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Mercury

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Messages posté(e)s par Mercury

  1. Justement, est ce que ces protections d'enveloppes marchent encore en cas d'absence totale de courant électrique et avec des commandes de vol qui sont livrées à elle-même?

    Je sais qu'il y a pas mal de garde-fous mais il y a un moment où l'avion risque quand même de sortir de son enveloppe de vol.

  2. Et ces technologies haut-rendement pour les panneaux solaires n'ont pas grand choses à voir avec les terres rares.

    Le problème des carbonatites c'est qu'elles contiennent surtout des terres légères. Regarder un profil de fractionnement sur un diagramme TR normalisées aux chondrites et vous comprendrez pour quoi les carbonatites ne seront jamais ou pas avant longtemps une source rentable de terre rares lourdes. Seul les chinois pour le moment en disposent en quantité importante. Ils extraient les TR de couches lateritiques qui proviennent de la dégradations de granites bien particulier dit granite anorogénique.

    Le monopole chinois ne durera cependant pas. On explore partout pour ça avec des très bons prospects au Groenland, en Amérique du Sud et en Afrique. Un gisement pouvant fournir 10% de la demande mondiale suffirait à briser le monopole chinois.

  3. Ça coûte très cher d'avoir une boucle détection-identification-interception opérationnelle 24/24. Si comme il a été dit, le 777 suivait en plus des routes commerciales, il y avait peut-être pas de quoi fouetter un chat. Maintenant, aucun des pays qui ont pu potentiellement être traversé n'ont les moyens de garder leur espace aérien inviolé (à part l'Inde, le Pakistan et la Chine, si on privilégie une route Nord). On comprends l'embarras du gouvernement malaysien qui n'a pas réagit alors qu'un vol commercial probablement détourné, sans transponder a fait mumuse dans son espace aérien. C'est ce qui s'appelle être pris le pantalon sur les chevilles.

  4. Je crois qu'on peut poser un 777 sur 1500m. Après tout dépend si on a planifié un decolage dans le futur. Si ce n'est pas le cas, les options sont multipliés d'autant.

    Le fait que les américains envoient leurs navires dans le détroit de Malacca et aussi à l'ouest des îles Andamans est un signe qui ne trompe pas. Les indiens font de même. Les Malaysiens peuvent démentir tout ce qu'ils veulent, les actes parlent d'eux mêmes.

    On ne déploie pas de tels moyens sur un coup de dé. Ils "savent" quelques choses.

    Si l'avion s'était crashé dans le golfe de Thaïlande, on aurait trouvé quelque chose depuis, considérant les moyens absolument colossaux mis en place. N'oublions pas que les fonds marins ne dépassent pas 200 m et sont souvent plus proche de 50 m. Le signal des boîtes noires n'auraient pas trop de problèmes à être captés par une écoute attentive, tout comme la balise de détresse.

    Un autre truc bizarre est que le transponder a arrêté de fonctionner juste au delà de la zone de contrôle malaysienne et avant la prise de contrôle par la zone vietnamienne. Coïncidence? Peut-être mais curieux quand même. Les premières rumeurs faisant état d'un demi-tour sont probablement les bonnes.

    Maintenant, s'il est vrai que l'avion a continué de voler pendant 4 h et qu'il a finit au fond de l'ocean indien, il est possible qu'on ne le retrouve jamais. D'un autre côté, en continuant de voler sur la réserve, il a pu aller aussi loin que le sud de l'Arabie voir peut-être la Somalie.

  5. Il est tellement facile de récupéré les log des inscrition aux bornes GSM qu'on imagine que les enqueteurs l'ont fait ... et a priori ca n'a pas du donner grand chose sinon on le saurait.

    Je suis d'accord pour la parti technique. D'un autre côté, cela serait une mauvaise idée de le trompeter sur les toits, quand on pense aux implications.

