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Les images présentées sont incontestables, mais il faut préciser que l'interview remonte à janvier 2019. A l'époque, Meloni était l'opposition de droite d'un gouvernement qui voyait le Premier ministre Giuseppe Conte, actuellement dans l'opposition, et le ministère de l'Intérieur Salvini, son allié actuel.

https://www.la7.it/nonelarena/video/il-racconto-shock-di-giorgia-meloni-la-francia-per-il-burkina-faso-stampa-moneta-coloniale-in-cambio-20-01-2019-260829?fbclid=IwAR0yWAmlfkv68RgENXQPU7RvGXPHYnRq0KXtvb_Ky6uh-PvGhSW-2oymJVM

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Il y a 3 heures, gianks a dit :

Les images présentées sont incontestables, mais il faut préciser que l'interview remonte à janvier 2019. A l'époque, Meloni était l'opposition de droite d'un gouvernement qui voyait le Premier ministre Giuseppe Conte, actuellement dans l'opposition, et le ministère de l'Intérieur Salvini, son allié actuel.

https://www.la7.it/nonelarena/video/il-racconto-shock-di-giorgia-meloni-la-francia-per-il-burkina-faso-stampa-moneta-coloniale-in-cambio-20-01-2019-260829?fbclid=IwAR0yWAmlfkv68RgENXQPU7RvGXPHYnRq0KXtvb_Ky6uh-PvGhSW-2oymJVM

Oui, mais : des thèmes de cet ordre sont-ils encore développés en meetings ou à l'intérieur des partis ?
Même si ça a 3 ans, c'est franchement lunaire et inquiétant d'avoir eu recours à des arguments d'une telle bassesse.

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  • 2 weeks later...

https://www.ouest-france.fr/europe/italie/apres-le-glissement-de-terrain-a-ischia-le-fleau-des-constructions-illegales-agite-encore-l-italie-1656037c-6f1f-11ed-a3b1-6519d8a0f33b (1er décembre 2022)

Glissement de terrain à Ischia : le bilan grimpe à 11 morts

De plus, la région Campanie se trouve également être la plus sujette aux constructions illégales. Elle en détient même le record : en 2018, 64 % des constructions avaient été réalisées sans permis dans cette région, selon l’institut national de statistiques Istat.

En Italie, près de 20 nouveaux bâtiments sur 100 n’avaient pas, en 2018, de permis de construire, d’après l’institut. Si le taux de construction illégale se limite à 6,7 % dans le Nord, il monte à 19 % dans le centre du pays et atteint 47 % dans le Sud.

« L’Italie, l’un des pays les plus délicats au monde d’un point de vue hydrogéologique, est de plus en plus submergée par des événements extrêmes dans une zone meurtrie par la surconstruction légale et illégale et a besoin d’interventions concrètes », a déclaré Stefano Ciafani, président de Legambiente, qui a également dénoncé le « décret de Gênes » approuvé à l’automne 2018 en réponse à l’effondrement du pont Morandi, à Gênes.

C’est sur ce sujet que Matteo Renzi, président du parti Italia Viva, a attaqué Giuseppe Conte, député et président du Mouvement 5 étoiles, son ancien allié. Dimanche 27 novembre, Giuseppe Conte a affirmé dans une émission de la Rai 3 ne pas avoir signé d’amnistie, bien que le terme soit inscrit noir sur blanc dans le texte signé par le gouvernement, alors qu’il était président du Conseil (2018 à 2 021).

https://napoli.repubblica.it/cronaca/2022/11/28/news/condono_a_ischia_legambiente_a_conte_condono_ce_nel_dl_genova-376537592/

"L'ancien Premier ministre Giuseppe Conte a déclaré hier dans l'émission de Lucia Annunziata que son gouvernement n'a fait passer aucune amnistie de construction sur Ischia en 2018 pour la reconstruction post-séisme. C'est exactement le contraire. L'amnistie existe et elle se trouve dans la dernière phrase du premier paragraphe de l'article 25 du "décret de Gênes". C'est ce qu'a déclaré le président de Legambiente Stefano Ciafani : "Cette phrase établit que les pratiques amnistiées inachevées jusqu'alors sont jugées sur la base de l'amnistie Craxi de 1985, rendant possible l'amnistie des bâtiments construits dans des zones à risque sismique et hydrogéologique, une amnistie qui a été au contraire interdite avec les amnisties ultérieures de Berlusconi lancées en 1994 et 2003", a-t-il souligné.

https://www.corriere.it/cronache/22_novembre_28/casamicciola-l-ex-sindaco-avevo-l-sos-4-giorni-prima-nessuno-mi-ha-ascoltato-0bc3aacc-6f06-11ed-9e97-468f31203204.shtml

