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Marine : Un troisième BPC pour remplacer la Jeanne d'Arc ?


Philippe Top-Force
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En gros, tel que je vois les choses, si DCNS devait proposer un BPC transformé en PA STOBAR sur le modèle que tu propose (à savoir un BPC auquel on aurait ajouté les capacité STOBAR), je pense que la Marine refuserait immédiatement.

Par contre, lui proposer un modèle de PA STOBAR totalement nouveau, ne conservant du BPC que la forme de coque et peut-être la conception du système propulsif, et là il y aurait, A MON AVIS, plus d'intérêt de la part de la MN.

+1

Je ne suis pas partisan de faire un PA STOBAR dérivé du BPC

ni de faire un PA léger STOBAR on n'a pas cette expérience

Je suis plus partant pour faire un "pocket carrier aircraft" avec de vrais catapultes.

comme le projet SAC-200/220

Image IPB

source : http://www.zonamilitar.com.ar/foros/showthread.php?t=4815&page=10

BSAC 220

Desplazamiento: hasta 30000 tons

Dimensiones: 240 X 29.5 mts

Aeronaves: 30

Velocidad: 24 nudos

Alcance: 7500 MN a 15 nudos

Tipo propulsión: CODAG/COGAG

Potencia propulsora: 66 MW

Operaciones de aviones hasta: estado de mar 5

Operaciones del buque hasta: estado de mar 9

BSAC 200

Desplazamiento: hasta 24000 tons

Dimensiones: 221,8 X 28 mts

Aeronaves: 24

Velocidad: 26 nudos

Alcance: 7500 MN a 15 nudos

Tipo propulsión: CODAG/COGAG

Potencia propulsora: 57 MW

Operaciones de aviones hasta: estado de mar 5

Operaciones del buque hasta: estado de mar 9

Bien sur la flotte embarqué sera moindre que le CGD mais on peut compenser par l'utilisation de drone.

En plus il y a un marché potentiel avec l'Agentine, le Brésil voir d'autre pays.

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Tient c'est drôle

Ce dessin est une copie éhontée du CVV américain dont j'ai le plan sous les yeux (visible en page 332 du US AIRCRAFT CARRIERS de Norman Frideman Naval Press Institute Annapolis Maryland)

dont voici les caractéristiques:

longueur hors tout: 908 pieds

longueur à la flotaison: 860 pieds

largeur à la flotaison: 126 pieds

61872 T. déplacement pleine charge.

2 C13/1 de 90 mètres

Vt 27,8 noeuds

Les lignes sont les mêmes mais l'échelle est réduite.

Les espagnols sont totalement alignés sur les américains. Comme l'Asturias est une ressucée du Sea Control Ship celui-ci est une réduction du CVV écarté par les américains

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Les espagnols sont totalement alignés sur les américains. Comme l'Asturias est une ressucée du Sea Control Ship celui-ci est une réduction du CVV écarté par les américains

les espagnols on acheté les plans du Sea Control Ship (l'Asturias )
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+1

Je ne suis pas partisan de faire un PA STOBAR dérivé du BPC

ni de faire un PA léger STOBAR on n'a pas cette expérience

Je suis plus partant pour faire un "pocket carrier aircraft" avec de vrais catapultes.

comme le projet SAC-200/220

Image IPB

source : http://www.zonamilitar.com.ar/foros/showthread.php?t=4815&page=10

BSAC 220

Desplazamiento: hasta 30000 tons

Dimensiones: 240 X 29.5 mts

Aeronaves: 30

Velocidad: 24 nudos

Alcance: 7500 MN a 15 nudos

Tipo propulsión: CODAG/COGAG

Potencia propulsora: 66 MW

Operaciones de aviones hasta: estado de mar 5

Operaciones del buque hasta: estado de mar 9

BSAC 200

Desplazamiento: hasta 24000 tons

Dimensiones: 221,8 X 28 mts

Aeronaves: 24

Velocidad: 26 nudos

Alcance: 7500 MN a 15 nudos

Tipo propulsión: CODAG/COGAG

Potencia propulsora: 57 MW

Operaciones de aviones hasta: estado de mar 5

Operaciones del buque hasta: estado de mar 9

Bien sur la flotte embarqué sera moindre que le CGD mais on peut compenser par l'utilisation de drone.