  6. Pas vraiment: le destroyer est avant tout né d'un besoin d'escortes spécifiques contre les petits navires attaquant en masse/essaims les capital ships. Principalement les navires torpilleurs: torpilleurs proprement dits, puis vedettes lance torpilles, et graduellement, tout ce qui pouvait balancer des torpilles. Le nom complet de ce type de navire est initialement Torpedo Boat Destroyer, "destroyer" n'étant qu'une abbréviation. L'ère du missile leur a fait reprendre des rôles antinavires en plus; l'antiaérien est venu après. Maintenant, c'est un peu la bonne à tout faire, et LE navire de surface de base, plutôt un généraliste reflétant les besoins dominants du temps dans ses proportions d'armement: c'est avant tout la plate forme lance missile de référence dont le nom ne reflète plus vraiment la spécificité d'avant dans un ordre de bataille de surface à division du travail très spécifique.

    Pourtant, très vite au cours de la seconde guerre mondiale, les destroyers sont devenus le premier écran antiaérien-alerte avancée des task force américaines, à tel point qu'il essuyèrent le gros des attaques kamikazes.

    Édit: grillé par skw

  7. Il y a un élément dont vous ne tenez pas compte : à ma connaissance 90 % du réchauffement climatique est absorbé par les océans, ce qui limite fortement l'impact actuellement visible<, une fois que ce radiateur sera bien chaud/aura bien perturbé les courants marins il sera largement trop tard pour faire quoi que ce soit;

    Non. Que les océans pour tout un tas de raisons puissent stocker beaucoup plus de chaleur que l'atmosphère est un fait, que les océans puissent se réchauffer sans aucun réchauffement préalable de l'atmosphère est tout simplement impossible. Si les océans se réchauffent, l'atmosphère se réchauffe aussi. L'atmosphère peut difficilement réchauffer de manière significative les océans. Par contre, ceux-ci peuvent très bien chauffer l'atmosphère en relargant la chaleur stockée.

    Imaginer par ailleurs qu'on puisse réchauffer la parti profonde des océans sans avoir au préalable chauffé la couche supérieure de ceux-ci est une sinistre plaisanterie.

    Le seul moyen d'enfouir efficacement de la chaleur est par convection. La encore la chaleur doit venir du haut. Soit dit en passant, la circulation thermohaline est un de ces courants qui est capable d'apporter de la chaleur en profondeur........chaleur qui peut disparaître pendant très longtemps, considérant que cette circulation thermohaline met environ 2500 ans pour faire un tour complet, cela laisse bien du temps.

  8. Il faut lire ces études, leurs méthodologie et leurs conclusions avant de tirer des conclusions définitives comme tu le fais ici. En particulier, tu ne soulèves aucun lièvre: les auteurs savent parfaitement que 100% de ces études ne concluent pas à un changement climatique anthropique, simplement parce que ce n'est pas l'objet de l'article. Oreskes 2004 classe par exemple les abstracts de son corpus en 6 catégories, distinguant notamment les articles qui acceptent le consensus, les articles qui n'en disent rien, les articles dont ce n'est pas l'objet (par exemple ceux ne traitant que de problèmes méthodologiques), etc. Ce qui est frappant, dans ces études bibliométriques, n'est pas tant d'évaluer la manière de catégoriser les papiers acceptant explicitement ou ne s'opposant pas à l'idée d'un changement climatique anthropique que l'inexistence quasi-totale des papiers qui concluent à son inexistence. Sur 928 articles analysés, Oreskes n'en compte AUCUN. Sur 11944 articles, Cook et al. n'en compte que 78 (0,7%).

    Doran et Zimmerman 2009 ont travaillé autrement: ce n'est pas une étude bibliométrique (sur les publications), mais une étude par questionnaires auprès de chercheurs en sciences de la terre et portant sur leurs opinions avec deux questions simples: (1) la température moyenne a-t-elle monté, stagné ou baissé depuis 1800, et (2) l'activité humaine est-elle un facteur significatif dans les changements de la température moyenne? Sur 3146 répondants, on a 90% de "monté" à la question 1 et 82% de "oui" à la question 2. Si on entre dans les spécialités, on voit que les géochimistes et géophysiciens sont un peu moins convaincus que les autres de l'impact de l'homme sur le climat, mais les tenants du RCA restent largement majoritaires. Si on se centre sur ceux qui ont publié des papiers récents sur le changement climatique, le degré d'approbation au RCA frôle les 97%.

