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[A-400 M] le défi stratégique européen


Dada4
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Je pensais qu'on se dirigeait vers une distinction claire entre les 2 composantes?

Aux SNLE la dissuasion strategique contre les "gros" (destruction mutuelle censée dissuader la première frappe). Aux Rafale la gesticulation et les frappes préventives contre les "petits" (voir contre les acteurs non-étatiques), ou la dissuasion traditionnelle serait moins efficace...

Donc la on parle d'une composante aéroportée hypersonique contre les "gros"... mais pour faire quoi au juste? Si l'autre dispose d'un bouclier ABM efficace, il se sentira en sécurité pour une premiere frappe surprise... a moins qu'on garde une alerte permanente en vol pour rester credible. Sinon ca n'a pas trop le sens...

Modifié par HK
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Aux SNLE la dissuasion strategique contre les "gros" (destruction mutuelle censée dissuader la première frappe). Aux Rafale la gesticulation et les frappes préventives contre les "petits" (voir contre les acteurs non-étatiques), ou la dissuasion traditionnelle serait moins efficace...

J'ai pas connaissance de cette dicotomie gros petit lié a une solution technique...

Donc la on parle d'une composante aéroportée hypersonique contre les "gros"... mais pour faire quoi au juste? Si l'autre dispose d'un bouclier ABM efficace, il se sentira en sécurité pour une premiere frappe surprise... a moins qu'on garde une alerte permanente en vol pour rester credible. Sinon ca n'a pas trop le sens...

La doctrine n'a pas changer. Le missile de croisiere est aujourd'hui une maniere de tirer du nuke sans mettre en danger la composante FOST. On peut le tirer soit pour montrer notre détermination contre une objectif peu sensible - désert, haute altitude, au milieu de la mer -. On peut aussi l'utilisé comme Hiroshima ... ca évite d'avoir a balancer la purée d'entrée. On peut enfin l'utiliser en mode plus tactique meme si officiellement c'est pas fait pour, pour mettre un coup d'arret a une force militaire terrtre, une flotte d'invasion etc.

Dans tout les cas ce serait utilisé dans les conditions de la dissuasion, donc si les intérêt vitaux de la France sont en grave danger. Et donc a priori dans le contexte ou la France serait tres fermement agressé, donc en position défensive.

Les M51 eux nécessite de dévoiler la position du lanceur ... et donc de le griller. Alors soit le machin est au milieu de nulle part, mais vraiment nulle part, et il peut se permettre de balancer un seul missile pour faire du "préstratégique" - ou bien le machin tire de Brest défendu par toute la flotte. Soit le machin n'est pas au milieu de nulle part et la c'est le mode tout ou rien... en gros destruction massive.

Il existe des cas ou l'on pourrait mettre plusieurs SNLE en patrouille, et donc se permettre une frappe pré-stratégique avec ... mais c'est pas l'idéal de griller une grosse cartouche taille SNLE si on peu le faire en grillant que quelques Rafale.

En résumé

Montrer notre détermination

- idéalement un seul ASMP dans un coin désert, ou a haute altitude genre EMP.

- accessoirement un seul M51 monotete dans un coin désert, ou a haute altitude genre EMP.

Coup d'arret

- idéalement ASMP(s) contre l'armée ennemi, ou a défaut contre une cité "martyr".

- accessoirement M51 monotete idem au dessus

Et si vraiment il faut en passer par la déboitage complet

- 16 missile soit 96 tete sur le pays qui n'a toujours pas compris le message.

- 16 autres missile soit 96 tete sur le pays qui n'aurait encore pas compris le message.

- 16 encore autres missile soit 96 tete sur le pays qui n'aurait toujours et encore pas compris le message.

Peu importe gros ou petit ... a priori la promesse est la meme, ca lui permet d'ailleurs d'etre tres lisible pour ceux qui voudrait nous agresser.

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Intéressant ce Rafale Porteur / Lanceur de satellite ... mais ne s'éloigne ton pas de l'A400M ( qui avec ce nouveau futur missile, trouverait 1 vocation de + ) ? 

 

Modérateurs en congés ?

 

Ouvrir un topic ASN4G ?  pas nécessaire ...    Aller voir au fond du forum, tout en bas pour le nucléaire !

