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Chris.
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Il y a 10 heures, Paschi a dit :

Néanmoins, pour de nombreuses personnes, l'offre est trop belle pour être vraie. Ce n'est pas si surprenant. Le F-35A n'est pas seulement le jet le plus moderne, mais aussi celui dont les chiffres de vente sont les plus élevés au monde. Il en va de même pour les autres produits : ils deviennent moins chers à mesure qu'ils sont vendus.

Explication passe-passe. Je suis très étonné du décalage entre ce discours et les documents et études officielles au US sur le F-35.

Pour moi et c'est une simple opinion les cas belges, suisses et probablement finlandais d'offres très bon marché sont réels. Mais il y a un décalage gigantesque avec la réalité au US qui me fait penser que l'état US subventionne des ventes à perte via les FMS ce qui rendrait les offres ultra compétitives.

Si c'est bien le cas les US pourraient suspendre cette politique à terme en cas de réorientation budgétaire.

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Il y a 7 heures, FAFA a dit :

Ensuite, des pays comme Israël ou le Japon ont acheté des F-35. Certains diront que c’est pour s’assurer de la protection des Américains. Peut-être, mais pour bénéficier de la protection des Américains il aurait suffi d’en acheter une fois et de continuer les achats sur un autre avion.

C'est ce qui se passe pour Israël comme pour le Japon qui, contrairement aux plans initiaux, acquiert des F-15 pour éviter de trop user (et de trop avoir à maintenir) un F-35 que les interceptions répétées fatigue.

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Le 26/08/2021 à 19:12, Kiriyama a dit :

Et donc il faudrait se laisser escroquer ?

La Suisse a été trahie dans cette affaire, et encore heureux que la population ne se laisse pas faire.

Si trahison il y a, elle vient de citoyens suisses.  C'est une affaire interne.  Et si ca venait à être démontré (comment?) une crise politique suivrait.

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il y a 35 minutes, Boule75 a dit :

C'est ce qui se passe pour Israël comme pour le Japon qui, contrairement aux plans initiaux, acquiert des F-15 pour éviter de trop user (et de trop avoir à maintenir) un F-35 que les interceptions répétées fatigue.

Pas tout à fait. Pour l'instant, le Japon parle de moderniser ses vieux F-15, mais pas d’en acheter de nouveaux (toutefois il me semble qu'il y a un litige avec Boeing sur le prix demandé pour cette opération et que le programme est stoppé ). De plus, il est vrai que la Chine et la Russie envoient une telle quantité d’avions vers les côtes Nippone que cela correspond à une véritable guerre d’usure si bien qu’il est peut-être préférable d’user les « vieux » avions.

Pour Israël, acheter un dérivé du F-15EX signifie disposer d’un avion capable d’emporter des charges très lourdes, très grandes et très loin afin d’avoir la possibilité de frapper les installations nucléaires iraniennes. Ce que ne peut pas faire un F-35 (ni la plupart des autres avions de combat).

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Les coûts du F-35 sous la loupe !

...

Mardi 31 août les opposants aux avions de combat vont officiellement lancer leur campagne « STOP F-35 » qui va nous amener à un nouveau vote, comme lors de l’achat des Boeing F/A-18 « Hornet ». Précisons d’emblée que la gauche aurait lancé une initiative quel que soit le choix de l’avion ! Une partie des arguments sont basés sur les coûts du F-35, l’occasion de remettre l’Eglise au milieu du village.

Les coûts annoncés 

Le conseil Fédéral sur la base des résultats de l’évaluation « air2030 » va proposer au Parlement d’acquérir un paquet comprenant 36 avions Lockheed Martin F-35A, ainsi que l’ensemble des systèmes connexes (armement, simulateurs, pièces de rechange, moteurs de rechange, formation des équipes de maintenance et des pilotes) pour un montant de Chf 5'068 milliards de francs, soit un volume financier très inférieur au budget cadre de 6 milliards de francs suisses approuvé par les citoyennes et les citoyens, lors de la votation du 27 septembre 2020. En ce qui concerne les coûts d’exploitation et de maintenance, le projet est devisé à 15,5 milliards de francs sur 30 ans, soit 2 milliards de moins que l’avion suivant évalué.  

Coûts d’achat

Le prix pour le « paquet complet » de Chf 5'068 milliards de francs est le plus bas des quatre offres. Il s’explique par le fait que 680 F-35 sont déjà en service dans le monde, pour un total actuel de 3'423 commandes à ce jour. 14 pays ont commandés le F-35. Les coûts « nus » d’un F-35A sont aujourd’hui de 77,9 millions de dollars.

