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  1. Dernière heure
  2. Tu concoures au championnat du monde de réponses à côté et associations oiseuses ? S'appuyer sur Sarkozy l'Américain, jogger à New-York et étrangement muet concernant l'Irak en 2002-2003 pour illustrer ce qui serait l'Europe sous "domination américaine" est lunaire. La "vision européenne" consistant à mépriser tout ce qui viendrait des pays de l'Est, du Nord, des Anglais, des slovènes ou des roumains "sous domination américaine" produira, n'en doutons pas, beaucoup de cohérence : comme ça, au moins, on est certain qu'ils seront totalement sous domination US. On ne parle pas d'entrée de l'Ukraine dans l'UE mais de son anéantissement (ou pas) par la Russie. Rien ne va.
  3. Des simulations de combats ??? Manifestement tu n'as pas compris de quelles simulations je parlais. Je ne parle pas de simulations de combats mais de simulations stratégiques. Le passage à l'école de guerre est justement destiné à débourré les jeunes officiers sur le sujet. Ils en bouffent un paquet. Mon arrière grand-père le Général Maistre a introduit cette pratique dans les armées juste avant la guerre de 14. Les allemands avaient déjà cette pratique chez eux bien avant.
  4. Ne parle pas trop vite, certains voudraient même la semaine de 32h !
  5. Mets-toi à la place du CEMA quand Macron lui demande ce qu'il faut faire par rapport à Poutine, tu crois qu'il va répondre quoi ? Si tu intègre que le mec est imprévisible ou qu'il veut se mettre dans les traces de Catherine2 de toute façon tu conseils le président en lui disant que la guerre sera bientôt chez toi. Il n'y a que le scénario ou Poutine est raisonnable qui permet de garder les armées à la maison. Ca n'est manifestement plus le scénario privilégié depuis quelques mois. Tu n'as pas remarqué à quel point le discours du président à changé ? Il ne s'attend plus à rien de bon chez Poutine. Si notre président raisonne forcément çà donne que si on ne s'attend à rien de bon de chez Poutine, il faut s'attendre à des jours difficiles. On en est là. Toutes les chancellerie européennes en sont là. Reste que que la France encore une fois est la seule qui peut être nation cadre. C'est donc à elle de porter le flambeau et d'ouvrir la voie. Il va falloir que tout le monde s'habitue mais tant que le France est seule à pouvoir tenir ce rôle d'autres initiatives de Macron suivront. Ca n'est pas lié à Macron. C'est lié au fait que le président doit tenir ce rôle de chef de guerre, çà serait Marine le PEN çà serait pareil.
  6. Pour info, la dernière vidéo de Gil:
  7. Je pensais à l'Australie par rapport à l'AUKUS , c'est à dire dénoncer (ou renégocier avec des conditions inacceptables) un contrat 2 ans plus tard après qu'il a été signé et mise en vigueur . Les cas australiens des hélicoptères est radicalement différents. Les hélicoptères ont été achetés et payés entièrement . Après qu'ils s'en débarassent, qu'ils en fasse des décorations pour les ronds points ou des manèges pour enfants .. Ce n'est plus notre problème ! Après pour la Pologne, je ne sais plus si le contrat avait été signé et mise en vigueur.. De toute manière, il y a une décison politique derrière cette histoire... car 1 milliards c'est pinuts pour les émiratis ... Espérons que le contrat Rafale ne soit pas impacté ... Il faudra attendre encore 2 ans et là on saura qu'ils ne pourront plus faire marche arrière pour le Rafale... car les 20 premiers Rafales émiraties seront déjà bien avancés dans la chaine de montage
  8. As tu réalisé beaucoup de simulations de combat (pas forcément lié à l'Ukraine) Cool, retour des OPEX SNU pour tous ? On manque déjà de thune pour les pros...
  9. ce qui me surprend, c'est que, grossierement, la carte des courants est connue. en partant des endroits où des débris identifiés à cet avion ont été retrouvés, et connaissant la date de disparition, il doit etre possible de réduire la zone de recherche (je ne me fais pas d'illusion sur l'efficacité : les fonds sont tres importants au milieu de l'Indien..)
