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KC-767 : OUT! ,Welcome KC-777 !


Dada4
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sisi l'optronique des phalanx block 1B est de thalès si je ne me trompe pas...

on achète américain parceque c'est les seul a vendre ce matos mais eu il achète européen alors qu'ils produisent du même matos

ThalesRaytheonSystems est une société commune transatlantique à parité de Raytheon (Fullerton, Calif., USA www.raytheon.com) et Thales (Paris, France www.thalesgroup.com), spécialisée en centres de commandement et de contrôle pour défense antiaérienne et radars terrestres.

Image IPB

Dis-moi desertfox ,quel système est français venant de Thales est intégré dans le Phalanx Mk15 Block 1A ? Pour t'aider voici une liste identifiée :

La CDT ? le radar de veille pulse doppler J ? Le radar de poursuite ? Les calculateurs ? les pointages ? la cdt optronique ? le FLIR ?...

A moins que tu nous parles d'un autre système d'arme CIWS Goalkeeper de Thales Netherlands conçus en commun avec les américains General Electric/General dynamics pour le canon gatling GAU-8 A 7 tubes de 30 mm ,système d'alimentation et magasin et Hollandse Signaal Apparaten (devenue TNL ,filiale hollandaise de du groupe Thales) pour les radars de veille et d'acquisition ,de poursuite ,calculateur digital...

Les USA disposent de mesures restrictives et protectionnistes ,autant dans leur politique d'acquisition d'armes venant de l'extérieur que de ventes à l'étranger ,les questions de transferts de technologies sont hypersensibles pour les divers commissions des chambres de représentants. Ce serait nier la problèmatique.

Si EADS et Airbus Military veulent placer auprès du Pentagone leurs KC-330 MRTT ,ce ne sera pas aussi simple que cela comme cela a été avec les Australiens ou les Britanniques et plus tard la France.

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De toute façon, pour les Américains, ce qui compte c'est que le matos soit CONSTRUIT aux USA!! Après, qu'il soit conçu en France, au Portugal, en Italie ou en Roumanie, ils s'en fichent un peu!! Je caricature, mais l'idée est là! Ils privilégient certe bien souvent leurs entreprises, mais quand le matos étranger est clairement supérieur ou moins cher et qu'en plus il peut créer des emplois aux USA (en ouvrant une chaine sur place par exemple), alors ils n'hésitent pas!! C'est en cela que tu as tord European: là où l'Italie va acheter des ravitailleurs construits aux USA, que la France va acheter des AWACS (je ne suis pas sur pour les Hellfire) construits aux USA etc, les USA vont tout faire pour produire ou au moins assembler localement ce qu'ils achètent en Europe (Durandal, Lakota, A330 etc...) pour leurs forces armées (je ne sais pas pour les hélico du USCG par contre) même si ça leur reviens plus cher!! C'est sans doute logique, et ça s'explique également par la taille des marchés qui permettent de faire de telles choses, mais il n'en reste pas moins que c'est une forme trés marquée d'interventionnisme et de protectionnisme pour un pays qui prône à l'internationnal une politique de libéralisme. Par contre, je rejoind Philippe sur le fait que placer l'A330 sera bien plus dur que de placer le Lakota par exemple!! En effet, même si on assemble ou qu'on équipe localement les appareils, les Américains savent bien que le combat qui oppose Airbus et Boeing aura des conséquences bien plus vaste, et que l'achat de l'un ou l'autre des appareils aura des conséquence sur ses ventes qui dépasseront le seul cadre de l'USAF!!! La meilleurs hypothèse serait pour les américains de choisir un panachage des 2 appareils, comme ils l'avaient fait entre le KC-10 et le KC-135. Le KC-330 présente l'avantage d'être bien plus efficace dans tous les domaine et d'un meilleur rapport capacité prix, notamment grâce à des capacités dépassant de loin celles du KC-767... Cependant, il faut reconnaitre que pour beaucoup de mission la grande capacité du A330 ne sera pas utile à 100%. Dans ce cas l'achat de KC767 semble logique, l'appareil étant légèrement moins cher à l'achat et SURTOUT cet achat serait un soutien à Boeing qui ne verra pas son concurrent vendre 100+ appareils pour l'USAF plus tous les marchés export pendant!! Après, le coup du KC-777 pourrait être bien plus dangereux pour Airbus que le KC-767, les pontes de l'USAF pouvant choisir immédiatement le KC-767 pour le remplacement urgent des plus vieux KC-135 en attendant que Boeing développe le KC-777...