    On peut discuter de ces études autant qu'on veut, on peut dire que tous les scientifiques se trompent, on peu penser ce qu'on veut, mais il y a un FAIT incontestable: contrairement à ce que disent les climatosceptiques qui veulent faire croire à un débat scientifique virulent dans la communauté scientifique, la contestation du RCA n'est absolument pas un sujet qui agite les scientifiques. Les thèses "sceptiques" sont, littéralement, inexistantes scientifiquement: une très petite minorités de scientifiques du domaine contestent le RCA, ne produisant par ailleurs quasiment aucun article allant en ce sens, articles qui sont par ailleurs 10 à 20 fois moins cités que ceux concluant à un changement anthropique.

     

     

    Je serais curieux de connaître ces "milliers de publications"...

    Je me demande si le mot anthropique ici n'est pas de trop. On peut conclure à juste titre à un réchauffement, sans pour autant apporter la preuve de la contribution anthropique, tout simplement parceque cette contribution a été estimée au doigt mouillé et que les hausses de températures prédites sont très fortement dépendante des rétroactions positives. Ces rétroactions positives se sont montrés soit inexistantes soit très largement surestimées. Qu'on arrive pas à décider entre des modèles prédisant 5 C de réchauffement sur 100 ans et ceux à 1C en dit très long sur l'état des connaissances calamiteux des mécanismes climatiques. Par ailleurs, la seconde question est très mal posée pour la bonne raison que le terme significative peut vouloir dire tout et son contraire. À combien estime t-on la part anthropique dans l'augmentation des températures du siècle dernier? Réponse: au delà de la contribution du CO2 qui est minime (même les carbocentristes ne le contestent pas) et honnêtement on n'en sait rien.

    La contribution anthropique est-elle suffisante pour oblitérer la variabilité naturelle? Tout laisse à penser que ce n'est probablement pas le cas. Si la réponse est non, cela veut dire qu'on a probablement pas grand chose a craindre.

  9. Les résultat des missions topex poseidon sont public suffit de les lire ... jusque là on était incapable d'avoir une approche global du niveau eustatique des océan. L'élévation "globale" est d'environ 4mm l'an, mais les laisses  peuvent varier beaucoup plus avec des intensification local des phénomène de "marée" et phénomène associé par exemple.

     

    L'élévation du niveau des océans est un phénome tres complexe, qui considere la température et la masse d'eau donc le volume, mais aussi et surtout les entrée et sortie du systeme, via l'évaporation et écoulement, l'eau peu se déstcoker par ci se resotker par là etc. Un variation du climat vers un modele plus énergétique pourrait par exemple conduire a une accumulation de vapeur d'eau dans l'atmsphere et a parallelement plus de pluie et de phénomene météo violent, l'eau étant dans l'atmosphere n'étant plus dans la mer ca compense pour partie l'élévation du volume des mer lié a la dilatation ... etc.

    Pas seulement. Les masses d'eau océaniques répondent aussi à la gravité et aux phénomènes géologiques. Les plus grandes transgressions marines ont eu lieu alors que les vitesses d'expansion des dorsales océaniques étaient maximales avec une forte intumescence thermique. Il est vrai que les échelles de temps ne sont pas les mêmes, néanmoins, je ne suis pas certains qu'en dehors des zones à risques sismiques, ces problèmes soient regardés de près.

  10. Bof. Le "global warming" ce n'est pas seulement la température de l'air c'est un réchauffement global. Par exemple des océans.