  10. Tritium (dissuasion nuc) : https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/nucleaire-militaire-accord-entre-edf-et-la-defense-pour-produire-du-tritium-dans-la-vienne-2083443
  11. J'ai mis un upvote sur ton post, mais ce passage particulièrement mais semble plus être le fruit de tes réflexions que s'appuyer sur des faits avérés. En clair, tu affirmes (encore) des choses qui ne sont que des suppositions. Quant aux simulations, ça dépend beaucoup des inputs. Pour reprendre les arguments de certains contradicteurs ici, si tu met que Poutine s'arrête à l'Ukraine, militairement parlant OSEF !
  12. https://www.parismatch.com/actu/faits-divers/mh370-cette-decouverte-seme-encore-plus-le-doute-la-reunion-235670 C'est pas gagné cette histoire. 10 ans de recherches sur des débris mais plus de questions que de réponses. Troublante cette affaire. Les prochaines recherches de l'épave par une société privée permettra peut-être un miracle. Souhaitons le pour les familles qui souffrent depuis tant d'années...
  13. FATac

    [Rafale]

    Vu sur le fil du SCAF : Moi aussi, je suis prêt à raconter des conneries partout pour avoir ensuite la chance de voler en Rafale, ou même en Alphajet, voire en PC-21, ou même en Grob 120... Blague à part, quelques détails de la troisième photo me posent question : Le revêtement du bord d'attaque des canards semble avoir évolué vers une bande surajoutée, plus facile à changer lorsqu'elle subit des dommages, non ? Je ne me souvenais pas d'avoir vu cet effet "surcouche" précédemment. C'est quoi les deux évents, juste à côté du marquage "Danger Siège Ejectable" ? Une évacuation de l'eau de condensation de la climatisation ? Autre chose ? Justin Bronk n'a pas eu droit au meilleur des Rafale ... il n'y a pas les pastilles de repérage de la position du casque sur la verrière.
  14. Ca veut dire quoi ? Bien sûr qu'elle est à la manoeuvre, c'est pas elle qui décide c'est très clair mais c'est elle qui met en musique. Jamais le président ne dirais que la France peut se permettre ce genre d'opération seul si l'armée lui avait dit que non. Tu crois vraiment que nos généraux vont se planquer sous leurs draps quand Macron les interroge sur les capacités de notre armé ? Non seulement ils ne se planquent pas mais ils présentent des scénarii d'actions possibles au président. Macron n'inventent rien. Il joue une partition qu'il a choisi de jouer. Mais ce n'est pas lui qui l'a écrit. Je le répète pour ceux qui n'ont pas compris l'armée ne veut pas que cette guerre sorte de l'Ukraine. Elle veut la jouer là-bas parce que non seulement elle a écrit plusieurs scénarii mais en plus elle a conseiller le président pour en choisir un plus qu'un autre. Bref elle a fait des simulations parce que notre armée simule beaucoup et est très outillée pour çà. A la toute fin des choses les simu disent très probablement que le conflit doit dans le meilleur des cas se régler en Ukraine. Que c'est là-bas qu'il faut engager les troupes. J'imagines qu'il y a plein de bonnes raisons pour çà. Pays bourré de coupures humides permettant de favoriser de longues lignes défensives. Pays allongé d'est en ouest avec une profondeur stratégique non négligeable. Pays loin de la France et donc peu de destructions à redouter en France, même si Poutine cherchera probablement à balancer quelques objets mortels sur la France pour nous tester. Un autre point important est que la France est très loin du front et que donc nous sommes la profondeur stratégique de l'Ukraine. Un autre point que vous négligez beaucoup, tant que ce conflit reste en Ukraine on n'a pas vraiment besoin de conscription. Certains pays frontalier de l'Ukraine s'y remettent mais çà ne vient pas chez nous. C'est un élément politique majeur. Si Poutine arrive à la frontière ouest de L'Ukraine, ce qui commence à arriver dans la tête de beaucoup de décideurs européens, il est très clair que le service national militaire redeviendra un sujet politique même en France. Je me suis moi-même bercé d'illusion en croyant que Poutine se contenterait de L'Ukraine. Malheureusement ses tentatives de déstabilisation tout azimut de l'Europe montre que ses objectifs vont bien au-delà. Si on ne montre qu'une Europe recroquevillée sur chacun de ses membres pris individuellement il y aura combat généralisé parce que nous n'auront pas eu le temps d'équilibrer l'équation hommes x matériels x munitions face à celle de la Russie. Je rappel à toute fin utiles que la stratégie est de gagner du temps pour que notre industrie puisse remonter en puissance suffisamment pour devenir dissuasive. Actuellement elle ne l'est pas et c'est donc une invitation à Poutine. Je rappel aussi à ceux qui ne l'ont pas réalisé que la France est la seule à pouvoir être une nation cadre au sens OTAN du terme, puisque les USA se sont fait porter pale. Elle a en plus l'arme nucléaire. Dans ces conditions notre pays n'a pas le choix, c'est à lui de prendre les initiatives. C'est aussi à lui de fournir le contingent le plus important et le plus cohérent. A un moment il faut arrêter de faire l'autruche.
