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SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée


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Je pense à un graphique très illustré, avec de petites images toutes mignonnes des différents effecteurs avec rayon d'action afférent, et type de cibles auxquelles ils sont destinés (d'où DA/ABM), avec indications d'altitude max. Ça existe, mais probablement pas sur le net.

Et devant ça, TOUT membre du forum comprendrait comment ça marche et arrêterait de comparer du Mistral à du THAAD...

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Je pense à un graphique très illustré, avec de petites images toutes mignonnes des différents effecteurs avec rayon d'action afférent, et type de cibles auxquelles ils sont destinés (d'où DA/ABM), avec indications d'altitude max. Ça existe, mais probablement pas sur le net.

Et devant ça, TOUT membre du forum comprendrait comment ça marche et arrêterait de comparer du Mistral à du THAAD...

Pour te donner une idée sur la relation entre l'altitude maximale et la portée d'un BM -

* Portée 1500km, altitude 390km (si trajectoire optimisée)

* Portée > 3600km, altitude > 780km

J'ai juste un exemple sous la main, DF-25 chinois, portée 2500+, altitude maximale 1100+, quand les MIRVs sont à 50km de distance horizontale des cibles l'atitude est de 250km.

A propos d'ABM, j'ai trouvé sur le net toutes les présentations de la conférence internationale ABM de 2008 qui s'est tenue à Prague. Ca date un peu, mais il y des documents intéressants à éplucher. Ca intéresse quelqu'un?

Oui.

Henri K.

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On peut coller pour la énieme fois le rapport du sénat tres pédagogique sur le sujet ... http://www.senat.fr/rap/r10-733/r10-733.html

Encore faut il se donner la peine de la lire et de le comprendre.

L'extrait concernant les effecteurs.

C. LES EFFECTEURS

Le terme « effecteur » désigne le système d’arme qui va permettre

l’interception. Dans le cas d’une interception balistique, il comporte

nécessairement un « intercepteur », qui est l’ensemble missile + autodirecteur,

et un radar de conduite de tir qui va guider l’intercepteur de façon précise

jusqu’à ce que l’autodirecteur du missile puisse prendre le relais et assurer le

guidage terminal sur la cible.

1. Les différents types d’intercepteurs

Navals ou terrestres, les systèmes d'interception combinent au moins

un radar de poursuite de la cible (trajectographie), une conduite de tir (C2)

qui gère les interfaces et commande les tirs de missiles, plusieurs systèmes de

lancement (sur véhicule terrestre, en silo, ou intégré au bateau) regroupant en

général plusieurs missiles intercepteurs.

Contrairement à ce qui est souvent dit, les intercepteurs ne sont pas

liés à la zone défendue (théâtre ou territoire), mais à la nature de la menace, et

en particulier à la vitesse de rentrée de cette menace. En effet, un théâtre

comme un territoire peuvent être agressés par des missiles balistiques de

vitesses très variées, y compris des missiles à haute vitesse tirés à portée très

inférieure à leur portée maximale, mais conservant à la rentrée leur vitesse

initiale.

La protection d’un territoire, comme d’un théâtre, nécessite des

intercepteurs couche basse et des intercepteurs couche haute.

• Couche haute, exo-atmosphérique : GBI, SM-3, Arrow 3, concept

Exoguard.

Un intercepteur couche haute opère dans le domaine spatial, à partir

de 70 km d’altitude. Il profite de la phase balistique de la menace qui dure

plusieurs minutes et qui est prédictible, une fois acquise sa trajectoire par le

radar de suivi.

Typiquement, le missile est détecté dans les premières minutes de vol.

Sa trajectoire képlérienne est trajectographiée en 1 à 2 minutes. Le système de

commandement dispose de quelques dizaines de secondes à quelques minutes

pour déclencher le lancement de l’intercepteur et placer son véhicule terminal

autonome sur une trajectoire de rendez vous. Le véhicule d'interception spatial

est doté d'un télescope infrarouge à longue portée (plusieurs centaines de km)

qui lui permet de détecter le cortège assaillant. Associé à des algorithmes

spécifiques, ce senseur permet également de repérer au sein de ce cortège le

véhicule de rentrée porteur de la charge militaire.

