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Awacs et détection d'avions


Philippe Top-Force
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L'intérêt de la formule est d'avoir un homme dans la boucle au coeur de l'action de combat, en synergie avec ses drones (pas de tierce partie ou d'interférence organisationnelle), sans tout regrouper au même endroit (point de défaillance unique / cible à haute valeur), et sans faciliter le brouillage ou l'interception des communications en préférant des liaisons courtes.

Il faut voir ça comme une extension à un avion de combat plutôt qu'un système alternatif.

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@Titoo78

"Ok donc dans le système FCAS les effecteurs déportés seraient donc fortement autonomes, en lien avec l'équipage du NGF.

Du coup je ne comprends pas bien l'intérêt de cette formule par rapport à plusieurs drones pilotés à grande distance (ou dans une station AEW&C pour en revenir à ma question) avec quelques chasseurs dans les parages. Pourrait-il s'agir de d'écart de temps de réaction entre les différents acteurs ?

Par ailleurs comment cela pourrait-il s'intégrer dans une collaboration potentielle avec d'autres drones pilotés eux à distance, pour l'assignation des cibles et le contrôle aérien (role de l'équipage de l'AWACS) ?"

 

Je suppose que nous alimentons en permanence des bases de données qui nous permettent de projeter un état de situation sur n'importe quelle partie de la planète au moment et au lieu où nous devons intervenir. Cela suppose un mixage d'un ensemble de capteurs de plusieurs natures.

La partie "autonome" d'un système se situe dans la différence perçue entre la situation projetée, sur laquelle est calibrée la mission, et la situation constatée si elle nécessite une réaction instantanée.

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il y a 44 minutes, Patrick a dit :

Et l'US Navy plus de F-18F et G que de F-18E.

Du coup ça questionne sur l'absence de F35 biplace alors qu'il est sensé être la pierre angulaire du combat en réseau.

Sauf si la doctrine US envisage plutôt des UCAV pilotés à distance...

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il y a 42 minutes, Titoo78 a dit :

Du coup ça questionne sur l'absence de F35 biplace alors qu'il est sensé être la pierre angulaire du combat en réseau.

Sauf si la doctrine US envisage plutôt des UCAV pilotés à distance...

Non justement, parce que l'IHM avancée et dans le futur les IA, sont censés être ce copilote, mais virtuel, ou fournir les mêmes services, mais virtuels là encore.

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il y a 9 minutes, Patrick a dit :

Non justement, parce que l'IHM avancée et dans le futur les IA, sont censés être ce copilote, mais virtuel, ou fournir les mêmes services, mais virtuels là encore.

Encore une fois non, pas si on veut avoir un homme dans la boucle. Hors tu es obligés d’avoir ca sinon c’est un sala et ca va poser probleme. beaucoup moins si on est en temps de guerre dans une zone excluse.

Le pilote pourra piloter et valider les tires en meme temps sauf si son appareils est lui meme engagé. Des lors le f35 servira de noeuds de communication pour d’un tel operateur prenne le relais. 
 

la ou tu as raison c’est que l’ia va faire tout le boulot pour le pilote qui n’aura qu’a valider le travail de l’ia (pour pallier a une erreur machine). 
 

aujourd’hui les testes sur les voitures autonomes se mesures au nb d’intervention humaine pour recuperer une erreure machine. Je pense qu’on sera dans le meme cas de figure pour les avions de chasses, ce sera encore plus complexe. 

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Article dans European Security & Defence sur les awacs et leur remplacement

https://euro-sd.com/2022/01/articles/exclusive/24464/awacs-succession-slep-and-afsc/

Succession des AWACS : SLEP et AFSC

Lors du sommet de Varsovie de 2016, les membres de l'OTAN ont officiellement lancé l'Alliance Future Surveillance and Control (AFSC), un projet visant à définir la prochaine génération de capacités AWACS. Dans l'intervalle, l'Alliance a lancé la phase finale du programme d'extension de la durée de vie finale, afin de prolonger la durée de vie opérationnelle de la flotte actuelle jusqu'en 2035.

