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Le Canada et sa place sur la scène internationale


Messages recommandés

https://www.ledevoir.com/politique/canada/574787/justin-trudeau-s-est-mis-en-isolement-volontaire (13 mars 2020)

Le premier ministre québécois, François Legault, a en revanche estimé qu’il fallait « considérer sérieusement » de fermer la frontière avec les États-Unis, car le nombre de personnes infectées du coronavirus est en train d’y exploser.

L’idée a aussitôt été rejetée par deux premiers ministres. « Ce serait absolument dévastateur pour tout le pays », a rétorqué l’Albertain Jason Kenney. Il a plutôt appelé le fédéral à resserrer les arrivées au Canada en ordonnant une quarantaine à tous ceux de retour des pays les plus durement touchés comme l’Iran, la Chine et l’Italie. Le premier ministre ontarien, Doug Ford, a de son côté rappelé l’importance du commerce qui transite entre le Canada et les États-Unis chaque année — lui dont la province dépend particulièrement de ce commerce transfrontalier.

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https://www.ledevoir.com/politique/canada/575183/coronavirus-le-canada-et-les-etats-unis-discutent-de-fermer-la-frontiere (18 mars 2020)

La frontière entre le Canada et les États-Unis fermée jusqu’à nouvel ordre

« Les restrictions aux déplacements ne s’appliqueront pas aux échanges commerciaux », a précisé le premier ministre.

Depuis la semaine dernière, le premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, plaidait auprès d’Ottawa pour la fermeture de la frontière avec les États-Unis. Le nombre de cas chez son voisin, l’État de Washington, était sept fois plus élevé que chez lui ; presque 800 cas ont été dénombrés mardi dans cet État américain.

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https://www.ledevoir.com/politique/quebec/575143/le-quebec-uni-derriere-le-gouvernement (18 mars 2020)

Sondage : 85% des Québécois sont satisfaits de l'action du gouvernement Legault face au coronavirus

Un tel taux d’approbation se voit parfois sur des questions spécifiques, note Christian Bourque, vice-président de Léger. « Mais sur une question de leadership politique, il faut probablement remonter à la crise du verglas » de 1998, guidée par le gouvernement Bouchard.

 

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  • 2 weeks later...

Les Etats-Unis ont plus de cas de coronavirus que le Canada. Mais c'est les Etats-Unis qui veulent militariser la frontière, et le Canada qui refuse, tout en se demandant comment faire pour s'assurer que les voyageurs entrant au Canada s'isolent 14 jours : https://www.ledevoir.com/politique/canada/575780/point-de-presse-coronavirus-trudeau-26-mars

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Il y a 16 heures, Wallaby a dit :

Les Etats-Unis ont plus de cas de coronavirus que le Canada. Mais c'est les Etats-Unis qui veulent militariser la frontière, et le Canada qui refuse, tout en se demandant comment faire pour s'assurer que les voyageurs entrant au Canada s'isolent 14 jours : https://www.ledevoir.com/politique/canada/575780/point-de-presse-coronavirus-trudeau-26-mars

Pour les US militariser la frontière serait une bonne idée car permettrait de rapatrier les soldats actuellement en Afgha et en Irak. Trump aura ramené tous les boy'z à la maison... encore une promesse de tenue.

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  • 1 month later...
il y a 27 minutes, Skw a dit :

Oui. Il y a non pas un fédéralisme mais des fédéralismes, le fédéralisme allemand étant assez particulier. Et le fédéralisme allemand était effectivement une condition imposée par les vainqueurs, mais l'idée résonnait néanmoins avec l'histoire et la culture du pays avant que ne se constitue le III. Reich. Pas certain que les Allemands auraient pris une voie différente sans cette pression extérieure.

Deux chapitres d'ouvrages intéressants, bien que pas forcément si récents 

Sur l'ancrage historique du fédéralisme dans l'histoire et la culture allemande https://books.openedition.org/psn/4892?lang=fr

Sur l'esprit du fédéralisme allemand https://books.openedition.org/septentrion/16271?lang=fr

Je vais lire attentivement ces articles.

Sinon, quand on parle d'un fédéralisme en tension avec des tendances centralisatrices, je pense immédiatement au Canada :

http://www.histoireausecondaire.com/2013/05/pouvoir-et-pouvoirs-periode.html (29 mai 2013)

À la fin du 19e siècle, Honoré Mercier est certainement un acteur qui incarne les relations de pouvoir entre le gouvernement fédéral et les provinces. À cette époque, plusieurs provinces sont mécontentes de la manière dont la fédération canadienne fonctionne; celles-ci trouvent que le gouvernement fédéral de MacDonald a une tendance à être un peu trop centralisateur. Pour contrer cette centralisation, Mercier invite les autres provinces à Québec en vue de tenir une conférence interprovinciale, ce qui est une première depuis 1867.