En plus il y a un marché potentiel avec l'Agentine, le Brésil voir d'autre pays.

Oui mais DCNS avait aussi fait un petit CATOBAR de 27000 t pour l'Argentine jamais construit et il me semble qu'il a été proposé à l'Inde...

Mais c'est un dérivé du Di Cavour donc un STOBAR qui a été sélectionné pour l'Indigenous Aircraft Carrier.

Ensuite la question du "Pocket Carrier" a été explorée au moment du développement du CVF avec notamment un bon en arrièrpour diminuer le cout du projet et entrainant une regression du poids de 70000 env vers 55000t mais la diminution de capacité était beaucoup plus marquée que le gain financier !

En fait c'est la quadrature du cercle...

Ce d'autant que derrière se mettent en embuscade l'AdA avec ravitailleurs : il y a un très intéressant post de Philippe plus haut qui montre cela.

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Je mets ici le post de Philippe qui était en fait ds le topic PA2 politique :

Rappel de certaines données concernant la Marine.

La protection des ZEE et de nos ports, ainsi que de la FOST (hors frégates ASM et SNA qui y contribuent aussi): frégates légères, patrouilleurs, PATMAR, chasseurs de mines... font 15% du budget d'équipement conventionnel de la Marine (donc hors SNLE)  soit un peu moins de 7 M€ sur 40 Md'€ (budget lissé sur 30 ans) soit 1,3 Md'€ par an (hors R&D et FOST donc).

Le coût d'une frégate de patrouille est très faible: 40 à 100 md'€ avec un hélicoptère.

Reste la flotte de combat et de projection qui fait près de 33 Md'€ soit le prix de 22 SNA avec refonte et munitions ou de 11 Porte-avions secs.Ou de 330 Rafale avec munitions.

Disponibilité:

la notion de présence à la mer pour un PA ne sert à rien sauf dans le cas des opérations continues de hautes intensité pendant des mois ou des années comme les USA en Corée ou au Vietnam.Cas de figure peu crédible pour nous.

Ce ne sont pas des patrouilleurs qui eux assurent une présence continue contre les trafics et autres violations du droit maritime.

Le PA se doit d'être disponible pour une période de quelques mois en cas de crise et en moins de 2/3 semaines maximum, sinon il sert pour l'entraînement (et on en profite pour l'exhiber comme outil de prestige dans les navigations d'entraînement).

Le PAN n'est réellement et totalement indisponible que 4 mois en 7 ans (recharge des réacteurs).C'est la durée minimum de l'IPER concevable (on fait 18 mois mais on peut faire jusqu'à 4 mois)

Hors de cette période, il est disponible en moins de 3 semaines (dans les cas rares où il y a des travaux importants en câle séche) ou le plus souvent en 24 heures.

Or on a toujours une période d'escalade diplomatique de quelques semaines avant.

Dans ces conditions, le PAN pouvant être disponible quasiment tout le temps. X temps/ à XX%............................................................................................

Un PA dit s'apprécier aux menaces réelles et à sa capacité apportée qui est celle des avions!

La seule utilité du PA ou on ne peut s'en passer, est dans le cas de la poursuite d'une flotte ennemi dans les espaces océaniques (cas de la bataille décisive) ou pour la projection de puissance contre la terre.

Dans ce dernier cas c'est la capacité en terme de sortie par jours et de munitions larguées qui compte.

L'ADA peut agir avec ravitaillement jusqu'à X km de rayon d'action avec les Rafale (plus le rayon action des Scalp EG) avec évidemment une capacité décroissante.

Le PA devient supérieur en fait dans la zone des 3000 km de distance d'une base terrestre AA aux théatres, par rapport au surcoût d'une flotte de ravitailleurs et d'avions de chasse: plus de rotations en bombardement et meilleure capacité en défense air-air (obtention de la superiorité aérienne) par rapport à des CAP à longue distance de l'AA.