L'OTAN a acquis ses propres capacités de détection lointaine aéroportée (AEW) dans les années 1970, en réponse à la nécessité de mieux détecter les petits avions rapides à longue portée. Selon le besoin opérationnel, l'Alliance recherchait un système souple et mobile pour fournir des capacités de commandement et de contrôle (C2) aux commandants aériens, terrestres et maritimes, l'accent étant mis sur la détection des cibles maritimes de surface. Le Comité des plans de défense de l'OTAN a approuvé l'achat de 18 Boeing E-3A, ou systèmes aéroportés de détection et de contrôle de l'OTAN (AWACS), en décembre 1978. Au cours de la décennie suivante, l'Alliance a établi une base d'opérations principale à Geilenkirchen, en Allemagne, et a modernisé les 40 NATO Air Defence Ground Environment (NADGE).

Rôle des AWACS

Depuis lors, la force aéroportée de détection lointaine et de contrôle de l'OTAN (force NAEW&C), la plus grande entreprise de collaboration de l'Alliance, tire parti de l'AWACS, qui fait partie des rares moyens détenus et exploités par l'Alliance, pour un large éventail de missions. En temps de paix, l'avion peut être utilisé pour :

la police du ciel
les opérations d'évacuation de non-combattants
embargo
entrée initiale
réponse aux crises
sécurité de l'espace aérien lors d'événements internationaux importants

Ils participent à des mesures d'assurance pour la Turquie depuis 2015 et pour les Alliés d'Europe centrale et orientale depuis 2014, avec un redéploiement sur le territoire et autour du territoire des Alliés de l'OTAN en réponse aux actions agressives de la Russie en Ukraine. Les AWACS exploités par l'OTAN ont fourni une connaissance pertinente de la situation lors de nombreuses opérations, notamment en Libye et en Afghanistan, et, plus récemment, ils ont soutenu les travaux de la Coalition mondiale pour vaincre ISIS et l'opération antiterroriste Active Endeavour en Méditerranée.

NAPMO

Seize pays participent à l'Organisation de gestion du programme NAEW&C (NAPMO) :

la Belgique
la République tchèque
le Danemark
l'Allemagne
la Grèce
Hongrie
Italie
Luxembourg
les Pays-Bas
Norvège
Pologne
Portugal
Roumanie
Espagne
Turquie
les États-Unis

Le Royaume-Uni a également une participation limitée. La France, qui a un rôle d'observateur, participe souvent aux opérations coordonnées et assure l'interopérabilité entre ses avions E-3F et les autres flottes d'E-3.

Le E-3A

L'E-3A est une version modifiée du Boeing 707 équipée de radars à longue portée et de capteurs passifs, capables de détecter, de suivre, d'identifier et de signaler les aéronefs potentiellement hostiles opérant à basse altitude, et d'assurer le contrôle des aéronefs alliés. Chaque avion peut voler pendant environ huit heures et demie dans un rayon maximal de 9 250 km à un plafond de service de 30 000 pieds. Il est donc capable de couvrir une zone de surveillance de plus de 120 000 miles carrés, mais les capacités de ravitaillement en vol permettent d'étendre l'endurance sur le théâtre des opérations. Les capteurs de surveillance active sont placés dans le "rotodôme" distinctif monté sur le fuselage. Cette structure, d'un diamètre de 9,1 mètres, assure une couverture radar à 360° sur plus de 400 km grâce à son cycle de rotation toutes les dix secondes. Un équipage de vol de trois personnes et un équipage de mission de 12 personnes assurent le fonctionnement de l'appareil.

Le future

Au cours des trente dernières années d'opérations, les AWACS de l'OTAN ont évolué en fonction de l'évolution de l'environnement géopolitique. Pour conserver son rôle clé dans la gestion des batailles aériennes, la flotte a nécessité des dépenses ou un engagement d'environ 13 milliards de dollars américains. Le programme de modernisation de suivi (FUP) a permis de renforcer le soutien à la "situational awareness" pour les unités coopérantes et de remplacer les cockpits analogiques par des technologies numériques. Une mise à jour achevée en 2018 a permis d'adapter le système de communication aux exigences actuelles et prévues en matière de gestion du trafic aérien, y compris le développement continu de systèmes de communication utilisant le protocole Internet (IP).
La flotte fait actuellement l'objet de son dernier programme de modernisation d'un montant de 1 milliard de dollars US, destiné à prolonger la durée de vie opérationnelle du système jusqu'en 2035. Le programme, attribué à Boeing en tant que maître d'œuvre, porte sur la mise à niveau des liaisons de données et des capacités de communication vocale du NE-3A, ainsi que sur l'amélioration de la capacité de mise en réseau aéroportée à large bande au-delà de la visibilité directe.