Guerre non-conventionnelle

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En mission en Afrique, un A400M de l'Armée de l'Air décolle et rentre en France avec un moteur hors-service
 


Et c'est au cours d'une de ces missions en Afrique (Décembre 2013 au Mali ; Octobre 2014 dans la BSS ; Novembre 2014 en Centrafrique), selon mes informations, qu'un des quatre moteurs à hélices d'un A400M a eu un important problème technique.

Cependant, la réparation sur place du turbopropulseur n'était pas possible en raison des contraintes logistiques qu'imposaient cette réparation. La décision a donc été prise de faire décoller l'A400M avec un moteur hors-service, et de le ramener en France de cette façon.

 

http://www.defens-aero.com/2014/12/en-mission-en-afrique-un-a400m-de-l-armee-de-l-air-decolle-et-rentre-en-france-avec-un-moteur-hors-service.html

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en meme temps embetant de voir que les moteurs de l'a400m sont susceptibles de ce genre de panne (mais c'est le lot de tous les moteurs j'imagine), et rassurant de voir qu'on a assez confiance pour envisager un long vol retour sur 3 moteurs.

C'est l'avantage d'avoir 4 moteurs. On a plus de risque d'en avoir un en panne, mais même avec un en panne, on peut continuer à voler et prendre le risque d'en perdre encore un sans que ce ne soit critique pour la fin du vol.

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C'est l'avantage d'avoir 4 moteurs. On a plus de risque d'en avoir un en panne, mais même avec un en panne, on peut continuer à voler et prendre le risque d'en perdre encore un sans que ce ne soit critique pour la fin du vol.

C'est tout le paradoxe aujourd'hui du chasseur "Bi" face au Mono: la prob de panne est passée en dessous du seuil de complexification du doublement système (cf. A330 Vs 340)

 

Concernant le 400, il vient de débuter sa vie OP, rien d'anormal à avoir une panne .Le modèle Airbus de maintenance (Airbus part + Airbus certified specialist + Airbus certification + Airbus blablabla  ) est par contre à pointer du doigt. 

 

Que l'Adla ne soit plus capable de remplacer un turboprop, aussi gros soit il, j'ai en effet un peu du mal à le croire. Mais d'autres sauront en dire plus que moi la dessus

Modifié par TomcatViP
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Que l'Adla ne soit plus capable de remplacer un turboprop, aussi gros soit il, j'ai en effet un peu du mal à le croire. Mais d'autres sauront en dire plus que moi la dessus

Je ne crois pas que ce soit un véritable problème de compétences. C'est juste un problème de coût ou de délai.

 

Pour réparer le turbopropulseur d'un A400M au Mali, il faut déjà envoyer les mécaniciens et les pièces détachés (un turbopropulseur complet ?) au Mali. Il faut donc trouver un avion de disponible puis si ce n'est pas un A400M demander une autorisation pour faire une escale à mi chemin.

En plus du coût d'utilisation d'un autre avion (et de la prime OPEX des mécanos de l'A400M), on a presque 48H d'immobilisation (si ça se passe bien) de l'A400M (et des pilotes qui doivent stationner au Mali avec leur prime associé). Et une fois réparer l'A400M pourra rentrer presque à vide du Mali (les rotation d'A400M vers le Mali servent plus à amener du matériel qu'à en ramener)

Sinon on ne répare pas et l'A400M rentre en panne en France. L'avion continue donc sa mission (presque normalement, la charge utile sera peut-être un peu réduite, mais ce n'est même pas sur) et une fois sur sa base d'origine, il est réparé très rapidement par des mécaniciens qui ont eu le temps de se préparer pour changer un moteur.

 

On arrive donc à 2 solutions, la réparation au Mali entraine des surcoûts financier, une immobilisation de 48H (au minimum) et l'organisation d'une mission de secours immobilisant un autre avion pour un aller/retour vers le Mali. La réparation à Orléans demande aux pilotes de prendre un léger risque (voler avec un seul moteur de secours au lieu de deux) pour un coût nul et presque aucun impact sur la mission.

 

En fait c'est presque la réparation au Mali qui aurait été inquiétante. Une réparation sur le terrain est toujours extrêmement complexe.

