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  1. L'on dira peut-être que je vais trop vite en besogne. Si c'est le cas, si aucune guerre ne commence l'année prochaine, je ferai amende honorable, je paierai la tournée à tous les membres de la région parisienne qui voudront bien se disponibiliser dans un troquet à déterminer. Et j'en serai très heureux. Et en attendant, ce fil aura du moins permis de rassembler les infos et discussions autour de la "montée en tension" initiée à l'automne 2021 par les déploiements militaires russes près de la frontière avec l'Ukraine, poursuivie par les propositions d'accord de sécurité avec Etats-Unis et avec OTAN émises par la Russie le 17 décembre, généralement considérées comme outrancières et immédiatement rejetées par beaucoup de responsables de pays membres de l'OTAN. Mais j'ai bien peur de n'avoir aucune tournée à payer. J'ai bien peur que le présent fil sera long. Et triste. Car il me semble bien que Moscou en est arrivé au stade de l'ultimatum Les signaux sont clairs, multiples et pressants - Dans Kommersant (média russe non oppositionnel, sans être le plus aligné sur le pouvoir), le diplomate émérite Alexandre Yakovenko publie Diplomatie ou Confrontation (...) Nous n'exigeons pas la dissolution de l'alliance, simplement le rétablissement de la situation de son avancée militaire vers l'Est à partir de 1997. L'instant présent de vérité mûrit depuis longtemps. (...) Nos propositions, comme l'a dit le vice-ministre Sergueï Ryabkov, ne sont pas un menu parmi lequel vous pouvez choisir à votre guise. Ce sont des exigences minimales et complexes destinées à corriger la situation complexe qui s'est créée, d'ailleurs à dessein, et nous vouent à l'affrontement. (...) Oui, une réévaluation radicale de la situation est requise de la part de l'Occident. Oui, la diplomatie devrait pouvoir fonctionner. Mais il faut aussi comprendre quelle est l'alternative à la diplomatie. En gros, il s'agit de définir véritablement collectivement les termes de la paix, ce qui n'a pas été fait après la fin de la guerre froide. Mieux vaut tard que jamais. Sinon, nous perdrons tous la paix / le monde (paix et monde se disent de même manière en russe) - Ce 20 décembre, à la fois le ministre des affaires étrangères adjoint Sergei Ryabkov et le chef de la délégation russe à la conférence sur la limitation des armements à Vienne Konstantin Gavrilov ont signalé de façon concordante 1) que la réponse aux propositions russes d'accord de traité est urgente 2) que l'alternative est militaire. Voir par exemple dans The Moscow Times La Russie exige des pourparlers " urgents " avec les États-Unis et met en garde contre une " réponse militaire " aux activités de l'OTAN Le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov, s'est exprimé quelques jours après que Moscou a rendu publique une liste d'exigences visant à limiter le rôle du bloc militaire occidental dirigé par les États-Unis en Ukraine et dans l'ancien espace soviétique. "Nous avons besoin de réponses de toute urgence, car la situation est très grave et pourrait se compliquer", a déclaré M. Ryabkov, cité par l'agence de presse gouvernementale RIA Novosti. Konstantin Gavrilov, qui dirige la délégation russe chargée de la sécurité militaire et des négociations sur la maîtrise des armements à Vienne, s'est fait l'écho de l'avertissement lancé précédemment par M. Ryabkov concernant une action militaire de la part de Moscou en réponse à ce qu'elle considère comme les activités menaçantes de l'OTAN. "Tout le monde à l'OTAN comprend bien que, malgré toute [sa] force et toute [sa] puissance, elle doit prendre des mesures politiques concrètes", a déclaré M. Gavrilov dans une émission de la télévision d'État. "Sinon, l'alternative est une réponse militaro-technique et militaire de la Russie", a ajouté M. Gavrilov sans donner plus de détails. Bien sûr, l'exigence russe de pourparlers immédiats pourrait être satisfaite par les Etats-Unis - ce serait même prudent de leur part. Mais le contenu des projets de traité présentés par la Russie est tel qu'il serait très difficile aux Etats-Unis de présenter des contre-propositions qui soient à la fois suffisamment petites pour ne pas perdre la face, et suffisamment grandes pour que Moscou