L'initiative AFSC

La flotte d'E-3 devant prendre sa retraite peu après 2035, les membres de l'OTAN ont dû repenser leurs capacités AWACS, qui sont devenues un outil indispensable dans un large éventail d'opérations en temps de paix et de guerre. L'initiative Final Lifetime Extension and the Alliance Future Surveillance and Control (AFSC), lancée en 2016 avec la participation des 30 membres de l'OTAN vise à définir les meilleures options pour la période post-2035 en fonction des exigences militaires de haut niveau.

En 2017, le Conseil de l'Atlantique Nord (CAN) a confié à l'Agence OTAN de soutien et d'acquisition (NSPA), basée à Luxembourg, la responsabilité de la R&D correspondante. Le bureau de projet AFSC, créé au sein de la NSPA, a été doté d'un budget de 118,2 M€ pour gérer les phases de développement et assurer la liaison avec les parties prenantes concernées au sein de l'Alliance. Les études visent à soutenir l'Alliance et les pays membres, individuellement ou en groupe, dans leurs choix d'acquisition concernant les systèmes de nouvelle génération. La première phase de la "Concept Stage" a été lancée la même année pour évaluer les nouvelles technologies, et déclarée achevée, dans les délais et le budget, en 2018. Elle a donné lieu à quatre "petites études de cas" (SCS) qui ont contribué à définir l'architecture et les exigences de base.

Concepts industriels

Après le lancement rapide d'une deuxième phase, six propositions de concepts de haut niveau élaborées par autant de consortiums ont été présentées en 2020 :

1. Airbus Defence and Space
2. Boeing, avec Indra, Inmarsat, Leonardo et Thales (également connu sous le nom d'ABILITI)
3. General Atomics
4. L3Harris avec 3SDL, Deloitte Consulting, Hensoldt Sensors, IBM, Musketeer Solutions, Synergeticon et Videns
5. Lockheed Martin
6. MDA Systems, avec General Dynamics Mission System

Alors que l'OTAN évalue et affine les concepts présentés, trois approches conceptuelles de haut niveau ont été retenues pour une analyse plus approfondie dans le cadre d'études de faisabilité et de réduction des risques (RRFS) distinctes, lancées à la mi-2021. Les évaluations des concepts présélectionnés devraient commencer en 2023, afin d'identifier les nouveaux développements éventuellement nécessaires en fonction des capacités déjà disponibles. Il en résultera un concept technique, qui sera traduit dans l'établissement du programme, lequel marquera la phase finale de la phase de conception.

SCAF et TEMPEST

L'Alliance n'a pas encore exprimé d'exigence opérationnelle détaillée, mais il est déjà possible d'identifier certaines caractéristiques probables. La plate-forme de prochaine génération sera probablement un effecteur complètement différent de l'actuel E-3A SENTRY pour au moins deux raisons.

Premièrement, le nombre d'effecteurs sera réduit par rapport à l'actuel f14. Deuxièmement, les nouvelles plates-formes destinées à assurer les missions AWACS devront être interopérables avec les systèmes existants, mais aussi avec les futurs systèmes, destinés à opérer dans des missions de haute intensité, principalement contre des ennemis pairs/proches. Compte tenu de ces considérations, l'adoption d'une approche de système de systèmes est probable.

Assurer la compatibilité

Conformément aux exigences des programmes de chasseurs de nouvelle génération SCAF et TEMPEST, l'AFSC sera probablement constitué d'un véhicule principal capable de coordonner une série de moyens (aériens, numériques, navals, spatiaux et terrestres) consacrés à la collecte de renseignements. Ses principales missions seront :

- la collecte, l'analyse et la diffusion d'informations pertinentes sur les menaces potentielles afin de permettre leur identification, leur localisation et leur suivi
- la création d'une connaissance de la situation dans l'espace de combat, sous la forme d'une image opérationnelle commune, précise, intégrée et constamment mise à jour
- le contrôle, la coordination, le suivi et l'évaluation de ses propres moyens et ressources afin de s'attaquer aux activités de l'ennemi dans la zone d'action      concernée.

