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  1. Tu as le droit d'avoir les sympathies et les antipathies que tu veux. Mais parler d'occidentaux qui font durer le "massacre" parce qu'ils permettent à un état attaqué de se défendre, sans l'en obliger alors que d'un autre côté, on a eu de vrais massacres de civils désarmés comme à Boutcha et qu'on a des camps de filtration ou à l'heure ou on écrit, des civils désarmés sont torturés parce que soit disant épris d'idéologie nazie (nom russe du patriotisme ukrainien), c'est manquer de décence.
    25 points
  2. Je ne comprenais pas ce que vous trouviez dans ces nombres, mais je ne pouvais pas croire que vous pensiez qu'ils reflétaient concrètement les pertes Ukrainiennes (Déjà vous zappez que ce sont des chiffres doctrinaux pour un théâtre d'ops US, et donc pour commencer, il faudrait voir si la guerre d'Ukraine représente un tel théâtre, ou plus, ou moins...) Mais maintenant que vous l'avez dit explicitement, je suis allé relire le document (toujours vérifier ce que dit la source, toujours) en me demandant si c'était seulement possible (merci d'avoir posté le lien au fait, ca simplifie la vie) Devinez d'où il est sourcé ce nombre, quand on regarde les notes et références ? Y'a rien qui vous choque ? Vous pensez toujours que ce nombre publié en juillet 2019 reflète les pertes de la guerre d'Ukraine qui a démarré... quand, déjà ? Sérieux les gars, il faut arrêter de voir des signes dans le marc de café, ou de tirer des conclusions aussi hâtivement parce que vous croyez voir une corrélation entre deux infos qui circulent dans l'océan informationnel... (Et pour ceux qui se demanderaient, oui, j'ai vérifié que ces nombres figuraient bien dans le document cité, comme la plupart des documents officiels US il se trouve facilement : https://armypubs.army.mil/epubs/DR_pubs/DR_a/pdf/web/ARN19602_FM 4-0 FINAL WEB v2.pdf)
    21 points
  3. Nouvelles protections pour la flotte sous-marine russe : Clairon
    21 points
  4. Les russes annoncent 1 mort, manque de bol c'est l'Amiral de la Flotte .... Clairon
    20 points
  5. Bof. N'es-tu pas en train systématiquement d'appeler au doute sur toute nombre de déclarations ukrainiennes cher Gustave, tout en te gardant bien de faire de même côté russe ? Les états de service en matière de propagande des deux parties ne me semblent pas du tout équilibrés. La Russie ment comme un arracheur de dents, à répétition, depuis le début, et au plus haut niveau ("nous n'avons fait que nous défendre, c'est l'Ukraine qui attaque, les nazi, les labos", etc, etc...). Et les N versions débiles de la fin du MH-17, etc, etc... C'est une constante : la Russie de Poutine ment, beaucoup, souvent. L'Ukraine use de propagande, c'est certain. Mais dans quelles proportions ? Peux-tu nous faire un florilèges des mensonges francs assénés par son Ministre des affaires étrangères par exemple, qu'on compare avec le passif de Lavrov ? Douter c'est bien tant que ça reste raisonnable, voire nuancé. Au-delà c'est aussi un biais.
    19 points
  6. Cette habitude qu'on pris les russes de détruire les drones et les missiles ukrainien en leur balançant des char, des bateaux et même des sous marins, je pense que c'est un tournant stratégique majeur dans cette guerre.
    19 points
  7. Quand tu téléphones à une voyante, si elle ne décroche pas avant que ça sonne, raccroche !
    19 points
  8. Est ce que si je poste la photo d'un pot de fleur situé à Dnipro je vais réussir à autant semer la zizanie ? Je pense pas, mais d'ici 10 pages, quand le débat sera passé, j'essaie.
    19 points
  9. Notre hypothétique homme de la rue européen que tu prends en exemple devrait plutôt se demande ce que les USA "partagent" comme technologie exactement, avant de réclamer que la France fasse de même. Parce que jamais les américains ne se laisseront dépouiller de leurs compétences pour se créer des concurrents, ils sont trop malins pour ça. Et pourtant aucun de ces pays n'a gagné avec ce "travail" les compétences nécessaires à être apte à produire seul un avion de combat. Or la France ne veut pas "du travail", elle veut préserver son indépendance industrielle. C'est très différent. Puisque tu cites l'exemple belge, la France proposait à la Belgique un retour de 100% en valeur. Dassault possédait la Sabca et lui fournissait du travail sur ses Falcon notamment. La réponse belge de l'époque? "C'est trop beau pour être vrai!" ... Donc je récapitule: le préjugé européen est que les français ne leur donneront pas de travail, mais quand la France est prête à s'engager par contrat écrit et signé sur ces points, "c'est trop beau pour être vrai"? Ah oui c'est sûr que dans ces conditions on ne va pas pouvoir discuter. On connaît déjà par coeur les phénomènes que tu mentionnes. On sait très bien ce que les autres pensent de la France, et on sait surtout que leur vision repose sur énormément de fantasmes et bien peu de réalisme ni même de simple analyse des faits. Moi je suis partisan d'arrêter d'essayer de faire des trucs en Europe. La France devrait pratiquer le suivisme débile et la politique de la chaise vide. Ne plus jamais chercher à être meneuse de quoi que ce soit. Et se contenter de faire ses propres trucs dans son propre coin, sans faire de bruit. Quand je regarde l'Europe industrielle, je me dis que tous les efforts de la France l'ont été en vain. Pas d'Airbus sans la France. Pas d'Ariane sans la France. Les européens ont gagné gros grâce aux impulsions françaises, et la France a pourtant été marginalisée et accusée de tout par tout le monde. L'incapacité française à se penser sans les autres est un cancer social qu'il faut à mon avis combattre jusqu'au bout. Ça c'est de l'aveuglement justement. Déjà le fait que d'autres chialent que la France ait une position dominante, alors qu'ils s'accommodent fort bien de leur position dominante à eux dans d'autres secteurs, ou de celle des américains, des russes, des chinois, des ce que vous voulez, est en soi assez hilarant. Ce n'est pas la première fois qu'on a ce débat, et pas la première fois que je donne ces réponses: Ni la France ni Dassault n'ont rien à démontrer au sujet, l'histoire industrielle des coopérations européennes s'en charge déjà assez. Si nos interlocuteurs ne connaissent pas cette histoire, c'est leur problème, pas le nôtre. Sauf qu'ils la connaissent très bien en fait. Ils savent parfaitement de quoi il est question. Mais ils trollent ouvertement en jouant sur le manque de confiance en soi français afin d'obtenir des prérogatives auxquelles ils ne devraient pas pouvoir prétendre en premier lieu. Et en plus, montrer ce qui a été fait en coopération dans l'aéronautique de défense ou le spatial stratégique, Dassault l'a fait, de façon didactique, au début du programme FCAS, avec une vidéo intitulée "wings for europe" avant de supprimer cette vidéo de leur chaîne, probablement parce que des gens ont trouvé ça "arrogant" j'imagine... Oui. Et? Pendant ce temps d'autres se permettent de faire des déclarations à la place du gouvernement français. C'est pas légèrement pire? Je dois ressortir les propos complètement surréalistes de la ministre de la défense belge ou des membres de son cabinet? Oui, oui, oui, et oui. Trappier est, ne t'en déplaise, LE SEUL CHEZ DASSAULT, à vouloir pousser à la coopération de la France en Europe. Tu comprends? Celui qui est perçu comme "le pire ennemi" des européens, est en réalité leur meilleur ami, et ces fiers européens sont tellement perchés et imbus de leur petites personnes qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Dans tes rêves. C'est d'ailleurs ce que souhaiteraient un paquet de clowns en Europe et ailleurs, ce qui est par conséquent la preuve définitive que ce sont des ennemis de l'indépendance stratégique française. Des gens qui ne nous veulent aucun bien. Des médiocres qui veulent compenser leur médiocrité en s'en prenant à ceux qui s'en sortent, parce qu'ils ont la rage que le Rafale soit deux fois plus vendu que l'Eurofighter. Et alors? Les italiens pensent aux intérêts de qui? Les allemands? Les anglais? Les américains? Quelle blague. - Un athlète étranger gagne la médaille d'or le reste du monde: "bravo pour cette performance!" - Un athlète français gagne la médaille d'or le reste du monde: "ça alors quelle arrogance!" "Vous ne voulez pas partager?" "Pourtant si on coupe cette médaille en 7 cela apaisera la douleur des autres concurrents malheureux!" Ça n'est absolument pas pertinent à première vue en effet. Mais ça devient pertinent dès lors qu'on comprend que l'objectif poursuivi par les européens anti-Dassault, n'est pas de convaincre les français, de les amener à des négociations, de "partager", mais de les humilier et de les neutraliser, à leur propre profit ou au profit de quelqu'un d'autre. Aujourd'hui comme en 1985, RÉSISTONS.