Pour illustrer le phénomène des relations de pouvoir entre le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec, on peut aussi se servir de l’exemple de Maurice Duplessis. Ce dernier, Premier ministre dans les années 50, se fait un devoir de défendre l’autonomie provinciale, par exemple en créant l’impôt sur le revenu ou encore en bloquant des subventions fédérales qui étaient destinées aux universités. Duplessis refuse que les universités acceptent ces subventions puisqu’il juge que c’est une intrusion du gouvernement fédéral dans un champ de compétence provincial - l’éducation – selon la constitution de 1867.

Un autre moment fort des relations de pouvoir entre le gouvernement fédéral et le gouvernement provincial a lieu au début des années 60. À ce moment, le gouvernement libéral de Pearson veut créer un régime de pensions pour tous les Canadiens. Jean Lesage, premier ministre du Québec, voit la chose d’un autre œil : il veut plutôt créer un régime des rentes exclusif au Québec. Suite à une conférence fédérale-provinciale, le Québec a pu créer son propre régime des rentes ainsi que la Caisse de dépôt et de placements.

Le fédéral et les provinces se sont aussi opposés pendant toute la saga constitutionnelle. Le gouvernement fédéral, depuis le traité de Westminster, a comme objectif de rapatrier la constitution, qui est encore une loi britannique à cette époque. Dans les années 70, le gouvernement fédéral de Pierre Eliott Trudeau organise une conférence constitutionnelle en invitant les Premier ministres des provinces à Victoria. Robert Bourassa participe aux négociations et on vient bien près d’un accord. Cependant, le gouvernement Bourassa n’accepte pas la charte constitutionnelle puisque celle-ci n’accorde pas suffisamment de pouvoirs pour le Québec, en matière sociale notamment.

Après le référendum de 1980, Trudeau tente à nouveau de procéder au rapatriement de la constitution. Une conférence constitutionnelle est encore organisée et le Québec y est représenté par René Lévesque à ce moment-là. La conséquence de cette conférence, c’est l’isolement du Québec puisque toutes les provinces sauf le Québec sont d’accord avec le projet de Trudeau de rapatrier la constitution. Offusqué par cette situation, le gouvernement du Québec dresse alors une liste de conditions minimales pour intégrer la constitution et c’est Bourassa, de retour au pouvoir, qui va négocier au nom du Québec l’accord du Lac Meech, en 1987. Cet accord ne sera pas mis en vigueur suite au désaccord de deux provinces. Suite à l’échec de Meech, Robert Bourassa va mettre sur pied la Commission Bélanger-Campeau. Celle-ci doit trouver une solution à l’impasse constitutionnelle qui perdure depuis plusieurs années. Le gouvernent du Québec, pourtant dirigé par un fédéraliste, laisse entendre qu’il pourrait y avoir un référendum sur la souveraineté du Québec. Malgré cela, c’est plutôt un référendum l’accord de Charlottetown, un accord constitutionnel entre le fédéral et les provinces, qui a lieu en 1992. Cependant, après le référendum, c’est le retour à la case de départ puisque la population du Québec et du Canada refuse d’adopter la nouvelle constitution.

Outre le débat constitutionnel, les relations de pouvoir entre le gouvernement fédéral et les provinces sont aussi marquées par des luttes pour modifier le système de péréquation. Ce complexe système de redistribution des richesses a pour objectif de donner à toutes les provinces la capacité d’offrir les mêmes services avec un niveau d’impôt comparable. La formule utilisée pour calculer la péréquation est révisée aux cinq ans et chaque fois, des modifications sont demandé 

De plus, le gouvernement fédéral et celui du Québec vont encore se disputer au sujet des dédoublements de programmes. Par exemple, le gouvernement fédéral a mis sur pied le Programme des bourses du Millénaire en 1998. Or, le gouvernement Québec dirigé par Lucien Bouchard estime que cette intervention du fédéral empiète sur les compétences provinciales puisque l’éducation est une compétence provinciale et que le Québec dispose déjà d’un régime de Prêts et bourses.

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  • 2 months later...

https://traditionalmath.wordpress.com/2020/06/29/new-boss-old-boss-dept-3/ (29 juin 2020)

Le programme de mathématiques de l'Ontario pour les élèves de la maternelle à la 12e année a été critiqué ces dernières années. A tel point que l'actuel Premier ministre de la province (Doug Ford) a fait campagne sur un programme qui comprenait un "retour aux fondamentaux" en mathématiques.

Le nouveau programme de maths a été dévoilé la semaine dernière. Un coup d'œil à ses caractéristiques montre qu'à part l'exigence que les élèves connaissent les tables de multiplication, il semble s'agir du même mélange rhétorique pour parvenir à une "compréhension plus profonde" des mathématiques.