Pour atteindre ces objectifs, l'avion doit être capable d'effectuer des missions de surveillance et de contrôle multi-domaines dans tous les scénarios opérationnels (autorisés, contestés, refusés). Les systèmes de communication à large bande (satellites, VHF, liaison de données, etc.) et de stockage de données les plus modernes devront fournir aux centres C2 alliés la connaissance de la situation tactique la plus adéquate. Pour être plus efficace, la plate-forme doit disposer d'une capacité de survie élevée (partiellement assurée par l'architecture du système distribué) et de fonctions d'autoprotection, ainsi que d'un haut niveau de modularité.

La NSPA mène des recherches approfondies dans de nombreux domaines, tels que les architectures de systèmes, les capteurs, l'IA et l'automatisation, le partage d'informations et la cybersécurité, et explore les structures et combinaisons possibles pour le système de systèmes.

Perspectives d'avenir pour les AWACS

La décision finale sur ses caractéristiques étant attendue dans deux ans, il est peu probable qu'un futur AWACS de l'OTAN basé sur une toute nouvelle technologie soit prêt à temps pour le retrait progressif de l'E-3A SENTRY. Il existe certaines options qui permettront d'éviter un vide capacitaire qui aurait un impact important sur l'OTAN. L'Alliance pourrait finalement décider d'attribuer à Boeing un nouveau contrat coûteux, afin de prolonger encore la durée de vie opérationnelle de la flotte existante, ou d'acheter des Boeing E-7A WEDGETAILS comme l'ont déjà fait le Royaume-Uni et la Turquie. Si l'OTAN décide de poursuivre l'approche actuelle et d'acquérir des technologies disruptives dans les délais prévus, la meilleure solution serait d'acheter une architecture ouverte permettant de rajouter de nouvelles technologies.

Une telle option permettra à l'OTAN d'attendre une technologie plus mature tout en examinant l'évolution des programmes TEMPEST et FCAS, essentiels pour l'interopérabilité. Ces deux programmes sont encore en cours de développement, et l'absence d'un accord politique complet entre les partenaires sur certaines caractéristiques pourrait encore compromettre leur calendrier initial. L'utilisation de drones existants comme plate-forme pourrait être une possibilité. Cependant, là encore, la réticence de certains membres, cette fois sur le spectre de leurs missions, pourrait compliquer un accord. La décision de l'Allemagne d'abandonner l'achat du Northrop Grumman RQ-4 GLOBAL HAWK en raison de risques éventuels pour la sécurité et de perturbations du trafic aérien civil est un exemple intéressant.

Moderniser la flotte d'AWACS

La modernisation de la flotte AWACS après 2035 sera cruciale non seulement pour l'OTAN, mais aussi pour la défense de l'Europe au sens large. La France et le Royaume-Uni sont également aux prises avec la rénovation de leurs flottes vieillissantes. Paris devra remplacer ses quatre AWACS E3-F d'ici 2035.

Or, la loi de programmation militaire pour 2019-2025 mentionne le lancement d'études pour leur remplacement d'ici là, ce qui laisse penser que le pays sera probablement confronté à un déficit capacitaire. Londres a récemment annoncé qu'elle prévoyait un déficit capacitaire de deux ans entre le retrait progressif de ses E-3D SENTRY, prévu cette année, et l'entrée en service des trois Boeing E-7A WEDGETAILS qui doivent être reçus en 2023. Par le passé, le Royaume-Uni avait l'habitude de mettre ses actifs à la disposition de la force AEW&C de l'OTAN en cas de besoin. Toutefois, au cours des deux prochaines années, la Royal Air Force devra compter sur les avions de l'OTAN en cas de besoin.

Perspectives

Le maintien d'un calendrier politique très rythmé sera donc crucial pour achever le programme dans les délais, mais des événements récents tels que le retrait précipité des troupes d'Afghanistan exacerbent les tensions politiques entre alliés et relancent (à nouveau) les appels à une plus grande autonomie stratégique européenne. Les membres européens de l'OTAN s'attendaient à ce que l'administration Biden marque un changement radical par rapport à la présidence Trump concernant l'engagement des États-Unis à l'étranger. Cependant, l'annulation de l'accord d'achat de sous-marins français par l'Australie pour finalement acheter américain, et la création d'AUKUS, la nouvelle alliance entre Canberra, Washington et Londres pour faire face à la menace croissante posée par les politiques de Pékin en mer de Chine méridionale et dans une région plus large, ont relancé les tensions avec Paris, et plus généralement suscité l'inquiétude des alliés européens.