Coûts d’exploitation / maintenance

Les coûts d’exploitations pour la Suisse atteignent 15,5 milliards de francs sur 30 ans. Soit un coût direct de 9,4 milliards de francs auquel il faut ajouter les coûts pour le personnel navigant, la préparation et l’exploitation, la maintenance des avions, la supervision des systèmes et la maintenance des appareils par l’industrie, y compris les charges de matériel, abonnements systèmes de logistique (ODIN), le carburant, y compris l’impôt sur les huiles minérales ainsi que la TVA.

En ce qui concerne les heures de vols, il possible de réduire sensiblement celles-ci. En effet, selon les australiens et les israéliens le « système » F-35 permet une formation très différente des autres appareils, une préparation plus poussée en simulateur permet de réaliser plus rapidement des exercices complets en vol réel, alors qu’il fallait plus de vols avec un aéronef de génération plus ancienne pour arriver au même résultat.

Différence USA / Suisse

Ce montant peut paraître faible par rapport aux nombreuses critiques du GAO américain sur ces mêmes coûts. Pour autant, il faut faire une importante distinction. En effet, le Pentagone achète ses avions « nus », soit sans armement, sans pièces détachées, sans compter les surcoûts dû aux opérations extérieures. Ces derniers font partie de commandes séparées. Cette manière de faire augmentent les coûts de l’ordre de 20 à 30% et explique notamment les problèmes de maintenance dû au manque de pièces détachées et de moteurs de réserves.

Cette constatation n’est pas juste le fait du F-35, on retrouve les mêmes problèmes pour l’ensemble des appareils  en service, démonstration : les chiffres de l'US Air Force pour le nouveau F-15EX établissent le coût de cet avion à 87,7 millions de dollars l'exemplaire. Mais ces chiffres concernent les avions de base et n'incluent pas l'équipement supplémentaire requis pour les rendre aptes au combat. Lorsque vous ajoutez la suite de contre-mesures électroniques (ECM) et les nacelles de ciblage qui permettent au F-15EX de voler en combat, son prix grimpe à 101,1 millions de dollars, 22,5 millions de dollars ou 29% de plus qu'un F-35A prêt au combat. Les coûts supplémentaires requis pour exploiter et maintenir l’avion et ses sous-systèmes ne sont pas pris en compte dans l'évaluation du coût par heure de vol du F-15EX. De manière déconcertante, ces coûts d'acquisition ne sont jamais pris en compte dans l'évaluation par le Pentagone. Certains médias européens adorent taper sur le F-35, mais ils ont volontairement, ou non, oublier de préciser ces éléments qui sont fondamentaux dans la compréhension des différences de coûts.  

...

Exemples étrangers

Les pays qui comme la Suisse achètent un paquet complet et non un avion « nu » s’en sortent mieux que les USA, quelques exemples :

Pays-Bas : 37 F-35 pour 4,5 milliards d’euros soit 140 millions l’avion complet en 2013. Depuis les coûts ont baissé à 111 millions.

Norvège : Le F-35 a non seulement répondu aux attentes budgétaires, mais les a dépassées. Vegard Norstad Finberg explique : « Le prix de l'avion était nettement inférieur à celui que nous avions calculé en 2012. « La dernière livraison nous a coûté moins de 80 millions de dollars par avion ».

Tant pour les Pays-Bas que pour la Norvège les coûts d'exploitation sont stabilisés et sensiblement moindre que prévu, des baissent additionnelles sont mêmes envisagées dans les années avenir.

Coûts de développement & partenariat

Dans le calcul des coûts d’exploitation du F-35, il me faut vous parler des frais de développent de l’avion. Pour les initiateurs de l’initiative STOP F-35 la Suisse devra payer chaque année des frais additionnels de développement c’est FAUX ! Seul les pays membre du Partenariat (3 niveaux) Royaume-Uni, Italie, Pays-Bas et Canada participent aux coûts de développement de l’avion, la Suisse n’en fait pas partie ! Nous ne paierons pas un centime de plus.

Le prix du mensonge à 25 milliards

Selon l’initiative STOP F-35, les coûts du F-35 en Suisse seront de 25 milliards de nos francs et même bien plus. Ce chiffre est faux car nous atteignons un coûts total achat / exploitation de 21 milliards sur 30 ans et plus. Si l’on tient compte d’une mise à jour mie-vie (MLU) du F-35 en prenant un montant fictif exagéré de 1 milliard de nos francs, nous sommes toujours en dessous du montant des opposants. Sachant qu’un autre choix d’appareil par le Conseil Fédéral aurait couté plus cher pour un rapport coût/efficacité moindre.