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ThalesRaytheonSystems est une société commune transatlantique à parité de Raytheon (Fullerton, Calif., USA www.raytheon.com) et Thales (Paris, France www.thalesgroup.com), spécialisée en centres de commandement et de contrôle pour défense antiaérienne et radars terrestres.

http://www.murdoconline.net/pics/phalanxblockib.jpg

Dis-moi desertfox ,quel système est français venant de Thales est intégré dans le Phalanx Mk15 Block 1A ? Pour t'aider voici une liste identifiée :

La CDT ? le radar de veille pulse doppler J ? Le radar de poursuite ? Les calculateurs ? les pointages ? la cdt optronique ? le FLIR ?...

A moins que tu nous parles d'un autre système d'arme CIWS Goalkeeper de Thales Netherlands conçus en commun avec les américains General Electric/General dynamics pour le canon gatling GAU-8 A 7 tubes de 30 mm ,système d'alimentation et magasin et Hollandse Signaal Apparaten (devenue TNL ,filiale hollandaise de du groupe Thales) pour les radars de veille et d'acquisition ,de poursuite ,calculateur digital...

Les USA disposent de mesures restrictives et protectionnistes ,autant dans leur politique d'acquisition d'armes venant de l'extérieur que de ventes à l'étranger ,les questions de transferts de technologies sont hypersensibles pour les divers commissions des chambres de représentants. Ce serait nier la problèmatique.

Si EADS et Airbus Military veulent placer auprès du Pentagone leurs KC-330 MRTT ,ce ne sera pas aussi simple que cela comme cela a été avec les Australiens ou les Britanniques et plus tard la France.

Le CIWS Goalkeeper c'est un système de tir rotatif de 7 canons de 30 mm et le Phalanx c'est 6 canons de 20 mm ,c'est ça non ?
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je parle du phalanx block 1 B celui en production depuis 2000 et je parle des capteur optique ce qui permet de suivre la cible de manière visuel. et si y'a une société commune entre raytheon et thalès il doit bien avoir des produit made in thalès. ils vont pas cré une entreprise commune si il partage pas certaine produit. il me semble même que quelqu'un en a parlé sur le sujet phalanx goalkepper meroka....

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  • 3 weeks later...

USA/avions ravitailleurs: Le Pentagone publie son appel d'offres final

WASHINGTON - Le Pentagone a publié mardi l'appel d'offres final pour le renouvellement de sa flotte vieillissante d'avions ravitailleurs, une version "clarifiée" par rapport aux précédentes qui devrait permettre à EADS/Northrop de s'aligner face à Boeing.

L'armée de l'Air américaine a notamment retiré la clause liée au différend entre l'Union européenne et les Etats-Unis devant l'OMC de l'appel d'offres définitif pour le renouvellement de ses avions ravitailleurs, a indiqué à l'AFP un porte-parole du Pentagone mardi.

Début décembre, l'US Air Force avait repoussé d'un mois à "fin janvier" la version finale de son appel d'offres afin de tenir compte notamment du différend aéronautique américano-européen devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

Le Pentagone voulait imposer aux candidats de ne pas inclure dans leur proposition de prix la moindre charge liée à ce différend, une mesure critiquée par le géant européen EADS.

"S'il y a une possibilité que cela soit retiré de l'appel d'offres définitif (Request for proposal, RFP), nous l'accueillerons avec satisfaction," avait notamment déclaré mi-décembre Thomas Enders, co-président exécutif allemand d'EADS, lors d'une rencontre avec quelques journalistes.