Selon Legambiente, 600 maisons non autorisées à Ischia sont concernées par un ordre définitif de démolition ; 27 000 demandes d'amnistie ont été présentées dans le cadre des trois lois nationales. Parmi celles-ci, les bureaux techniques de la municipalité de Forio comptent 8 530 demandes, 3 506 à Casamicciola et 1 910 à Lacco Ameno. L'association a rappelé comment, après le décret de 2018 (dit "décret de Gênes" ou "décret d'urgence", approuvé à l'automne 2018), "le nombre de bâtiments endommagés qui ont demandé l'amnistie sont à ce jour environ 1 000".

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Citation

En Italie, près de 20 nouveaux bâtiments sur 100 n’avaient pas, en 2018, de permis de construire, d’après l’institut. Si le taux de construction illégale se limite à 6,7 % dans le Nord, il monte à 19 % dans le centre du pays et atteint 47 % dans le Sud.

C'est pas drôle mais quel stéréotype quand même :biggrin:

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https://edition.cnn.com/2022/12/04/world/china-overseas-police-stations-intl-cmd/index.html

Entre 2016 et 2018, la police italienne a effectué de multiples patrouilles conjointes avec la police chinoise - d'abord à Rome et à Milan - puis dans d'autres villes, dont Naples où, dans le même temps, Safeguard Defenders dit avoir trouvé des preuves qu'un système de vidéosurveillance a été ajouté à un quartier résidentiel chinois, officiellement "pour y dissuader efficacement les crimes."

En 2016, un responsable de la police italienne a déclaré à la NPR que le maintien de l'ordre conjoint "conduirait à une coopération internationale plus large, à l'échange d'informations et au partage des ressources pour combattre les groupes criminels et terroristes qui affligent nos pays."

L'ONG détermine que l'Italie a accueilli 11 postes de police chinois, notamment à Venise et à Prato, près de Florence.

Une cérémonie à Rome pour marquer l'ouverture d'un nouveau poste a été suivie par des responsables de la police italienne en 2018, selon des vidéos publiées sur des sites web chinois, ce qui démontre les liens étroits entre les forces de police des deux pays.

Plus tôt cette année, le journal italien La Nazione a rapporté que les enquêtes locales sur l'une des stations n'avaient pas mis au jour d'activité illégale. Il Foglio a cité des chefs de police qui ont déclaré récemment que les stations ne présentaient pas de problème particulier, car elles semblaient être simplement bureaucratiques.

Les ministères italiens des affaires étrangères et de l'intérieur n'ont pas répondu aux questions de CNN.

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  • 2 months later...

https://www.lefigaro.fr/international/en-italie-100-jours-de-pouvoir-de-georgia-meloni-marques-par-le-pragmatisme-20230129

En Italie, le parcours sans faute de Giorgia Meloni après 100 jours de pouvoir

Dimanche, pour marquer ses 100 jours au pouvoir, elle a souligné que «dans un contexte le plus difficile depuis la guerre, l’Italie est plus solide que ce qu’on veut nous faire croire».

« L’écart de taux avec l’Allemagne est passé de 236 à 175 points de base, la Bourse a augmenté de 20 %, la banque d’Italie annonce une forte reprise au second semestre 2023, qui se stabilisera en 2024 et 2025. L’inflation reviendra à des niveaux acceptables ». Cent jours pendant lesquels sa popularité a connu une progression spectaculaire : « Sachant que 46 % du corps électoral apprécie aujourd’hui son gouvernement, c’est un gain de 20 % par rapport aux 26 % des voix exprimées qui l’ont élue, ce qui est considérable », estime Nando Pagnoncelli directeur d’Ipsos en Italie.

https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/souverainiste-et-europeiste-la-double-vie-de-giorgia-meloni/10448718.html

Arborant tout au long de son parcours dans l’opposition un virulent euroscepticisme, elle a, dès son arrivée au Palais Chigi, enterré la hache de guerre avec Bruxelles. Ainsi, elle ne cesse de prôner, auprès de ses homologues à l’échelle communautaire, une UE plus soudée et proactive dans le domaine économique, migratoire, voire en matière de défense commune. Une sensibilité européiste dont semblent s’être imprégnés également plusieurs membres de son gouvernement.

"Seule une Europe unie saura rivaliser avec les États-Unis et la Chine", vient de lancer Adolfo Urso, ministre des Entreprises et du Made in Italy, alors que Giancarlo Giorgetti, à la tête du ministère de l’Économie et des Finances, ne cesse de chanter les louanges d’un possible fonds souverain européen, financé par une dette commune et dont l’objectif premier serait la mise sur pied d’une politique industrielle communautaire à la hauteur des défis lancés par Washington et Pékin.

