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Le Canada et sa place sur la scène internationale


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Hummm,

Corrigez moi si je me trompe (d'autant plus que je ne suis pas certain de ce que j'avance) mais, ne fallait-il pas être membre du NSDAP pour devenir SS?

Si oui, je ne vois vraiment pas comment quelqu'un aurait pu être un SS sans être nazi.

A+/Yankev

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il y a une heure, Yankev a dit :

Hummm,

Corrigez moi si je me trompe (d'autant plus que je ne suis pas certain de ce que j'avance) mais, ne fallait-il pas être membre du NSDAP pour devenir SS?

Si oui, je ne vois vraiment pas comment quelqu'un aurait pu être un SS sans être nazi.

A+/Yankev

En Allemagne élargie oui à l’origine mais l’incorporation dans la SS de structures administratives (sécuritaires en particulier) puis de formations de volontaires étrangers a changé cela. Il y a ainsi eu des formations SS bosniaques musulmanes, dont on peut douter du fanatisme nazi (comme l’a démontré leur comportement militaire d’ailleurs). Mais il me semble que dans ces formations tous n’étaient pas considérés individuellement comme des SS, avec plusieurs « niveaux » de rattachement. Il faudrait que je creuse.  En l’occurrence, plus qu’un rattachement à la Warren SS c’est le comportement de la division Galicie qui rend la discussion inutile.

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Il y a 2 heures, Yankev a dit :

Hummm,

Corrigez moi si je me trompe (d'autant plus que je ne suis pas certain de ce que j'avance) mais, ne fallait-il pas être membre du NSDAP pour devenir SS?

Si oui, je ne vois vraiment pas comment quelqu'un aurait pu être un SS sans être nazi.

A+/Yankev

On pouvait être SS sans être nazi et membre de la Wehrmacht en l'étant.

Pour les unités armées de la SS, pour faire TRÈS simple, plus on avance dans le conflit, plus le côté "politique" de la troupe s'affaiblit. C'est moins le cas pour les formations les plus militairement significatives (comme les divisions blindées SS), beaucoup plus pour les unités de troisième ordre à plus ou moins grande vocation "ethnique" qui sont constituées de volontaires locaux, de "volontaires", de Volksdeutschen et/ou de gens plus ou moins arrivés là par hasard.

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Faut également rappeler que la Wehrmacht a mis beaucoup plus de temps à accepter les étrangers dans ses unités, alors que la SS, par manques d'hommes y a très vite trouvé son compte. 

Il faut comprendre cette intégration au sein de la SS non pas par le prisme du nazisme mais par le biais de la rivalité entre Wehrmacht et SS, le deuxième étant en pratique très limité par le premier dans ses recrutements en Allemagne et pouvant trouver rapidement dans le recrutement étranger un grand nombre de soldats assez aguerris et en plus volontaires pour casser du bolchevik. Par exemple, tout ce qui était européen de l'Est à l'exception des Polonais pour qui les Allemands et les Soviétiques c'était kif-kif (et on peut pas vraiment leur donner tort sur ce coup-là). Une division SS par pays d'Europe de l'Est, voire deux dans certains cas (Lettonie par exemple), ça aide beaucoup pour créer des corps d'armée indépendants et capables de changer la balance entre "l'ancienne" et la "nouvelle" armée du Reich.

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Les ss c'est surtout des crimes de guerres systématiques. Qu'on soit nazi ou pas au départ cela à peu d'incidence. La wermacht est loin (très très loin) d'être clean mais là on atteint des niveaux stratosphériques. Et la division Galicie est justement célébre pour ses exactions. Je veux bien qu'il se soit tromper de trottoir au moment ou il s'est engagé (même si j'en doute très fort) mais il a forcément très vite vu dans quoi il mettait les pieds.

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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2014152/groupe-ukrainien-nazi-ss-parlement (30 septembre 2023)

Ivan Katchanovski, professeur de sciences politiques ukraino-canadien à l'Université d'Ottawa, affirme que les actions de la division Waffen-SS Galicie de M. Hunka ont été minimisées au Canada.