    19 points
  10. Il me semble qu'il s'agit d'un IL76 de la flotte Biélorusse. Il faudrait savoir si cet avion avait été mis à jour des standards occidentaux......ce qui m'étonnerais. En Occident, le standard de mesure de l'altitude est en pieds. Dans l'ancienne URSS il est en mètres. En occident on atterrit au calage QNH : pression du lieu d'atterrissage ramené au niveau de la mer. Dans l'ancienne URSS on atterrit au Calage QFE : pression mesurée au niveau d'altitude du lieu d'atterrissage. C'est utile de signaler la présence d'un A400M, qui est probablement Allemand, cela souligne que la tour de contrôle continue de fonctionner avec le standard International, c'est à dire clearance de niveaux successifs en descente communiqués en pieds avec calage QNH. Beaucoup d'avions de l'armée de l'air de l'ancienne URSS n'ont pas été modifiés et ont probablement des Altimètres encore gradués en mètres et leur clearance sous l'altitude de transition est communiquée en mètres. Il faut donc avoir sous les yeux des tableaux de conversion mètres/pieds et ne pas se tromper....d'autant que le trafic standard international se fait en Anglais. Dans les cockpits "occidentaux" l'équipage est de deux pilotes, dans les cockpits de l'ancienne URSS il est de deux pilotes, un radio, un navigateur et un mécanicien. Il faut donc rajouter du risque d'erreur de traduction dans la communication interne. (c'est le radio qui parle au contrôle, pas l'un des pilotes) Un petit détail.....réglementairement, la visite médicale de l'équipage est due avant chaque vol (dans l'ancienne URSS).....pour contrôler le taux d'alcool dans le sang.....j'ignore si ces visites sont strictement pratiquées. Voilà brièvement le tableau des différences de procédures. A la vue de la vidéo de l'atterrissage, l'avion s'est présenté trop haut par rapport à la piste.......l'absence de remise de gaz pour recommencer une procédure d'atterrissage mieux calibrée traduit un processus de décision en carence, ou une réserve de carburant déjà fortement entamée.
    18 points
  11. En Espagne, on cherche à comprendre pourquoi donc le Rafale se vend tellement mieux que l'Eurofighter. Mystère... L'avion de combat Rafale exporte aujourd'hui plus de 300 unités, soit plus de deux fois plus que l'Eurofighter. https://www.infodefensa.com/texto-diario/mostrar/4418934/caza-rafale-supera-300-unidades-exportacion-doble-eurofighter La Twittosphère Défense espagnole en émoi régulièrement face à des ventes incompréhensibles! Les contrats s'enchainent et ça doit certainement être à cause de ces foutus allemands! Chez les commentateurs italiens aussi on se pose la question. Que se passe t-il ? Allez, plus sérieusement, à la lecture régulière des commentateurs espagnols et italiens, on sent une réelle admiration et un peu de jalousie à voir Dassault engranger contrat sur contrat. Une fois l'émotion retombée, les explications sont toujours les mêmes: ils admettent une politique volontariste d'exportation, un investissement sans failles dans le programme, un politique d'autonomie vis a vis des USA et surtout un avionneur aux compétences inégalées chez eux. A des années lumières des commentaires d'allemands qui dénoncent les ventes à des dictatures et les "subventions" envers Dassault... Le respect est au Sud pas au Nord... Enfin, on le savait déjà depuis bien longtemps qu'il fallait parler aux italiens et espagnols plutôt qu'aux allemands... Occasions ratés sur un SCAF des européens du Sud.
    18 points
  12. Faut pas tourner longtemps dans les scénarios. La situation est pourtant assez facile à voir , la Russie est passée depuis presque un an sur une posture défensive. Ce n'est pas un choix qui était dicté par son plan, c'est une réalité/limite militaire qui le lui a imposé. Depuis la Russie cherche à maintenir une zone dont elle espère tirer une victoire dans cette guerre qui ne se passe pas du tout comme elle l'espérait. On doit bien comprendre qu'aujourd'hui on est devant des russes qui ne cherchent pas à gagner leurs objectifs initiaux d'invasion, on est sur des russes qui cherchent à ne pas perdre la guerre, du moins à ce qu'ils ne sortent pas du conflit avec "rien" à mettre en avant comme victoire, pire encore s'ils viendraient à devoir justifier la perte du Donbass ou de la Crimée (nul ne sait ou on en sera dans 2 ou 3 ans) Beaucoup parlent de savoir qui de l'Ukraine ou de la Russie va "gagner" la guerre, mais en vérité la Russie a déjà perdue la guerre pour laquelle elle a engagée ses troupes en Ukraine. Les russes ne vont pas aller chercher plus qu'ils n'ont aujourd'hui car ils n'en ont pas les moyens, ils n'ont pas réussis à le faire l'an dernier avec une armée "préparée" et bien équipée face à l'Ukraine qui n'était pas en état de guerre face à une armée ukrainienne prise par surprise (et bien moins nombreuse) et qui n'avait pas le soutien occidental qu'elle a aujourd'hui, elle ne va pas y arriver maintenant. Si beaucoup ont "mal accepté" les limites de l'armée russe et ont constamment cherché à croire qu'il y avait une armée cachée ici ou là avec une mobilisation qui va transformer l'armée russe en un titan de la reconquête (visiblement ça continue encore d'y croire), la vérité est simple, l'armée russe ne va pas sortir un lapin de son chapeau (celui qui me sort le général Lapin, je le détruis...), l'industrie russe bien qu'elle produise plus ne va pas produire de quoi rééquiper des armées e mobilisés. On reste encore largement sur une Russie qui compte sur ses réserves de matériels pour avoir du volume sur le front, mais il faut être très optimiste pour imaginer qu'ils vont produire de quoi remplacer premièrement leurs pertes depuis le début, secondement leurs pertes quotidiennes, troisièmement qu'ils vont produire un excédant capable de rééquiper une masse de mobilisés. La "victoire" russe aujourd'hui c'est espérer que le front se fixe pour que les ukrainiens négocient l'abandon des territoires occupés par l'armée russe. Pour Moscou on espère que l'occident cesse de soutenir l'Ukraine pour précipiter cette "fin" dans laquelle elle pourrait mettre en avant des "gains", donc de sauver la face politique du pouvoir de Poutine, de sauver l'honneur de l'armée russe à qui on vantera sa force, sa résistance, sa combattivité. On est quand même actuellement dans une situation ou la Russie se félicite de "tenir" face à l'armée ukrainienne, d'une armée russe qui exulte presque d'infliger des pertes aux ukrainiens, qui s'en étonne parfois, qui se donne l'impression d'affronter l'Otan (quitte à aller exposer illico presto chaque blindé occidental trouvé sur le champ de bataille) pour expliquer ses difficultés. Non mais sérieusement, ce genre de comportement n'est pas celui d'une armée qui domine son adversaire, ce n'est pas le comportement d'une armée confiante. On a vraiment l'impression qu'on est passé du côté russe à un comportement du fort au faible dans lequel on essaye de sauver les meubles, de sauver sa dignité, de sauver son prestige. Alors oui les ukrainiens galèrent sur les défenses russes, mais qu'on se garde bien de faire de cette résistance russe leur "victoire". Cette résistance russe c'est celle pour s'éviter une défaite, pas pour obtenir la victoire qu'il sont venus chercher en février 2022. Qu'ils infligent des pertes aux ukrainiens ne change pas la situation stratégique en place, cette dernière c'est celle d'une Russie qui défend quand les ukrainiens attaquent, ce ne sont pas les petites avancées russes ici ou là qui marquent une attitude offensive russe, c'est juste de l'exploitation locale décorrélée d'une stratégie offensive réelle. L'Ukraine n'est pas prête d'abandonner la guerre et l'occident n'est pas prêt d'abandonner son soutien, peu importe qu'on aille chercher dans la déclaration de tel ou tel l'idée (ou l'espoir...) que ça va s'arrêter. Il y a ceux qui ont vus 20 bradleys détruits en vidéo et qui se disent que c'est l'hécatombe, que l'Ukraine a perdu 20% de leur parc de 100 bradleys, que bientôt à ce rythme ils n'auront plus rien. De l'autre côté il y a ceux qui ont vus que cet épisode n'est qu'un épisode particulier sur lequel les russes ont largement filmés dans tous les points de vues (donnant presque l'illusion de pertes plus importantes) et qu'entre temps c'est près d'une centaine d'autre qui ont été livrés. C'est comme ça pour tout, on surjoue tellement la moindre vidéo d'une perte d'un matériel occidental, qu'on se leurre sur la masse qu'il y a derrière, sur les capacités occidentales à livrer bien plus, à produire plus. Certains vont dire que les 30 Abrams ne vont pas changer grand chose, mais encore une fois, il faut comprendre que ce sont les 30 "premiers" et que les américains ont en réalité sans doute formé des équipages de formateurs et qu'ensuite les