Le fait qu'EADS se mette sur les rangs pour ce contrat fait débat aux Etats-Unis, plusieurs membres de l'administration et du Congrès dénonçant les subventions publiques versées à Airbus, qui font l'objet du recours américain à l'OMC.

L'appel d'offres définitif qui compte plusieurs centaines de pages, a été présenté comme une version "clarifiée" des précédents épreuves.

"Nous n'avons pas ajouté de paramètres clefs en matière de performance", a expliqué Sue Payton, secrétaire adjointe de l'Armée de l'Air en charge des acquisitions, lors d'un point presse.

"En revanche, nous avons précisé -- pour que tous les concurrents puissent le comprendre -- comment nous allons évaluer l'efficacité" des offres, a-t-elle ajouté.

L'appel d'offre rendu public mardi porte sur 179 appareils pour un montant compris entre 30 et 40 milliards de dollars. C'est la première tranche d'un marché dont la valeur totale est estimée à 200 milliards de dollars. Le contrat doit être signé avant la fin de l'année, a-t-elle précisé.

(©AFP / 30 janvier 2007 21h59)

Et bien, que le meilleur gagne [08]

http://www.romandie.com/infos/news/070130205921.no8uksj1.asp

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  • 2 weeks later...

Les deux concurents ont maintenant dévoilé leurs propositions.

Boeing avec un 762 boosté et airbus avec un a332.

L’armée n’a plus qu’à faire son choix. Boeing a présenté le 12 février son offre définitive de ravitailleurs destinés à l’armée de l’Air des Etats-Unis. Le constructeur américain propose le KC-767 Advanced Tanker, une version améliorée du KC-767 déjà commandé par les armées italienne et japonaise. Le dérivé militaire du futur B767-200 Long Range Freighter concourt avec le KC-30 de Northrop Grumman et EADS pour décrocher la première partie d’un contrat de 200 milliards de dollars.

Le KC-767 de l’US Air Force sera doté des dernières innovations en matière de ravitaillement. Il aura notamment une perche à commandes électriques, de nouvelles nacelles de ravitaillement au niveau des ailes et un système de commande de ravitaillement à distance de 3e génération. Le poste de pilotage numérique sera de la version la plus récente, celle qui équipe le B777.

L’appel d’offres et ses réponses

L’armée de l’Air a officiellement lancé son programme d’acquisition le 31 janvier dernier. Le projet KC-X, absolument crucial pour elle, prévoit le remplacement des KC-135 Stratotankers, basés sur la cellule du Boeing 707 et qui cumulent aujourd’hui 50 ans de service en son sein. L’appel d’offres décrit les priorités auxquelles doit satisfaire le nouvel appareil, la première étant évidemment de ravitailler et d’être ravitaillé en vol. L’armée souhaite également avoir la possibilité d’utiliser toutes les capacités que peut fournir la plateforme, comme le transport de troupes et de matériel. Destiné à opérer dans des conditions difficiles et de combat, il doit également posséder des systèmes de défense, par exemple contre les ondes électromagnétiques, les armes chimiques et biologiques…

L’appel d’offres a fait naître deux visions du KC-X. Celle de Boeing se concentre sur la mission première de l’appareil : le ravitaillement. Le constructeur a choisi de se baser sur la plateforme du B767 qui offre une capacité maximale de chargement en carburant à peine plus importante que celle du KC-135. Il propose ainsi un appareil capable de décoller sur des pistes légèrement plus courtes que son prédécesseur, compte tenu des améliorations technologiques qui ont vu le jour entre temps, et d’augmenter de plus d’un millier le nombre de bases à partir desquelles il peut opérer. Il multiplie en même temps les capacités de transport cargo par trois et celle de transport de blessés par cinq.

Northrop Grumman et EADS se sont davantage basés sur l’ensemble des missions que le ravitailleur pouvait avoir à remplir. Les partenaires américain et européen ont choisi un appareil beaucoup plus grand comme base : l’A330, qui possède déjà une version militaire de ravitailleur multirôle. Le KC-30 aura donc besoin d’une distance plus longue pour décoller. En revanche, ses capacités de transport sont décuplées par rapport à celle du KC-135.