    Et le GIEC parle bien du palier mais tu as raisons toutes les études scientifiques ces dernières années font de la politiques, quoi de plus simple que de démonter des études que tu ne connais pas en sortant 3 graphiques.

    Ils aurait du s'économiser les plus de  2000 pages du rapport et la synthèse de pas mal d'études scientifiques si au final il suffit de lire deux courbes pour en sortir une conclusion.

    Le problème ici, c'est l'écart grandissant entre ce que les études disent et qui sont compilées dans le rapport et la version abrégée de l'AR5 écrite pour les décideurs politiques. Il semblerait que beaucoup de scientifiques aient mis de l'eau dans leur vin et soient beaucoup moins catégoriques que par le passé.

  11. J'ai rêvé au ton graphe ne s’intéresse qu'a la température au Groenland ... température dont a peu près tout les humains se contrefoute.

    C'est vrai et faux à la fois. On s'en fout un peu parceque ni vous ni moi iront nous faire dorer la pilule sur les plages groenlandaises. D'un autre côté, d'un point de vue d'une fonte potentiellement catastrophique affectant les régions arctiques, c'est le premier endroit que je regarderais.

  12. Divos,

    A ceci, je répondrais que rien ne prouve non plus que l'homme est responsable. L'argument est facilement retournable. Je ne pense pas que Bat me contredirait la-dessus. Ceci dit, on attends encore cette montée catastrophique des océans. Les données dont on dispose ne montrent aucune accélération ce qui soit dit en passant serait un signe fort que quelque chose se passe.

    Que nos sociétés soient vulnérables, c'est un fait; encore qu'entre une montée de 1 m en un siècle ou de quelques cm le problème serait très différent.

  13. Que les océans se réchauffent...mouaih. En fait, les données sont très loin d'être concluantes. Premièrement, les incertitudes sont grandes. Deuxièmement, si on était certain du fait, des scientifiques carbocentristes (aucune malice dans ce terme de ma part Bat, ;-), c'est plus court à dire et cela reflète aussi la réalité) ne se seraient pas ouvertement inquiétés de l'absence statistiquement significative du réchauffement des océans dans les 700 premiers mètres.

    Ce n'est pas pour rien que certains parmi eux essayent de chercher cette "chaleur perdue" encore plus profond ce qui est à mon sens idiot. La Terre ne s'est pas réchauffée comme la théorie l'avait tout simplement prédite. Cela veut aussi dire qu'on a très largement surestimé la sensibilité climatique et que les bilans d'énergie entrants et sortants sont très probablement faux.

  14. Les climatosceptiques sont en minorité au sein de la communauté scientifique. Et même en ultra-minorité. C’est ce que montre James Lawrence Powell dans un post publié sur son blog, et repris sur Desmogblog.com.

     

    Le chercheur, ancien membre du comité national scientifique américain, et actuel directeur exécutif du Consortium national des sciences physiques, a parcouru 2.258 articles, écrits par 9.136 auteurs, et publiés dans des revues à comité de lecture entre le 12 novembre 2012 et le 31 décembre 2013.

     

    Résultat, un seul auteur, publié dans la revue de l’Académie des Sciences russes, conteste l’existence d’un changement climatique provoqué par l’homme.

     

    James Powell avait déjà réalisé une étude similaire sur les études publiées entre le 1er janvier 1991 et le 9 novembre 2012. Sur les 13.950 articles à ce sujet, seuls 24 s’opposaient à la théorie du changement climatique d’origine humaine, soit 0,17% des articles.

     

    Suite : http://www.slate.fr/monde/82183/climato-sceptique-tort

    Ce genre d'étude provoque chez moi une douce hilarité...parmi ces articles combien concluent à l'origine anthropique du changement climatique alors qu'ils sont en totale contradiction avec les données présentées ou que ces données ne permettent pas de conclure avec certitude ?

    Il en va malheureusement de la science comme du reste, effet de mode. On publie sur un sujet vaguement connexe et on conclue à la fin, la tête dans le guidon, en 1 phrase ou deux.