Les composantes de l'"apprentissage socioémotionnel" (ASE) sont précisées dans les nouvelles normes ( https://www.dcp.edu.gov.on.ca/fr/curriculum/elementaire-mathematiques/annee/1re-annee-math ). Elles sont spécifiquement :

    déceler et gérer ses émotions
    reconnaître les causes du stress et s’adapter aux défis
    faire preuve de motivation positive et de persévérance
    bâtir des relations et communiquer avec assurance
    développer la conscience de soi et un sentiment d’identité personnelle
    penser de façon critique et créative

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  • 3 months later...

https://www.monde-diplomatique.fr/2020/10/DENEAULT/62304 (octobre 2020)

En juillet dernier, une professeure de l’université Concordia, à Montréal, a dû s’excuser pour avoir prononcé le « N. word », le mot « nègre » : elle avait cité, en classe, le titre d’un classique de la pensée politique québécoise, Nègres blancs d’Amérique (1968), de Pierre Vallières. Visée par une pétition d’étudiants, la coupable a publiquement admis avoir abusé du « pouvoir » que lui confèrent ses « privilèges » de Blanche et d’enseignante. Plus tôt cet été, une journaliste de la télévision publique avait été suspendue pour avoir mentionné ce livre lors d’une réunion de production. Au moment de sa parution, l’ouvrage entendait associer les mouvements d’émancipation noirs aux États-Unis et québécois du Canada. En 1966, Vallières était même venu à New York rencontrer les Black Panthers. Depuis, son essai est devenu littéralement innommable.

Je ne connais pas le livre, mais il y a pourrait- y avoir un lien avec l'insulte "speak white" employée pour faire taire Henri Bourassa, tentant de s'exprimer en français à la chambre des communes en 1889 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Speak_white#Contexte

 

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  • 2 weeks later...
Le 30/10/2020 à 23:02, Gibbs le Cajun a dit :

Jamais vu autant de soumission avec le Trudeau - Ben décidément, les Canucks ambiance bûcheron en a pris un coup au niveau image ! 

A minima, cela aura eu au moins le mérite d'ouvrir quelques yeux en France sur le mythe des "valeurs occidentales" celles dont parle AKK dans son article de Politico. En fait on n'a pas les mêmes valeurs, y compris entre européens.

Ouvrir les yeux, c'est se rendre compte avec Jacques Attali, que "nous sommes seuls" : 

Le 15/09/2019 à 21:57, Wallaby a dit :

17 mars 2019 - Jacques Attali

10:20 Si vous avez une seule chose à retenir de ce que je vais dire ce soir ou de ce que j'ai commencé à dire, c'est : "nous sommes seuls, nous Européens, nous sommes seuls et nous serons de plus en plus seuls".

C'est une autre déclinaison de la formule "l'OTAN [ou l'Occident] est en état de mort cérébrale".

 

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  • 2 weeks later...

https://thetyee.ca/News/2020/11/16/You-Have-Zero-Privacy-RCMP-Web-Spying/ (16 novembre 2020)

Le Tyee a révélé pour la première fois en mars 2019 l'existence du projet Wide Awake qui, selon les experts, pourrait constituer une menace pour la vie privée des Canadiens et les droits garantis par la Charte, et le même mois, il a déposé une demande d'accès à l'information auprès de la Gendarmerie royale du Canada pour en savoir plus. La publication des dossiers a pris un an et demi, suite à une plainte déposée auprès du Bureau fédéral du commissaire à l'information, organisme de surveillance. Ceci est le premier d'une série d'autres articles du Tyee à venir, basés sur ce que nous avons reçu.

Les documents révèlent que la GRC :

    A obtenu la permission de cacher au public les contrats à fournisseur unique du Projet Wide Awake grâce à une "exception de sécurité nationale".

    A discuté d'opérations secrètes de "niveau trois" impliquant l'utilisation de mandataires - des ordinateurs intermédiaires situés ailleurs - pour dissimuler l'implication de la GRC dans des activités d'espionnage.

    Acheté un logiciel dans le but de rechercher le "Darknet", qu'il a défini comme incluant les "communications privées" et celles provenant de "protestations politiques".

    A utilisé un outil pour démasquer les listes d'"amis" sur Facebook pour les utilisateurs qui définissent spécifiquement les informations des amis comme privées sur la plateforme.

    "Perdait des ressources, du temps et de l'argent" sur des projets informatiques, selon le responsable de l'information de la GRC de l'époque.

    Elle a repris les noms du projet Wide Awake et d'autres programmes de surveillance d'Internet de la série de bandes dessinées X-Men, dans lesquels des programmes gouvernementaux illégaux chassent des "mutants" humains.

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  • 4 weeks later...

https://www.theglobeandmail.com/politics/article-global-affairs-objected-to-canadian-military-decision-to-cancel/ (9 décembre 2020)

Des documents gouvernementaux, vus par le Globe and Mail et marqués comme secrets et pour les yeux des Canadiens seulement, montrent que des responsables au plus haut niveau du ministère des affaires étrangères étaient alarmés par le fait que le général Jonathan Vance, chef d'état-major de la défense, avait annulé les exercices militaires d'hiver avec l'Armée Populaire de Libération chinoise en 2019.

Selon les documents, les États-Unis avaient fait part de leurs inquiétudes quant aux exercices militaires conjoints qui pourraient profiter à l'APL.

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  • 1 month later...

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-01-27/le-rapport-sur-julie-payette-rendu-public/climat-de-travail-toxique-a-rideau-hall.php

Le rapport de la firme Quintet Consulting Team, qui s’est penchée sur le climat de travail marquant les trois ans de règne de la représentante de la reine Élisabeth II au Canada, a été rendu public en début de soirée, mercredi.