Particulièrement important en cas d'opération amphibie (CAS et CAP air-air)

On a aucun problème que la combinaison PAN à temps partiel plus AdA, ne pourrait résoudre en Amérique Latine ou Afrique ,vu la faiblesse des armées de l'air de ces pays.Peu de risque en Asie car les Australiens et USA assurent de facto la protection de la Nouvelle Calédonie et Polynésie ( pas question pour eux de laisser la Chine ou la Russie de s'y implanter)

Reste donc l'Océan Indien ou notre seule base proche est Djibouti (mais avec des restrictions sur l'utilisation) puis Mayotte très loin de la péninsule Arabique ou de l'Iran.

Sinon, si on a des bases locales prêtées par un pays, le PA ne sert évidemment plus à rien (ses avions peuvent être basés à terre).

Conclusion, les PA ne sont utiles/indispensables que dans l'Océan Indien (voire le Pacifique mais où le risque est très faible pour nous hors Chine mais là les SNA comptent plus car un PA serait trop vulnérable face aux Chinois).Sinon l'AdA suffit.

Donc, le seul intérêt du PA2 est de pouvoir doubler notre capacité de 100 sorties par jour du PAN.

Car à 100 sortie par jour on ne fait pas peur à l'Iran ou au Pakistan, vu leurs capacités et nombres d'avions.

Une action amphibie est peu crédible.

A 200 sorties, cela devient crédible face à des pays qui ont 300 avions en ligne (et pas d'AWACS ou de bonnes CME et un niveau d'entraînement inférieur) mais moins performant pour les 2/3 au moins.

Si le PA2 n'a pas d'avions, on en reste à 100 sorties par jour pour l'aéronavale.

Mieux vaut se payer des ravitailleurs pour l'ADA pour 3 Md'€ et des missiles de croisière en plus.

Car on bénéficiera de cette capacité en permanence quand le PAN est disponible...

...

conclusion: un PA2 sans avions ne sert à rien et baisserait les capacités de nos armées par rapport aux solutions de substitution.

Mais la marine n'a pas le budget pour se payer 4 Md'€ de rafale et E2C supplémentaire avec munitions en sus d'un PA2 a 3 Md'€ sauf a changer la Hiérarchie des armées avec une Marine devant l'AA en budget et hommes.

Nota bene: on a déja un nombre de bâtiments suffisants pour escorter 2 PA en cas de crise grave puisqu'il faut 4/5 bâtiments par GAN.Mais on peut aussi utiliser les 2 PA au sein d'un même GAN.

Conclusion : il faut soit valoriser le PA2 comme substitut des BPC qu'on doit livrer fin de la prochaine décennie, soit lui donner des avions supplémentaires pris sur l'AdA ou lancer une Joint Rafale Fleet avec l'AA (solution idéale) ou encore le valoriser en porteur de drones de combat etc...

Je trouve que cela positionne bien le problème entre d'une part les limitations du petit PA et d'autre part le coût du gros PA qui comparativement comparativement à un scénario AdA
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Ce genre de merveille coute plus cher à mettre en oeuvre qu'un gros ramené au nombre d'avions embarqués... c'est pour çà que les américains abandonnèrent le CVV s'étant rendu compte qu'avec ses 54 chasseurs il était moins perfo que les CVN qui à l'époque en emportaient 90

Bref çà s'appelle des économies d'échelle et çà vaut aussi pour un PA emportant 30 avions.

Après c'est une question de taille maxi de l'enveloppe que l'on peut consacrer au projet...

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Je mets ici le post de Philippe qui était en fait ds le topic PA2 politique :Je trouve que cela positionne bien le problème entre d'une part les limitations du petit PA et d'autre part le coût du gros PA qui comparativement comparativement à un scénario AdA

Je trouve que, sous des déhors "scientifiques", c'est encore une manière "métaphysique" de poser les problèmes. Ou si vous préfèrez une manière de préserver la chevre et le chou, histoire de ne vexer personne...

Il me semble, et Tancrede a posé le pb sous plusieurs angles*, qu'il faut s'interroger vraiment sur la pertinence de l'organisation actuelle de nos armées. 

*sous un angle un peu "trop terrien"à mon gout... :lol:

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Je trouve que, sous des déhors "scientifiques", c'est encore une manière "métaphysique" de poser les problèmes. Ou si vous préfèrez une manière de préserver la chevre et le chou, histoire de ne vexer personne...