  15. Aujourd’hui
  16. Il y a des sujets où seul le résultat compte. "Désolé les gars, la prochaine fois peut-être", ça va pas être très convaincant. Il se trouve que l'Europe a affirmé soutenir l'Ukraine contre les Russes, pas vraiment les 180 pays du monde, surtout l'Europe et les US. Résultat deux-trois ans plus tard, défaite stratégique de l'Europe. Les US aussi mais c'est leur problème. Tout le monde a vu nos faiblesses et nos dissensions, plus personne ne nous respectera (je ne parle pas de terroriser le monde entier, mais la puissance militaire ça compte, surtout quand on s'en prend à tes soit-disant amis). Nous avons une occasion HISTORIQUE de redonner à la France un peu de grandeur qu'elle a perdue en 1940. Que ce soit réalisable ou pas est une autre question, mais ne pas considérer que c'est l'INTERÊT de la France d'étudier la question me laisse pantois sur un forum miliaire.
  17. Notre équipe a pu monter à bord d'une frégate française qui participe à l'opération européenne Aspides en mer rouge. Le navire de guerre protège les bateaux de commerce contre les attaques Houthis
  18. Il est vrai que nous en sommes peu conscients en France mais l’armée américaine semble avoir de grosses difficultés de recrutement. J’ai échangé récemment avec un officier qui était en charge de politiques RH dans l’Armée de Terre il y’a quelques années, les Américains ont un vrai problème de recrutement que nous n’avons pas (à ce point) en France.
  19. Le 18 mars, entre 13h00 et 19h40 (heure de Sanaa), les forces du Commandement central des États-Unis (CENTCOM) ont engagé et détruit avec succès, en état de légitime défense; sept missiles antinavires, trois véhicules aériens sans pilote (UAV) et trois conteneurs de stockage d'armes dans les zones du Yémen contrôlées par les Houthis. Il a été déterminé que ces armes représentaient une menace imminente pour les navires marchands et les navires de la marine américaine dans la région. Ces mesures visent à protéger la liberté de navigation et à rendre les eaux internationales plus sûres et plus sécurisées pour la marine américaine et les navires marchands.
  20. Le CEMA a bien dit ces phrases lors du Paris Defence & Strategy forum mais il n’a pas mentionné nommément la Russie, même si il est certain qu’il l’avait en tête.
  21. Finalement, 2024 sera un peu l'année décisive. Il reste quelque mois pour combler les lacunes pour les Ukrainiens avant que le rouleau compresseur Russe en son économie de guerre ne fasse effet etil contourne les massivement ls sanctions. Nous sommes un peu à la croisée des chemins. Soit les munitions arrivent en nombre et l'Ukraine peut se sortir de sa defensive, soit c'est pas le cas et c'est plié à terme pour la Russie. Poutine a resserrer l'étau sur sa population, la constestation est écrasée, son pouvoir est plus fort que jamais, la propagande exalte le sentiment nationaliste et il a eu sa réelection flamboyante. Il va mettre le paquet maintenant. Les prochains mois risque d'etre difficile voire dramatique pour l'Ukraine en fonctions de l'aide qu'ils auront.
  22. La source est Naval Group - c’est cité dans l’article et sous la photo. Donc @Titus K oui c’est bien une source officielle.