C’est ce document caviardé, qui tient sur 132 pages, qui a mené à la démission de Julie Payette.

L’environnement de travail, que huit personnes ont décrit comme un « régime de terreur » marqué par le manque de respect et la « condescendance », s’est traduit par un « roulement de personnel à un niveau record », voire un « exode » des employés de Rideau Hall.

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  • 4 weeks later...

L'intersectionnalité s'affiche sur les murs et fait réagir des historiens :

https://thetyee.ca/Culture/2021/02/23/Did-Beautiful-Tale-Cultural-Solidarity-Really-Happen/

Sur le côté d'un bâtiment fédéral à Vancouver, une peinture murale de trois étages aux couleurs vives raconte une histoire étonnante.

On y voit de généreux pagayeurs indigènes offrant de la nourriture et des provisions aux immigrants de l'Inde piégés sur le Komagata Maru après que les autorités canadiennes aient refusé de les laisser entrer au Canada en 1914. Le navire est finalement rentré en Inde, où 19 passagers ont été tués et d'autres emprisonnés alors que le gouvernement tentait de les arrêter.

C'est une image puissante de solidarité interculturelle.

Mais est-ce vraiment arrivé ?

Trois universitaires qui ont fait diverses recherches sur le Komagata Maru et l'histoire de l'Asie du Sud ont écrit à The Tyee, arguant que l'histoire n'aurait pas pu se produire.

L'un d'eux est Ali Kazimi, professeur associé de cinéma et d'arts médiatiques à l'université de York. Il a réalisé le documentaire Continuous Journey et a écrit Undesirables, tous deux sur le Komagata Maru.

"Une des choses qu'il faut comprendre, c'est que le Komagata Maru est un événement remarquablement documenté", a déclaré Kazimi, qui s'inquiète de la précision historique de la fresque depuis son apparition.

Kazimi, ainsi que Hugh Johnston de l'Université Simon Fraser et Anne Murphy de l'Université de Colombie britannique, affirment n'avoir jamais entendu parler de pagayeurs indigènes qui auraient aidé les passagers du bateau.

Le dévoilement de la fresque en 2019 a été accompagné d'un événement clé : le gouvernement fédéral a débaptisé un bâtiment.

Le bâtiment avait été nommé "Harry Stevens" en l'honneur du député et homme d'affaires raciste qui a travaillé avec les agents de l'immigration pour empêcher les passagers du Komagata Maru de débarquer.

Le dévoilement de l'œuvre d'art représentant la solidarité entre les Indiens et les indigènes, combiné à l'effacement du nom de Stevens, a été considéré comme un puissant symbole de décolonisation. Cela a été diffusé publiquement et le trio d'universitaires a vu l'histoire des pagayeurs se répandre.

Le gouvernement fédéral a publié un communiqué dans lequel il est dit que la fresque "reconnaît la générosité des populations indigènes locales qui ont fourni de la nourriture et de l'eau aux passagers".

Même en admettant que l'histoire des pagayeurs soit vraie, "les questions deviennent de plus en plus importantes", a déclaré [Kazimi].

"Les détails ne tiennent pas la route quand on regarde la chronologie", a déclaré Kazimi. "Si cela est vérifié, alors les passagers ont menti en disant qu'ils avaient faim, et cela discréditerait les passagers eux-mêmes en l'honneur desquels cela est fait."

Il existe d'autres histoires plus connues de solidarité interculturelle dans les premières années de Vancouver.

Par exemple, les Squamish ont mené une importante mission de sauvetage lors du grand incendie de Vancouver en 1886. Depuis la communauté d'Ustlawn sur la côte nord, ils ont pagayé vers la ville pour sauver ceux qui avaient sauté dans la crique.

Et même concernant le Komagata Maru, un comité de riverains indiens de Vancouver a offert son aide, collectant des fonds pour engager Joseph Edward Bird, un avocat de gauche et allié blanc qui pensait que les lois canadiennes sur l'immigration étaient racistes. Le comité a également loué un bateau de pêche japonais - car aucun pêcheur blanc n'était prêt à le faire, a déclaré Kazimi - qui a été autorisé par les fonctionnaires de l'immigration à livrer des provisions aux passagers.

Mais Kazimi n'a pas trouvé beaucoup de preuves d'interactions précoces entre les nouveaux arrivants sud-asiatiques et les indigènes.

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  • 2 months later...

C'était un général qui était en charge de la campagne de vaccination au Canada. Et il a du quitter son poste suite à une enquête pour '' allégation d'inconduite sexuelle '' :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1793344/vaccination-canada-armee-dany-fortin-depart

Modifié par collectionneur
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https://thetyee.ca/News/2021/05/14/Old-Growth-Garage-Sale/

Il y a deux étés, Brenda Sayers s'est agenouillée au sommet de ce qui restait du sapin de Douglas probablement le neuvième plus large de la Colombie-Britannique. Mme Sayers, membre de la Première nation Hupačasath, se bat depuis longtemps pour protéger les vieux arbres de son territoire sur la côte ouest de l'île de Vancouver.
           