ukrainiens gagnent en autonomie dans la formation. On ne verra certainement pas les Abrams au front avant un moment, par contre on verra dans quelques semaines les américains annoncer en livrer de plus en plus. C'est un peu comme ça pour tout, on va commenter la destruction d'un Stryker, mais derrière il y en a 200. Ce n'est pas parce que tout n'est pas annoncé d'un coup, que ça peut se tirer sur quelques mois, que ce n'est pas beaucoup, que ce n'est pas suffisant, cela fait plus d'un an qu'on entend que ce qu'on donne aux ukrainiens c'est trop peu, trop tard, que ça ne viendra pas à temps, comme si l'Ukraine serait systématiquement au bord de la rupture, que le russe va sortir des bois et tout balayer en quelques jours à la moindre faiblesse, mais on se trompe lourdement, les russes sont bien mal au point et ils ne peuvent pas rivaliser avec ce que l'occident apporte à l'Ukraine sur la durée. On a des pays comme le Danemark et les Pays-bas qui sont presque "secondaires" mais qui vont apporter une cinquantaine de F-16. Alors oui ça ne se fera pas en 3 mois, mais la tendance est là. Les suédois qui annoncent produire des CV90 en Ukraine, partout on augmente les productions, les dons. On fait systématiquement l'erreur de croire qu'on a donné tout ce qu'on pouvait pour cette offensive ukrainienne, que derrière si ça ne marche pas, on est à poil, mais c'est une connerie. Certes en début d'année on a lancé un plan d'équipement et de formations sur 4-5 mois, mais l'aide ne s'est jamais arrêté pour autant. Les Abrams ne viennent pas "trop tard" dès lors qu'on comprend que cette offensive ukrainienne n'est pas la dernière chance pour vaincre la Russie, mais qu'elle n'est qu'une continuité, qu'elle n'est qu'une marche de la nouvelle donne stratégique qui est celle ou l'Ukraine a pris l'initiative et ou la Russie se trouve à devoir la contenir. D'autres équipements arriveront constamment aux ukrainiens, il y a des centaines et des centaines de blindés qui ont été annoncés et qui ne sont pas encore livrés, on commence à mettre en place une aviation ukrainienne et ce ne sont même pas encore les américains qui ont sortis le moindre avion. On voit l'Ukraine qui de plus en plus s'équipe d'armes de longue portée et qui vont venir frapper le territoire russe, la guerre se déplace, je l'ai déjà répété, ça va devenir un quotidien, cela fait partie de la tendance de ce conflit, celle ou la Russie est passée de celle qui attaque à celle qui se défend, d'une Russie qui par son orgueil et son complexe de puissance s'enfonce à continuer une guerre perdue contre des forces qu'elle sous-estime encore sur la durée. Aujourd'hui le Kremlin ne compte pas vaincre l'Ukraine et ses soutiens occidentaux, il compte à ce que l'occident abandonne l'Ukraine pour qu'au mieux "on en reste là".
    18 points
  13. La lecture de vos commentaires m'aide à comprendre le point de vue français ou du moins le point de vue dominant dans ce forum. Ce qui, à mon avis, manque dans le forum, c'est un effort pour essayer de comprendre le point de vue de « l'autre côté ». Laisse-moi expliquer: Dans l’affaire SCAF, ce qui transparaît aux yeux d’un électeur européen non français moyennement/peu informé sur le sujet, c’est que oui, au fond, la France veut construire l’héritier du Rafale avec l’argent allemand tout en tenant l’Espagne en laisse. Je ne dis pas que c'est le cas, je dis que c'est l'image qui s'est formée chez un électeur européen non français, d'ailleurs conforme au stéréotype qui est dans la tête de l'électeur européen non français : la France qui veut franciser l'Europe. Dans cette image peu favorable à la France, l'argument souvent utilisé ici a très peu de prise auprès de l'électeur européen moyen/mal informé dans le domaine spécifique : collaborer avec la France (en s'appuyant sur le savoir-faire français incontesté) garantit autonomie stratégique par rapport aux États-Unis. Dans l’ensemble, la dépendance stratégique à l’égard des États-Unis, première économie mondiale, a également des conséquences positives. Et aux yeux de l'électeur européen non français, la réticence française à partager la technologie (réelle ou présumée, peu importe, on parle du jugement d'un électeur) fait qu'une « collaboration » avec la France en ces termes créerait un une dépendance stratégique accrue, cette fois à l'égard de la France et non des États-Unis (ce sujet est toujours peu abordé ici, mais pour ceux qui sont hors de France, ce n'est pas un détail). En plus d'entrer (déjà ou à venir) dans la lignée des forces armées, les F35 en Italie, au Royaume-Uni, en Finlande, en Allemagne ont apporté ou apporteront du travail. L’argument "la France fait mieux" a très peu de poids en dehors de l’hexagone. C’est aussi un sujet technique qui n’intéresse que très peu de personnes dans l’immédiat. Quel homme politique en Belgique, en Allemagne, en Italie ou dans n'importe quel pays pourrait aller chercher un soutien électoral (car c'est finalement là le cœur du problème) en proposant de financer et d'acheter un avion français exceptionnel, mais qui sera construit en France (car on ne perçoit pas une volonté différente) sans retour, au lieu d'un avion américain normal qui fait encore travailler les compatriotes ? Quel homme politique pourrait aller chercher le consensus électoral en proposant de créer une dépendance stratégique à l'égard de la France (vrai ou faux peu importe, perçue par l'électeur) alors que de toute façon cela ne le rendrait pas indépendant des USA ? Inutile de me répéter que les accords prévoient un transfert de technologies, qu'AIRBUS veut voler le savoir-faire DA et d'autres sujets souvent évoqués : je propose ce qui me semble (selon mon appréciation) un point de vue extérieur et pas personnel. Correct? Erroné? Je m'en remets au jugement de ceux qui veulent y réfléchir. Ces me semble-t-elles, quelques-unes des conditions limites dans lesquelles la France doit évoluer dans ses relations avec ses voisins.
    18 points
  14. Ils pourraient décider d'envahir l'Ukraine. Wait...
    17 points
  15. Le SCALP a une capacité de trajectoire finale quasi verticale donc pas de soucis pour aller chercher un bâtiment enkysté dans sa forme. Il est à guidage GPS et auto directeur caméra IR en phase terminale comparant la cible vec la banque d'imagerie entrée dans son calculateur. Bref tu rentres les coordonnées GPS de la forme et tu gaves le SCALP avec des images satellites prises l'avant veille de la forme avec le SSK dedans ... tu sélectionne la zone cible tu tires ton missile et son CEP quasi métrique fait le reste. Avec une charge BROACH de 450 kg en tandem
    17 points
  16. Oui. ...Mais après je me réveillais en sueur avec des draps mouillés.
    17 points
  17. https://www.avionslegendaires.net/2023/09/actu/larabie-saoudite-plus-proche-que-jamais-de-signer-pour-le-dassault-aviation-rafale/ A m.... c'est mort là.
    17 points
  18. Un long texte bigrement intéressant et très direct, sur les lacunes (mais c'est très argumenté) de la formation dispensé par les pays OTAN. Indirectement, ça donne énormément à réfléchir sur les RETEX de ce conflit. Certains points sont connus (pas d'entrainement drone, le clin d'oeil à l'absurdité bureaucratique, pas de formation EOD) et d'autres plus surprenants comme... les cours de conduite (nuit, haute vitesse), la localisation du commandant de compagnie (tranchée / terrain pour l'OTAN, en poste C2 abrité pour les Ukr).
    17 points
  19. Tout cela est vrai, mais cela montre surtout qu'on est très mauvais en communication. La situation ressemble un peu à celle qui prévalait au moment de la naissance d'Ariane: Après l'échec retentissant du programme ELDO qui était organisé un peu comme on voudrait le faire pour les coopérations des grands programme d'armement, la France s’engage alors à financer 60 % du nouveau lanceur spatial, ainsi que les éventuels dépassements budgétaires. En contrepartie, elle obtient la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage du programme, via le CNES et Aérospatiale. C'était en quelque sorte l'affirmation d'une suprématie, et la pilule était difficile à avaler en particulier pour la grande Bretagne qui fournissait l'étage le plus puissant du programme ELDO. Mais la France était le seul pays d'Europe à savoir développer de A à Z un lanceur capable de satelliser une charge en toute autonomie. Cela a été la naissance de l'ESA, et finalement 38 ans après les compétences dans le domaine spatial sont mieux réparties en Europe. Si les pays européens avaient été à aussi courte vue que maintenant, en exigeant un meilleur partage du travail initial, on serait allé d'échec en demi succès et on serait bien plus dépendant des Américains pour les lancements spatiaux. C'est d'ailleurs le danger qui guette Ariane 6.