Les spécifications des deux appareils

Le KC-30 devrait pouvoir transporter 25% de carburant en plus que le KC-767, soit 250.000 livres au lieu de 200.000 livres (136.000 litres au lieu de 109.000 litres). Le déchargement de carburant sera à peu près aussi rapide sur les deux appareils, qu’il passe par les nacelles de ravitaillement situées au niveau des ailes ou par le tuyau de l’axe central. Si le ravitaillement se fait par la perche, il sera plus rapide sur le KC-30 : 4.350 litres par minutes au lieu de 3.400 litres par minute. Le KC-30 peut également transporter 280 soldats, 32 palettes militaires de cargo ou 120 blessés. En comparaison, le KC-767 peut embarquer 190 personnes, 19 palettes ou 97 blessés.

Mais Boeing a un autre atout : sa localisation. En effet, le KC-767 sera produit sur la ligne d’assemblage du B767 à Everett dans l’Etat de Washington, puis équipé de ses systèmes militaires et de ravitaillement à Wichita, dans le Kansas. Le constructeur devrait ainsi entretenir 44.000 emplois aux Etats-Unis et fournir du travail à près de 300 fournisseurs. Au contraire, une partie du programme KC-30 sera réalisée en Europe, sur la ligne d’assemblage de l’A330 chez Airbus. Il sera ensuite acheminé vers Mobile, en Alabama, pour la fin de la production et de l’assemblage.

L'US Air Force devrait rendre sa décision avant la fin de l’année.

http://www.aerocontact.com/news/ac_newsfeed_art.php?ID=03560
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  • 4 weeks later...

ça date un peu, mais on peut un peu comprendre pourquoi les italiens ont choisis le KC-767. En effet ceux-ci sont modifiés en Italie, alors que les A330 auraient probablement étés modifiés en espagne, comme les modèles australiens (sauf le premier, modifié aux USA).

ST. LOUIS, May 06, 2005 -- Boeing [NYSE:BA] and its Italian supplier partner Aeronavali (OAN), a company of Alenia Aeronautica/Finmeccanica, inducted the second KC-767A (Italy #2) aerial tanker into the aircraft modification center in Naples, Italy today.

The induction event marks the start of structural and system modifications to the commercial 767 platform. During the next 15 months, a joint Boeing-Aeronavali team will transform the commercial aircraft, which was built in Boeing's Everett, Wash., facility, into the world's most advanced aerial refueling aircraft. It is scheduled for delivery to the Italian Air Force in Spring 2007.

The KC-767A Italy #1 tanker, modified at the Boeing facility in Wichita, will soon begin flight tests and will be delivered to the Italian Air Force in the spring of 2006 delivery.

"Due to the vision and commitment of our Italian customer, we have designed capabilities such as an open architecture that allows for the technologies of tomorrow to be easily integrated and advanced networking and communications capabilities into this aircraft, making it uniquely suited for the security needs of today and the future," said Jim O'Neill, Boeing vice president and Tanker program manager.

Aeronavali Chief Executive Officer Agostino Melani noted the long time relationship between Boeing and Italian industry. "This program confirms the excellent result of the partnership between Boeing and Aeronavali on both military and commercial programs, starting from engineering activities up to final assembly, tests and certification," Melani said. "The Italian Air Force's choice of the KC-767A represents an important commitment for the future of this successful program."

More than 300 employees, suppliers and customers attended the induction event.

http://www.boeing.com/ids/news/2005/q2/nr_050506m.html
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  • 5 weeks later...

Northrop Grumman a officiellement déposé son offre auprès de l’armée de l’Air américain le 11 avril pour le remplacement du ravitailleur KC-135. Le constructeur américain s’est entre autres associé avec EADS pour proposer le KC-30, basé sur la plateforme de l’Airbus A330. S’il est préféré à son concurrent de Boeing, il sera assemblé à Mobile, en Alabama

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remarque, les deux sont assez complémentaires, l'A330 MRTT étant plus polyvalent et plus gros, tandis que le KC-767 est plus petit. Et après tout, actuellement ils ont déjà 2 types de ravitailleurs, les KC-135 et les KC-10, alors si cela continue, c'est pas un si gros problème.