Garanties et processus

Il faut préciser que le « paquet » du F-35 sera acquis à travers le programme américain Foreign Military Sales (FMS) aux conditions qui s’appliquent à l’État américain. Ce dernier gère l’acquisition à travers ses propres contrats avec les entreprises. Les prix et les conditions contractuelles y sont fixés de manière contraignante et soumis à un contrôle strict. En cas de dépassements des coûts, l’État américain interviendrait auprès du constructeur au profit de la Suisse afin de faire respecter le caractère contraignant des prix.

Les offres et leurs montants sont contraignants. L’offre du fournisseur reste valable dix ans pour les coûts d’acquisition comme pour les coûts d’exploitation. Au-delà d’un tel délai, aucune offre ne serait considérée comme sérieuse. Pour calculer les coûts d’exploitation, le DDPS se fonde donc sur l’offre et sur ses propres expériences des différents avions de combat que la Suisse a acquis jusqu’ici. Il tient compte notamment du vieillissement des systèmes qui, au fil des ans, accroît les frais de maintenance.

Afin de s’assurer de la viabilité des résultats, la conseillère fédérale Viola Amherd a commandé auprès du cabinet d’avocats zurichois Homburger SA une étude de plausibilité en vue de l’acquisition des nouveaux avions de combat. Cette étude portait sur la méthodologie d’évaluation, les critères d’adjudication ainsi que l’évaluation financière des offres, Homburger est arrivé à la conclusion que le classement des soumissionnaires selon l’analyse coûts-utilité faite par armasuisse dans le rapport d’évaluation était réaliste.

http://psk.blog.24heures.ch/archive/2021/08/30/les-couts-du-f-35-sous-la-loupe -871604.html

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Il y a 11 heures, jackjack a dit :

Peu importe, le F-35 a déjà gagné la compétition sur ses mérites. A partir de maintenant, tout est politique.

Certains diraient que le F-35 a gagné sur un plan politique, et qu'à partir de maintenant reste à démontrer son mérite et sa pertinence technique...

Pour le reste, la Suisse et autres font ce qu'ils veulent chez eux.

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18 minutes ago, pascal said:

and before it was not ... it would be nice the first time

Normalement et je sais que c'est le cas pour l'Australie. L'équipe d'évaluation est apolitique. C'est une évaluation honnête. Elle est également confidentielle et remise au gouvernement. Celui-ci prend alors les décisions et les annonce. Parfois, ce n'est pas le premier choix de l'équipe d'évaluation et je suis surpris que l'équipe suisse ait fait une annonce. Cela ne se fait pas en Australie.

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il y a une heure, rendbo a dit :

Pour le reste, la Suisse et autres font ce qu'ils veulent chez eux.

Absolument.

Par contre il n'y a aucune raison de leur faciliter les choses en terme de commerce et de liens défense (ne pas faciliter ne voulant pas dire bloquer).  Qu'ils demandent à Joe...  

Il y a 4 heures, Bon Plan a dit :

le « système » F-35 permet une formation très différente des autres appareils, une préparation plus poussée en simulateur permet de réaliser plus rapidement des exercices complets en vol réel, alors qu’il fallait plus de vols avec un aéronef de génération plus ancienne pour arriver au même résultat.

Faudrait demander l'avis des Japonais, dont un avion manque sans qu'on sache pourquoi.

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il y a 49 minutes, herciv a dit :

Pour moi et c'est une simple opinion les cas belges, suisses et probablement finlandais d'offre très bon marché sont réels. Mais il y a un décalage gigantesque avec la réalité au US qui me fait penser que l'état US subventionne des ventes à perte via les FMS ce qui rendrait les offres ultra compétitives.

Si c'est bien le cas les US pourraient suspendre cette politique à terme en cas de réorientation budgétaire.

Il y a deux phénomènes à l'oeuvre à mon avis:

- des conditions tarifaires qui vont devenir mensongères sur le moyen terme avec des garanties à 10 ans qui ne vaudront plus rien 11 ans après la livraison, et rendront les avions insoutenables même avec 20% d'heures de vol en moins. Ce qui les cantonnera au rôle de "balle d'argent" que les avions furtifs ont toujours eu au fond. C'est la même lecture qui est faite aux USA d'ailleurs avec des demandes de revenir à un avion "4.5th gen".
- une politique de vente digne d'une sorte de fuite en avant pour caler le plus d'avions possibles à l'export avant de réduire la voilure sur le programme aux USA et passer à autre chose, comme avec le F-104, pour lisser les augmentations de prix à venir. Les européens (et d'autres) servant alors de sas de décompression pour limiter la casse laissée par une réduction du volume d'achat par les américains.