Il me semble, et Tancrede a posé le pb sous plusieurs angles*, qu'il faut s'interroger vraiment sur la pertinence de l'organisation actuelle de nos armées. 

*sous un angle un peu "trop terrien"à mon gout... :lol:

A contrario il y a un piège à mon avis à fonctionner sur un mode de théorisation en faisant abstraction de la plateforme matérielle :

La vérité est que la seule plateforme incontestable de la marine sont les SNA

Le porte avions est contestable par le tandem AdA+ravitailleur sur une bonne distance d'emploi

Si l'on avait un bombardier lourd on rentrerait dans ce que les théoriciens de l'Air Power appellent la "vision théologique" qui à mon avis fait référence de manière subliminale à l'omnipotence divine dans le credo chrétien.

Ceci serait là aussi une vue de l'Esprit (pas divin) si il n'y avait là aussi une évolution de la plateforme matérielle avec l'utilisation des GBU qui a permis de retrouver une utilisation de première ligne aux vieux B52 et de justifier les B2, même dans les derniers conflits où 6 à 8 bombardiers lourds couvrent 50 à 60% des bombes larguées.

C'est cet élément matériel qui manque au PA pour être incontestable, surtout dans un scénario français où l'on projette difficilement plus loin que 3000 km de nos bases.

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Le porte avions est contestable par le tandem AdA+ravitailleur sur une bonne distance d'emploi

Ces calculs sont à mon avis très contestables. J'aimerais bien que l'on me montre comment cela est tenable réellement sur une durée disons de deux mois. Il ne s'agit pas seulement de calculer sur une frappe ponctuelle...

Le blocage de la réfléxion (le coté "métaphysique" ou théologique si tu préfères) repose sur le fait que l'on pose comme une évidence que la majorité des avions doivent être affectés à l'AdA et non en fonction des bésoins de projection de puissance, par exemple 2 voir 3 PA ...

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Je trouve que, sous des déhors "scientifiques", c'est encore une manière "métaphysique" de poser les problèmes. Ou si vous préfèrez une manière de préserver la chevre et le chou, histoire de ne vexer personne...

Il me semble, et Tancrede a posé le pb sous plusieurs angles*, qu'il faut s'interroger vraiment sur la pertinence de l'organisation actuelle de nos armées.   

*sous un angle un peu "trop terrien"à mon gout... :lol:

C'est surtout, l'un des angles d'attaques argumentaires pour présenter le dossier et mieux vendre à l'état le second PA2.  ;) Car dans l'histoire "préserver la chèvre (AT)* et le choux (AdA)**, il faut arriver à contenter tout ce monde (Armée) l'un** voulant en priorité et rapidement ses 14/17 MRTT et ses 50 A400M, tout en préservant sa voilure de 234 Rafale, et l'autre* ses VBCI/Tigre/PB/NEB. Sans oublier la déplétion d'effectif !

Tout en s'interrogeant sur la pertinence de nos armées, il faut aussi s'interroger sur la pertinence et l'homogénéité de nos priorités programmatiques, d'acquisition, de revues d'équipementiers. Sur ce et pour rebondir sur ce fil, avons-nous plus besoin de renouveller la Jeanne d'Arc, navire école ? Ou avons-nous plus besoin de bâtiments de projection ? Ces bâtiments de projection doivent-ils être plus en structure d'acceuillir des aéronefs et des EDA ou plus d'installation de Commandement ?

En gros, quel est le besoin réel de la Marine Nationale ? Que veut-elle dans ses fiches caractéristiques militaires ? Pour quel concept et doctrine d'emploi ?

A-t-elle réellement besoin d'un PA de poche pour projetter un petit et restreint parc d'aéronefs ou a-t-elle besoin d'un second PA plus capacitaire en terme d'emport de Rafale, sachant que le PAN CdG va pouvoir emporter uniquement 24 Rafale au lieu de 32 sur le futur PA2. Le but étant de faire plus de mission aérienne pas de diminuer son activité, le PA Pocket n'étant pas approprié à la culture française.