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Initiallement, les besoins étaient en effet pour 2 ravitailleurs différents: un relativement léger, en remplacement du KC-135, l'autre, plus lourd et plus polyvalent, en remplacement et complément des KC-10... Respectivement, les KC-767 et KC-30 étant les avions les mieux adaptés. Précisons également que certains généraux de l'USAF souhaitaient augmenter la proportion de ravitailleurs lourds et polyvalents, étant donné que les KC-10 sont trés intensivement utilisés et que dans un contexte d'opérations conjointes, ce type d'appareils ont un grand rôle à jouer. Après, les excuses économiques et surtout le fort lobbying de Boeing a remis en cause ce double achat sur étagère qui se profilait en espérant rafler la mise. Toutefois, une compétition pourrait être à double tranchant, même s'il y a peu de chances que Airbus rafle tout le marché tout seul

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  • 7 months later...

Ce qui est savoureux eu égard aux tailles respectives des deux concurrents c'est qu'une étude (AFM il y a qq mois) montre que les KC 30 plus gros peut se poser sur plus de pistes dans le monde que le KC 767 eu égard à ses capacités supérieures.

En clair à charge maxi il atterrit et décolle plus court.

Boeing se bat mais le 767 n'était pas la bonne cellule face au 330 çà me rappelle un autre marché du siècle...

Les Italiens n'ont pas fini de digèrer l'ère Berlusconienne et son alignement

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Certes Philippe

En tout cas pour les clients KC 767 puis du futur F35 ?

Certaines épaules devront être larges et certains tempéraments bien patients ...

Non partage des risques et des coûts, non partage des meilleures options techniques

Le politique peut aller cruellement à l'encontre des désirs des opérationnels

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  • 2 years later...

3 ans après,  :lol:  http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-03-04/boeing-proposera-un-ravitailleur-derive-du-767-a-l-us-air-force/916/0/430547

Boeing a annoncé jeudi qu'il proposerait à l'US Air Force un avion de ravitaillement en vol dérivé du 767.

Il ajoute que ce "tanker de nouvelle génération" répondra intégralement au cahier des charges de ce contrat évalué à une cinquantaine de milliards de dollars.

Il ajoute que cet appareil créera "bien plus d'emplois" aux Etats-Unis que le dérivé de l'A330 que proposaient Northrop Grumman et son associé européen EADS, lors du dernier appel d'offres.

Boeing affirme que son tanker brûlera 24% de carburant en moins que celui de ses concurrents, représentant une économie de carburant d'une dizaine de milliards de dollars sur 40 ans.

Northrop Grumman et EADS avaient remporté le dernier appel d'offres pour ce marché mais le Pentagone l'avait annulé sur protestation de Boeing.

Northrop a dit qu'il évaluait le dernier cahier des charges de l'US Air Force et qu'il n'avait pas encore décidé s'il soumettrait une offre ou pas.

Il avait jugé en décembre que le nouveau cahier des charges semblait favoriser Boeing.

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si ça se trouve, ils vont proposer une nouvelle version du 767, genre le -8, avec des modifications assez importantes, comme ils l'ont fait pour le 747... :lol:

(remarque, un 767-8F pourrait avoir son utilité, le 787F étant presque dans la gamme au dessus, niveau rayon d'action notamment).

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Vu que c'est plié. >:(

http://www.lesechos.fr/info/aero/020405419055-un-serieux-revers-pour-la-strategie-americaine-d-eads.htm

Louis Gallois, le PDG d'EADS, s'est évertué à faire bonne figure hier, après l'annonce par son allié Northrop Grumman de sa décision de ne pas concourir au nouvel appel d'offres géant des avions ravitailleurs du Pentagone. Il s'est ainsi refusé à alimenter un procès en protectionnisme à l'encontre de Washington, abandonnant le sujet aux politiciens européens. « Tout ce que je peux dire, c'est que les termes de l'appel d'offres vont priver l'armée américaine de l'avion le plus moderne », a-t-il déclaré.