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L'avion continue donc sa mission (presque normalement, la charge utile sera peut-être un peu réduite, mais ce n'est même pas sur) et une fois sur sa base d'origine, il est réparé très rapidement par des mécaniciens qui ont eu le temps de se préparer pour changer un moteur.

Il ne faut quand même pas exagérer... Avec un moteur en croix il vole sous dérogation, en mode dégradé, et ce n'est plus une mission mais un vol de convoyage. S'il y a 4 moteurs, ce n'est pas pour voler (même presque) normalement avec 3. Sinon il n'y en aurait que 3.

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Que l'Adla ne soit plus capable de remplacer un turboprop, aussi gros soit il, j'ai en effet un peu du mal à le croire. Mais d'autres sauront en dire plus que moi la dessus

 

S'en est fini des "tombés de turbine au coin du bois " ? peut-être,

 

l'ALAT a découvert çà avec le passage Gazelle/Tigre

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Je ne crois pas que ce soit un véritable problème de compétences. C'est juste un problème de coût ou de délai.

 

Pour réparer le turbopropulseur d'un A400M au Mali, il faut déjà envoyer les mécaniciens et les pièces détachés (un turbopropulseur complet ?) au Mali. Il faut donc trouver un avion de disponible puis si ce n'est pas un A400M demander une autorisation pour faire une escale à mi chemin.

En plus du coût d'utilisation d'un autre avion (et de la prime OPEX des mécanos de l'A400M), on a presque 48H d'immobilisation (si ça se passe bien) de l'A400M (et des pilotes qui doivent stationner au Mali avec leur prime associé). Et une fois réparer l'A400M pourra rentrer presque à vide du Mali (les rotation d'A400M vers le Mali servent plus à amener du matériel qu'à en ramener)

Sinon on ne répare pas et l'A400M rentre en panne en France. L'avion continue donc sa mission (presque normalement, la charge utile sera peut-être un peu réduite, mais ce n'est même pas sur) et une fois sur sa base d'origine, il est réparé très rapidement par des mécaniciens qui ont eu le temps de se préparer pour changer un moteur.

 

On arrive donc à 2 solutions, la réparation au Mali entraine des surcoûts financier, une immobilisation de 48H (au minimum) et l'organisation d'une mission de secours immobilisant un autre avion pour un aller/retour vers le Mali. La réparation à Orléans demande aux pilotes de prendre un léger risque (voler avec un seul moteur de secours au lieu de deux) pour un coût nul et presque aucun impact sur la mission.

 

En fait c'est presque la réparation au Mali qui aurait été inquiétante. Une réparation sur le terrain est toujours extrêmement complexe.

 

Je comprends bien la logique derrière ça, mais a gestion logistique impliquerait que les pièces nécessaires soit sur place. On a jamais vu un déploiement sans moteur de rechange. pas plus hier qu'aujourd'hui. Il ne s'agît pas là d'une mission unique mais de rotations

Modifié par TomcatViP
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Je comprends bien la logique derrière ça, mais a gestion logistique impliquerait que les pièces nécessaires soit sur place. On a jamais vu un déploiement sans moteur de rechange. pas plus hier qu'aujourd'hui. Il ne s'agît pas là d'une mission unique mais de rotations

C'est un peu bizarre comme raisonnement. Une rotation ou mission unique c'est pas la même chose qu'un déploiement sur place. L'avion n'est pas stationne sur la base en question donc il n'y a pas d’intérêt a y déployer tout un arsenal de support. D'autant plus que l'une des caractéristiques censé être l'un des atouts de l'A400M c'est justement de pouvoir opérer avec une partie de ses équipements en panne sans affecter la mission.

 

Fait juste une comparaison entre ce que tu proposes comme solution idéale et ce qu'il s'est passe en terme de coup et de temps pour réaliser la mission.

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Bah... Si t'envois des zincs à l'autre bout du monde en comptant sur UPS pour t'apporter des rechanges, autant missionner UPS direct. 

 

 

Intéressant tout de même le vol long sur 3 moteurs.