En outre, le président Biden a récemment réaffirmé que les futurs engagements militaires des États-Unis à l'étranger se limiteront à ce qui est strictement nécessaire. Déjà en 2019, lorsqu'il a défini l'OTAN comme étant "en état de mort cérébrale", le président français Macron a tenté de convaincre les Alliés que l'établissement d'une véritable autonomie stratégique européenne était le meilleur moyen de protéger et de promouvoir les intérêts de l'UE à l'étranger. Trois ans plus tard, une défense européenne autonome est loin d'être réalisée et les investissements de l'UE dans le secteur de la défense n'ont pas fonctionné comme un moteur ascendant pour une politique de défense européenne plus intégrée.

L'avenir

L'incertitude politique qui a suivi les récentes élections allemandes et les prochaines élections en France pourrait également perturber l'agenda politique de l'UE et même les efforts de défense européenne commune. La présidence tournante française de l'UE au cours du premier semestre de 2022 pourrait représenter la dernière chance d'accélérer la collaboration en matière de défense. Pour en revenir aux AWACS, ces capacités ne sont ni incluses dans les programmes déjà approuvés dans le cadre du PESCO, ni financées par le Fonds européen de défense. L'absence de solutions propriétaires en Europe rend peu probable le lancement d'un projet dirigé par l'Europe dans ce domaine. En ce qui concerne ces considérations, l'issue des tensions politiques actuelles entre certains membres de l'OTAN sera un élément crucial pour la réalisation de la future initiative AFCS.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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En réalité on sait comment ça va finir. Les US ne mettent pas vraiment de sous vers une rupture (ou alors c'est secret) et veulent acheter des E-7, qui ont pourtant une conception qui a bien vingt ans. Les Brits vont remplacer leurs E-3 par des E-7. Bref on n'est pas dans la percée conceptuelle ou même capacitaire...

Modifié par hadriel
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il y a 10 minutes, Paschi a dit :

Les capteurs de surveillance active sont placés dans le "rotodôme" distinctif monté sur le fuselage. Cette structure, d'un diamètre de 9,1 mètres, assure une couverture radar à 360° sur plus de 400 km grâce à son cycle de rotation toutes les dix secondes.

400km jusqu'au sol, ce qui correspond à la LOS (Line of sight).

Pour la détection d'aéronefs en altitude, on peut tabler sur une distance d'au moins le double de cette valeur.

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Il y a 1 heure, hadriel a dit :

En réalité on sait comment ça va finir. Les US ne mettent pas vraiment de sous vers une rupture (ou alors c'est secret) et veulent acheter des E-7, qui ont pourtant une conception qui a bien vingt ans. Les Brits vont remplacer leurs E-3 par des E-7. Bref on n'est pas dans la percée conceptuelle ou même capacitaire...

Les US envisagent les Wedgetail en solution temporaire le temps de développer une solution sur base de drones ou de satellites.

https://www.thedrive.com/the-war-zone/42487/e-7-wedgetail-radar-jets-eyed-as-a-bridge-to-a-space-based-system-by-air-force

Il semble que la France soit en position attentiste, ou alors on a quelque chose dans les tuyaux mais on n'a rien dit ?

Modifié par Titoo78
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  • 2 weeks later...

Perspective US sur le successeur de l'AWACS ... Drones awacs non évoqués !   Je n'ai pas comparé avec les caractéristiques du E-7 Wedgetail    

The U.S. Air Force has published a RFI for the replacement of the E-3G Airborne Warning and Control System (AWACS).

https://sam.gov/opp/b47eca2a3f05491e86044f73bc490ccc/view

"This RFI is issued to identify industry partners to replace the U.S. E-3G Airborne Warning and Control System (AWACS) aircraft. The program requires delivery of at least two (2) production representative prototype aircraft, including ground support and training systems, within five (5) years starting in FY23 (expected contract award). ...