De même, Louis Gallois a-t-il écarté toute remise en cause du plan stratégique du groupe à dix ans, dans lequel les Etats-Unis figuraient pourtant en bonne place. Dévoilé en 2007, ce plan prévoyait d'équilibrer les activités d'Airbus et les autres d'ici à la fin de la décennie actuelle. De même, le groupe entendait renforcer de manière significative la part de sa production en zone dollar, pour devenir moins dépendant des variations du billet vert par rapport à l'euro.

En remportant en 2006 un contrat d'hélicoptères de 4 milliards d'euros pour l'armée américaine, EADS avait marqué une première étape dans cette voie. Le contrat des tankers aurait plus que transformé l'essai. Outre son énorme contribution au chiffre d'affaires militaire, il aurait aussi amené Airbus à construire une ligne d'assemblage dans l'Alabama. En y fabricant les ravitailleurs du Pentagone et des versions cargo civiles de l'A330, qui sortent de Toulouse actuellement, Airbus aurait gagné ses galons d'avionneur américain.

La revanche de Boeing

Louis Gallois a beau s'en défendre, le retrait de la compétition des tankers constitue donc un coup sévère pour EADS. « Les objectifs (du plan 2020, NDLR), ne changent pas, même si nous allons devoir y apporter quelques ajustements chiffrés », relativise-t-il. Quels ajustements ? Trop tôt pour savoir. Et ceux qui, en interne, espèrent que l'expérience malheureuse des ravitailleurs amènera la direction à prendre plus de risques en matière d'acquisitions devraient en être pour leurs frais. Les Etats-Unis restent toujours une cible, dans le domaine des services et de la sécurité notamment. Mais, malgré une trésorerie de près de 10 milliards d'euros, toute opération de croissance externe restera d'un montant limité, a prévenu hier le PDG.

Excès de prudence  ? De par sa forte exposition au marché de l'aviation civile, plus volatile que les grands contrats militaires pluri-annuels, EADS génère moins de flux de trésorerie que ses concurrents Boeing, BAE ou Finmeccanica, justifie Louis Gallois. La note attribuée par les agences comme Standard and Poor's au groupe dépend donc beaucoup plus de son niveau de trésorerie, que la direction veut préserver au maximum. Boeing peut donc savourer sa revanche à double titre. Non seulement l'avionneur américain est bien parti pour remporter dans un fauteuil un contrat de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Mais surtout, il voit s'éloigner ce qu'il craignait le plus : l'installation d'Airbus sur ses terres

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Pour ma part, je vois surtout un document partial.

Status : Boeing : "Favored by many defense analysts"

Tout comme les élus US  :lol:

WASHINGTON, 12 mars (Reuters) - Trois parlementaires américains du Kansas ont rejeté vendredi par avance une éventuelle prolongation de l'appel d'offres concernant les avions ravitailleurs de l'armée de l'air américaine.

Les sénateurs Sam Brownback et Pat Roberts et le représentant Todd Tiahrt, tous élus républicains du Kansas, où Boeing dispose d'une importante usine, ont publié un communiqué qualifiant un éventuel report de la date limite de l'appel d'offres de "totalement inacceptable".

Northrop Gruman ont annoncé lundi renoncer au second appel d'offres concernant le remplacement de la flotte d'avions ravitailleurs de l'US Air Force, estimant que les termes du cahier des changes favorisaient le 767 proposé par Boeing sur l'appareil présenté par EADS, un dérivé de l'Airbus A330.

EADS a exclu de concourir seul même si certains responsables ont suggéré que l'avionneur européen n'avait pas encore pris de décisions définitive au cas où le Pentagone réviserait le calendrier.

Vendredi, on a indiqué de source proche du Pentagone, que certains responsables étudiaient la possibilité de reporter la date limite pour permettre à EADS d'éventuellement présenter une offre sans Northrop.

Selon les trois élus du Kansas, si EADS ne peut pas répondre dans les délais impartis, le Pentagone doit attribuer l'appel d'offres à "une société américaine", c'est-à-dire à Boeing.

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