"Les forêts anciennes renferment une grande partie de notre histoire", dit-elle. "Cet arbre devait avoir 800 ans."

Il avait été abattu dans la vallée de Nahmint par des entreprises ayant reçu le feu vert de BC Timber Sales, la propre agence d'exploitation forestière de la province, et le plus grand détenteur de concessions dans la province.

Mercredi, l'organisme de surveillance des forêts de la Colombie-Britannique a conclu que BC Timber Sales avait commis une erreur en autorisant la coupe à blanc de cet arbre et des forêts environnantes.

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  • 1 month later...

https://nationalpost.com/opinion/jonathan-kay-how-the-lefts-obsession-with-american-style-culture-wars-corroded-canadian-identity (17 juin 2021)

Bien sûr, les médias sociaux ont provoqué des changements politiques massifs dans le monde entier. Mais comme l'identité nationale du Canada était mince au départ, leur effet corrosif sur notre vie intellectuelle a été plus grave. Une fois immergés dans ce monde en ligne sans frontières et dominé par les Américains, les Canadiens ont commencé à se désintéresser de leurs anciens projets locaux - péréquation, bilinguisme, multiculturalisme, soins de santé à payeur unique, régionalisme - pour se concentrer sur les mélodrames politiques beaucoup plus excitants des États-Unis, en particulier la guerre culturelle obsédée par la race.

Au cours de cette nouvelle ère, les gens qui dirigent le Canada ont largement oublié ce qu'ils étaient censés admirer dans leur propre pays, même s'ils ont acquis un nouveau jargon académique riche pour décrire toutes les choses apocalyptiques que font les Blancs. Des mots comme "génocide", autrefois réservés à l'anéantissement de millions de personnes, sont maintenant lancés avec désinvolture dans les motions parlementaires en réponse aux nouvelles de la veille. Même la fête du Canada se transforme maintenant en une cérémonie morbide de repentance sinistre.

Jusqu'à l'ère Stephen Harper, en fait, ce sont les progressistes canadiens (comme nous les appellerions aujourd'hui) qui ont régulièrement fait l'éloge du Canada en tant que vitrine magnifique mais délicate du multiculturalisme, du pacifisme et des politiques généreuses de l'État-providence, des qualités qu'il fallait protéger des maraudeurs culturels américains. Pourtant, lorsque la horde yankee a fini par déferler vers le nord par la porte dérobée de Twitter, Facebook, YouTube et Netflix, ces mêmes progressistes ont très vite accepté leur nouveau rôle collectif de relais nordique de signaux pour tout ce qui était en vogue dans les médias sociaux américains - de la promotion d'Obama à la dénonciation de Trump, en passant par les manies actuelles de la théorie critique de la race, de l'intersectionnalité, de Black Lives Matter et des théories exotiques du genre. Après tout, c'est là que se trouvaient les likes et les retweets.

Un autre éditorialiste du Star a décrit la création du Canada comme coïncidant avec un "génocide intentionnel", comme si nous étions, et restions, une version enneigée du Congo belge.

Et pourtant, non seulement les 38 millions d'habitants du Canada résistent à l'envie de fuir ce supposé enfer sioniste-nazi de suprémacisme blanc, mais plusieurs centaines de milliers de nouveaux arrivants arrivent (volontairement !) chaque année.

https://www.ledevoir.com/politique/canada/608082/pensionnats-autochtones-au-travers-du-deuil-de-kamloops-un-desir-de-verite (5 juin 2021)

Le 27 mai, la nation Tk’emlùps te Secwépemc a annoncé la découverte des restes de 215 enfants près de l’ancien pensionnat de Kamloops, au nord-est de Vancouver.

À Ottawa vendredi, le premier ministre Justin Trudeau a appelé l’Église catholique à assumer la responsabilité de son rôle dans le système des pensionnats autochtones du Canada.

Neuf experts des droits de l’homme des Nations unies ont quant à eux demandé à Ottawa de « mener des enquêtes approfondies sur les circonstances et les responsabilités entourant ces décès » et d’entreprendre des enquêtes similaires dans tous les autres pensionnats autochtones du pays.

https://www.ledevoir.com/politique/canada/606735/27-millions-pour-les-fouilles-d-anciens-pensionnats-2-ans-apres-l-avoir-promis (2 juin 2021)

Le gouvernement fédéral avait du mal à expliquer mercredi pourquoi il a fallu plus de deux ans pour rendre accessible aux communautés autochtones un fonds de 27 millions de dollars prévu pour les aider à localiser et rendre hommage aux enfants morts dans les pensionnats, une somme pourtant déjà annoncée dans le budget de 2019.

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https://www.smh.com.au/world/asia/as-un-members-ask-about-uighurs-china-attacks-canada-s-human-rights-record-20210623-p583eg.html (23 juin 2021)

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a réagi avec colère aux demandes de la Chine d'ouvrir une enquête sur la découverte des restes d'enfants autochtones sur le site d'un ancien pensionnat au Canada.