On peut aussi couper la poire en 2, et avoir comme Navire Amiral le PA2 avec ses 32 Rafale M + 3 2EC + Caracal et NHS90, accompagné par le PAN en porte-aéronefs avec un GAe mixé de reliquat Rafale M et €Mil MI 26 TFr/Chinook/Tigre/NHS90....le PAN étant classé PA/CV Pocket  :lol:

On peut aussi développer un concept hybride de PA2 BCP.  :lol:

Tout ça pour dire que l'on a mis beaucoup de milliards d'€ pour développer, construire et acheter des Rafale M, on ne va pas maintenant dépenser autant pour un France 35 STOVL ou un Rafale STOBAR sensé apponter sur un BPC dont sa fonction première n'est pas de déployer des chasseurs embarqués de combat.

Conclusion, on a à financer 11 FREMM/6 SNA Suffren/ 2 BPC NG + toute une batellerie / voire un second PA (si on arrive à contenter et convaincre le décideur politique qu'il est temps de le lancer sans tergiverser et se donner vraiment les moyens politiquement/diplomatiquement/militairement.

C'est la projection par voie maritime et navale, il faut penser à celle aérienne avec les 14/17 MRTT/50 A400M/133 TTH90 et celle terrestre ou aéro terrestre.

Donc, parler de BPC STOBAR est purement théorique et plaisant pour l'instant. A moins que l'on trouve du gaz et du pétrole à Saint Pierre et Miquelon, ou à Kerguelen.

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Ces calculs sont à mon avis très contestables. J'aimerais bien que l'on me montre comment cela est tenable réellement sur une durée disons de deux mois. Il ne s'agit pas seulement de calculer sur une frappe ponctuelle...

Je suis d'accord.

D'ailleurs, pour généraliser, il ne s'agit pas seulement de calculer sur des frappes, tout court!

Je veux dire par là que comparer PA2 vs Rafale+MRTT c'est limiter de facto l'utilisation du PA à la seule frappe terrestre ponctuelle.

Or, un PA est une arme stratégique beaucoup plus versatile que cela! Des appareils de l'armée de l'air ne peuvent pas faire du contrôle aéromaritime de longue durée dans l'Océan Indien. Ils ne peuvent pas s'interposer entre un DOM/TOM et un GAN ennemi par exemple. Ils ne peuvent pas non plus offrir la moindre capacité de combat aérien à longue distance (à moins de déployer des CAP air-air en permanence, 24/7, ce qui est mathématiquement et matériellement impossible). Ils ne peuvent en aucun cas servor de plate-forme dans une guerre anti-sous marine etc...

Bref, un porte-avions, ce n'est pas juste un moyen de balader des Rafale porteurs de SCALP plus prêt des zones de combat. C'est bien plus versatile que ça, et c'est un instrument vital pour le contrôle du domaine maritime.

Adjoindre des Rafale à un batiment amphibie ne résoudrait pas les problèmes. On ne ferait que prolonger un bras de frappe déjà existant avec le Tigre pour le support au débarquement, mais guère plus.

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Je suis d'accord.

D'ailleurs, pour généraliser, il ne s'agit pas seulement de calculer sur des frappes, tout court!

Je veux dire par là que comparer PA2 vs Rafale+MRTT c'est limiter de facto l'utilisation du PA à la seule frappe terrestre ponctuelle.

Or, un PA est une arme stratégique beaucoup plus versatile que cela! Des appareils de l'armée de l'air ne peuvent pas faire du contrôle aéromaritime de longue durée dans l'Océan Indien. Ils ne peuvent pas s'interposer entre un DOM/TOM et un GAN ennemi par exemple. Ils ne peuvent pas non plus offrir la moindre capacité de combat aérien à longue distance (à moins de déployer des CAP air-air en permanence, 24/7, ce qui est mathématiquement et matériellement impossible). Ils ne peuvent en aucun cas servor de plate-forme dans une guerre anti-sous marine etc...

Bref, un porte-avions, ce n'est pas juste un moyen de balader des Rafale porteurs de SCALP plus prêt des zones de combat. C'est bien plus versatile que ça, et c'est un instrument vital pour le contrôle du domaine maritime.