    17 points
  20. Sont cons ces ukrainiens. Avec des matelas à ressorts Epeda multispires, ils auraient renvoyé les drones chez l'expéditeur
    17 points
  21. Superbe !! comme un tourbillon marginal en extrémité d’aileron de barre tribord … https://www.linkedin.com/posts/ewan-photo_face-à-la-bête-cette-photo-jen-ai-rêvé-activity-7111752117194739712-0_Gt?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
    16 points
  22. Ce niveau de complotisme TF1 -> Bouygues -> contrats en Ukraine, c'est quand même hallucinant. Il faudrait vraiment que tous les gens qui tiennent ce genre de discours aillent faire un stage de 6 mois dans n'importe quel grand média télé, radio ou écrit. Ils y verront que la production de l'information souffre de mille difficultés, mais que hors cas ultra spécifique, elles viennent bien plus de la pression du temps et du clic que d'un quelconque complot du propriétaire du média dans l'espoir de rendre populaire une guerre qui elle même pourrait aboutir à de juteux contrats de reconstruction (à condition quand même que l'Ukraine la gagne). On a toujours ce même problème de mettre sur un pied d'égalité la Russie et nous, comme si nous ne valions pas mieux qu'eux, alors que tout prouve le contraire. Les principaux médias russes sont TOUS contrôlé soit par l'Etat, soit par des structures paraétatiques (Gazprom). Tous ces médias doivent composer avec les ordres directs et indirects du Kremlin. Il n'existe rien de comparable dans les pays occidentaux. En occident, si la plupart des médias tiennent une ligne "empathique" pour l'Ukraine (qui n'empêche d'ailleurs pas des articles d'investigation parfois très critique et peu flatteur pour l'Ukraine, chose impossible en Russie) c'est surtout parce que les journalistes qui écrivent les articles sont sincèrement empathiques pour l'Ukraine. Et à la rigueur tu peux reprocher l'homogénéité "idéologique" des journalistes au sein de la presse, qui est un secteur où les "bobos urbains éduqués de gauche" (pour faire de la sociologie à la truelle) sont surreprésentés (il y avait eu des élections présidentielles fictives dans quelques écoles de journalisme, les résultats sont rigolos). Et donc il est vrai que le "résultat" est relativement homogène aussi, car il reflète les convictions, les a priori, les clichés, les affects, les visions du mondes, d'un groupe lui aussi homogène. Mais ce n'est pas de la propagande, dans la mesure où c'est le résultat organique, non prémédité et non dirigé de journalistes qui font leur boulot sincèrement. Par opposition à une propagande d'état où la ligne éditoriale est explicitement fixée par l'état qui la fait appliquer par un mélange d'ordres directs et d'autocensure imposée. Par ailleurs, RT était un média financé par le Kremlin (qui nous a expressément désigné comme adversaire) et dont le rôle explicite était de foutre le bordel dans l'opinion publique des pays occidentaux. C'est à ce titre qu'il a été interdit, au même titre que Spoutnik. Tu es, en tant que citoyen français, tout à fait libre de publier ta feuille de choux pro-russe. Personne ne viendra te l'interdire tant que tu n'es pas expressément financé par un état hostile. D'ailleurs, ça existe. Rivaol est toujours publié, Livre Noir et Omerta prospèrent sur Youtube. Je te déconseille par contre assez fortement de tenter de lancer un média antipoutine en Russie (sauf à investir dans une maison de plein pied, à ne jamais prendre l'avion et à observer la plus stricte abstinence pour toute boisson proposée par un type qui n'est pas de ta famille proche).
    16 points
  23. Des cibles sans importance stratégique ? Parce qu'un navire est à l'entretien, ça n'en fait plus une cible ? La cale sèche n'est pas une cible ? On a déjà expliqué ici plusieurs fois l'importance de cette frappe qui, même si elle n'a pas détruit de navires neufs, cause un véritable souci opérationnel, logistique et politique aux Russes. Pour la faire simple, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un gâchis. Parce que ces navires auraient fini par sortir d'entretien. Parce que les installations d'entretien sont désormais inutilisables. Parce que Sébastopol est désormais vulnérable et que tout le monde le sait à présent. Détruire les autres lanceurs de Kalibr ? Nul doute que les Ukrainiens le souhaitent. Malheureusement pour eux, ils n'ont encore aucun moyen de cibler précisément ces lanceurs, soit parce qu'ils opèrent de trop loin, soit que leurs zones de lancement sont trop sécurisés. @Banzinou Non, le Minsk n'était pas à Berdyansk. C'étaient le Caesar Kunikov et le Novocherkassk.
    16 points
  24. Alexis, tu répètes cette thèse à l'envie. Pour ma part, je trouve que c'est beaucoup de mots pour une démonstration basée sur des demi informations et des intuitions. - Tu laisses penser que la Russie laisse venir les Ukrainiens pour mieux les saigner. Au regard des éléments connus - qualité des troupes, mutinerie d'une partie de l'armée, disparitions et renvoi d'une partie des généraux russes - c'est peu de dire que cette assertion est discutable. - Tu discutes des capacités productives Russes comparées aux arsenaux occidentaux sans citer le moindre chiffre. C'est du doigt mouillé et je suis gentil. La vérité, c'est que les occidentaux fonctionnent au coup par coup. Des crédits et des armements sont débloqués pour maintenir l'effort Ukrainien et ne pas laisser la Russie l'emporter. Cela peut durer très longtemps comme ça. C'est injuste, peut être cyniquement volontaire, mais il y a de la réserve. Et Trump n'est pas encore revenu au pouvoir. Il peut s'en passer des choses en un an et demi. - Je ne vois aucun élément montrant que la Russie se met en économie de guerre totale en y consacrant son (faible) potentiel productif. La Russie des années 70, elle est dans des champs couverts de chars démodés stockés en attendant le grand affrontement qui n'est jamais venu. Les Lancet sont efficaces, mais les drones FPV ukrainiens qui viennent frapper le matériel russe le sont tout autant. Et Oryx en est témoin. - Tu fais du cherry picking en brandissant des articles négatifs comme preuve de la chute inévitable de l'Ukraine. Je peux aussi brandir 5 articles qui affirment le contraire. Ont-ils raison pour autant ? Non, enfin plutôt : on n'en sait rien. - Tu nous parles de supériorité des feux, de supériorité matériel, et j'en passe, alors que l'ensemble des observateurs pointe que la supériorité de l'artillerie russe est quasi annulée en certains points, là où était dans un facteur de 1 à 20 au début de la guerre. Dès lors je ne vois pas de quelle dynamique tu parles. - Tu parles de supériorité aérienne ? Laquelle ? La composante aérienne est en pat depuis le début de la guerre. Tout est bloqué. Ce que je vois, c'est un conflit qui oppose quelques centaines de milliers d'hommes très équipés sur un front trop long où l'activité est limitée à quelques secteurs clés. A ce train, les deux pays peuvent se battre pendant des années sans que l'un des deux ne s'effondre. A Kiev et à Moscou les bars sont ouverts, des jeunes évitent la conscription, tout simplement parce qu'il n'y a pas assez d'armement pour équiper 3 millions d'hommes. Les données essentielles nécessaire à l'exercice de prospective auquel tu t'exerces trop souvent et que tu assènes avec emphase et phrases en gras, tu ne les a pas. Moi non plus d'ailleurs, et je ne suis pas certain que quiconque les ait. Les Russes prétendent beaucoup de choses au mépris de la logique la plus enfantine, les Ukrainiens ne sont pas en reste, mais la presse occidentale est là pour faire connaitre les limites de leur propagande, là où personne ne le fait pour les Russes. Dès lors comparer les situations des deux pays me parait un exercice futile et vain. La vérité c'est qu'il y a quelques mois, Poutine a failli tomber parce qu'une poignée de mutins avait décidé de marcher sur Moscou. Et je n'ai pas vu de manifestations pro Poutine, ou de gens prêts à se faire écraser par les chenilles des chars wagnériens pour les empêcher de passer. On est passé à deux doigts d'un bouleversement absolu de l'échiquier sans que personne ne l'ait vu venir. Alors qui sait ce que nous réserve l'avenir ? Certainement pas moi. Et surement pas toi. J'aime les expériences de pensée, mais je trouve que les tiennes ont tendance à se répéter, à affirmer beaucoup sans produire de preuves satisfaisantes. On a compris ta position, néanmoins l'affirmer ad nauseam ne la rend pas plus vraie. A ce stade, tes conclusions relèvent donc de la croyance, de la foi, du vœu ou de la crainte selon ta position dans ce conflit. Rien de plus.