RFI  ... Identify how you could provide the Government with at least two (2) manned aircraft... that would provide the capabilities of the E-3G listed ... :

AWACS enabling capabilities include:
 Airborne host platform
 Certified air refueling capability
 Multi-mode Airborne Moving Target Indication ( AMTI ) radar
 On-board BMC2 system Battle Management Command and Control 
 Combat Identification
 Line of Sight (LOS) and Beyond Line of Sight (BLOS) communications
 Ground elements (mission planning, training, and support)

Describe in detail the capabilities your platform would provide in each of the following areas and include Technology Readiness Level (TRL):

a.   Advanced AMTI radar 
b.   IFF capabilities (transmit, receive, interrogate) 
c.   Electronic support measures
d.   BMC2 mission system with integrated on and off board communications
e.   Ability to conduct at least six (6) BMC2 missions simultaneously
i.    Missions include Offensive Counter Air (OCA), Defensive Counter Air
       (DCA), Air Traffic Control (ATC), Close Air Support (CAS), Suppression
       of Enemy Air Defenses (SEAD), Air Refueling (AR), Combat Search and
        Rescue (CSAR), etc.
f.     Ability to conduct radar-based maritime surveillance missions
g.    An integrated self-defense suite
h.   Built-in full mission awareness in the cockpit
i.    Boom/receptacle air-to-air refueling capability
j.    M-Code GPS Global Positioning System
k.   Mobile User Objective System (MUOS) communications
l.    Automatic Identification System (AIS) receiver
m. Second Generation Anti-Jam Tactical Ultra-High Frequency Radio for NATO
        (SATURN)
n.  Link-16 Crypto Modernization and Frequency Remapping
o.   Crew rest capability
p.   Systems Integration Lab (SIL)
q.   Pre- and post-mission ground support systems
r.    Aircrew and maintenance training systems

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https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/l-e-3f-au-service-de-l-armee-de-l-air-et-de-l-espace-depuis-maintenant-trente-ans

Les différentes étapes de modernisation déjà entreprises devraient permettre à ces appareils de voler dans le ciel français jusqu’au moins 2035. Les études exploratrices pour désigner son successeur ont déjà été initiées par l’armée de l’Air et de l’Espace ; son remplaçant aura à s’insérer dans le système de combat aérien futur (SCAF).

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Il y a 11 heures, Titoo78 a dit :

https://www.defense.gouv.fr/air/actus-air/l-e-3f-au-service-de-l-armee-de-l-air-et-de-l-espace-depuis-maintenant-trente-ans

Les différentes étapes de modernisation déjà entreprises devraient permettre à ces appareils de voler dans le ciel français jusqu’au moins 2035. Les études exploratrices pour désigner son successeur ont déjà été initiées par l’armée de l’Air et de l’Espace ; son remplaçant aura à s’insérer dans le système de combat aérien futur (SCAF).

Il n'y aura pas un type d'avion pour en remplacer un autre. Le "remplaçant" sera une architecture d'ensemble dont le "tableau de commande" sera situé en France sur le continent Européen :biggrin:

Modifié par capmat
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  • 1 month later...

Les US veulent retirer du service la moitié de leur E-3:

https://www.thedrive.com/the-war-zone/44954/air-force-wants-to-retire-33-f-22s-buy-more-f-15exs-in-new-budget

Citation

The Air Force wants to get rid of 15 of its 31 E-3 Sentry Airborne Warning and Control System (AWACS) aircraft.

The service expects to make a final decision on how it wants to proceed to replace these aircraft, with the acquisition of at least some number of E-7 Wedgetail airborne early warning and control aircraft being a very likely possibility.

A future space-based air moving target indicator capability has also been under discussion.

 

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La question du remplacement des E-3F risque de se poser plus vite que prévu ...

À mon avis, les E-2D pourraient être envisagés. Au niveau français, AAE et MN, on pourrait avoir une flotte globale numériquement assez importante.

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16 minutes ago, ARPA said:

La question du remplacement des E-3F risque de se poser plus vite que prévu ...

À mon avis, les E-2D pourraient être envisagés. Au niveau français, AAE et MN, on pourrait avoir une flotte globale numériquement assez importante.

Je me souviens avoir posé la question il y a un temps et qu'on m'avait répondu que les E-3 avaient une capacité de permanence et C2 plus importante que les E-2.

L'alternative serait de faire un développement européen sur A320 ou A330. Ce n'est pas techniquement compliqué et il me semble qu'il y a un capability gap à ce sujet pour le moment. Le problème va être d'obtenir suffisamment de commandes pour rendre l'effort R&D intéressant.