Meloni approuve et relance. Celle qui, même au risque de provoquer d’insidieuses querelles diplomatiques avec Paris et Berlin, essaye de rétablir la souveraineté migratoire de la Péninsule.

Les récentes élections régionales, en Lombardie et au Latium, ont représenté un triomphe pour la coalition au pouvoir.

Or, l’actuelle bienveillance des acteurs économiques et des marchés financiers aiguise les appétits de la présidente du Conseil qui nourrit désormais l’ambition de transformer aussi l’Italie en une plaque tournante de l’énergie pour tout le continent européen, en mettant notamment à profit la manne du programme REPowerEU. 

Giorgia Meloni répète ainsi que, contrairement à la plupart de ses prédécesseurs, elle réussira à achever sa législature de cinq ans pour accomplir la "révolution conservatrice", si souvent évoquée pendant sa campagne électorale de l’été dernier. Un élan qui marque toute l’ambivalence politique d’une dirigeante à la fois fièrement nationaliste et européiste, encore attachée aux sursauts populistes de son passé, mais accusée aussi, par ses militants de la première heure, de ressembler de plus en plus, en raison de son style et de ses choix, à son prédécesseur, Mario Draghi.

https://www.lepoint.fr/monde/italie-premier-bilan-pour-giorgia-meloni-apres-100-jours-au-pouvoir-02-02-2023-2507200_24.php

Un retour de la droite aux commandes logiquement placé sous le signe de « l'ordre » et de la « lutte contre l'illégalité », d'ailleurs couronné un peu fortuitement par l'arrestation du dernier grand boss de Cosa Nostra, après trente ans de cavale. En novembre, le tout premier décret-loi de l'ère Meloni s'attaque aux organisateurs de rave parties (le texte, accusé de dérives liberticides, sera modifié). Vient ensuite le tour des ONG de secours en mer d'être dans le viseur de Rome et de voir leurs activités d'assistance drastiquement affectées. Mais pour l'heure, on est encore bien loin du blocus naval promis aux électeurs par la candidate des Frères d'Italie lors de sa campagne électorale.

En bonne VRP de l'Italie, Giorgia Meloni a multiplié les déplacements internationaux au G20 à Bali, à la COP27 en Égypte ou encore très récemment en Algérie et en Libye pour parler sécurité et contrats énergétiques.

Giorgia Meloni a notamment réaffirmé l'envoi d'armements à l'Ukraine – malgré l'opposition grandissante de l'opinion publique – et l'attachement de l'Italie au camp atlantiste.

Pour Giorgia Meloni, la lune de miel n'est peut-être pas terminée.

https://www.liberation.fr/international/europe/elly-schlein-le-nouveau-visage-de-la-gauche-en-italie-20230227_IH65E27UHZHJPCW53EX6N3CHWU/

A 37 ans, la députée Elly Schlein devient la plus jeune secrétaire élue à la tête du Parti démocrate italien.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Elly_Schlein

Diplômée de l'université de Bologne, elle se rend ensuite aux États-Unis, comme volontaire à deux reprises de la campagne électorale de Barack Obama3.

Elle s’illustre, alors que Matteo Renzi est président du Conseil, par son opposition au « Jobs Act », un ensemble de lois sur la libéralisation du marché du travail. En 2015, elle participe à la campagne « Occupy PD », menée par des jeunes militants occupant les sièges de l'organisation pour demander un virage à gauche.

Elle prend la tête d'un parti en fort déclin : seul un million de personnes ont pris part au vote, contre 1,6 millions de votants en 2019 et trois millions en 2007 lors de la fondation du parti.

Elle se dit favorable à une alliance entre le PD et le Mouvement 5 étoiles.

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https://www.lejournaldesarts.fr/medias/le-netflix-de-la-culture-italien-essuie-un-echec-cuisant-165340 (3 mars 2023)

Le nouveau ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, marque une nouvelle fois la rupture qu’il entend mener avec l’action de son prédécesseur. Les grandes mesures de Dario Franceschini sont retoquées. Après avoir remis en cause le « Pass culture » et critiqué la nomination de directeurs étrangers à la tête des plus grands musées du pays, Sangiuliano ferme « ITsART ». 