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  25. Oui je suis bien sûr d'accord pour ce qui concerne les échelles différentes de ces planches, mais je souhaitais plus un effet visuel que comparatif; si quelqu'un souhaite recevoir une planche avec une échelle identique, me le faire savoir par MP, ce sera avec plaisir ! La suite des cartographies et des compositions : Cartographies, dessins (sauf patches aéro et 2 profils cités) et une partie des textes établis par mes soins (c) Jacqmart Les besoins en cartes, textes et commentaires ont été établis par l'auteur du livre disponible ici : https://aeronavale.org/produit/l-49-le-groupe-aeronaval-depuis-la-fin-de-la-guerre-froide/
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  26. Cette analyse me semble fausse. Les américains n'ont pas eu une politique univoque et cohérente vis à vis de la Russie. Obama a initié un reset des relations avec la Russie et a réagi très très modérément aux événements de 2014 en Ukraine et à l'intervention russe en Syrie. C'était déjà vrai en Géorgie en 2008, ou même en Tchétchénie dans les années 90. Il y a eu pleins de conflits où les américains auraient pu rejouer la carte afghane, et ne l'ont pas fait. Globalement, la grande peur américaine post 1991 par rapport à la Russie est surtout celle d'une implosion interne, d'une Yougoslavie avec des nukes. C'est tout l'inverse d'une position qui aurait consisté à considérer la Russie comme un "peer-competitor". Même après l'arrivée de Poutine au pouvoir, quand la peur du chaos dans le pays s'est amoindrie et qu'à l'inverse ses ambitions néo impériales se sont faites jour, les USA n'ont que peu réagi (le reset d'Obama intervient après la Géorgie). Car les USA considéraient justement que la Russie n'avait pas du tout les caractéristiques d'un "peer competitor", que sa capacité de nuisance était limitée et que les avantages d'une coopération avec la Russie l'emportait largement. Il a vraiment fallu que la Russie envahisse l'Ukraine pour que la politique américaine se retourne vraiment. Peut être d'ailleurs moins par intérêt pur pour l'Ukraine et pour la Russie en tant que telles que pour les conséquences que ça aurait en Europe : en cas de victoire de la Russie, les européens de l'est auraient été en demande massive d'aide américaine, et notamment des troupes prepositionnées. L'inverse de ce que cherchent à faire les USA dans le cadre de leur pivot vers l'Asie. Les effectifs américains en Europe avaient atteint leur plus bas historique en Europe depuis 1945 à la veille de l'invasion russe. Une victoire russe en Ukraine, c'était donc soit accepter de redéployer 70 000 GI supplémentaires en Europe, i.e. un cauchemar stratégique pour les US, où bien accepter de perdre énormément en crédibilité, et donc en influence, sur le vieux continent. En comparaison, le soutien matériel à l'Ukraine représente un coût très limité. Je passe sur la question de l'ordre international et sur le fait d'une remise en cause réussie et massive des frontières internationales à la suite d'une invasion aurait envoyé un signal potentiellement dangereux à d'autres pays aux dents longues. Ce fait n'est pas probablement pas non plus totalement étranger à l'aide massive américaine. Mais globalement, il m'apparaît s'affaiblir la Russie n'a jamais été un objectif "en soi" et que les américains préféreraient largement une Russie forte mais raisonnablement coopérative, et qu'ils ont été prêts à avaler beaucoup de couleuvres ces 30 dernières années au nom de cet espoir.
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  27. C’est quand même con pour l’Europe que les seuls capable de concevoir, et fabriquer, un système de systèmes de combat aérien crédible en solo de A à Z soient un ramassis de crétins arrogants paranoïaques souffrant d’un syndrome de supériorité incapables de faire confiance à des partenaires désintéressés ne voulant que leur bien.
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  28. On est d’accord, les grosses réparations navales doivent être réalisées avec des personnels compétents, des outils et infrastructures ad hoc Ceci dit quand plus haut je dis que si la coque épaisse est percée(charge creuse tête missile ?), c’est mort ; mon arrière pensée va à l’impossibilité d’une réparation viable/fiable en regard des « désordres » métallurgiques générés s’il fallait affouiller les zones poinçonnées puis boucher par tapins soudés . Réparer des coques (poutre) de navire de surface (touchées par des engins explosifs pénétrant cf stark cool) par des placard encastre soudés dans l’existant , ne pose aucun soucis ( c’est du papa dans maman - tout le monde c’est faire ça), on prévoit même des brèches de coque soudées pour débarquer du gros matériel navire au bassin. Une coque de navire de surface ep( 1 cm et qq ) ne cycle pas comme un coque de soum( 4 à 5 cm et qq ) Une coque de soum, c’est l’assurance vie de l’équipage, et donc ZÉRO risque dans son assemblage soudé d’une épaisseur conséquente et d’un acier fortement allié qui est tout sauf celui d’un à ferrer les ânes . Une coque de soum cycle dans son jus d’un assemblage mécano soudé de neuvage . On surveille en service (points de corrosion , micro , fissure ultra son, son cyclage), c’est tout . De conception on limite les singularités de coque ( vanne, sas, tube LT , brèche spéciale autoclave pour débarquer diesel ou réacteur - chez nous) . Bref ici envisager de réparer la coque abîmée par un patch neuf soudé en multi-passes dans une coque épaisse ayant déjà cyclée en créant des nouvelles ZAT( zone affectée thermiquement) me ferait un peu froid dans le dos. Alors à supposer qu’on ait skif sur zone , par réparation faudrait comprendre quoi ? On désosse le soum, on découpe les tranches impactées , on raboute façon « Perle » avec du neuf puis on réhabille?
    15 points
  29. Comment ce marin français a réussi le Perisher, le stage britannique de commandement de sous-marin Le capitaine de corvette Clément Coeffé a validé le Perisher, la formation britannique des futurs commandants de sous-marins nucléaire d’attaque (SNA). À l’occasion de la venue du roi Charles III en France, il nous raconte son expérience lors de ce stage hors du commun qui renforce les liens franco-britanniques en matière de défense. En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, les Britanniques subissent de nombreux naufrages de sous-marins. Pour stopper ces pertes, ils créent un stage très sélectif afin de mieux former les futurs commandants de la Royal Navy. Cette formation est ouverte aux alliés les plus proches du Royaume-Uni. En 2022, le capitaine de corvette Coeffé a été le troisième français à y participer. Il nous raconte. En quoi consiste le Perisher ? Cette formation est l’ultime sélection des officiers britanniques pour se voir confier le commandement d’un sous-marin nucléaire. D’une durée de cinq mois, le Perisher réunit cinq à six stagiaires venus principalement du Royaume-Uni, des États-Unis et de France. Après des enseignements théoriques et des entraînements sur simulateurs, j’ai embarqué sur un SNA britannique dans les fjords de Norvège. Pendant un mois, j’ai pu prendre le commandement du submersible, à tour de rôle avec les autres candidats et sous la supervision d’un Teacher – l’officier entraineur, ancien commandant de sous-marin très expérimenté. Ce dernier teste nos prises de décision dans des situations difficiles. Il cherche à développer chez nous une « agressivité contrôlée » dans l'exercice du commandement. Formés jusqu’alors à respecter des procédures et à agir dans un cadre strict, nous devons, pour accéder au commandement, apprendre à dépasser ces limites tout en conservant un niveau de sécurité acceptable. Sélectif à quel point ? Le taux de réussite moyen pour les officiers britanniques est de 60 %. Lors de mon cours, un candidat a échoué 30 minutes avant la fin de l’épreuve et a été immédiatement débarqué du sous-marin, après s’être vu offert une bouteille de whisky – c’est la tradition. Cela marque les esprits. Y a-t-il une seconde chance ? Pas en cas d’échec à la mer. Le Teacher est très clair dans une lettre qu’il envoie à tous les stagiaires. C’est un cours où l’on échoue – ou réussit – devant tout un équipage. Difficile dans ces conditions de regagner la confiance des marins lorsqu’elle est perdue. Le stress est très intense car la moindre erreur peut mettre fin à notre carrière de commandant de sous-marin. Parlez-nous des missions effectuées lors de ce stage. La phase « mer » s’est effectuée dans les eaux norvégiennes, connues pour leurs fjords étroits et la présence de pêcheurs contraignant les opérations. Nos missions ont balayé tout le spectre des opérations sous-marines : acquisition de renseignement, observations d'objectifs côtiers, lutte anti-navire et anti-sous-marine, dont un exercice de détection et de pistage d’un submersible norvégien. Un moment marquant vous vient-il en tête ? Lors d’une mission, notre tâche était de reconnaitre un objectif afin d’y déployer ultérieurement une équipe de forces spéciales. Les jours précédents, nous avions reconnu l’ouest de l’objectif. Enclavé dans un fjord, le sud restait à observer. Après plusieurs études de la zone et en tant que responsable de la navigation, j’ai proposé un plan passant par le sud : un chemin plus complexe en raison de cartes insuffisamment précises mais, à mon sens, réalisable. Mon plan a été retenu et nous sommes entrés dans le fjord. Cependant, en raison d’une trop grande densité de pêcheurs, nous avons dû rebrousser chemin après quelques minutes seulement. Que s’est-il passé ensuite ? Après la manœuvre, le Teacher ne nous a donné aucune indication concernant son appréciation de la situation. J’étais assez perturbé de ne pas savoir si j’avais agi correctement. Avais-je pris des risques inconsidérés ? Avais-je été trop téméraire ? À la fin du stage, j’ai appris que le commandant du bateau avait apprécié ma capacité à me mettre dans une situation inconfortable mais surtout la faculté de notre équipe, dans l’action, à renoncer à notre plan car le niveau de sécurité n’était plus acceptable. Le Perisher est une illustration du niveau de confiance entre les marines française et britannique. L’intégration est telle que la validation de ce stage au Royaume-Uni prévaut également en France. Selon Clément Coeffé, la coopération franco-britannique se vit à travers ces échanges d’officiers. https://www.defense.gouv.fr/actualites/comment-ce-marin-francais-reussi-perisher-stage-britannique-commandement-marin