    Au fait que dire de milliers de publications montrant que l'optimum médiéval était aussi ou plus chaud que le réchauffement actuel?

  15. Hormis pour le solaire ou la géothermie où des progrès substantiels peuvent être espérés, les autres énergies renouvelables semblent avoir atteint un palier technologique qu'il sera difficile de surmonter.  Cela est particulièrment vrai de l'éolien. Les aimants à haut rendement des éoliennes contiennent du Néodyme par kilogrammes. On ne connait pour le moment rien de plus efficace. C'est aussi une des raisons pour laquelle l'éolien est très loin d'être aussi écologique qu'on le dit. L'extraction de terre rare, et même dans des cas favorables comme en Chine est l'une des activités minières les plus couteuses et polluantes que je connaisse. Outre la toxicité naturelle des teres rares, il faut disposer des quantités non négligeables d'éléments radioactifs comme le thorium ou l'uranium.

    A ceci s'ajoute le quasi-monopole de la Chine sur le marché mondial des terres rares (environ 97%). Facteur aggravant, la Chine en fixant des quotas drastiques a pour objectif de contraindre toute compagnie étrangère à fabriquer ces aimants sur son territoire. Il n'y a pas si longtemps, la seule compagnie americiane produisant ces aimants fut racheter par la Chine, ses usines démontés et envoyés en Chine.

  16. Pour être plus sérieux et plus constructif toutefois, je note à nouveau que vous mélangez un peu n'importe comment des tas de choses différentes, plus ou moins déformées et surinterprétées (mais puisque vous semblez prendre vos sources sur les blogs climatosceptiques, vous êtes facilement excusable), vous les mélangez et vous en tirez des conclusions orientées et bancales, un peu sur le mode: "c'est louche tout ça, il n'y a pas de fumée sans feu, donc les sceptiques ont raison". Les points que vous mélangez sont:

    • Le rôle et la place du GIEC;
    • Votre avis personnel;
    • Les reconstructions paléoclimatiques et les interprétations qu'on peut en faire;
    • Le pseudo-scandale du climategate;
    • La science en tant qu'activité humaine et sociale.

    Il faudrait quasiment un livre entier pour remettre chaque chose à sa place, la contextualiser, l'expliquer et mettre en perspective les vraies questions et l'agitation blogosphérique sans objet. Je n'ai malheureusement pas le temps d'écrire ce livre pour le moment, aussi j'espère que vous me pardonnerez de répondre de manière brève et quelque peu décousue à des différents points:

    • Rôle et place du GIEC: vous semblez partager une vue relativement complotiste d'un GIEC omnipotent. N'oubliez pas que l'essentiel du travail du GIEC consiste à compiler la littérature existante produite par des milliers de scientifiques qui n'ont rien à voir avec lui. En ce sens, si le GIEC "monopolise" le débat, c'est en tant qu'il fait la synthèse des résultats scientifiques sur la question (je laisse de côté les WG 2 et 3 qui ont un objet un peu différent) et non parce qu'il les créerait et imposerait. Le GIEC n'a fait taire aucune opposition (vous pouvez vous inscrire en ligne comme relecteur critique: ça prend 3 minutes, c'est gratuit, vous aurez des documents en avant-première que vous pourrez fuiter sur votre blog pour faire croire que c'est secret et que le GIEC travaille dans l'opacité). Le GIEC est critiquable sur bien des points, assurément, mais il n'est pas le grand machin totalitaire que les climatosceptiques militants aiment à présenter (c'est plus commode pour se présenter comme victime de l'inquisition que de prétendre que son adversaire est inquisiteur). Il est vrai que beaucoup des climatosceptiques ne voient pas leurs thèses prises en compte par le GIEC, mais ce n'est pas parce qu'ils seraient censurés, mais surtout parce qu'ils ne publient pas de travaux scientifiques sur la question. Comme vous êtes scientifique, vous devez bien comprendre ceci: pas de publication, pas de citation.
    • Votre avis personnel: je n'ai rien à dire dessus, vous avez le droit de penser ce que vous voulez, mais à moins que vous ne le publiiez dans des revues scientifiques avec évaluation par les pairs, vous pouvez difficilement le présenter comme équivalent à celui des spécialistes du domaine, genre: "j'ai beaucoup réfléchi le soir devant la télé, et je suis arrivé à la conclusion que tous ces scientifiques ont tort". Pardonnez le ton moqueur, mais vous conviendrez assez vite que si c'est le cas, c'est à l'asile plus qu'à l'université que vous devriez être. ???