Il a souligné que l'interprétation héroïque est particulièrement répandue au Canada, où de nombreux membres de la division ont immigré dans le cadre d'un processus controversé auquel se sont opposés les groupes juifs.

https://www.i24news.tv/fr/actu/international/ameriques/1696166211-scandale-du-parlement-canadien-la-communaute-juive-appelle-a-l-expulsion-de-l-ex-nazi

Weinstein [président d'Israel Now] a indiqué par ailleurs avoir envoyé des lettres au Premier ministre canadien Justin Trudeau, exigeant que l’ancien nazi soit déchu de sa citoyenneté et expulsé : "il est entré dans ce pays illégalement. Il a menti et il y a en fait une vidéo qui circule d'une autre personne qui a servi dans la même unité que lui et qui se vante d'avoir assassiné des Juifs. C'est scandaleux."

https://www.cbc.ca/news/politics/canada-second-world-war-immigration-documents-1.6983966 (1er octobre 2023)

Les groupes juifs et les chercheurs sur l'Holocauste s'opposent depuis longtemps au maintien du secret sur certaines parties d'un rapport publié par la commission Deschênes en décembre 1986, après près de deux ans d'auditions. La commission examinait les allégations selon lesquelles le Canada accueillait des criminels de guerre nazis qui échappaient à l'obligation de rendre des comptes pour les actes commis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une grande partie du rapport n'a jamais été publiée, notamment une liste de 240 criminels de guerre nazis présumés qui auraient pu vivre au Canada.

La commission a déterminé que l'unité pour laquelle Hunka a combattu ne pouvait pas être inculpée de crimes de guerre en tant que groupe. Des historiens ont cependant affirmé que l'unité avait été impliquée dans plusieurs massacres, notamment de civils polonais. Les détracteurs de la commission l'ont accusée de blanchir l'unité, alors que la Waffen-SS dans son ensemble a été déclarée organisation criminelle lors des procès de Nuremberg après la guerre.

"Il s'agit d'une question plus large : comment les criminels de guerre nazis ont-ils pu être admis et comment ont-ils pu éviter de rendre des comptes pendant tout ce temps ?", a déclaré M. Cotler, ancien ministre libéral de la justice, en ajoutant qu'il y a également des conséquences dans le monde réel.

Nous avons à la fois la vérité historique et la situation contemporaine, où nous ne voulons pas permettre à la Russie de Poutine d'instrumentaliser la situation et de soutenir sa fausse revendication de "dé-nazification" de l'Ukraine", a-t-il déclaré, faisant référence au président russe Vladimir Poutine, qui a supervisé l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Modifié par Wallaby
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https://www.splicetoday.com/politics-and-media/canada-s-nazi-gate-shames-the-nation (2 octobre 2023)

[Trudeau] devrait commencer par sa vice-première ministre, Chrystia Alexandra Freeland, une ancienne journaliste qui a fait ses premières armes dans une publication nationaliste en Ukraine. Demandez-lui pourquoi elle s'est levée et a applaudi quelqu'un dont elle devait savoir qu'il avait un passé lié au nazisme, et pourquoi elle ne lui a rien dit à ce sujet. Plus tard, Mme Freeland était présente dans la salle, hochant la tête, lorsqu'un député du parti libéral a présenté une motion visant à rayer l'affaire Hunka du compte-rendu des débats. Mais malgré ces tentatives d'effacement, ce scandale restera un rappel du gouvernement que préside Justin Trudeau.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chrystia_Freeland

[Le grand-père de Chrystia Freeland] Michael Chomiak est né à Stroniatyn en Galicie. Pendant la seconde guerre mondiale, ce dernier fut éditeur d'un journal nazi antisémite en Pologne occupée, Krakivski Visti [1], ce qui est reproché à Chrystia Freeland par plusieurs médias russes pro-Poutine depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, qui font un lien entre sa forte opposition à l'agression russe et le travail de son grand-père pour cet organe de presse.

[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Krakivs'ki_Visti

Le premier rédacteur en chef, Borys Levyt'ski, a été licencié sur l'insistance des Allemands, après avoir publié un article sur la guerre russo-finlandaise. Mykhailo Khomiak, âgé d'une trentaine d'années à l'époque, a été nommé rédacteur en chef en remplacement de Levyt'ski en 1940 et est resté à ce poste jusqu'à la fermeture du journal en 1945.