ait même l'option de considérer qu'elles sont une base de discussion suffisante pour que ce ne soit pas la Russie qui perde la face. Et il est difficile d'imaginer que Washington soit prêt à perdre la face, d'autant que l'alternative est une guerre qui coûterait très cher à l'Ukraine, mais presque rien à l'Amérique, tout en rapprochant beaucoup d'Européens apeurés de leur maître transatlantique et en affaiblissant la Russie à long terme. ==>C'est pourquoi une "réponse militaro-technique et militaire" de la Russie paraît très probable. Bien sûr, cette réponse pourrait théoriquement être sur un autre plan que l'Ukraine. Et il est certainement possible qu'elle dépasse le cadre de l'Ukraine. Par exemple déploiement d'armes nucléaires en Biélorussie, propositions rappelées aujourd'hui par le porte-parole du Kremlin, ou autre déploiement en guise d'action "militaro-technique". Mais avec tant d'unités militaires russes déployées près de la frontière ukrainienne, et rappelant que Poutine comparait le 9 décembre le comportement du gouvernement ukrainien dans le Donbass à un "génocide", il est très difficile d'imaginer qu'une partie au moins de l'action, et probablement la plus grande, soit en Ukraine. ==>C'est pourquoi une action militaire russe à grande échelle contre l'Ukraine paraît très probable
  2. Ils ont marre de payer on dirait, ils ont plus de sous, ils demandent aux europeens de mettre de l'argent dans la gamelle. http://www.opex360.com/2011/06/10/pour-robert-gates-les-reductions-des-depenses-militaires-europeennes-menacent-lotan/ Lors d’une allocution prononcée à l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN), le 20 mai dernier, le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, a déploré le « piétinement d’une Europe cacophonique ou aphone, selon les cas, incapable de se concevoir en puissance globale sur la scène internationale ». Le constat établi par le CEMA en matière de défense européenne vaut aussi pour l’Otan. Aussi, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, qui va quitter prochainement ses fonctions, a mis en garde les pays membres de l’Alliance atlantique (dont la plupart font aussi partie de l’Union européenne) contre la réduction de leurs dépenses militaires et leur manque de volonté politique. « Il est devenu douloureusement évident que des lacunes – en capacité et en volonté – ont le potentiel de compromettre la capacité de l’Alliance à mener une campagne intégrée, efficace et durable dans les airs et sur mer » a ainsi affirmé le chef du Pentagone devant le centre de réflexion bruxellois Security and Defense Agenda, au lendemain d’une réunion des ministres de la Défense des 28 pays membres de l’Otan. Même si il est de bon ton de souligner que l’opération Unified Protector, conduite en Libye sous le commandement de l’Otan, se déroule sans les moyens offensifs de l’armée américaine, il n’en demeure pas moins que cette dernière apporte son soutien en matière de logistique (notamment dans le domaine du ravitaillement en vol) et de renseignement. Autre exemple : celui de l’aviation danoise, engagée dans les opérations en Libye. Selon le quotidien Politiken, elle manquerait de munitions pour ses F-16 et aurait donc été contrainte d’en demander aux Pays-Bas pour reconstituer ses stocks. Pour Robert Gates, il est impératifs que les pays européens, pour qu’ils deviennent des « partenaires sérieux et capables pour ce qui relève de leur propre défense », investissent dans « des moyens de soutien cruciaux comme des hélicoptères, des avions de transport, des unités de maintenance, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance ». Faute de quoi, l’Otan ne sera militairement plus crédibles. « Nous tournant vers l’avenir, afin d’éviter la possibilité très réelle d’une inutilité militaire collective, les Etats membres (ndlr, de l’Otan) doivent examiner de nouvelles approches pour améliorer leurs capacités de combat » a affirmé Robert Gates. Toujours selon lui, les Etats-Unis, qui contribuent à hauteur de 75% du budget de l’Otan, pourraient réduire leurs contributions pour juguler leurs déficits budgétaires. Les contribuables américains n’ont pas à « assumer le fardeau croissant créé par les réductions des budgets de la défense » a lancé Robert Gates.