L'une ne va pas sans l'autre. On pourrait y ajouter une volonté d'assécher les budgets de R&D et le potentiel de vente des concurrents, mais c'est plus un effet de bord qu'autre chose à mon avis, puisque ça ne rapporte pas directement d'argent.

 

Il n'est pas impossible qu'à terme chaque pays concerné par un achat de F-35, devenus insoutenables financièrement, achète un plus petit chasseur léger pour faire la police du ciel "de tous les jours". Une autre idée de merde mais je suis certain qu'elle aura des partisans et même qu'elle deviendra réalité.

Mais en attendant, ces pays peuvent bénéficier du "fameux F-35®" à un tarif défiant toute concurrence. Et même si sur le long terme ce n'est pas rentable, même si c'est plus un avion d'attaque qu'un chasseur, même si la police du ciel sera compliquée voire impossible, même si 10 ans après la fourniture des avions le tarif des pièces va exploser, même si les modernisations vont être inabordables et pourtant quasiment obligatoires contrairement au F-16 par exemple pour pouvoir rester "à jour" et un élément du réseau, etc, les arguments sont là:

- c'est l'accession à un avion de combat doté d'une forte furtivité qui permet de limiter tous les autres besoins en guerre électronique notamment pour assurer sa survie théorique.
- c'est l'outil de défense US phare qui donne accès aux réseaux de combat à venir des USA.
- c'est le produit qui permet de créer une relation au plus haut niveau technologique avec des opportunités économiques qui ne seront jamais réalité. Mais quand on voit comme en France on cède au mensonge de l'argent facile allemand qui ne sera jamais accessible non plus sauf à dépenser plus que ce qu'on recevra, comment en vouloir aux acheteurs de F-35?
- c'est, via une logique de dumping généralisé, l'option la moins chère en fly away sur le papier.

 

Bref pour faire face à ce genre d'offres il faut s'aligner sur les prix, le soutien, les capacités. Et pour ça il fallait au minimum mettre toutes les chances de notre côté en maximisant d'ores et déjà les capacités du Rafale, mais je ne vais pas radoter...

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Le 29/08/2021 à 15:24, FAFA a dit :

Pour ce qui est de l’allergie aux éclaires, il faudrait un peu plus d’information. Aucun avion n’apprécie de recevoir la foudre. Le risque d’explosion en vol est-il toujours le problème n°1 ou cet aspect est-il désormais résolu ? Est-ce maintenant la possibilité d’une détérioration des capteurs ou du revêtement furtif (ce qui nécessiterait de coûteuses réparations) qui serait désormais un souci ? Le revêtement furtif est-il désormais la cause du problème et les avions furtifs des autres pays (Russie, Chine, futurs projet européens) auront-ils les mêmes problèmes ? 

 

 

- je crois que le principal problème est toujours le risque d'explosion :

https://www.marinecorpstimes.com/news/your-marine-corps/2021/07/23/lightning-strike-grounds-2-f-35b-lightning-ii-jets/ cet article fait référence aux deux F-35B du marines corps endommagés par des éclairs, coût des réparations de 2.5 millions de USD mais n'indique pas la nature des dommages et il est indiqué ceci au sujet du F-35A : le F-35A a été interdit de vol à plusieurs reprises dans ou près des orages en raison de problèmes avec son système embarqué de génération de gaz inerte, ou OBIGGS. L'OBIGGS pompe de l'air enrichi en azote dans les systèmes de carburant de l'avion, le rendant inerte et l'empêchant d'exploser s'il est frappé par la foudre. Des dommages aux tubes qui acheminent l'air enrichi en azote ont entraîné des restrictions de vol en cas de foudre en juin 2020.

Le 29/08/2021 à 15:24, FAFA a dit :

Tu as oublié de citer le canon imprécis, et dont on entend plus beaucoup parler ces derniers temps. Le problème est-il résolu ?

 

C'est vrais, je l'avais oublié celui-là. Les seuls articles trouvés sont en rapport avec les problèmes rencontrés avec le canon. Rien trouvé qui indique que c'est résolu.

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Le 29/08/2021 à 22:47, FAFA a dit :

Oui, et ça c’est un vrai problème. Ce qui m'impressionne le plus, c'est le nombre d'avions déjà produits et qui ne seront probablement jamais modernisés. A mon avis c'est la plus grande erreur qui a été faite dans ce programme, mettre l'avion en production beaucoup trop tôt.