Cette plateforme baptisée le « Netflix de la culture » avait été lancée en juin 2021 pour soutenir, en pleine crise de la pandémie de Covid-19, le patrimoine artistique et culturel italien dans le monde entier. Si l’idée ne pouvait que susciter un large consensus, il n’en allait pas de même de sa mise en œuvre qui a soulevé de nombreuses critiques. Ses détracteurs insistaient sur l’absence d’une formule d’abonnement, de la disponibilité de nombreux contenus sur d’autres plateformes et des coûts trop élevés pour la location de certains d’entre eux. Il fallait débourser jusqu’à 5 euros pour l’achat d’un film, 10 euros pour les concerts les plus récents et 7 euros pour une visite virtuelle de certains musées. 

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Il y a 22 heures, gianks a dit :

Je dirais que l'Italie ne s'est pas mal comportée dans cette situation

En France il aurait pris 12 ans et fais 6 :rolleyes:

(Et le capitaine du Costa Concordia aurait pris 2 ans avec sursis.:rolleyes:)

 

Pas de "populisme judiciaire", je dis ça tout à fait sérieusement au vu des condamnations passées depuis 40 ans en matière d'espionnage.

 

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  • 3 weeks later...

La récente sentence de la Cour de cassation française qui a rejeté le pourvoi du procureur général près la cour d'appel de Paris, confirmant de fait ce qui avait été établi par la cour d'appel et refusant l'extradition des terroristes assassins italiens (définitivement condamnés en Italie) a étonné l'opinion publique italienne.
Ce qui surprend et offense particulièrement les victimes de ces terroristes, ce sont les motivations de la cour d'appel qui (comme le rapporte la presse italienne) parlent du droit au respect de la vie privée et familiale des assassins et du droit à un procès équitable.

Modifié par gianks
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il y a 38 minutes, gianks a dit :

La récente sentence de la Cour de cassation française qui a rejeté le pourvoi du procureur général près la cour d'appel de Paris, confirmant de fait ce qui avait été établi par la cour d'appel et refusant l'extradition des terroristes assassins italiens (définitivement condamnés en Italie) a étonné l'opinion publique italienne.
Ce qui surprend et offense particulièrement les victimes de ces terroristes, ce sont les motivations de la cour d'appel qui (comme le rapporte la presse italienne) parlent du droit au respect de la vie privée et familiale des assassins et du droit à un procès équitable.

Cette annonce étonnante a également été commentée très négativement en Allemagne, mais elle n'a pas été très souvent rapportée. Je n'en avais jamais entendu parler.

https://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/keine-auslieferung-italienischer-linksterroristen-aus-frankreich-18786190.html

https://www.sueddeutsche.de/meinung/frankreich-kassationsgericht-mitterrand-doktrin-aldo-moro-luigi-calabresi-kommentar-1.5777802?reduced=true

Qu'est-ce qui a poussé Mitterrand à l'époque à mener une politique aussi amicale à l'égard des terroristes de gauche italiens ? Pourquoi n'a-t-il pas également hébergé des terroristes de gauche allemands ?

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il y a 43 minutes, Manuel77 a dit :

Qu'est-ce qui a poussé Mitterrand à l'époque à mener une politique aussi amicale à l'égard des terroristes de gauche italiens ?

Il me semble que l'idée était de pacifier l'Italie, de mettre un frein sur le cycle de vengeances mutuelles, donc Mitterrand pensait rendre service à l'Italie en stoppant la violence.

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Il y a 1 heure, gianks a dit :

Je veux espérer que ce n'était pas la raison.
Un Etat par définition ne se venge pas, un Etat rend justice.
Il n'y a pas de mutualité entre un État et des terroristes

C'est assez discutable. Regarde la Turquie actuelle ou la Russie Poutinienne vis à vis d'un certain nombre d'intellectuels "libéraux", d'Anna Politovskaïa à Pinar Selek : on a bien là des états qui transposent au niveau étatique des concepts qui relèvent de la dispute inter-personnelle (insulte à l'armée, etc...), pour des raisons politiques et/ou d'égo, et dont la Justice est instrumentée.

Etait-ce le cas en Italie pour ces "militants" ex-terroristes ? Ca n'y ressemble pas, mais on ne peut pas affirmer que "ça n'existe pas".

En guise d'explication secondaire, on peut aussi postuler que Mitterrand voyait probablement aussi dans la mansuétude vis à vis de ces personnes un moyen de se concilier les bonnes grâces de certaines factions de la gauche française (Régis Debray & Co.).

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Honnêtement? Je pense toujours que cette décision incompréhensible est une vengeance politique pour quelque chose d'autre. Si l'affaire était franco-française on pourrait blâmer un positionnement idéologique, mais vu qu'elle implique un pays voisin c'est qu'il y a quelque chose derrière. Je n'ai rien pour étayer cette idée mais c'est une impression qui ne me quitte pas.

