Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans revendique l'attaque contre le véhicule du 1er RHP

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Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, a revendiqué l'attaque suicide qui a coûté la vie à un parachutiste français du 1er RHP, dans le nord du Mali, le 23 juillet.

Dans un communiqué authentifié par le groupe américain Site, spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes, le GSIM a expliqué avoir visé un camp militaire français situé près de la ville de Gossi. Des combattants islamistes auraient fait exploser deux véhicules à proximité des portes d'accès à la base, pour permettre à un troisième d'y pénétrer pour y détoner. Une version qui ne correspond pas avec celle de l'EMA qui a décrit une attaque d'un véhicule suicide chargé d'explosifs contre le VBL français sur la route allant de Gossi à Gao.

Le GSIM reconnaît la mort, outre celle des kamikazes, de deux des "commandos" qui ont tenté d'investir la base.

Le GSIM est dirigé par Iyad Ag Ghaly, un membre de la tribu touareg des Ifoghas, originaire de Kidal (nord du Mali), incontournable depuis plusieurs décennies sur l'échiquier sahélien, d'abord à la tête d'une rébellion touareg dans les années 1990, puis en tant que chef de groupes islamistes armés. Il est aujourd'hui le représentant au Sahel du chef suprême d'Al-Qaïda, Ayman Zawahiri. 

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Publication : vendredi 31 juillet 2020