours plus autoritaires. 

Je pense qu'il exagère (le copain), mais je ne sais pas trop sur quel pied danser. Faudrait arriver à mesurer les espérances électorales des deux partis populistes en cas de nouvelle élection, la continuité de leur capacité de mobilisation.... Là, le président italien essaie juste de gagner du temps, rien d'autre: il espère que quelque chose va arriver pour changer la donne, que les mille et une tactiques des partis traditionnels (que j'ai évoquées plus haut) rogneront/handicapperont suffisamment M5S et Lega pour les empêcher de conserver un avantage absolu en sièges et dans l'opinion, que les délais (2ème élection en un an) limiteront la participation (renforçant proportionnellement le vote des plus aisés et/ou inquiets)... Et là, je manque de biscuits pour évaluer les aspects concrets de l'opinion italienne en condition électorale, et leurs évolutions. 

  • Merci (+1) 2
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

etant un observateur exterieur a ce qui se passe, la ce qui s'est passer aujourd'hui ressemble a un veritable putch intelectuel et la berlin affirme encore un peu plus sa domination sur l'europe, je comprend pourquoi les british ont decider de quitter

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, rendbo a dit :

Pas vraiment, en France le Parlement représente le peuple, et le le Sénat les collectivités. Le tout étant que les uns ne lèse pas les autres.

Objection votre Honneur ! Ce n'est pas la raison originelle du bicamérisme. Le Général de Gaulle l'a exprimé à sa manière : « Le premier mouvement d'une assemblée ne comporte pas nécessairement une clairvoyance et une sérénité entières. Il faut donc attribuer à une deuxième assemblée, élue et composée d'une autre manière, la fonction d'examiner publiquement ce que la première a pris en considération, de formuler des amendements, de proposer des projets. » 

Si les révolutionnaires français ont mis en place en 1795 un Conseil des Anciens (ancêtre du Sénat) pour flanquer le Conseil des Cinq-Cents (ancêtre de l'Assemblée) dans la constitution de l'an III (1795), ce n'est pas pour représenter les territoires mais pour retrouver un certain équilibre et une certaine modération après la conclusion tragique et sanglante de la Terreur. On faisait confiance à l'âge et au coté notable de province des Anciens pour rendre impossible une nouvelle tyrannie montagnarde.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

18 minutes ago, Rivelo said:

Objection votre Honneur ! Ce n'est pas la raison originelle du bicamérisme. Le Général de Gaulle l'a exprimé à sa manière : « Le premier mouvement d'une assemblée ne comporte pas nécessairement une clairvoyance et une sérénité entières. Il faut donc attribuer à une deuxième assemblée, élue et composée d'une autre manière, la fonction d'examiner publiquement ce que la première a pris en considération, de formuler des amendements, de proposer des projets. » 

Si les révolutionnaires français ont mis en place en 1795 un Conseil des Anciens (ancêtre du Sénat) pour flanquer le Conseil des Cinq-Cents (ancêtre de l'Assemblée) dans la constitution de l'an III (1795), ce n'est pas pour représenter les territoires mais pour retrouver un certain équilibre et une certaine modération après la conclusion tragique et sanglante de la Terreur. On faisait confiance à l'âge et au coté notable de province des Anciens pour rendre impossible une nouvelle tyrannie montagnarde.

Et le système fut perfectionné avec le Tribunat et le Corps Législatif: l'un discute les lois sans les voter, l'autre les vote sans les discuter (et le "Sénat conservateur" fait le contrôle de constitutionnalité plus diverses attributions de nominations et de gestion d'urgences). Aaah on savait y faire dans le temps :happy:

 

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 8 heures, Tancrède a dit :

Et là, je manque de biscuits pour évaluer les aspects concrets de l'opinion italienne en condition électorale, et leurs évolutions. 

Pas plus de biscuits. Mais, peut-être qu'une des pistes est dans l"hétérogénéité des mouvements.

La coalition électorale dite centre droit groupe Forza Italia, la Ligue, les frères d’Italie (l'ex MSI fasciste) Nous avec l'Italie (démocratie chrétienne) Tout ça ne tient que par ce que que faire liste commune est avantageux sur le plan électoral, semble-t-il (plus forts reste dans la proportionnelle, etc) Ce n'est pas évident du tout que des électeurs DC et FI, (voir même leurs dirigeants) voient les choses sous le même angle dans ces deuxièmes élections.