  23. https://www.foreignaffairs.com/ukraine/time-running-out-ukraine (8 mars 2024) La dynamique actuelle du champ de bataille n'a pas de cause unique ; elle trouve principalement son origine dans les décisions qui ont été prises depuis l'automne 2022. Lorsque la Russie a mobilisé son économie de guerre, l'Occident ne l'a pas fait et l'Ukraine n'a pas pu le faire. Lorsque la Russie a construit un réseau de fortifications défensives de plusieurs centaines de kilomètres de long et de plusieurs niveaux de profondeur, l'Ukraine ne l'a pas fait. La Russie a obtenu plus d'un million (trois millions selon certaines estimations) d'obus d'artillerie et des milliers de drones de ses partenaires, dont l'Iran et la Corée du Nord. L'Occident n'a pas pu rivaliser, ayant déjà atteint le fond du baril avec des ressources similaires. Moscou s'est donné beaucoup de mal pour régénérer son personnel et reconstituer ses forces, alors que Kiev n'est pas encore totalement mobilisé. Sans une augmentation de l'aide militaire occidentale et des changements majeurs dans la stratégie de Kiev, la position de l'Ukraine sur le champ de bataille continuera à se dégrader jusqu'à ce qu'elle atteigne un point de basculement, peut-être d'ici l'été. Dans la situation actuelle, où les besoins en munitions et en effectifs de l'Ukraine ne sont pas satisfaits, les unités ukrainiennes risquent de se vider de leur substance, ce qui rendra les percées russes tout à fait possibles. Mais l'heure n'est pas au désespoir, elle est à l'action urgente. Les forces russes présentent des vulnérabilités qui peuvent être exploitées et des avantages qui peuvent être érodés avec le temps, mais seulement si l'Ukraine obtient ce dont elle a besoin maintenant. Pour élaborer une stratégie efficace qui tire parti des faiblesses de la Russie, les décideurs et les observateurs occidentaux doivent voir l'armée russe telle qu'elle est aujourd'hui : non pas la force infortunée, brisée et épuisée que beaucoup auraient souhaité qu'elle soit à l'heure actuelle, mais une organisation toujours dangereuse qui progresse en Ukraine. Pour comprendre l'état actuel de la puissance de combat russe, il faut traiter des informations contradictoires et répondre à un certain nombre de questions complexes. L'armée russe est-elle en déclin, dépendante d'équipements datant de l'ère soviétique, de condamnés conscrits, de troupes qui consomment des méthamphétamines ou d'autres drogues, de drones et d'obus d'artillerie fournis par l'étranger pour avancer à grands frais ? Ou s'agit-il d'une organisation de plus en plus adaptable et dotée de ressources suffisantes, capable d'écraser les positions ukrainiennes tout au long de la ligne de front ? En recourant à des frappes aériennes fréquentes et en engageant jusqu'à 30 000 hommes répartis dans une douzaine d'unités, la Russie a eu besoin de cinq mois pour s'emparer de la ville en ruines. La Russie voulait sévèrement Avdiivka, et elle a obtenu Avdiivka... sévèrement : au cours du siège, elle a perdu plus de 600 véhicules blindés et probablement des milliers de soldats. Ces lourdes pertes soulignent que les capacités offensives de la Russie sont encore insuffisantes lorsqu'il s'agit de submerger les défenses ukrainiennes préparées à l'avance. Il reste cependant peu d'endroits sur la ligne de front qui soient aussi bien défendus qu'Avdiivka, ce qui signifie que les futures avancées russes pourraient être plus faciles. En outre, les faiblesses russes n'auront que peu d'importance si les unités ukrainiennes épuisées ne peuvent plus monter une défense ou si elles ne peuvent pas reproduire rapidement les types de défenses qui ont été construites à Avdiivka pendant plus de dix ans. L'érosion des avantages de la Russie en matière d'équipements et de munitions n'aura que très peu d'importance si l'Ukraine ne dispose pas des ressources nécessaires pour se défendre en 2024. Peu importe que les chars de l'ère soviétique soient moins performants et moins aptes à la survie si l'Ukraine ne reçoit pas les fournitures nécessaires pour les détruire. Peu importe que les obus d'artillerie étrangers aient un "taux de ratés" plus élevé que les versions nationales, si les forces russes peuvent conserver un avantage de puissance de feu d'environ cinq contre un et que les retards de production et de livraison