Enfin, aligné sur sa cible, il permet un guidage fin à l'aide d'une

propulsion spatiale qui assure l'impact direct sur la cible et sa destruction par

énergie cinétique (vitesse relative de plusieurs km/s).

Interceptant loin de leur point de tir, la zone protégée par les

intercepteurs exo-atmosphériques est très large: plusieurs centaines de milliers

de km².

• Couche moyen - haut endoatmosphérique : THAAD, Arrow 2

L’interception dans le domaine haut endo-atmosphérique (30-70 km)

Interceptant dans l’atmosphère, ces systèmes constituent le seul

moyen de neutraliser les cibles qui n’en sortent pas ou très peu de temps,

comme les missiles de portée inférieure à 800 km ayant des trajectoires dites à

« énergie minimale » ou les missiles de portée inférieure à 1 500 km ayant des

trajectoires dites tendues, c’est-à-dire une grande partie des menaces actuelles.

De plus, interceptant entre 20 et 80 km d’altitude, ces systèmes

interceptent les missiles balistiques faisant des manoeuvres terminales dans les

basses couches de l’atmosphère tels les SS26 Iskander, M9 et Fateh 110 qui

mettent en défaut, non seulement les systèmes Exo mais aussi les systèmes bas

endo-atmosphérique.

Au niveau du système d’armes, la mise en oeuvre d’intercepteurs de

cette catégorie est compatible de l’utilisation de radars multi-fonctions de

défense aérienne élargie permettant ainsi de conserver tous les attributs de ce

type de systèmes d’armes en terme de mobilité, d’aéro-transportabilité et

d’intégration dans les systèmes de commandement existants. La nécessité

d’utiliser des désignations d’objectifs externes provenant de senseurs d’alerte

(satellite, radar TLP) peut permettre de conserver des zones défendues

importantes contre la catégorie haute des missiles MRBM, mais elle n’est pas

indispensable pour la mise en oeuvre du système.

Un autre avantage de ce régime d’interception réside dans le fait que

la majorité des aides à la pénétration envisageables sur les missiles balistiques

des pays proliférants auront été naturellement éliminées à la rentrée dans

l’atmosphère, c'est-à-dire avant que le système de guidage terminal IR de

l’intercepteur n’accroche la cible. D’éventuels débris restants pourront être

rejetés par des traitements spatio-temporels et bi-spectraux analogues à ceux

mis en oeuvre sur nos missiles d’interception tactiques.

Cela étant, ces systèmes sont limités à l’interception de missiles de

portées inférieures à environ 3 000 km, car au-delà, les vitesses de

rapprochement sont telles que la destruction par impact direct n’est plus

possible, même en utilisant le guidage terminal IR.

Le THAAD (Terminal High Altitude Area Defense), en cours de

déploiment dans les forces terrestres américaines, est un système haut endoatmosphérique

et bas exo-atmosphérique.

L’essentiel des essais du THAAD a été réalisé dans l’atmosphère et,

d’après les autorités américaines, présente un pourcentage élevé de réussite.

Le domaine d’interception du THAAD, tel que présenté par la MDA

et Lockheed Martin, à des publics sélectionnés, se situe entre 45/50 km et

150 km d’altitude. Il convient toutefois d’observer que la présentation en

source ouverte fait état d’un départ de la fourchette basse à 20 km, chiffre

sujet à caution. Le bilan actuel des tirs entre 2006 et 2010 est de 7

interceptions réussies sur 7 essais: 4 en moyen endo, 2 en haut endo et une en

bas exo. Les quatre premières interceptions et la dernière ont été réalisées

contre des cibles unitaires, les deux autres contre une tête séparable de la

classe MRBM.

• Couche basse, endo-atmosphérique : Patriot PAC 3, MEADS,

SAMP/T Block 1/ 1 NT.