 

 

S'en est fini des "tombés de turbine au coin du bois " ? peut-être,

 

l'ALAT a découvert çà avec le passage Gazelle/Tigre

 

 

Dommage et regrettable. Pas sûr que ça ai était un des points du CdC

Modifié par TomcatViP
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Bah... Si t'envois des zincs à l'autre bout du monde en comptant sur UPS pour t'apporter des rechanges, autant missionner UPS direct.

On n'a pas assez de lot de rechange ou de mécanos pour en déployer partout ou l'A400M est amené à se poser.

Quand on ne prévoit qu'une ou même deux rotations hebdomadaire, il est impensable de déployer en permanence du personnel de compétent pour changer un moteur d'A400M.

 

La procédure c'est qu'en cas de panne immobilisant l'avion, un second avion d'opérationnel décolle avec l'équipe de technicien et les pièces détachés pour le réparer. Quand on a une flotte uniforme, l'avion amenant les pièces détaché et les techniciens sert aussi à remplacer l'avion en panne le temps de sa réparation. Pour peu qu'on dispose en permanence d'un A400M en alerte ainsi qu'une équipe de technicien et le lot de rechange, l'équipe technique doit pouvoir arriver une dizaine d'heures après la panne.

 

Même si l'heure de vol coûte cher, il revient vite moins cher de maintenir un A400M et une équipe technique en alerte plutôt que de maintenir des techniciens en OPEX.

 

PS: en cas de panne, l'armée de l'air ne compte que sur elle même pour apporter des rechanges.

Je comprends bien la logique derrière ça, mais a gestion logistique impliquerait que les pièces nécessaires soit sur place. On a jamais vu un déploiement sans moteur de rechange. pas plus hier qu'aujourd'hui. Il ne s'agît pas là d'une mission unique mais de rotations.

Une des particularité de l'A400M est justement d'éviter les déploiement outre mer. Alors qu'on a pu voir des Transall basé à la réunion ou ailleurs, on ne verra pas d'A400M justement parce qu'un A400M va assez vite et a assez d'autonomie pour arriver presque instantanément à l'autre bout du monde.

Pour une mission à la Réunion, alors qu'il faut 3 jours pour déployer un C160 (donc une grosse semaine par rotation avec la métropole) il ne faut qu'une journée avec un A400M (donc jusqu'à 3 rotations hebdomadaire)

Modifié par ARPA
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Les propos du CEMAA sur l'A400M, un avion "bien né" (sic) (rapportés par Reuters)

 

"La France, qui a réceptionné son premier exemplaire à l'été 2013, prendra livraison du sixième ce mois-ci. "Tout est neuf dans cet avion : moteurs, avioniques, gestion du cargo, tout est innovation", a expliqué le général Denis Mercier lors d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes de défense (AJD). "Quand qu'on est les premiers à mettre cela en oeuvre, rien n'est facile. Aujourd'hui on essuie les plâtres", a-t-il ajouté"

 

"Il va falloir encore un peu de temps pour que l'avion ait le niveau de maturité qu'on espère", a ajouté le général Mercier. "Aujourd'hui, le taux de disponibilité n'est pas suffisant, mais on a une vision claire de ce qu'on peut faire et on y travaille d'arrache-pied avec Airbus."

 

"Les cinq avions utilisés par l'armée ont tous des différences, ce qui complique la maintenance, mais fonctionnent bien, les problèmes de moteur connus lors du développement étant désormais "derrière nous", a-t-il précisé à Reuters."

 

"Le chef d'état-major de l'armée de l'air attend avec impatience le troisième des quatre A400M que doit lui livrer Airbus en 2015. Ce sera le premier à être équipé des véritables capacités de l'avion, c'est-à-dire avec des capacités de largage de matériel et d'exécution de missions tactiques. "C'est un jalon sur lequel je pèse beaucoup sur Airbus en disant : il ne faut pas le rater. On n'acceptera pas de retard sur ce jalon-là", a dit le général Mercier."

 

Cf. ici : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0TU2Q820141210?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0

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Je lis Airbus : l’A400M trace sa route mais continue à peser http://t.co/JuQtXXCRks

— Philippe Top-Action (@top_force)

December 18, 2014

La DGA réceptionne le sixième A400M français: Le sixième A400M de l'armée de l'air a été réceptionné par la DG... http://t.co/GH4cyoavWd

— Journal Aviation (@journalaviation)

December 18, 2014
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