  3. Bonjour, comme Vlad a décidé de littéralement "renverser la table", il va très certainement y avoir des réveils difficiles (il va falloir solder les dividendes de la paix) et des matins vaseux dans pas mal de chancelleries et autres ministères de la défense. Je propose ici de développer des idées quand à une nouvelle structure de défense à l'Est, étant donné qu'il est maintenant plus que clair qu'entre se laisser envahir et actionner le feu nucléaire, il va falloir bâtir autre chose en tenant compte des points suivants : - La guerre inter-étatique est une réalité en Europe au 21e siècle - L'OTAN a sans doute une valeur et une carte à jouer, mais combien de temps ? Les US se tournent vers le Pacifique et si Trump revient (ou une forme encore pire si c'est possible), Vladimir jouera au Golf à St Nom la Breteche 3 heures après .... - Polonais, Baltes, Finlandais, Roumains et autres vont pas jouer seuls les boucliers de l'Europe, ils n'en ont ni la volonté ni les moyens Donc, que et comment mettre au point une riposte dissuasive et valable, en tenant compte de certains aspects : - L'armée Européenne unifiée et complètement intégrée, on oublie, par contre une collaboration et de très fortes synergies, oui - La Russie c'est 140 mio d'habitants en décroissance (mortalité en hausse, natalité effondrée, ...) et le PIB du Benelux, mais cela fait trembler un ensemble de + de 450 millions d'habitants a près 15.000 milliards de $ (soit 8x à la grosse louche le PIB russe), ils arrivent à recruter près de 750.000 militaires (+250.000 conscrits), qu'on ne vienne pas me dire que l'on ne serait pas capable de monter une défense fiable en Europe face à un tel agresseur. On pourrait mettre en place plusieurs mécanismes puissants : - Par exemple une obligation de dépenses militaires de minimum 2,5 % par pays, dont 1,75 % pour la défense de chaque pays en propre et le solde en budget Européen pour financer ce qui manque le plus à l'Europe (Cyberdéfense, Renseignements électroniques, Spatial, Défense anti-aérienne, ....) et également financer une forme de glacis sur le nouveau rideau fer allant de la Finlande et la Suède jusqu'à la Roumanie et la Bulgarie sur la mer Noire. - Comment pourrait être ce glacis : les pays jouxtant l'Ours russe verraient leurs budgets respectifs aller entièrement vers leur défense (pas de financement d'opérations au fin fond de l'Afrique par exemple) et verraient en plus des fonds Européens pour renforcer leur défense - Mise en place de GTIA permanents des armées de l'Europe "non-glacis" aux frontières du nouveau rideau de fer, et pas 300 hommes et 6 VBCI, non un veritable déploiement digne de cela, pour la France, facilement 15 à 20.000 hommes (on aurait ainsi près de 80 à 125.000 militaires Ouest Européens basés en permanence à l'Est), pour s'assurer de la défense de ces frontières mais également rassurer les pays de l'Est qu'on ne les laissera pas "crever" sans rien faire si ce n'est de belles résolutions Onusiennes et l'interdiction de consommer du Caviar russe ... - Là ou les GTIA n'auraient pas la profondeur (pays baltes par exemple), les Techno-guerilla exposés par Brossolet et Afeldht, repris dernièrement par J. Henrotin, seraient mis en place. - Ce ré-armement doit profiter d'abord à l'industrie Européenne de Défense, oui pour défendre l'Europe à l'Est mais avec du matériel et des retombées économiques en Europe - Homogénéisation des programmes d'armements Européens pour faire des économies d'échelle et permettre de s'équiper en nombre et qualité (force des armées russes et US qui profitent pleinement des effets d'échelle) Et toutes vos autres idées sont les bienvenues Comme on se retrouve avec un Makarev pointé sur nos têtes d'Européens, il est sans doute grand temps de se réveiller Clairon