"Nous demandons une enquête approfondie et impartiale sur tous les cas où des crimes ont été commis à l'encontre de la population autochtone, en particulier des enfants, afin de traduire les responsables en justice et d'offrir un recours complet aux victimes", a déclaré Jiang Duan, un haut fonctionnaire de la mission chinoise auprès des Nations unies à Genève, devant le Conseil des droits de l'homme.

Le Canada, engagé dans un différend commercial et diplomatique avec Pékin, a ensuite fait une déclaration commune au nom de plus de 40 pays demandant l'accès à la région chinoise du Xinjiang pour examiner les allégations de détention massive de musulmans ouïgours par le gouvernement.

M. Trudeau, qui a condamné ce qu'il a appelé "les abus systémiques et les violations des droits de l'homme" au Xinjiang, a déclaré qu'une commission canadienne de vérité et de réconciliation avait travaillé de 2008 à 2015 pour remédier aux mauvais traitements infligés à la population autochtone.

Où est la commission vérité et réconciliation de la Chine ? Où est leur vérité ? Où est l'ouverture dont le Canada a toujours fait preuve et la responsabilité qu'il a assumée pour les terribles erreurs du passé ?". a demandé M. Trudeau.

"La Chine ne reconnaît même pas l'existence d'un problème... C'est pourquoi les Canadiens et les gens du monde entier défendent des gens comme les Ouïgours", a déclaré M. Trudeau aux journalistes à Ottawa.

M. Jiang a lu la déclaration au nom de pays alliés de la Chine tels que la Russie, la Biélorussie, l'Iran, la Corée du Nord, la Syrie et le Venezuela, qui ont tous été critiqués par les pays occidentaux pour leurs violations des droits de l'homme.

Le système canadien des pensionnats, qui séparait de force les enfants autochtones de leurs familles, constituait un "génocide culturel", a déclaré la Commission vérité et réconciliation en 2015.

Le Canada, comme l'Australie, a vu ses relations avec la Chine se détériorer ces dernières années.

Dans un cas de diplomatie des otages, Pékin a arrêté et détenu les Canadiens Michael Kovrig et l'homme d'affaires Michael Spavor en décembre 2018, quelques jours après que le Canada a arrêté Meng Wanzhou, une dirigeante chinoise de Huawei.

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https://www.theguardian.com/world/2021/jul/02/queen-victoria-statue-toppled-in-canada-amid-anger-at-deaths-of-indigenous-children

Des statues de la reine Victoria et de la reine Élisabeth II ont été renversées au Canada dans le contexte de l'indignation croissante suscitée par la découverte de tombes non marquées appartenant à des enfants indigènes.

À Ottawa, des milliers de personnes se sont rassemblées sur la colline du Parlement pour le rassemblement "Annulez la fête du Canada", aux cris de "Honte au Canada" et "Ramenez-les à la maison".

Le mois dernier, des manifestants ont également arraché la statue d'Egerton Ryerson à Toronto. Personnage éminent, Ryerson est largement considéré comme l'architecte du système de pensionnats du pays.

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  • 1 month later...

https://www.lefigaro.fr/international/chine-le-canadien-michael-spavor-condamne-a-11-ans-de-prison-pour-espionnage-20210811

Chine : le Canadien Michael Spavor condamné à 11 ans de prison pour espionnage

Michael Spavor a «été reconnu coupable d'espionnage et d'avoir volé des secrets d'État» à la Chine. Le Canada voit dans cette condamnation une mesure de représailles après l'arrestation de la directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a fustigé une condamnation et une peine «absolument inacceptables et injustes». Le verdict «arrive après plus de deux ans et demi de détention arbitraire» et «un manque de transparence dans le processus judiciaire», a souligné dans un communiqué Justin Trudeau, énonçant un procès qui «n'a même pas satisfait aux normes minimales requises par le droit international».

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  • 4 weeks later...

https://www.journaldemontreal.com/2021/09/07/une-haine-qui-fait-bruler-des-livres-pour-enfant

 

Autodafé au Canada soit disant pour la défense des "nations premières" 

 

Pour moi l'autodafé est le symbole d'une société malade et clairement pour moi défense des indiens ou pas c'est digne du petit caporal de bohéme moustachu amateur de bière munichoise... 

 

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1817537/livres-autochtones-bibliotheques-ecoles-tintin-asterix-ontario-canada (7 septembre 2021)

Une cérémonie de purification par la flamme s’est tenue en 2019 afin de brûler une trentaine de livres bannis, dans un but éducatif. Les cendres ont servi comme engrais pour planter un arbre et ainsi tourner du négatif en positif.

Une vidéo destinée aux élèves explique la démarche : Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous pourront vivre en prospérité et en sécurité.

L’auteure de la vidéo destinée aux élèves est Suzy Kies, présentée comme une gardienne du savoir autochtone. Elle fait partie de ceux qui ont accompagné le conseil scolaire dans sa démarche, à partir de 2019 dans son cas.