des pays occidentaux se poursuivent. Peu importe que la production russe de missiles de frappe de précision à longue portée ait atteint son zénith - ou que, comme l'affirment les responsables ukrainiens, les sanctions occidentales réduisent la qualité des missiles russes - si l'Ukraine n'est pas équipée pour défendre son ciel. Dans ce scénario catastrophe, les bombardiers lourds russes pourraient être utilisés pour détruire les villes et les infrastructures essentielles de l'Ukraine. La mobilisation initiale de la Russie en 2022 a été chaotique, le personnel non formé ayant été rapidement déployé pour combler les lacunes des unités de première ligne. Dans les mois qui ont suivi, cependant, l'armée russe a mis en place une filière de régénération des unités dans les champs d'entraînement de l'Ukraine occupée et de la Biélorussie. La Russie régénère désormais suffisamment d'effectifs pour maintenir ses lignes stables et lancer des opérations offensives limitées au moins jusqu'à la fin de l'année. Après avoir repoussé la contre-offensive de l'Ukraine à l'automne dernier, elle a introduit davantage de troupes dans l'Ukraine occupée. Par exemple, les forces russes et ukrainiennes à Donetsk occupée étaient à peu près égales en septembre 2023 ; en février, la Russie avait un avantage de deux contre un. Les commandants ukrainiens ont noté plus tôt cette année que certaines forces russes semblaient mieux entraînées que l'année dernière ; d'autres utilisent encore des tactiques grossières pour simplement submerger ou épuiser les troupes ukrainiennes. Malgré la capacité de la Russie à recruter davantage de soldats, la main-d'œuvre reste une contrainte pour les ambitions du Kremlin. La Russie ne peut pas facilement traduire son plus grand nombre d'hommes en une supériorité sur le champ de bataille sans prendre de risques. Bien que les responsables militaires russes prétendent disposer de 25 millions de personnes, ils ne disposent en pratique que de ce qu'ils peuvent générer par le biais de filières de volontaires. Soucieux de la stabilité intérieure et de la sécurité du régime, le Kremlin préfère ne pas appeler à une nouvelle série de mobilisations si cela peut être évité. Même si le Kremlin souhaitait occuper une plus grande partie de l'Ukraine d'ici 2026, il est loin d'être certain qu'il serait prêt à accepter les risques liés à la constitution d'une force suffisamment importante pour atteindre cet objectif. Le recrutement de condamnés a peut-être déjà dépassé le point de rendement décroissant. Avant la guerre, la population du système pénitentiaire russe était stable, entre 400 000 et 420 000 personnes. En 2024, ce nombre était tombé à 266 000, presque certainement en raison du recrutement par l'armée russe et par des sociétés mercenaires privées telles que Wagner. Malheureusement, les problèmes de main-d'œuvre qui se profilent pour la Russie en 2025 et au-delà n'auront que peu d'importance si les tactiques de force brute des troupes russes épuisent et submergent les unités ukrainiennes en 2024. Les forces russes ont très peu de raisons de ne pas poursuivre leurs assauts. En persistant, elles maximisent leur élan avant que le sol ne dégèle et que la boue ne revienne, profitent des forces ukrainiennes en sous-effectif qui rationnent leur équipement, et engagent les forces ukrainiennes avant qu'elles n'aient le temps de s'enterrer complètement, tout cela alors que l'aide américaine est bloquée à la Chambre des représentants des États-Unis. Une réoccupation complète de l'ouest de Kherson semble peu probable en raison de la difficulté du terrain, malgré la disponibilité des effectifs et des forces russes ; en outre, la destruction du barrage de Kakhovka l'année dernière limite désormais les routes pavées sur le Dniepr à Kherson. Rien n'indique non plus que la Russie rassemble les forces nécessaires pour réoccuper la région de Kharkiv d'ici à la fin de 2024. Pour que la Russie tente une nouvelle offensive sur l'ensemble de la région, il faudrait que le reste de la ligne de front soit stable - avec des forces ukrainiennes fixées sur place ou incapables de se redéployer - et que la Russie génère au moins une autre armée interarmes, mais probablement plus (50 000 à 100 000 hommes, en fonction de l'état des défenses ukrainiennes). Ces circonstances n'existent