     

    Je trouve votre prose particulièrmemnt gonflé. Vous écartez d'un revers de la main les critiques qui ont été formulées par de nombreux scientifiques concernant tant les méthologies employées que les conclusions tirées. Au passage, je retiens votre remarque particulièrement perfide sur mes facultés mentales. C'est quoi le prochain stade, le camp de rééducation? Va falloir faire de la place parceque je ne dis rien de plus que ce que des Judith Curry, William Harper, John Cristy, Freenan Dyson, Richard Lindzen et bien d'autres ont dit. Ca commence à faire un paquet de monde  avec des des cv pas dégueulasses qui ont pointé de manières répétés les disfonctionnements de la science climatique en general et du GIEC en particulier. Et mon avis personnel est que la plupart de ses critiques sont valides. Mais il semblerait pour vous que cela relève de la psychiatrie. Je note au passage, encore une fois, que vous passez sous le tapis mes remarques concernant les décalages fort nombreux entre ce que prédit la théorie du réchauffement climatique et les faits observés.

     

     

    EDIT - 21h00: Dans mon élan de tout-à-l'heure, j'ai oublié un point que j'aurais dû mentionner: l'optimum climatique médiéval, auxquels s'accrochent beaucoup de sceptiques. La plupart des travaux le voient limité à l'Europe (occidentale, principalement) et à l'Amérique du Nord, là où les sceptiques le veulent mondial. En fait, il y a une ambiguïté à lever. Il y a bien eu des perturbations climatiques à l'échelle planétaire entre, grosso modo, les X° et XIII-XIV° siècles. On en a des traces en Amérique, en Europe, en Afrique, en Antarctique, en Océanie, etc. C'est peut-être à cela que vous faisiez allusion en parlant "d'autres travaux" "dans "l'hémisphère sud". Mais il faut préciser que cette perturbation ne semble s'être traduite par un réchauffement qu'en Europe et Amérique du Nord. En Antarctique, on enregistre un refroidissement, en Afrique des sécheresses plus abondantes, etc. Par ailleurs, les périodes sont proches et se chevauchent, mais pas totalement. La notion "d'optimum climatique médiéval" est donc assez mouvante dans ses manifestations (il est difficile de parler "d'optimum" là où ça se refroidit, c'est pourquoi on parle plutôt de "perturbation" ou "d'anomalie"), dans l'espace et dans le temps. Alors oui le climat a été différent qu'aux périodes antérieures et postérieures autour de l'an mil un peu partout sur terre, mais cela ne s'est pas manifesté partout par un réchauffement global comme le disent les sceptiques, et encore moins par des températures nécessairement plus hautes qu'aujourd'hui.

    Bon, avec tout ça, on s'est beaucoup éloignés de la problématique de l'économie et du climat, qui se prête bien mieux à discussion en ligne sur un forum comme celui-ci que les méthodes d'analyse des proxies renseignant sur le climat en Europe du nord il y a 1000 ans...