    15 points
  30. Non: F3R c'est le standard. Mais il y a des évolutions constantes au sein d'un standard, y compris au sein des seules Armées Françaises: intégration d'armements entre deux standards majeurs, particularités pour les avions navalisés, etc etc. Alors oui, chez Dassault il y a sans doute un niveau de différenciation bien plus fin entre chaque variante de Rafale livré. Ceci dit, je vais être peut-être un peu brusque mais: est-ce qu'on s'en foutrait pas un peu de savoir le nom du système logiciel intégré dans chaque avion, de chaque sous-variante, de chaque évolution, de chaque standard de chaque pays ? Si ça se trouve, c'est désigné "F3R-20220914GR-18", ou "F3R-EG-jga67qgak", ou bien même "bogossedu75-v2.8", j'en sais rien. Mais je doute que ça soit vraiment pertinent à notre niveau. Pour prendre une analogie, le standard F3, F3R, F4, c'est un peu comme le Block 32/42/52 sur le F-16: un standard, une base. Ensuite, il y a tout un tas de petites particularités au sein de chaque Block, en fonction des utilisations de chaque pays, des modifications apportées en cours d'utilisation, etc etc. La différence, évidemment, c'est que le Rafale dispose d'une architecture bien plus moderne qui lui permet de passer du F3 au F3R au F4 sans subir de refonte lourde, contrairement aux Block du F-16C/D. Mais l'idée est là: les standards donnent une bonne appréciation de l'avion dont on dispose et de ce qui est proposé à l'exportation. Après, si on veut de la granulosité fine, alors il y a sans aucun doute des petites différentes subtiles propre à chaque avion, à chaque numéro de série. Mais est-ce pertinent de les connaître? Certainement pas.
    15 points
  31. Le GAN en opérations extérieures depuis les débuts de l'Aéronavale, en cartographies et, parfois, avec les planches de compositions du groupe : A suivre...
    15 points
  32. J'ai sauvegardé le texte du Colonel Matthew pour pouvoir le rechercher par mots clés:
    15 points
  33. Le soutien français à l'Ukraine a un coût. Un coût élevé On apprend la mort de deux pilotes
    14 points
  34. D'après un communiqué de la junte, une opération de ratissage autour de l'avion a permis d'éliminer 600 terroristes. Il est rappelé à la population de garder confiance dans les succès nombreux et variés des vaillantes forces armées nationales et de leurs alliés russes à la reconquête du territoire nationale. L'excellentissime chef Goïta tient à préciser que le Mali a son destin entre ses mains et qu'il sera bientôt enfin libre de l'oppression étrangère.
    14 points
  35. En fait c'était le dernier encore présent, tous les autres avaient quitté le navire .... Au moins la tradition est respectée, le commandant reste comme dernier homme ... Clairon
    14 points
  36. Puisque nous connaissons le sort de l'équipage du RC, ils pourraient dire que 10 missiles ont été tirés et qu'ils ont tous rencontré un problème ou un dysfonctionnement. Certaines parties de cette histoire semblent peu crédibles, mais les guerres peuvent avoir des effets étranges, il y a donc une petite chance. Le plus gros problème pour moi est qu'il y a un désir constant de montrer les Russes comme des imbéciles incompétents. Ils ne sont pas incompétents. Ils sont capables de semer la mort et la destruction de manière organisée. C'est imparfait, mais la guerre est imparfaite. Les erreurs sont inévitables. Souvenez-vous que 25 % des pertes américaines en 1991 étaient dues à des tirs amicaux. et cela de la part de "la meilleure armée du monde". D'une manière plus générale, je crains que nous ne croyions à notre propre propagande et que nous ne soyons confrontés à une grande confusion de la part de personnes qui croient vraiment que cette guerre sera facile. Ce ne sera pas le cas. Les défenses russes sont bien préparées, il s'avère qu'elles savent se battre. Même les Ukrainiens ont fait des commentaires sur la ténacité des Russes dans cette offensive. Si les Russes étaient à moitié aussi stupides que les médias veulent les dépeindre, cette guerre serait terminée en un mois. J'ai vu mon pays sous-estimer les "hommes des cavernes" pendant 20 ans, et devinez quoi ? les hommes des cavernes ont gagné. La question n'est même pas de savoir combien de missiles ont été tirés, c'est l'ordre du jour qui est avancé. L'Occident sait que les Russes ne sont pas stupides et qu'il ne s'agit que de pain et de cirque. Malheureusement, les missiles russes fonctionnent, je le sais parce que nous continuons à envoyer de nouveaux équipements et que les Ukrainiens n'ont pas arrêté la conscription. Cela va être une longue lutte sanglante et les gens devraient s'y préparer mentalement. Si l'Ukraine gagne, ce sera probablement à la dure. Pas de miracles, pas de chemins faciles. L'une des choses qui se passe aux États-Unis pour les personnes en uniforme, c'est de regarder des choses comme celles décrites ci-dessous et de se demander si nous ferions mieux. Les États-Unis n'ont pas participé à un tel conflit depuis des décennies. Les États-Unis essaient de déterminer comment ils remplaceraient leurs pertes s'ils devaient affronter ces Russes incompétents. S'ils étaient confrontés aux mêmes problèmes, les États-Unis lanceraient désespérément des réserves et attraperaient tous ceux qui ont un pouls et les équiperaient avec une formation minimale avant de les envoyer sur le terrain.
    14 points
  37. En l'espèce, la date importe peu, c'est simplement une citation de toi qui fait exception au "JAMAIS" que tu as revendiqué. Et par ailleurs, pour constituer l'exception, peu importe à qui ta remarque était adressée. Ca reste une exception à la ligne de conduite inébranlable que tu as affirmé tenir. Ce n'est jamais agréable d'être pris en défaut, surtout face à un interlocuteur qui va trouver ce défaut. Mais dans ce cas, il vaut mieux faire canard et reconnaître son inconstance, que de balayer l'argument d'un revers de main. Le raisonnement est hâtif, émotionnel et infère des conclusions que les prémices ne peuvent pas nécessairement entrainer. En fait, hors des modos (et de @Pol), aucun de nous ne peut le savoir. Pour un meilleur raisonnement, il faudrait probablement dépersonnaliser les arguments, accepter qu'être contré, ce n'est pas être victime. Ca pourra élever le débat, il en a grand besoin en ce moment. Je précise que @Pol n'est pas mon pote (j'ai honte), mais que tes possibles erreurs d'appréciation, @jean-françois rendent vos échanges particulièrement pénibles pour tous les autres. Si vous devez vous écharper, faites votre combat de coq en privé, mais ne laissez ici que des faits, des arguments solides, étayés, pas des impressions ni des opinions personnelles.
    14 points
  38. Alors ça, j'avoue que je ne m'y attendais pas. On a donc : ce sont des navires inutilisés ils ont eu peur d'engager des missiles sur de vraies cibles c'est du pignolage et pas une vraie victoire tout ça coute cher pour trop peu de réussites Oui. Je ne m'y attendais absolument pas.
    14 points
  39. Pas d'accord sur deux points : 1) La perte de ces navires est sensible : - La Russie n'a pas beaucoup de Ropucha, et comme rappelé plus haut sur ce fil la Turquie a fermé le passage des Dardanelles aux navires de guerre, ce qui interdit à Moscou d'en amener depuis une autre mer - Le Rostov-na-Donu est un sous-marin moderne de la classe Kilo améliorée, mis en service en 2014. Moscou ne met pas en service tant de nouveaux sous-marins que ça, s'il est confirmé qu'il est irréparable c'est une perte sèche 2) L'embarras pour la Russie de ne pas avoir réussi à défendre un chantier naval stratégique est aussi une raison pour les Ukrainiens de continuer à espérer et une aide pour "tenir" moralement. C'est autre chose que d'abîmer trois façades d'immeuble à Moscou, on n'est plus dans le symbolique. Or les Ukrainiens qui sont dans une situation difficile - lourdes pertes, contre-offensive qui piétine - ont bien besoin de baume pour leur moral. La Russie ayant une stratégie d'attrition visant à affaiblir l'armée et la détermination des Ukrainiens, tout ce qui peut les aider à tenir y compris moralement a un sens. Dépenser quelques missiles Scalp / Storm Shadow pour ce résultat, ça vaut très largement le coup. Pour le reste, oui bien sûr l'effet matériel sur la suite de la guerre sera très limité, et ce n'est pas ça qui va alléger la pression sur le front. Mais l'effet moral compte aussi.