Modifié par mehari
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L'E-2C est évidemment moins performant que les E-3F, mais ce n'est pas forcément le sujet. La comparaison risque d'être entre un E-7 (plus petit et moins endurant que l'E-3) et un E-2D (ravitaillable en vol, donc nettement plus endurant les E-2C). S'il faut comparer et qu'on peut avoir 2 ou 3 fois plus d'E-2 que d'E-7 ou d'AWACS dérivés des A330 et A320, une flotte d'AWACS légers ne sera pas forcément moins performant qu'une flotte de loud.

On parle aussi d'avions "stratégiques" pour la France, si la France doit investir pour les franciser, ce serait plus cohérent d'avoir une flotte conséquente. Si l'option de l'AWACS français ou européen est presque inenvisageable, le choix de l'E-2 nous permettrait d'avoir plus d'autonomie que 2 micro flottes très peu francisées.

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16 minutes ago, ARPA said:

On parle aussi d'avions "stratégiques" pour la France, si la France doit investir pour les franciser, ce serait plus cohérent d'avoir une flotte conséquente. Si l'option de l'AWACS français ou européen est presque inenvisageable, le choix de l'E-2 nous permettrait d'avoir plus d'autonomie que 2 micro flottes très peu francisées.

Peut-être. De toute façon, peu d'états européens ont la capacité d'acquérir ce genre d'appareils mais un pooling n'est pas à exclure. L'OTAN opère d'ailleurs une quinzaine d'E-3 en Europe.

À méditer mais il faut aussi se poser la question de ce que les US vont faire pour remplacer leurs E-3 et ne pas oublier que les E-2 vont aussi un jour aller vers la sortie.

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https://air-cosmos.com/article/boeing-pilotera-l-etude-sur-le-remplacant-des-e-3-sentry-de-l-otan-28955

"Le consortium Abiliti géré par Boeing a été choisi par l'OTAN pour lancer une étude devant définir les futures caractéristiques du remplaçant des E-3A Sentry de l'OTAN.

Le futur avion de surveillance, de commandement et de contrôle aéroporté (AFSC)

Ce 31 mars, Boeing vient d'annoncer que Boeing-Abiliti pilotera l'étude de faisabilité et de réduction des risques (RRFS) pour le remplaçant des E-3 Sentry de l'OTAN. Cette étude doit permettre de définir les concepts de surveillance, de commandement et de contrôle aéroporté de la future flotte d'AWACS de l'Alliance atlantique (AFSC).

Le consortium Abiliti regroupe plusieurs entreprises disposant d'une expertise déjà reconnue dans l'aéronautique :

Indra (Espagne)

Leonardo (Italie)

Inmarsat (Royaume-Uni)

Thales (France)

ESG (Allemagne)

Lufthansa Technik (Allemagne)

Mott MacDonald (Royaume-Uni)

La flotte de Sentry de l'OTAN (NAEW&C) doit être remplacée à l'horizon 2035, soit 50 ans après l'entrée en service du premier AWACS aux couleurs de l'Alliance. Depuis le début de la guerre en Ukraine, ces avions volent constamment sur le flanc Est de l'OTAN et particulièrement aux abords de l'Ukraine, comme c'est d'ailleurs le cas au moment où cet article est écrit.

La flotte se compose de 14 E-3A Sentry basé à Geilenkirchen (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne) mais peut compter sur trois bases avancées :

Konya (Anatolie centrale, Turquie)

Aktion (Préveza, Grèce)

Ørland (Trøndelag, Norvège)

Il y a en tout 16 pays membres du programme du système aéroporté de détection lointaine et de contrôle de l'OTAN (NAPMO)

Le Royaume-Uni a une participation limitée au sein du programme NAPMO car il dispose de sa propre flotte d'avion AWACS (E-7 Wedgetail) mais qui est intégrée à la flotte d'AWACS de l'OTAN (NAEW&C).

La France ne participe pas au programme mais détient le statut d'observateur suite à sa volonté d'interagir avec ses E-3F Sentry. En effet, les 4 E-3F de l'Armée de l'Air et de l'Espace sont totalement interopérables et se coordonnent avec les E-3A de l'OTAN."

Modifié par Bechar06
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il y a 15 minutes, Deres a dit :

On se demande bien quel appareil sera recommandé pour l'OTAN. Le suspens est insoutenable ! Les millions de cette étude seront bien dépensé pour résoudre cette énigme insoluble.

Rho tu es vache, l'idée c'est de savoir quel type d'appareil, combien, pour quelle fonction .... Etc 

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