Dérivé de la défense anti-aérienne, les intercepteurs couche basse

donnent satisfaction face aux menaces à faible vitesse, interceptées à basse

altitude (moins de 20 km), la vitesse de la cible ayant été réduite par les

couches denses de l’atmosphère. Ils nécessitent un temps de réaction de la

conduite de tir extrêmement bref, la fenêtre de tir étant très étroite (une à

quelques secondes maximum). Ils doivent avoir des capacités de manoeuvre

aérodynamique très élevées (d’où la limite d’altitude de fonctionnement) avant

l’interception, car les perturbations atmosphériques entraînent des

mouvements imprévisibles du missile balistique.

L’altitude d’interception étant réduite, la zone protégée au sol est

limitée : quelques centaines de km².

Depuis plusieurs années, les Etats-Unis ont étudié d’autres systèmes

d’interception : laser aéroporté, armes en orbite spatiale, intercepteur en phase

ascendante, interception en altitude intermédiaire (30-60 km). Tous ces

systèmes ont été abandonnés ou ont connu d’énormes difficultés de

développement et de validation, avec les dérives calendaires et budgétaires

associées.

L’interception dans le domaine haut endo-atmosphérique (30-100 km)

est jugée par certains comme cumulant toutes les difficultés :

- la discrimination est difficile, car les équipements accompagnant la

tête rentrante ne sont pas encore freinés par l’atmosphère ;

- les manoeuvres de la cible sont difficilement prévisibles à cause des

pressions aérodynamiques avant l’interception ;

- l'échauffement important du senseur infrarouge de l’intercepteur

limite ses performances, à l’instant où il doit détecter la cible, l’intercepteur

est encore à moins de 30 km d’altitude (échauffements importants par

l’aérodynamique), alors que la cible est à environ 100 km d’altitude, donc

encore à température spatiale, froide ; sa détection est donc difficile, d’autant

plus que la ligne de visée est perturbée par les effets thermiques.

Après 20 années de développement1, le THAAD semble offrir une

capacité exo-atmosphérique et une capacité haut endo-atmosphérique,

principalement grâce à :

- son radar bande X de forte puissance, utilisant une technologie qui a

bénéficié de financements très importants ;

- son fonctionnement en mode Shoot-Look-Shoot, avec une possibilité

de deuxième tir, en dernier recours, conduisant forcément à une interception

dans les couches hautes de l’atmosphère.

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Le dossier sur la défense ABM:https://dl.dropbox.com/u/108564708/missile%20defense.zip

Les présentations de la conf de Prague de 2008 sont dans pdf/presentations. Jetez un coup d'oeil aux images prog_x, c'est le programme des présentations et ça vous permet de savoir de quoi elles parlent sans avoir à fouiller tous les dossiers.

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  • 1 month later...
  • 2 weeks later...

8 systêmes ? Si on admet que pour assurer un permanence de la DA, notamment face aux missiles anti-radar, ces systême doivent opérer par paires (extinction du radar d'un systême dès qu'un missile anti-radar est repéré, le second systême prenant aloprs le relais), ça ne nous fait que 4 sites convenablement protégés.

A force de vouloir conserver tout le spectre de mission et de ne pas faire de vrai choix, le LB abouti à ce genre d'insuffisance... On peut tout faire, mais à dose homéopathique.

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8 systêmes ? Si on admet que pour assurer un permanence de la DA, notamment face aux missiles anti-radar, ces systême doivent opérer par paires (extinction du radar d'un systême dès qu'un missile anti-radar est repéré, le second systême prenant aloprs le relais), ça ne nous fait que 4 sites convenablement protégés.

A force de vouloir conserver tout le spectre de mission et de ne pas faire de vrai choix, le LB abouti à ce genre d'insuffisance... On peut tout faire, mais à dose homéopathique.

Pas vraiment d'accord car le SAMP/T est transportable donc il sert aussi pour les OPEX. Réduire les quantités de ce genre de système est assez logique vu le niveau de menace. De plus j'ai lu qu'apparemment l'upgrade Block 1 pour aller chercher des missiles balistiques jusqu'à 1000km semble être retenue par le livre blanc/PLM donc vraiment un système d'arme utile.