Adjoindre des Rafale à un batiment amphibie ne résoudrait pas les problèmes. On ne ferait que prolonger un bras de frappe déjà existant avec le Tigre pour le support au débarquement, mais guère plus.

Alors ton argumentaire met le bien au propre et demande une audience auprès des délégués interministériels de défense voire la conseillère à la défense de NS pour leur présenter ton dossier.  :lol: parce que c'est justement là où étaient le centre du débat et du problème décisionnel. C'est ce genre de bataille dans les hautes sphères qui a fait que l'on n'a pas encore complètement tranché et que l'on a reporté à 2011/2012 la décision finale sur le PA2.  ;)

Le PA2 est un bâtiment de combat de premier rang, plus à même à faire des missions de guerre que le BPC n°3 !

Discrétement on est passé à 58 aéronefs à commander pour les Rafale M. On n'a pas profité de l'achat d'occasion du 4ème Hawkeye.

Accessoirement, on s'est vite empressé et trouvé pour acheter un A330-200 d'occasion pour en faire un avion VIP. Sans pour autant commander un Air tanker MRTT.

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Quels sont les éléments incontournables du PA ?

Je veux dire par là que comparer PA2 vs Rafale+MRTT c'est limiter de facto l'utilisation du PA à la seule frappe terrestre ponctuelle.

Or, un PA est une arme stratégique beaucoup plus versatile que cela! Des appareils de l'armée de l'air ne peuvent pas faire du contrôle aéromaritime de longue durée dans l'Océan Indien.

Ils ne peuvent en aucun cas servir de plate-forme dans une guerre anti-sous marine etc...

Mais un BPC avec hélos et ATL2 ?

Ils ne peuvent pas s'interposer entre un DOM/TOM et un GAN ennemi par exemple.

Mais est ce que tu ne mettrais pas alors les Rafales sur le DOM/TOM ?

Ils ne peuvent pas non plus offrir la moindre capacité de combat aérien à longue distance (à moins de déployer des CAP air-air en permanence, 24/7, ce qui est mathématiquement et matériellement impossible).

Mais à partir de quelle distance : pendant enduring Freedom, un F15-E est resté 15 h en l'air en étant basé environ à 3000 km de là (au Koweit)

Là dedans tu ne poses pas la question liée à l'émergence de drone persistants d'une part et à des missiles air-air longue portée par ailleurs.

Bref, un porte-avions, ce n'est pas juste un moyen de balader des Rafale porteurs de SCALP plus prêt des zones de combat. C'est bien plus versatile que ça, et c'est un instrument vital pour le contrôle du domaine maritime.

Adjoindre des Rafale à un batiment amphibie ne résoudrait pas les problèmes. On ne ferait que prolonger un bras de frappe déjà existant avec le Tigre pour le support au débarquement, mais guère plus.

Sauf si le batiment amphibie n'est vu que comme une plateforme de décollage et pour éviter aux pilotes la fatigue du trajet aller retour, un moyen d'arriver frais sur le lieu du combat quitte à retourner ensuite sur la base terrestre.
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je lis avec intérêt les derniers posts.

Oui il faut peut être repenser notre modèle de défense, l'idée des bases de défense va déjà dans ce sens.

Pour le BPC 3 c'est un plus non négligeable, une copie des deux autres mais avec plus d'autodéfense.

Je suis plus d'avis d'augmenter les nombres de RAFALE marine, et d'avoir 2 PA légers en plus de CDG.

De plus pourquoi ne pas laissé la défense air des DOM-COM a l'aéronaval (c'est des Iles c'est un PA Fixe  :lol:)

Mais en contre partie l'armée de l'air devrait être équipé de vrais bombardiers, plus une flotte de d'aéronef léger comme le MAKO école (remplacement Alpha jet) et combat léger ( exemple en afrique).

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Ton idée paraît intéressante mais il faut aussi penser au fait que le budget n'est pas extensible. De plus le livre à orienter le fait de regrouper les des DOM-TOM à Djibouti (pour l'océan indien)

tu parle du commandement ?
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Mais un BPC avec hélos et ATL2 ?