Khomiak a changé son nom en Michael Chomiak lorsqu'il a émigré au Canada après la Seconde Guerre mondiale. Après sa mort en 1984, son gendre, John-Paul Himka, a eu accès à ses documents, qui sont maintenant conservés aux Archives provinciales de l'Alberta. Selon Himka, les documents antijuifs publiés dans Krakiws'ki Visti ont contribué au meurtre de masse des Juifs. La petite-fille de Khomiak, Chrystia Freeland, était la ministre canadienne des Affaires étrangères lorsque des informations sur son travail ont commencé à circuler en 2017. Le bureau de Freeland a d'abord nié l'information, et Freeland elle-même l'a rejetée comme étant de la désinformation russe, bien qu'il ait été rapporté plus tard qu'elle était au courant de l'implication de son grand-père dans le journal depuis plus de vingt ans.

Modifié par Wallaby
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  • 3 months later...

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2024-01-23/convoi-de-la-liberte/le-recours-a-la-loi-sur-les-mesures-d-urgence-injustifie-tranche-la-cour-federale.php

Le recours historique à la Loi sur les mesures d’urgence pour mettre fin au « convoi de la liberté » en 2022 n’était pas justifié et contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, selon un jugement rendu mardi par la Cour fédérale. Le gouvernement a déjà indiqué qu’il porterait la décision en appel.

Le décret avait mené à la suspension de certaines libertés civiles, interdisant les rassemblements publics ; il donnait également des pouvoirs supplémentaires aux corps policiers et avait permis le gel des comptes bancaires des manifestants.

Le magistrat estime également que le gouvernement a contrevenu à la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression et au droit à la protection contre les saisies abusives garantis par la Charte en permettant le gel des comptes bancaires des manifestants à la grandeur du pays sans autorisation judiciaire alors qu’il aurait pu prendre des mesures moins invasives. Elles auraient pu, par exemple, « être limitées à l’Ontario qui était confronté à la situation la plus difficile ».

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il y a 25 minutes, Wallaby a dit :

Le recours historique à la Loi sur les mesures d’urgence pour mettre fin au « convoi de la liberté » en 2022 n’était pas justifié et contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, selon un jugement rendu mardi par la Cour fédérale. Le gouvernement a déjà indiqué qu’il porterait la décision en appel.

Le décret avait mené à la suspension de certaines libertés civiles, interdisant les rassemblements publics ; il donnait également des pouvoirs supplémentaires aux corps policiers et avait permis le gel des comptes bancaires des manifestants.[...]

Comme trop souvent, encore une belle illustration de la dérive de l'état de droit et de l'utilisation des forces de police, qui ne sont pas au service du public mais des gouvernements qui se droitisent et se radicalisent. Et pour ne pas être contredit, la popérisation de la justice et la politisation des garde-fous (le "soft politique"), si ce n'est leur suppression pure et simple (le "hard politique") que l'on décrie). En attendant le mal est fait, pour les citoyens comme pour la démocratie. Le plus marrant c'est que ces mêmes gouvernants donnent ensuite des grandes leçons de morale au monde...

Modifié par rendbo
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https://unherd.com/2024/02/canadas-immigration-backlash-is-far-from-populist/ (1er février 2024)

Les données des principaux instituts de sondage du pays, recueillies au cours des derniers mois, montrent toutes un soutien massif à la réduction du nombre d'immigrants en réponse aux problèmes liés au coût de la vie : "68 % sont d'accord pour dire que le Canada devrait plafonner le nombre d'étudiants étrangers jusqu'à ce que la demande de logements abordables diminue" (Ipsos-Reid) ; "Une proportion croissante de Canadiens [61 %] souhaite que le Canada accepte moins d'immigrants en 2024" (Nanos Research) ; "Les Canadiens [...] croient que les immigrants contribuent à la crise du logement (75 %) et exercent une pression sur le système de soins de santé (73 %)" (Léger). Cette convergence de vues dans de larges pans de la société canadienne s'est avérée inéluctable.