  4. On parle et on continuera sans doute à parler de l'avenir de l'OTAN. Au prochain sommet de décembre 2019 pour le 70ème anniversaire, après que le président français a choisi d'appeler les choses par leur nom avec la formule-choc de la "mort cérébrale" de l'OTAN et en répondant "Je ne sais pas" à la question de savoir si l'article 5 sur la défense de chaque membre par tous les autres fonctionne encore. Et plus tard, car quoi qu'il en soit le sujet ne disparaîtra pas entre évidente volonté américaine de considérer désormais les alliances extérieures comme des transactions financières où il faut payer pour recevoir une promesse de protection, et raisons très concrètes de douter qu'en cas de crise grave les Etats-Unis seraient vraiment prêts à venir au secours d'un pays agressé, même s'il était à jour de ses contributions financières. Mais qu'est-ce que les Européens pourraient, ou devraient faire ? Ou même, qu'est-ce qu'ils seront bien obligés de faire - si ou plus probablement quand les événements démontreront que Washington n'est plus disposé à continuer à jour le rôle de protecteur ? On peut faire des plans bien ordonnés, intellectuellement sans doute bien fouillés et fort savants, sur un plan général pour que les Européens construisent cette autonomie et cette indépendance stratégique qui, de De Gaulle à Macron et quelles que soient les différences voire les oppositions politiques - de la gauche à la droite, des pro-européens aux souverainistes - a toujours fait partie du "rêve de fonds" français pour l'Europe. Oui, mais ces plans ne sont guère réalistes. Car il y faudrait une volonté si ce n'est unanime, du moins bien partagée parmi nos voisins ou du moins les plus puissants d'entre eux. Or cette volonté n'existe pas. Ce n'est pas une question de bouteille à moitié pleine ou à moitié vide, il n'y a jamais qu'un petit peu de liquide au fond et pas davantage. Ceci pour une raison très simple, la protection ou plus exactement l'illusion de protection est une illusion débilitante, qui désapprend de faire confiance à soi-même - ou à ses voisins. Il nous a fallu pas moins d'une décennie d'efforts par un personnage de dimension historique - De Gaulle entre 1958 et 1968 - pour la désapprendre. Or un De Gaulle allemand, plus un britannique, et un italien etc. ne se trouvent pas sous le pas d'un cheval ! Comment l'idée d'une autonomie stratégique européenne s'imposera t elle donc ? Eh bien, même s'il n'est sans doute pas inutile que la France fasse des pieds et des mains pour la faire avancer - ce qui sera fait dans ce sens, même si c'est petit, sera toujours ça de pris - le plus probable est qu'elle sera imposée par les événements. D'où la proposition de discuter ce scénario Un beau jour de 2020, le compte Twitter @realDonaldTrump émet une série de gazouillis rappelant une longue liste de reproches envers les Européens et concluant qu'on va arrêter de protéger ces ingrats et ces profiteurs - "We're out!". Quelques heures plus tard, des fax arrivent dans chacune des chancelleries des pays de l'Alliance : les Etats-Unis activent l'article 13 et dénoncent le Traité de l'Atlantique Nord avec effet à un an. En 2021, l'OTAN se trouvera privé de son membre le plus puissant ===> Qu'est-ce que les Européens pourraient / devraient faire ? Qu'est-ce qu'ils feraient le plus probablement ? C'est bien évidemment le plus dur qu'on puisse imaginer. Les Etats-Unis pourraient aussi ne pas se retirer avant dix ans. Ou encore ils pourraient ne jamais se retirer, même après que leur promesse de protection ait perdu toute crédibilité. Mais ce cas-limite est intéressant. Il n'a rien d'irréaliste, rappelons que le président américain, après avoir utilisé la menace, a plusieurs fois discuté un retrait américain en 2018, même si ses généraux ont réussi cette fois-là à le convaincre de changer d'avis. Rappelons aussi que Donald Trump n'est pas un simple accident ni une parenthèse de l'Histoire, qu'il reste encore un an au pouvoir ou bien cinq, la tendance qu'il représente perdurera. Et puis, pour imaginer ce qu'il serait judicieux de faire "si on avait cinq, ou dix, ou vingt ans devant nous"... sans doute est-il utile de discuter ce qu'il faudrait faire si les Européens se faisaient surprendre en slip. Ce qui serait bien l'habit de la plupart de nos voisins si Washington se retirait en 2020 - pour ne pas dire qu'ils seraient pratiquement à poil.
  5. C'est passe inaperçu mais l'OTAN a visiblement lance un appel d'offre pour acheter des ravitailleurs. Les pays qui participeront au financement sont : - Les Pays-Bas - La Norvège - La Belgique - La Pologne Le choix se fera entre l'A330MRTT et le B767. On ne connais pas encore la quantité d'avions qu'ils ont prévu d'acheter. http://www.janes.com/article/46210/europe-kick-starts-tanker-procurement-project http://www.defencenewsdaily.com/n-s-america/nato-establishes-a-fleet-of-multirole-tanker-transport-fleet/
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