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8 systêmes ? Si on admet que pour assurer un permanence de la DA, notamment face aux missiles anti-radar, ces systême doivent opérer par paires (extinction du radar d'un systême dès qu'un missile anti-radar est repéré, le second systême prenant aloprs le relais), ça ne nous fait que 4 sites convenablement protégés.

A force de vouloir conserver tout le spectre de mission et de ne pas faire de vrai choix, le LB abouti à ce genre d'insuffisance... On peut tout faire, mais à dose homéopathique.

Ben jusqu'a l'entree en service des premiers systemes SAMP/T (et jusqu'en avril 2012), il n'y a donc pas si longtemps, on avait juste 4 systemes HAWK operationnels, alors c'est facile de critiquer, mais on evolue dans la bonne direction.

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8 systêmes ? Si on admet que pour assurer un permanence de la DA, notamment face aux missiles anti-radar, ces systême doivent opérer par paires (extinction du radar d'un systême dès qu'un missile anti-radar est repéré, le second systême prenant aloprs le relais), ça ne nous fait que 4 sites convenablement protégés.

A force de vouloir conserver tout le spectre de mission et de ne pas faire de vrai choix, le LB abouti à ce genre d'insuffisance... On peut tout faire, mais à dose homéopathique.

Ils vont être dédié aux Opex, du coup ça me parait pas mauvais, sachant que dans surement la totalité des cas on sera amené a en mobiliser un seul voir deux.

Et je vois pas pourquoi tu aurais besoin de deux système en alternance. Tu peux tres bien en utiliser 6 par exemple avec les deux qui servent pour le roulement.

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Ben jusqu'a l'entree en service des premiers systemes SAMP/T (et jusqu'en avril 2012), il n'y a donc pas si longtemps, on avait juste 4 systemes HAWK operationnels, alors c'est facile de critiquer, mais on evolue dans la bonne direction.

Ben jusqu'à il y a encore moins de temps, il était prévu qu'on ait 12 systêmes... C'est ça que t'appelle la "bonne direction"  :rolleyes:

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Ben jusqu'à il y a encore moins de temps, il était prévu qu'on ait 12 systêmes... C'est ça que t'appelle la "bonne direction"  :rolleyes:

Le plus important c'est d'assurer le développement du SAMP/T avec toutes ses futur capacités.
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Et je vois pas pourquoi tu aurais besoin de deux système en alternance. Tu peux tres bien en utiliser 6 par exemple avec les deux qui servent pour le roulement.

Je pense que face à un adversaire digne de ce nom, les systêmes AA doivent être redondants, surtout si cet adversaire dispose d'armes anti-radar.

Imaginons la protection d'une BA ou autre cible importante : Avec un seul systême tu es presque obligé de le "couper" le temps que les missiles anti-radar adverses "se perdent", ce qui implique que tu deviennes "aveugle" pendant ce temps là.

Avec deux systêmes fonctionnant par alternance, tu peux ballader les anti-radar adverses tout en conservant une bonne connaissance de la situation tactique.

C'est pour ça que je dis que 8 systêmes ne permettent la défense lourde que de 4 points/zones.

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Je pense que face à un adversaire digne de ce nom, les systêmes AA doivent être redondants, surtout si cet adversaire dispose d'armes anti-radar.

Imaginons la protection d'une BA ou autre cible importante : Avec un seul systême tu es presque obligé de le "couper" le temps que les missiles anti-radar adverses "se perdent", ce qui implique que tu deviennes "aveugle" pendant ce temps là.

Avec deux systêmes fonctionnant par alternance, tu peux ballader les anti-radar adverses tout en conservant une bonne connaissance de la situation tactique.

C'est pour ça que je dis que 8 systêmes ne permettent la défense lourde que de 4 points/zones.

... Les anti-radar modernes gardent en mémoire la position des radar. Et je rappel que SAMP/T reste un système fixe et du coup relativement peu facile a déplacer. Et c'est un peu con d’éteindre ton systeme de DA si tu veux assurer la DA de la zone. Pour rappel SAMP/T peut aussi intercepter des missiles.
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