La semaine dernière, le ministre de l'immigration de Trudeau, Marc Miller, a annoncé des coupes dans l'accueil des étudiants étrangers, qui ont connu une croissance exorbitante au cours de l'année écoulée et représentent désormais un nombre stupéfiant d'un million de personnes, soit 2,5 % de la population du Canada. (Pour mettre ce chiffre en perspective, cela signifie que le Canada accueille presque autant d'étudiants étrangers que les institutions américaines, alors que la population des États-Unis est environ neuf fois plus importante). Cette mesure intervient après que des chiffres de Statistique Canada ont révélé que "jusqu'à un titulaire de permis d'études sur cinq au Canada n'étudie pas réellement dans les établissements où il a été accepté", ce qui montre que l'éducation est devenue une porte dérobée vers le marché du travail.

La nouvelle politique prévoit un plafonnement des visas internationaux de premier cycle à 360 000 en 2024, soit une réduction d'un tiers par rapport à l'année dernière, et un rationnement de ces visas entre les provinces, ainsi que des modifications du "programme de travail post-universitaire", largement considéré comme une voie d'accès à la résidence permanente pour les étudiants.

C'est dans les établissements d'enseignement supérieur que le tollé est le plus fort, en particulier en Ontario, la plus grande province et l'épicentre de la crise. Ce sont ces établissements qui risquent de perdre le plus, car ils ont excessivement compté sur les frais de scolarité internationaux pour compenser leurs budgets chroniquement sous-financés.

Cette situation est à son tour imputable au gouvernement provincial conservateur de Doug Ford, qui a procédé aux coupes budgétaires et était conscient de cette dépendance excessive à l'égard des étudiants étrangers, mais qui a néanmoins persisté à la laisser s'envenimer.

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  • 1 month later...

Décès de Brian Mulroney :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-vendredi-01-mars-2024-6264366

Sur son site, Radio Canada relate en détail et avec de nombreuses archives à l'appui la carrière politique de ce "grand négociateur", ardent défenseur d'un Canada unifié et du libre-échange. Tout commence par le récit de son accession au pouvoir. En 1984, ce fils d'immigré irlandais, juriste très en vue issu d'une modeste ville ouvrière du Québec devient Premier ministre. À 45 ans, le chef du parti progressiste-conservateur vient de remporter les élections fédérales avec une majorité écrasante. "Nous pouvons bâtir une situation de prospérité pour notre cher Québec dans un Canada très fort, très prospère et profondément uni. Ça c'est l'objectif", lançait-il triomphal, en 1984.

Intégrer le Québec dans la Constitution canadienne, c'est le rêve de Brian Mulroney. Il pèsera de tout son poids politique pour tenter de le réaliser. Il parvient même à convaincre le Premier ministre indépendantiste de la Belle Province.

Mais rien n'y fait, les réformes constitutionnelles du lac Meech en 1987 puis de Charlottetown en 1992 échouent. Brian Mulroney est contraint de démissionner en 1993 alors qu'il bat des records d'impopularité.

Cet échec cuisant n'efface pas ses grandes réussites nuance The Globe and Mail qui rappelle "sa ténacité et son charme" . Ces deux atouts permettent à Brian Mulroney d'obtenir en 1992 la création de l'Alena, la plus grande zone de libre échange au monde entre le Canada, les Etats Unis puis le Mexique. L'ancien Premier ministre est même sorti de sa retraite en 2020 pour aider à la renégociation du traité avec Donald Trump.

Le quotidien Le Devoir se penche sur la part d'ombre de Brian Mulroney. Deux ans après avoir quitté le pouvoir, l'ancien Premier ministre est rattrapé par une affaire de corruption. Il est soupçonné, alors qu'il était en poste, d'avoir favorisé l'achat d'avions Airbus par la compagnie Air Canada contre des pots-de-vin. Brian Mulroney s'insurge, ,se bat bec et ongles et obtient plus de 2 millions de dollars pour diffamation. Mais en 2010, une commission d'enquête conclut que l'ancien chef de l'Etat a bien reçu 225 000 dollars en liquide de la main d'un lobbyiste germano-canadien. "Je me rends compte que c'était une grave erreur de jugement, d'accepter de l'argent comptant pour ce travail", s'excusera l'ancien Premier ministre.

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