Suzy Kies se présente comme une chercheuse indépendante. Elle offre des formations aux écoles à travers l’Ontario. Le Conseil scolaire Providence note qu’elle possède des connaissances approfondies sur plusieurs différentes nations autochtones.

Elle est aussi coprésidente de la Commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada depuis 2016. Le site du parti de Justin Trudeau la présente comme une Autochtone urbaine de descendance abénakise et montagnaise.

Selon le Conseil scolaire Providence, ce comité autochtone [est] consulté par le premier ministre du Canada Justin Trudeau.

Le livre Les Esquimaux, publié en 1981, a été retiré parce qu’il utilise un terme aujourd’hui péjoratif pour qualifier les Inuit. L’utilisation du mot Indien a aussi été un motif de retrait de nombreux livres. Un livre est même en évaluation parce qu’on y utilise le mot « Amérindien ».

Des livres qui présentaient des bricolages qualifiés d’appropriation culturelle ont aussi été retirés. Un livre a été considéré comme un manque de respect envers la culture, car on y proposait une activité baptisée mange, écris, habille-toi comme les Amérindiens.

L’auteur de bande dessinée québécois Marcel Levasseur est abattu, lorsque nous lui apprenons que son personnage Laflèche a été retiré des bibliothèques scolaires. Il ressent beaucoup de tristesse, beaucoup d’incompréhension.

En 2011, le livre a été finaliste du prix Tamarac, remis par l'Association des bibliothèques de l'Ontario. En 10 ans, je suis passé de presque gagnant d’un prix à auteur banni.

La BD humoristique se déroule durant la guerre de la Conquête, à l’époque de la Nouvelle-France, et s’amuse des relations entre les Autochtones et les soldats français et anglais. Le Conseil scolaire lui reproche un langage non acceptable et une représentation fautive des Autochtones dans les dessins.

« C’est incroyable. De quel droit font-ils une chose pareille? C’est complètement ridicule », dénonce Sylvie Brien, dont le roman jeunesse L’affaire du collège indien a été retiré. Le conseil scolaire ne spécifie pas la raison de ce retrait.

Il s’agit d’une histoire qui se déroule en 1920 avec des personnages et des lieux fictifs. Dans l’histoire, une adolescente défend un Autochtone accusé à tort d’avoir causé un incendie.

L’auteure rejette tout préjugé : Au contraire, j’ai dénoncé des choses qu’on ne disait pas. Elle affirme être une des premières parmi les auteurs jeunesse à avoir abordé les horreurs des pensionnats en se basant sur des documents d’époque.

La biographie de l’explorateur Étienne Brûlé, Le Fils des Hurons, a aussi fait les frais du comité, notamment pour fausse information historique. Entre autres, le comité n'a pas aimé le tableau utilisé en couverture du livre.

Les auteurs sont deux diplômés en histoire de l’Université d’Ottawa qui ont enseigné dans des écoles francophones de l’Ontario, Jean-Claude Larocque et Denis Sauvé. Leur travail a reçu plusieurs distinctions (Nouvelle fenêtre).

« On a été très rigoureux dans notre recherche et on trouve ça très décevant », réagit Jean-Claude Larocque. Le Fils des Hurons est inspiré de la thèse de doctorat de l’archéologue Bruce G. Trigger. Les travaux de ce dernier ont été tellement appréciés et reconnus qu’il a reçu le titre de membre honoraire de la Nation Huronne-Wendat

Un autre livre intitulé Les Indiens, publié en 2000, a été jeté au recyclage, entre autres parce qu’il s’agit d’un produit de France, sans consultation des communautés autochtones du Canada.

Selon Suzy Kies, un livre sur les Autochtones ne peut pas être écrit par un non-Autochtone, à moins qu’un Autochtone ait révisé l'œuvre ou y ait collaboré. Jamais à propos de nous sans nous, dit-elle, en citant un principe qui fait de plus en plus son chemin.

Le roman jeunesse Hiver indien, de Michel Noël, a été écarté pour "propos raciste", "langage plus acceptable", "information fausse", "pouvoir des Blancs sur les Autochtones", et "incapacité des Autochtones de fonctionner sans les Blancs".

Ce portrait peu flatteur étonne le vice-président de la maison d’édition Hurtubise, Arnaud Foulon. Il rappelle que l’auteur, décédé en avril, était d’ascendance algonquine. Ethnologue, Michel Noël a travaillé au gouvernement du Québec pour la défense et la mise en valeur de la culture autochtone, notamment dans les écoles.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822333/livres-suzy-kies-gardienne-savoir-parti-liberal-autochtones (8 septembre 2021)

Livres détruits : la « gardienne du savoir » n’est pas Autochtone

On ne trouve aucun ancêtre autochtone sur sept générations à la coprésidente de la Commission autochtone du Parti libéral du Canada.

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il y a 55 minutes, Wallaby a dit :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1822333/livres-suzy-kies-gardienne-savoir-parti-liberal-autochtones (8 septembre 2021)

Livres détruits : la « gardienne du savoir » n’est pas Autochtone

On ne trouve aucun ancêtre autochtone sur sept générations à la coprésidente de la Commission autochtone du Parti libéral du Canada.