Le mouvement 5 étoiles est assez indéterminé idéologiquement, voir hétérogène,  pour avoir une certaine "plasticité" politique. N'empêche, une partie de ses votants (militants?) sont plus près de l'anti-système au sens de la France insoumise voir Podemos espagnol que du populisme néo-fasciste (même si l'on est loin de pouvoir résumer les 5 étoiles à l’extrême gauche) voir d'électeurs traditionnels du PD.  

Par ailleurs, rien n'interdit une revirement, vers une alliance 5 étoiles + PD (comme c'état prévu au départ) 

Enfin, ce sont "trois italies" qui s'affrontent.  le Nord "raciste & fasciste" qui vote Ligue (sauf le milanais qui reste PD) le Sud en révolte contre le système mafieux qui vote 5 étoiles (au passage historiquement le vote raciste du nord est d'abord anti-italiens du Sud, un peu à la façon catalane) Puis l'italie centrale, celle des PME (la richesse de l'italie) qui est peut-être en crise de développement qui vote traditionnellement PD et dont les votes s'éparpillent un peu. Faudrait ajouter à ce "géographisme" central,  la Bologne / Emilie Romagne (un peu à cheval entre Nord et centre) ancien bastion du PCI qui vote traditionnellement plutôt PD.

 

 

Modifié par Fusilier
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 39 minutes, Fusilier a dit :

A part le dernier paragraphe, c'est un peu de la merde cet article, de la propagande pro-système en place, pro TINA, justifiant un "vous devez choisir, mais on recommence jusqu'à ce que ce soit le bon choix".

J'avais une amie Milanaise, et lui avais demandé ce que c'était vraiment M5S. La nana était loin d'être conne, et avait aimé que je ne fasse pas de grande leçon sur ce que je ne connaissais pas, juste que je pose des questions et que j'écoute ses réponses : pour elle M5S n'était pas un mouvement populiste mais populaire, ce qui déplaisait déjà forcément. Il se permettait d'affirmer à voix haute certaines vérités qu'on n'entend généralement plus. et surtout il se représentait le peuple et pas la fange aisées + riches+ banques + (...). Autant dire que l'attaque frontale sur l'ordre établi des bien pensants et possédants était assez frontale. Ce que j'en avais aussi retenu, c'est que nos médias nous les présentaient façon "réferendum constitutionnel européen" : si vous votez contre, c'est que vous votez contre l'Europe, c'est que vous êtes du Front National, c'est que vous êtes un raciste passéiste. 

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 18 minutes, rendbo a dit :

c'est un peu de la merde cet article

Article excellent qui a le mérite d'exposer très clairement les enjeux auxquels doit faire face l'Italie d'aujourd'hui:

-le rôle du Président au terme de la Constitution

-les conditions dans lesquelles aux termes de la Constitution le Président peut être destitué

-le processus de radicalisation politique et sociale italien

-le risque de cristallisation du débat autour de deux questions, pour ou contre le Président et pour ou contre l'UE

Et enfin ce qui d'un point de vue institutionnel est très intéressant et que l'on retrouve dans d'autres pays c'est l'opposition entre respect de l'état de droit et souveraineté populaire.

Vraiment bon article à lire ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 16 minutes, rendbo a dit :

A part le dernier paragraphe, c'est un peu de la merde cet article, de la propagande pro-système en place, pro TINA, justifiant un "vous devez choisir, mais on recommence jusqu'à ce que ce soit le bon choix".

J'avais une amie Milanaise, et lui avais demandé ce que c'était vraiment M5S. La nana était loin d'être conne, et avait aimé que je ne fasse pas de grande leçon sur ce que je ne connaissais pas, juste que je pose des questions et que j'écoute ses réponses : pour elle M5S n'était pas un mouvement populiste mais populaire, ce qui déplaisait déjà forcément. Il se permettait d'affirmer à voix haute certaines vérités qu'on n'entend généralement plus. et surtout il se représentait le peuple et pas la fange aisées + riches+ banques + (...). Autant dire que l'attaque frontale sur l'ordre établi des bien pensants et possédants était assez frontale. Ce que j'en avais aussi retenu, c'est que nos médias nous les présentaient façon "réferendum constitutionnel européen" : si vous votez contre, c'est que vous votez contre l'Europe, c'est que vous êtes du Front National, c'est que vous êtes un raciste passéiste. 

grosso modo si on est pas pour cette Europe qui fait pour les riches (premier de cordées)  et les banques tout en se vendant aux chinois et aux US et aux Saoud c'est qu'on est anti-européen, Euro-septique et même fasciste .... on est un" gros con"  qui ne comprend rien au monde de nos jour, un ringard largué.... c'est ça ?:biggrin:

  • Merci (+1) 2
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 27 minutes, pascal a dit :

Article excellent qui a le mérite d'exposer très clairement les enjeux auxquels doit faire face l'Italie d'aujourd'hui:

-le rôle du Président au terme de la Constitution

-les conditions dans lesquelles aux termes de la Constitution le Président peut être destitué

-le processus de radicalisation politique et sociale italien

-le risque de cristallisation du débat autour de deux questions, pour ou contre le Président et pour ou contre l'UE

Et enfin ce qui d'un point de vue institutionnel est très intéressant et que l'on retrouve dans d'autres pays c'est l'opposition entre respect de l'état de droit et souveraineté populaire.

Vraiment bon article à lire ...

ça veut dire quoi pour ou contre l'UE ?  Cette Europe  complaisante  avec la finance m'insupporte - donc je serais  plutot 5 étoiles et même plus ... pour autant je suis profondément Européen - fusionnel même ..... pour être plus fort dans ce monde    mais pas celle qu'on nous vend actuellement pas ce machin.

Tout ça c'est à relativiser.

En tout cas Bruxelles à des œillères et des grosses  bien opaques.  A part couiner à chaque élection , rien ne change... Merkel & co semblent être complétement dépassés, figés dans leur entêtement, ils accompagnent l'enterrement de l'UE. 

Quant à l'article c'est du Libé .... on est facho ou coco dés qu'on est pas d'en la ligne de Solférino....j'espere  qu'ils  se rappellent à Libé où les a menés leurs certitudes.... la vente de Solférino.

L'UE et le PS au final c'est un peu la même arrogance et les même certitudes .... le même aveuglement et le même destin à savoir ?

Modifié par Lezard-vert
  • J'aime (+1) 2
  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

5 minutes ago, Lezard-vert said:

ça veut dire quoi pour ou contre l'UE ?  Cette Europe  complaisante  avec la finance m'insupporte - donc je serais  plutot 5 étoiles et même plus ... pour autant je suis profondément Européen - fusionnel même ..... pour être plus fort dans ce monde    mais pas celle qu'on nous vend actuellement pas ce machin. 

Tout ça c'est à relativiser.

Voilà tu as compris on est des gros cons de fossiles qui n'ont rien compris à la domination "du marché" sur la vie réelle ... en gros on a toujours pas compris que la démocratie était morte il y a bien longtemps ... et que la dictature "du marché" régnait dorénavant sur l'empire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@rendbo  Ton opinion est parfaitement respectable. Mais, je ne vois pas bien quel est le rapport de ton développement avec l'article. 

Pour le reste. A mon avis, la Ligue du Nord est un mouvement raciste, et y compris contre les italiens du sud. Tout comme le fait que "frères d'Italie" est le nouveau nom du MSI (même logo) donc  un descendant direct du fascisme italien. 

En ce qui concerne, le mouvement 5 étoiles,  c'est le mouvement politique du "café du commerce" : un peu d'écolo,  un peu de critique des "élites" , un peu de liberté d'entrepreneur,  un peu de social , un peu de "démocratie directe au ras des réseaux sociaux" (ça sent moins bon que les pâquerettes)  un peu beaucoup  d'amateurisme -incompétence, rajoute, selon le vent, tout et son contraire. 

 Le "peuple" vote au café du commerce. Mais oui, et alors? C'est hélas le propre du fascisme: le petit homme qui croit dépasser sa propre médiocrité par la pseudo identité collective. 

 

Modifié par Fusilier
  • J'aime (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

11 minutes ago, Fusilier said:

 Le "peuple" vote au café du commerce. Mais oui, et alors? C'est hélas le propre du fascisme: le petit homme qui croit dépasser sa propre médiocrité par pseudo identité collective.  

Et c'est donc en le méprisant ... en ignorant son vote ... que tu penses le rendre meilleur?

A moins que tu ne penses au qu'a le tuer d'une autre manière?

Cette personne que tu méprises il va falloir vivre avec pendant encore des décennie ... ce que tu lui fais subir aujourd'hui aura forcément des conséquence demain et après demain ... une forme de cycle bourreau victime qui en général a force d'injustice ressentie aboutie sur des drames.

  • J'aime (+1) 2
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • pascal changed the title to Italie

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Restaurer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

 Share

  • Statistiques des membres

    5 967
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Stevendes
    Membre le plus récent
    Stevendes
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...