    14 points
  40. Je ne comprends pas, le discours anti corruption est occidentalo centré? Source? Il ne me semble pas que l'armée ukrainienne était dans une posture offensive au Donbass. L'histoire lui donne largement raison sur ce point. L'Ukraine aurait dû coûte que coûte garder son assurance-vie nucléaire. On parle d'un russophone dont la langue maternelle est le russe, qui a été élu sur la promesse d'apaiser les querelles identitaires. Ce que la Russie peut réellement lui reprocher, c'est d'avoir neutralisé électoralement et médiatiquement les traîtres qui étaient à sa solde comme Medvedchuk mieux que ne l'aurait fait un Poroshenko. Ce déclin des relais politiques et médiatiques de la Russie en Ukraine, en plus de la sécession de fait des régions les plus pro russes empêchaient Kiev de revenir dans le giron de Moscou autrement que par la force. C'est avant tout cela, la nuisance politique qu'a constitué Zelenski pour Moscou, il a accéléré le déclin du softpower russe en Ukraine qui, à mon avis, était désormais condamné par l'évolution démographique du pays. Les jeunes ukrainiens, russophones compris, étaient et sont plus pro occidentaux que leurs grands parents qui vivent avec la nostalgie d'un communisme qui n'existe plus.
    14 points
  41. Tu lui achètes au contraire ! Puis tu le mets sous une cloche en verre et tu lui demandes de simuler de jouer avec
    14 points
  42. Mouai... Ca implique que 1: les ukrainiens ait communiqué 24h après les causes de l'incident a quelques mecs du MOD britannique.. et 2: que evidemment cette information face le tour du bureau et se retrouve sur Twitter... On peut faire l'analyse des images sinon : image quelques heures après l'attaque Image datant de quelques jours avant l'attaque qui est plus élevée et donne donc plus d'info pour geolocaliser le char. Le challenger a été detruit grossierement à 5 kilometres de la ligne de front - 47°27'43.7"N 35°52'45.5"E Une nouvelle video qui montre le char se faire pulveriser par un Kornet, d'après Rybar... 1. La theorie selon laquelle le char a roulé sur une mine puis attaqué par un Lancet me semble fausse : La video et les images qui ont suivi montre très clairement le vehicule sur de la terre battue, avec des traces de passage de chenilles encore frais. D'ailleurs le Challenger ne semble meme pas avoir perdu ses chenilles. Le terrain a surement deja été déminé et des vehicules sont avant le challenger 2 (un T-64 et un BMP-2 au moins dans le meme convoi). D'ailleurs dans la video jointe on ne voit meme pas le Lancet alors que le machin devrait etre visible. 2. Très peu de chances que ce soit un Kornet aussi... les coords donnent le Challenger a 5 kilometres de Verbove, la position la plus proche que les russes occupe ; ça fait plus d'une dizaine de lignes d'arbres qui coupent la vue à l'opérateur et au Laser du lanceur... L'explosion se dirige vers le haut, et non pas les cotés ; enfin on devrait normalement voir l'atgm dans la video ce qui n'est pas le cas. 3. L'attaque vient donc peut etre d'un Krasnopol, ou un missile Vikr mais peu de chance parce que les ukrainiens ont deja abattu un Ka-52 dans le coin, donc peu de chance qu'un appareil s'approche autant de Rabotine. C'est donc surement un Krasnopol. Une video de Red effect qui se concentre sur les degats etc: ------ Pour finir, beaucoup de contenu media sur cette route de la mort est apparu dans les dernieres 72h, ce qui me permet de géolocaliser tout ça et éclaircir un peu la situation : 300 metres de routes et 9 vehicules blindés detruits. La video continue au dela du tronçon sélectionné et montre encore 3 vehicules detruits (un camion et deux MRAPs en feu). Une plus vielle video allait dans le sens inverse, direction Verbove et montrait elle aussi des pertes similaires... On remarque que les BMP (en jaune) vont vers l'Est alors la voiture va dans le sens du reste des pertes (T-64 etc) et se dirige vers l'Ouest : les ukrainiens ont du définir un tronçon de communication, un chemin a travers les arbres permettant aux vehicules d'atteindre cet axe et ainsi se disperser soit vers Rabotine (Ouest), soit Verbove (Est). Les russes connaissent cette jonction et en profitent comme on peut le voir avec toutes ces pertes qui s'accumulent).
    14 points
  43. Oui mais on n'aura toujours pas de perche de ravitaillement rétractable.
    14 points
  44. Merci à tous Mon préféré est le Forbin celui qui m'a vu faire le tour du monde en 1968 et obtenir 2 diplômes très symboliques : Chevalier des mers du Sud (passage de la ligne) et de Vieux Routier des mers (passage des 3 caps les plus septentrionaux), tout ça a 20 ans !! Sinon, le Catalina est un must pour moi !! J'ai beaucoup travaillé sur la Calypso de JY. Cousteau mais c'est un autre sujet !
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  45. 2e étude très complète sur l'industrie du chars en Russie depuis le début de l'opération spéciale, avec plein de détails : https://institutactionresilience.fr/publications.php Selon ce document, il resterait au maximum encore 3.000 chars, mais avec une énorme proportion de chars anciens et de modernisations sur des vieux modèles environ 1.000 T72 contre 2200 actifs au 24/02/22, 900 T55/T62/T64 contre 0 actifs en février 22, 300 T80 contre 800, 210 T90 contre 300, mais aussi environ 900 exemplaires non-identifiés clairement, dont plus de 300 neufs Et des scénarios d'évolution à plus long terme. 1° Même rythme de pertes que depuis 18 mois : il resterait max 600 chars à la Russie 2° Percée lourde Ukrainienne avant la fin 2023 : max 250 chars 3° Longue guerre d'attrition jusque 25/26 : 1500 chars environ, avec une qualité remontant et une plus forte standardisation L'ouvrage souligne aussi certains points : l'existence d'unités avec de multiples chars, il y avait jusqu'à 7 types de chars différents dans les unités lors de l'attaque ratée de Vuledhar en hiver 23, la baisse de qualité des modernisation et l'augmentation du temps nécessaire pour la dite modernisation (hors problèmes liés aux sanctions), plus un modèle est vieux, plus il faut de temps et de moyen pour le moderniser, la plupart des exemplaires "jeunes" ont déjà été modernisés et envoyés, il n'y a plus maintant que les plus mauvais candidats à la rénovation ou des chars neufs. Clairon
    14 points
  46. Fautif numéro 1 : La Russie qui envahie l'Ukraine, histoire de remettre l'église au milieu du village Mais ce retournement de situation est quand même extraordinaire, on la Russie qui bloque les ports ukrainiens qui permettaient au sud de s'approvisionner de manière régulière, elle vole une partie du blé ukrainien, le file à ses juntes africaines et disant c'est gratuit ! L'Afrique est une nouvelle fois infantilisée mais faut croire que c'est le sens de l'histoire. Après faut pas non plus oublier que les pays ont leur volonté propre, pourquoi dés qu'ils fuient une dictature ils se jettent dans l'UE et dans l'OTAN ? Avant de faire des raisonnements sur "C'est la faute des occidentaux qui refusent les états tampons", c'est d'abord aux dictatures qu'il faut en vouloir, d'avoir asservie les peuples pendant des décennies qui souhaitent évidement de la liberté et de la protection dés qu'ils sont libres.
    13 points
  47. Es-tu sérieux ? Un pays tire du MdC donné par un autre pays partenaire pour "motiver un fan-club" ? Pour exciter internet ? Pour se justifier auprès de sa population du bain de sang causé par les Russes ? Et nous dans l'histoire, qui n'avons pas réussi à lâcher 15 VAB à nos partenaires en Afrique pour passer le relai de l'anti-terro, en dépit des besoins réels, tu crois qu'on serait dupe d'une telle manœuvre à la DRM ou à l'Elysée concernant l'usage de nos SCALP par le premier récipiendaire de notre aide militaire ? Même un vendredi, y'a des trucs qu'on a du mal à lire.