Et c'est un point qui m'inquiète et qui est une raison de mon scepticisme à l'égard du F-35. Le F/A-18 doit être retiré du service en 2030. Il faudrait donc que les premiers exemplaires du F-35 soient livrés avant cette date. Nous sommes en 2021 ce qui laisse moins de dix ans à LM pour résoudre tous les problèmes. Que ce soit les problèmes critiques majeurs et mineurs. Ces derniers se montant à environ 850, je reste dubitatif quand au fait que tous ces problèmes soient résolus d'ici la livraison des premiers F-35 à la Suisse. Donc, quant est-il de la correction de tous ces défauts après livraison des appareils. Coûts compris dans le prix d'achat ? Quid si les US décident de ne plus payer pour certaines mis à jour, seront-elles à la charge de LM ou à la charge de l'utilisateur ? Durée d'immobilisation des appareils lors des mise à jour ? Durée nécessaire pour résoudre tous ces problèmes.

Je ne suis pas convaincu que le facteur furtivité en vaille la chandelle. Pour moi, les avantages du Rafale sont indéniables. Avion mature, coûts connus et maîtrisés, un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, appareils en service actuellement, "combat proven" (dans une mesure bien poussée que le F-35), on est certain que l'utilisateur principal financera les futures mises à jour et utilisera l'appareil au moins jusqu'en 2060. 

Le F-35 à des qualités indéniables et est certainement redoutable sous certains aspects et n'est certainement pas la daube que certains décrivent (sans quoi Israël ne l'utiliserait pas en Syrie) mais je suis d'avis que les risques techniques, opérationnels et financiers sont trop élevés pour nous.

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il y a 19 minutes, Paschi a dit :

F-35 à des qualités indéniables et est certainement redoutable sous certains aspects et n'est certainement pas la daube que certains décrivent (sans quoi Israël ne l'utiliserait pas en Syrie) mais je suis d'avis que les risques techniques, opérationnels et financiers sont trop élevés pour nous.

Pour moi de tous les risques le plus important est programmatique. Les articles qui sortent en ce moment concernant le moteur sont quand même gratinés. Pas pour dire que l'ancien est un daube ou pas mais parce que on sent qu'il y a urgence a faire quelque-chose. 15% de la flotte de f-35 qui ne peut plus voler quand même et la communication GE/PW qui insiste pour passer sur un nouveau moteur... Ce qui est le plus inquiétant c'est que ce nouveau moteur n'est absolument pas prévu dans le tr-3. 

Du point de vue Suisse vous allez payer pour un moteur qui apparemment veillit trop vite et dont les solutions de rechange sont insuffisante au point de devoir envisager un nouveau moteur. Ce développement trop tôt montre à quel point le programme est dans les fraises et est difficile à planifier.

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il y a 1 minute, Kiriyama a dit :

@Paschi

Pour l'immatriculation des voitures, il me semble que l'Argovie est très attractive.

A Genève, ma voiture de location avait une plaque d'Argovie.

C'est appenzell Intérieur (AI) qui est le plus attractif pour les voitures de location. 

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il y a 9 minutes, clem200 a dit :

Désolé c'est HS mais je ne peux pas me retenir ... J'adore ce journaliste 

 

Je l'avais vue lorsque j'avais préparé mon post pour le 1er août. J'adore aussi ce qu'il fait. Il devrait en refaire une sur Zurich mais en été, c'est bien plus sympa (sauf cet été, quel temps pourri on a eut!)

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Il y a 2 heures, Paschi a dit :

- je crois que le principal problème est toujours le risque d'explosion :

L'article que tu postes évoque un accident, mais il ne précise pas si le problème est toujours d'actualité.

Je ne suis pas expert dans ce domaine, mais j’ai la naïveté de penser que le problème de risque d’explosion devrait être résolut rapidement pour les avions qui sont en cours d’assemblage. Pour les avions déjà construits, c’est peut-être un peu (nettement) plus compliqué.

Par contre, je me demande s’il n’y a pas un risque supplémentaire dû au revêtement furtif qui ne favoriserait pas le risque d’explosion mais qui ferait que l’appareil serait moins bien protégé en cas de foudroiement, engendrant ainsi des dégâts plus importants que sur un appareil avec un revêtement « conventionnel » ?

En fait il y a peut-être deux problèmes différents.

Il y a 1 heure, Paschi a dit :

Je ne suis pas convaincu que le facteur furtivité en vaille la chandelle.

Tu mets le doigt sur un élément essentiel et je me pose aussi cette question. Par contre d'ici 2035 -2040 tous les avions qui entreront en service (je parle des avions de combat de première ligne, pas des avions bon marchés) devraient avoir des capacités plus ou moins importantes en matière de furtivité passive.

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