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Le 01/04/2023 à 13:29, gianks a dit :

La récente sentence de la Cour de cassation française qui a rejeté le pourvoi du procureur général près la cour d'appel de Paris, confirmant de fait ce qui avait été établi par la cour d'appel et refusant l'extradition des terroristes assassins italiens (définitivement condamnés en Italie) a étonné l'opinion publique italienne.
Ce qui surprend et offense particulièrement les victimes de ces terroristes, ce sont les motivations de la cour d'appel qui (comme le rapporte la presse italienne) parlent du droit au respect de la vie privée et familiale des assassins et du droit à un procès équitable.

La France c’est la République des juges, ils font absolument ce qu’ils veulent, le droit leur donne tout latitude pour juger en fonction de leurs  affinités idéologiques ou politiques. On protège des assassins et dans le même temps on peut s’acharner sur des types qui enchaînent 5 ou 6 non-lieu parce qu’on veut les salir.

Avant les juges étaient aux ordres des politiques c’était pas mieux, bref vaste débat.

Dire que l’Italie ne va pas conduire un procès équitable venant de la part de juges Français c’est à se rouler par terre.

Modifié par Julien
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Le 01/04/2023 à 17:48, Boule75 a dit :

En guise d'explication secondaire, on peut aussi postuler que Mitterrand voyait probablement aussi dans la mansuétude vis à vis de ces personnes un moyen de se concilier les bonnes grâces de certaines factions de la gauche française (Régis Debray & Co.).

Peut-être aussi une façon d'éviter l'extension du conflit à la France... Un peu comme ce qu'on a fait avec l'ETA. "On vous laisse tranquille tant que vous nous laissez tranquille, même si ça fâche les voisins."

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Une vision peut-être un trop romantique des brigadistes côté français avec la volonté d’aider l’Italie en offrant une porte de sortie à ceux qui voulaient arrêter l’action violente.

en 85 quand le président Mitterrand a exprimé sa doctrine « pas d’extradition « , Craxi avait très mollement protesté, certains ont même prétendu que dans le fond , il était soulagé. Rien de plus dangereux que des soldats perdus de l’action violente idéologique, dos au mur ,sans horizons.

 

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https://journals.openedition.org/quaderni/801

Luttes ouvrières et années de plomb en Italie : de la centralité ouvrière à l’occultation du conflit - Quaderni, printemps 2014

Je ne suis pas sûr de tout comprendre parce que c'est une période compliquée et il y faudrait y passer suffisamment de temps, mais l'auteur de l'article exprime la crainte que le discours judiciaire, qui domine les média, n'occulte la réalité du conflit social qui selon lui devrait être la matière principale de tout récit de cette période.

Le traitement de la séquence rouge par cette construction – dont la finalité principale est l’écri­ture d’une histoire d’État des années 60-70 – a été efficacement résumé par un article de Paolo Persichetti : « Le thème de la conspiration do­mine la littérature historique de l’Italie récente. La période républicaine est représentée dans la plupart des cas comme un continuum criminel, un trajet mêlé de mystères et secrets, régi par l’action illégale et connivente des hiérarchies atlantistes avec certains groupes dominants et des élites politiques. Ainsi racontée, l’histoire est devenue un récit de crimes. Son explication suit le mode judiciaire, ses sources s’inspirent des en­quêtes de police et des arrêts de justice ». L’un des aspects les plus frappants de cette réécriture est l’effacement de toute dialectique historico­sociale, que rendent intelligibles les catégories de la politique, de la sociologie et de l’économie. Cette construction occulte l’implication des insti­tutions légitimes et des classes dirigeantes visibles dans les événements tragiques de l’histoire italienne récente – toute responsabilité est attribuée à des instances occultes qui auraient constitué un « État parallèle ». La violence – éventuellement illégale – des détenteurs du pouvoir est ramenée aux agissements d’une cabale ; symétriquement, la violence et les illégalismes exercés par les classes dominées sont dépouillés de toute épais­seur historique et sociale et sont réduits aux fruits d’une volonté perverse de subversion.

 

 

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  • 2 weeks later...

Le gouvernement italien a déclaré mardi un état d'urgence national de six mois pour l'aider à faire face à l'afflux de migrants. Cette décision survient alors que le nombre d'arrivées augmente depuis le début de l'année.

https://www.rts.ch/info/monde/13937625-litalie-declare-letat-durgence-pour-faire-face-aux-arrivees-de-migrants.html

@gianks quelles sont les réactions en Italie face à cet afflux de migrants et à la décision d'instaurer l'état d'urgence ?

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