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  48. Entre vouloir et pouvoir, il y a tout un monde. Les russes sont nourris d'une idéologie qui permet de maintenir l'acceptation du coût de la guerre. Comme je le disais, nous n'offrons pas aux russes la victoire qu'ils recherchent, c'est pourquoi ils veulent donner l'idée qu'ils sont ceux qui dominent la situation, ils veulent donner l'impression que ce sont eux qui dictent leurs volontés. C'est ainsi avec la Russie,ceci avant même la guerre. C'est l'expression politique d'un pouvoir autoritaire qui cherche à se faire respecter à l'étranger comme à domicile. En déclarant des objectifs inacceptables, les russes ne sont pas là à vouloir expliquer ou informer des personnes comme vous et moi de leur plan, ils sont dans une logique de chantage. L'effet recherché c'est qu'en face on se dit qu'il est préférable de concéder rapidement des choses pour que les russes n'atteignent pas ses objectifs annoncés. Mais il est faux de croire que les russes ont les moyens d'y arriver, c'est là la grosse erreur que beaucoup ne veulent pas comprendre et accepter. Les radicaux en Russie sont en fait la marque d'une idéologie inatteignable. C'est la désillusion ainsi que la frustration d'être devant une réalité bien différente de ce qu'ils aimeraient observer et atteindre. Ah oui c'est sûre, ces gens rêvent sans doute depuis des années de conquérir des pays comme l'Ukraine, d'envahir la Pologne, les Pays Baltes, d'anéantir l'Otan, des années qu'ils se l'imaginent et qu'ils font des plans sur la comète. La guerre en Ukraine a complètement douchée l'idéologie de ces gens, ils voient que l'armée russe n'est pas dans cette capacité de conquête qu'ils pensaient qu'elle était, frustrés ils veulent tout détruire, envoyer des bombes nucléaires partout. Oui ces gens sont des malades aux idées tordues, mais ils sont l'expression non pas de ce que va réaliser la Russie, mais de ce que la Russie ne peut pas réaliser. Ce sont ces gens qui il y a un an laissaient croire que la Russie se "retenait" pour expliquer que l'Ukraine n'avait pas encore été balayée. Ce sont ces gens qui disaient que lorsque la Russie mobilisera, la donne va considérablement changer. Ce sont ces gens qui disaient que si Poutine déclare la guerre et met un terme à l'opération militaire spéciale", on verrait alors le retour de l'ogre rouge qui va balayer n'importe qui. Oui tout cela est une idéologie et non la réalité, difficile à l'accepter, mais la réalité c'est que la Russie n'a pas l'armée qu'on pensait qu'elle avait, elle n'a pas la capacité à créer une nouvelle armée dans l'idée de la grande guerre patriotique. Cette idéologie russe elle faisait et continue encore de faire des victimes, y compris chez nous. Combien ont été surpris de voir que l'armée russe n'était pas celle qu'on s'était imaginé? Poutine lui même fait la chasse à ces radicaux car il comprend qu'ils finiront par se retourner contre lui étant donné qu'il est incapable de satisfaire leurs envies en Ukraine. Faut arrêter un peu, la Russie n'a pas les capacités de faire plus que de défendre ses positions du Sud, peu importe qu'elle aimerait une autre situation. Croire que l'objectif russe c'est l'attrition, c'est selon moi l'expression de l'idéologie extrémiste russe qui se base sur la grande guerre patriotique, l'idée que l'armée russe a la masse, que la Russie a plus d'habitants, donc qu'au final l'Ukraine se retrouvera sans combattants sans munitions ou sans équipements. Non, je vais me répéter, mais la Russie se trouve aujourd'hui "contrainte" de faire une guerre pour laquelle elle n'était pas prête et contre laquelle elle n'a pas les capacités de tenir sur la durée. Les russes subissent de lourdes pertes et ils n'ont pas une industrie qui est capable de remplacer ce qu'ils ont déjà perdus, de remplacer ce qu'ils continuent de perdre ou de créer un surplus capable d'augmenter leurs capacités militaires. Les russes n'ont pas une position qui permet de jouer à l'attrition, l'attrition est dictée par les combats, c'est le résultat des combats car la guerre continue et car ils n'ont pas le choix. Ce n'est pas un objectif d'attrition, ce sont des pertes de guerre, rien de plus. L'idéologie russe veut donner un sentiment de supériorité sur l'Ukraine et veut laisser croire en permanence qu'en face le potentiel militaire se réduit, mais c'est une belle connerie. L'occident apporte à l'Ukraine des capacités non négligeables que l'industrie russe ne peut pas égaler. En début d'année les pays qui soutiennent l'Ukraine ont en l'espace de 5 mois, envoyés environ 2000 blindés en tout genre. Entre temps des centaines d'autres ont été annoncés et vont être livrés. Pendant que du côté russe on s'excite de voir 30 bradley détruit sur des vidéos en faisant des calculs pour prédire quand ils n'en auront plus, derrière on a les américains qui en ont déjà annoncé 100 de plus et c'est comme ça pour tout. Je ne comprend toujours pas pourquoi certains ne comprennent pas que le soutien occidental se fait sur la durée, ce n'est pas un one shot ou l'on se dit qu'une fois cela livré, chaque destruction amène à réduire le potentiel ukrainien. C'est comme l'histoire des Abrams, tout le monde reste fixé sur le chiffre de 30 mais comprenons que ce sont les 30 "premiers". On a des pays comme le Danemark ou les Pays-Bas qui sont dans la perspective de fournir 50 F-16, on est devant une Ukraine qui se dote de nouvelles capacités en permanence, qui va envoyer des drones à des centaines de km pour couler des navires ou détruire des avions en territoire russe. Mais on continue encore à donner l'impression que tout va bien dans cette guerre pour la Russie que c'est elle qui tire profit de sa durée alors qu'en fait à part foutre des pneus sur des avions pour les protéger des drones, de foutre des cages sur des blindés, produire des Lancet qu'elle disposait déjà avant le conflit (ce n'est pas une innovation) ou balancer des drones iraniens, honnêtement la Russie n'est pas éblouissante dans ses capacités à s'adapter ou à produire massivement de quoi bouleverser le cours du conflit. Alors qu'elle investisse plus qu'avant, qu'elle produise plus qu'avant, bien entendu (encore faut-il distinguer le discours et la réalité), mais les russes sont juste à niveau de faire ce qu'il faut pour tenir leurs positions tout en continuant à espérer que du côté occidental on se lasse de soutenir l'Ukraine. Mais l'industrie russe n'a pas la capacité de celle de l'URSS, elle n'a pas non plus la capacité de celle des pays de l'Otan. En vérité, ce sont bien aujourd'hui les km² qui comptent car cette guerre ne se terminera pas par l'attrition totale d'une des deux armées, c'est juste impensable. L'Ukraine n'ira pas finir l'armée russe jusqu'à Vladivostok et la Russie n'ira pas finir l'armée ukrainienne jusqu'à la frontière polonaise. Alors oui pour arriver à conquérir il faut user l'adversaire, rien de nouveau, mais l'objectif russe n'est pas l'attrition de l'armée ukrainienne car dans les faits, l'armée ukrainienne se renforce bien plus qu'elle ne se réduit, elle reçoit et développe des capacités qu'elle n'avait pas. On a sans arrêt des étapes qui sont franchies, les russes n'effacent pas certaines capacités ukrainiennes en faisant durer le conflit, ils leurs en donnent (via les occidentaux). Si on serait sur une logique ou on verrait l'Ukraine perdre ses capacités aériennes, puis anti-aériennes, puis naval, puis son artillerie, ses blindés ou ses hommes, alors oui on observerait une attrition qui à terme mènerait vers l'effacement des moyens ukrainiens. Au début de la guerre, les russes cherchaient ce genre d'étapes, annonçant avoir détruit l'aviation ukrainienne, annonçant avoir détruit ses principaux systèmes anti-aérien, mais là encore le discours de leurs volontés ne corrélait pas à la réalité de leurs capacités. Depuis je veux bien qu'on réalise un tableau qui va m'énumérer le bilan des capacités que l'Ukraine a perdue et celles qu'elle acquis par rapport à l'armée qu'elle disposait au début de 2022. Ce n'est pas par ce qu'il y a des pertes, qu'il faut s'exciter à y voir l'extinction progressive de l'armée ukrainienne, car la réalité est tout l'inverse. Autre exemple, sur oryx on a 156 pertes de MRAP documentés (depuis le début de la guerre) et dont de nombreuses vidéos (mines, lancet, atgm...) ont été débattues pour juger des lourdes pertes ukrainiennes. Hier les américains dans une déclaration d'aides comme ils en font chaque semaine, ont annoncés la livraison de 190 MRAP. C'est cela qu'on doit comprendre, l'Ukraine a des pertes, mais derrière du jour au lendemain vous avez ce genre d'annonces qui ramènent à la réalité du potentiel militaire que l'occident peut fournir. Il y en a une troisième, c'est celle de croire que la Russie ne peut pas être vaincue.
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