Une Elizabeth warren canadienne? :rolleyes:

Est-il possible qu'il s'agisse d'une manoeuvre d'une faction francophobe affichant son wokisme pour justifier par ailleurs une forme de destruction culturelle des rapports entre québecois et autochtones et attiser une forme de division?

On notera que ce ne sont certainement pas les francophones qui sont les plus critiquables vis-à-vis des populations natives puisque 40% des québecois originels d'ascendance française sont métissés avec une ethnie native au moins à un certain degré, ce qui est beaucoup moins le cas des populations anglophones originelles d'ascendance britannique.

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il y a 32 minutes, Patrick a dit :

Une Elizabeth warren canadienne? :rolleyes:

Est-il possible qu'il s'agisse d'une manoeuvre d'une faction francophobe affichant son wokisme pour justifier par ailleurs une forme de destruction culturelle des rapports entre québecois et autochtones et attiser une forme de division?

On notera que ce ne sont certainement pas les francophones qui sont les plus critiquables vis-à-vis des populations natives puisque 40% des québecois originels d'ascendance française sont métissés avec une ethnie native au moins à un certain degré, ce qui est beaucoup moins le cas des populations anglophones originelles d'ascendance britannique.

Cela s'est passé dans un conseil scolaire francophone de l'Ontario. Le fait d'être une minorité francophone dans un Ontario anglophone qui n'a pas toujours été tendre avec les francophones [1] joue probablement un rôle.

On peut faire l'hypothèse que pour optimiser la reconnaissance de ses droits, cette minorité francophone d'Ontario s'est mise en quatre pour pour faire de la surenchère et de l'hypercorrection en matière de politiquement correct. Un politiquement correct dont elle est  ou se croit  elle-même bénéficiaire.

On pourrait presque élaborer une théorie du ruissellement victimaire, où les anglophones s'excusent auprès des francophones, en contrepartie de quoi les francophones pour montrer patte blanche, doivent eux-mêmes s'excuser auprès des Premières Nations.

On peut aussi y voir une métaphore du cas de Justin Trudeau : après tout Ottawa est une ville d'Ontario où les francophones sont minoritaires.

  [1]

Le 06/03/2016 à 18:26, Wallaby a dit :

http://www.theglobeandmail.com/opinion/editorials/a-century-later-saying-sorry-to-ontarios-francophones/article28934847/ (28 février 2016)

La Première Ministre Kathleen Wynne a présenté les excuses officielles de la province d'Ontario aux francophones pour le règlement 17 de 1912 restreignant l'enseignement en français.

Le français bénéficiait d'un statut égalitaire dans les écoles ontariennes même avant la Confédération. Mais le protestantisme militant de l'Orange Lodge, couplé à une affirmation vigoureuse de l'impérialisme britannique à la veille de la première guerre mondiale se combinèrent pour créer une sorte de préjugé racial contre la langue française.

Le règlement 17 ne fut en vigueur que pendant 15 ans mais il causa des dommages énormes durant ce court intervalle de temps. Des milliers de francophones furent privés de leurs droits, leur éducation fut compromise, leur possibilités d'avenir furent limitées et ils furent diabolisés comme des Canadiens inférieurs. Les antagonismes inutiles suscités débordèrent au Québec et nourrirent de façon justifiée la cause nationaliste - le durcissement des attitudes formées à cette époque perdure aujourd'hui, longtemps après que l'Ontario a retrouvé la raison et restauré le droit à une éducation en français. Il y a beaucoup à regretter, même maintenant.

http://www.ledevoir.com/politique/canada/463872/bravo-pour-les-francophones-d-ontario (25 février 2016)

On se rappellera cependant que, conséquence de l’application du règlement 17, les francophones de cette province qui représentaient, en 1912, 10 % de la population, n’en représentent plus que 4,4 % aujourd’hui. Les torts causés sont donc permanents.

 

 

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Cela s'est passé dans un conseil scolaire francophone de l'Ontario. Le fait d'être une minorité francophone dans un Ontario anglophone qui n'a pas toujours été tendre avec les francophones [1] joue probablement un rôle.

On peut faire l'hypothèse que pour optimiser la reconnaissance de ses droits, cette minorité francophone d'Ontario s'est mise en quatre pour pour faire de la surenchère et de l'hypercorrection en matière de politiquement correct. Un politiquement correct dont elle est  ou se croit  elle-même bénéficiaire.

Merci c'est effectivement beaucoup plus logique comme ça.

il y a une heure, Wallaby a dit :

On pourrait presque élaborer une théorie du ruissellement victimaire, où les anglophones s'excusent auprès des francophones, en contrepartie de quoi les francophones pour montrer patte blanche, doivent eux-mêmes s'excuser auprès des Premières Nations.

Ironique quand on se souvient des mots de l'historien Francis Parkman pas du tout pro-français:

"Spanish civilization crushed the Indian; English civilization scorned and neglected him; French civilization embraced and cherished him

 

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