pas aujourd'hui. Mais si les conditions sur le champ de bataille ne changent pas et si la Russie génère une force suffisante, cela pourrait être l'avenir de l'Ukraine. Pour tenir leurs positions en 2024, les forces ukrainiennes ont besoin d'un réapprovisionnement urgent en munitions et en personnel. Si des renforts arrivent, l'Ukraine peut défendre la ligne de front cette année et régénérer sa force de combat pendant que la base industrielle de l'Occident se prépare pour 2025 et au-delà. L'aide militaire occidentale - en particulier l'aide américaine - doit être approuvée rapidement pour assurer l'approvisionnement en munitions et maintenir les systèmes de combat existants. Ensuite, Kiev doit générer et former du personnel pour reconstituer les unités de première ligne. Malheureusement, trouver plus de soldats nécessitera très probablement une mobilisation impopulaire. Les retards de l'aide ne font qu'aggraver le dilemme de Kiev. Enfin, l'Ukraine doit accélérer la construction de positions défensives préparées. Sans ces mesures urgentes, le rationnement des munitions en Ukraine se poursuivra tout au long du printemps et de l'été. Face aux attaques russes incessantes, les unités en sous-effectif risquent de se vider de plus en plus de leur substance et de perdre leur capacité à se défendre. À moins que des changements immédiats ne soient apportés, c'est la voie sur laquelle l'Ukraine et l'Occident se sont engagés. Les faiblesses à long terme de l'armée russe n'auront pas d'importance si l'Ukraine n'est pas soutenue cette année. Les soldats ukrainiens de la ligne de front sont de plus en plus menacés, non pas parce qu'ils n'ont pas la volonté de se battre ou qu'ils ne connaissent pas les faiblesses de leur ennemi, mais parce qu'ils manquent de munitions et d'effectifs. Si l'Occident, et en particulier les États-Unis, ne veut pas voir la ligne de front en Ukraine continuer à plier ou, pire encore, à se rompre, il doit approuver l'aide de toute urgence. Et si Kiev veut maintenir ses efforts, elle doit faire des choix difficiles sur la manière de générer plus de main-d'œuvre. Il ne reste plus beaucoup de temps.
  24. 13RDP

    Avenir de la légion étrangère

    Pourrait-on renommer ce sujet "Légion étrangère française" tout court? Si on doit discuter du sujet ca serait bien de délimiter la chose, sans questionnement. Sinon on recrée un sujet. C'est important. En terme de lisibilité, pour un quidam ou un étranger qui viendrait se rencarder sur le sujet "avenir de la légion étrangère", ca ressemble à rien, cela suggère une remise en question potentielle, un doute, on sait pas trop... Ils méritent (ô combien) mieux que celà. Je pose à nouveau cette itw car elle est excellente. ni plus ni moins.
  25. https://www.la-croix.com/biden-se-dresse-contre-le-rachat-d-u-s-steel-par-le-japonais-nippon-steel-20240314 Biden se dresse contre le rachat d'U.S. Steel par le japonais Nippon Steel Le républicain Donald Trump - qui, sauf surprise, sera son adversaire en novembre - a déjà promis qu'il bloquerait le rachat de U.S. Steel s'il retournait à la Maison Blanche. MM. Biden et Trump "cherchent le soutien des syndicats puissants qui pourraient faire la différence dans les cruciaux +swing states+", pouvant faire basculer le scrutin dans l'un ou l'autre camp, relève Thibault Denamiel.
  26. La guerre de Bush en Irak à la recherche d'armes de destruction massive imaginaires était aussi "parfaitement comprise" par tout le Nord et tout l'Est de l'Union, donc cet argument ne me convainc pas. Du point de vue allemand, avoir un gazoduc en bon état qui achemine du gaz russe bon marché en Allemagne est un intérêt de l'Allemagne. Donc si la France raisonne en franco-allemand, elle doit intégrer cet intérêt de l'Allemagne. Ici, il s'agit de l'intérêt pour la France d'avoir pour voisine une Allemagne en bonne santé économique, et une population allemande suffisamment heureuse de son niveau de vie pour ne pas mettre son sort entre les mains de partis politiques extrémistes. J'ai une vision européenne, mais qui élague ceux parmi les membres de l'UE qui sont, comme dit Nicolas Sarkozy, « sous domination américaine » : L'Ukraine sera un « cheval de Troie » américain au sein de l'UE : Qui achèvera de détruire l'Europe sociale : -
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