     

     

    Une fois n'est pas coutume, voici un blog carbocentriste, http://climatehistorynetwork.com/

    Vous affirmez que l'OM et le PAG ne se sont traduits dans l'hémisphère sud que par des "perturbations", pourtant principalement sur ce sujet, les études que j'ai pu parcourir sur ce blog montrent toutes des anomalies attribuables à ces 2 épisodes que nous avons connu en Europe et en Amérique du Nord. Il y a certes des variations (disparités régionales) et des différences dont des retards parfois de plusieurs décennies entre les 2 hémisphères mais rien ne laissent entendre que ces 2 évènements climatiques auraient  été soit absents soit se seraient traduits par des conséquences différentes voir inverses dans l`hémisphère sud. D'autre part et concernant l'hémisphère nord, il y aussi un manque criant de données sur des surfaces géographiques critiques et étendues. On pourrait citer la quasi absence de reconstructions paléo climatiques sur les cotes pacifiques ou encore la densité ridiculement faible de station météo à longue série de mesures notamment dans la zone qui nous préoccupe tous, le cercle polaire arctique. Rendu à ce stade, même des méthode d'interpolations pointues ne pouront pas grand chose pour vous.

    Partant de là, je trouve déplacé de tirer des conclusions de catastrophismes quand on commence à peine à remplir des gaps analytiques béants.

  17. Il est vrai que le Japon n'a jamais reconnu officiellement ces crimes contre l'humanité. Plusieurs officiers japonais furent traduits en justice et condamnés à mort mais pour crime de guerre. Il n'y eu pas de "Nuremberg" japonais.

    Par ailleurs, beaucoup d'entre eux joue le jeu malsain qui consiste à dire que puisqu'ils ont subi des bombardements nucléaires ils peuvent se dispenser de tout inventaire sur leur histoire pré et post deuxième guerre mondiale. Cette justification constitue pour eux une solde de tout compte. C'est un sujet extrêmement sensible et un ministre dût, il n'y a pas si longtemps, démissionner pour avoir dit que les attaques atomiques sur le Japon lui avait dans doute éviteé le sort de la Corée (ce qui n'est pas faux).

    Qu'on ne se méprenne cependant pas. Les chinois sont tout autant nationalistes et cela frisent pour certains la pathologie. Il y a un énorme désir de vengeance (je n'emploi pas revanche) et je pense qu'une reconnaissance des crimes japonais par ceux-ci n'y changerait malheureusement pas grand chose.

  18. Je pense que vous aussi vous ne m'avez pas bien lu.

    Vous jouez quelque part sur la même partition de laquelle vous affublez les climato sceptiques. Les tenants de réchauffement anthropiques ont pointé les problèmes de l'OM et du PAG notamment leur signification locale plus que globale. Il apparaît que cela provenait plus d'un manque de données qu'autres choses. Amusant quand on sait que la première reconstruction de Mann était somme toute très locale. Cela n'a nullement empêché ses petits collègues et affiliés du GIEC de le présenter comme étant globale.

    J'ai pointé plusieurs fois les problèmes de cette théorie notamment la création de rétroactions positives ad hoc qui n'ont jamais été démontrées (absence de points chauds tropicaux, chaleur manquante océanique etc). Le CO2 en lui-même ne peut être responsable que d'un réchauffement minime.

    Les climato-sceptiques ne se concentrent pas que sur Mann très loin de là. Il fut un peu la tête de turc pour les raisons que j'ai énoncé ci-dessus. Si le GIEC avait eu une attitude un peu plus mesuré, en ne monopolisant pas le débat, en ne faisant pas taire les voix dissonantes, les choses auraient été différentes. Mann a eu tout simplement un gros retour de bâton. Il n'était pas le dernier à hurler au catastrophisme, à mélanger science, activisme et politique alors qu'une attitude beaucoup plus mesurée aurait été bienvenue.

    Les emails du climategate sont à ce titre très instructifs de l'ambiance qui régnaient au sein de ces équipes. Je suis un scientifique dans le domaine des sciences de la terre. Ces échanges dont les intéressés eux-mêmes ont reconnu l'authenticité étaient particulièrement choquants. Cela existe bel sur dans d'autres disciplines mais pas à un tel degré, pas avec une telle morgue affichée et assumée. Fait intéressant, certains parmi eux commençaient a reconnaître les énormes problèmes de cette théorie.

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