Un BPC et son groupe de combat ne sont pas adaptés pour les missions de lutte ASM de grande ampleur. Les navires amphibies ne l'ont jamais été.

Pour cela il faut soit un pur porte-aéronef (type Cavour ou Invincible) ou un véritable porte-avions.

De plus, des ATL2 et les AWACS ne peuvent pas assurer la même présence sur zone en plein coeur de l'Océan qu'un PA et son GAe.

C'est d'autant plus vrai si on se déplace plus à l'Est, loin de toutes bases françaises.

Mais est ce que tu ne mettrais pas alors les Rafales sur le DOM/TOM ?

Les Anglais ne l'ont pas fait aux Malouines, ce n'est pas pour rien ;)

Plus sérieusement, si un de nos DOM-TOM se fait attaqué ou pire envahir (et si on prend l'initiative de le récupérer, ce qui est très loin d'être acquis pour bon nombre d'entre-eux), une force d'intervention rapide ne peut pas se déployer ex nihilo. S'il n'y a pas de troupes pré-déployées et d'infrastructures potables et conséquentes, ça ne servirait à rien.

Il suffis de se rappeler le bordel que ce fut pour les Anglais d'organiser des bombardements depuis des aérodrômes à terre pour comprendre que c'est loin d'être aussi facile que sur le papier.

Mais à partir de quelle distance : pendant enduring Freedom, un F15-E est resté 15 h en l'air en étant basé environ à 3000 km de là (au Koweit)

Mais d'où venaient ses ravitailleurs? et combien étaient-ils? Aurait-on les moyens d'en faire autant, et serait-ce plus économique et aussi efficace qu'avec un porte-avions?

Là dedans tu ne poses pas la question liée à l'émergence de drone persistants d'une part et à des missiles air-air longue portée par ailleurs.

Les drones persistants armés, en France, c'est pas pour demain la veille!

Et même si ça l'était, cela reste des appareils conçus pour le CAS, pas pour la pénétration, la suppression des défenses ennemis ou le tir de MdC. La polyvalence des porte-avions n'est pas prête d'être remise en question par les drone MALE, loin s'en faut!

Quand aux missiles air-air longue portée, je ne vois pas en quoi ils viennent modifier la donne, sachant d'une part que les avions basés à terre et ceux embarqués ont les mêmes missiles, et d'autre part que la portée des Meteor n'atteindra "que" 120 à 150km, avec une NEZ encore plus réduite. Bref, pas de quoi bouleverser la stratégie navale (d'autant plus qu'on reste en deça de ce que faisait le Phoenix)

Sauf si le batiment amphibie n'est vu que comme une plateforme de décollage et pour éviter aux pilotes la fatigue du trajet aller retour, un moyen d'arriver frais sur le lieu du combat quitte à retourner ensuite sur la base terrestre.

Pourquoi pas.

Mais tu crois vraiment que la Marine accepterait de jouer le parking pour l'AdlA? Ou que l'AdlA acceptera un tel navire quand elle pourrait avoir plus de MRTT?

Encore une fois, je ne dis pas que c'est une mauvaise idée dans l'absolue, mais elle n'est adaptée ni aux besoins ni aux mentalités de nos armées.

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Un BPC et son groupe de combat ne sont pas adaptés pour les missions de lutte ASM de grande ampleur. Les navires amphibies ne l'ont jamais été.

Pour cela il faut soit un pur porte-aéronef (type Cavour ou Invincible) ou un véritable porte-avions.

De grande ampleur, sans doute pas, mais un BPC pourrait embarquer de 4 à 6 NH90 NHC qui viendraient compléter les moyens des frégates ASM aux alentours. Evidemment, il faudrait davantage de NHC que les 13 ou 14 commandés... Une des solutions pourrait être de réviser de 133 à 90 ou 100 la cible des TTH, de commander à la place des TTH manquants des Cougar qui coûteraient moins cher et arriveraient aussi vite dans les unités que les premiers TTH (ça résoudrait plus vite le problème de l'aéromobilité et le Cougar me semble suffisant pour pas mal de missions, mais peut-être que je me trompe), et de réaffecter le différentiel de coût TTH - Cougar à l'achat de NHC supplémentaires.
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