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Un bon petit gars Je vous présente Elie 19 ans un des plus jeune pilote de SNA au monde. Engagé à 16 ans à l'école des mousses volontaire sous-marinier. Il réjoint à la fin de sa formation initiale l’École de navigation sous-marine . Affecter sur le Suffren comme Matelot barreur. Félictation Elie "Fiers de toi "22 points
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J'ai vu passer un démenti ukrainien. Le président Zelenski a corrigé l'information : il ne s'agit évidemment pas de sabotage, mais d'une opération militaire spéciale Tu fais le fier, mais en réalité ce rapport est tout à fait public. Du moins la fuite sur ce rapport, qui est résumée ici. Non seulement il apparaît que les pertes ukrainiennes sont 6 à 7 fois supérieures à celles des forces russes, mais les presque 3000 combattants de l'OTAN morts en Ukraine sont cités. Les rangées de nouvelles tombes dans les cimetières militaires allemands et polonais, c'est pour ça. C'est bien un rapport du Mossad. Enfin, la branche du Mossad dans laquelle Vladimir Poutine a travaillé dans sa jeunesse ... On observera en tout cas que les belligérants sont d'accord pour dire que les pertes de l'ennemi sont au moins cinq fois supérieures aux nôtres...21 points
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Je ne ferais aucune déclaration et invoque mon droit au silence.19 points
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STOP ! Sinon le Ministère de la Vérité du forum va sévir !19 points
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Ce n'est pas l'Iran des mollahs qui a la cote c'est l'Iran tout court, une nation millénaire qui a vu naître l'écriture, un pays magnifique, une population souvent urbanisée, une bourgeoisie et une classe moyenne éduquées. Comparées à cela les monarchies du Golfe qui financent plus ou moins ouvertement le terrorisme sunnite et qui nous achètent à coups de pétrodollars font piètre figure ... Ce régime religieux arriéré ne sera pas éternel on peut l'espérer pour ce grand pays.17 points
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Cette très belle photo permet de visualiser la taille importante de l'ASMP-A par rapport aux autres missiles du Rafale17 points
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Ca sort un peu du cadre des opérations militaires, mais pas sûr que la Chine apprécie tant que cela cette guerre pour les raisons suivantes : - Les USA et l'Occident réarment a grande vitesse, donc les espoirs de la Chine de dépasser "discretos" l'Occident dans quelques années s'amenuisent - Il y a une prise de conscience occidentale qu'il faut aussi rapatrier pas mal d'industries > aux dépends de la Chine essentiellement - La fin de la dépendance aux énergies russes pousse aussi l'Occident a investir massivement dans la décarbonisation > l'avenir de l'industrie dans les 20-30 ans là où la Chine espérait gagner là aussi "discretos" une place incontournable La guerre en Ukraine après la pandémie a mis à jours pas mal de choses, et la "stratégie" d'hypnotisation "douce" de la Chine en prend un coup fin du HS Clairon16 points
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Sud Radio est à VOMIR. Pro Russe, Anti Vaxx etc Epargnons nous. Elle est sans affectation, ça veut tt dire.... et on paye sa retraite :(16 points
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(J'hésite encore à revenir en tant que contributeur régulier, mais ici je fais une exception pour précision) @Joab et @g4lly Les empires centraux ont craqué de partout en 1918, l'intérieur n'est venu qu'en dernier mais après que tout soit déjà considéré comme perdu. Ca commence par la Bulgarie avec la victoire de l'Armée d'Orient et la prise d'Uzkub, qui brise l'armée bulgare en deux et commence l'encerclement d'une des deux moitiés (l'armée bulgare représentait 500.000 pax à l'époque, pas un petit morceau) https://fr.wikipedia.org/wiki/Manœuvre_d'Uskub Ensuite l'Empire ottoman voit son front ouest s'effondrer avec la chute de la Bulgarie alors même que l'Entente remonte le long de la Méditerranée : en même temps qu'Uzbuk, c'est Naplouse et Jérusalem qui tombent, le front est percé et en un mois l'Entente a remonté la rive méditerranéenne et assiège Alep. L'Empire ottoman n'a aucune troupe disponible à envoyer à l'Ouest et le groupe d'armée Yildirim, qui représente la majeure partie des forces encore existantes, est en miettes dans tout le Mashrek. Après la chute de la Bulgarie, coupé de ses alliés, l'Empire n'a plus d'autres choix que de baisser les armes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Alep_(1918) La chute de la Bulgarie provoque également l'effondrement du front des Balkans : le 12 octobre, Nis est libérée, soit seulement trois semaines après la victoire d'Uzkub et un jour après l'armistice bulgare. Deux semaines plus tard, c'est Belgrade, où le régent Alexandre entre en triomphe le 1er novembre. Dès le 4, les Alliés ont franchi le Danube et avancent sans rencontrer de résistance dans le Banat, alors même que Kotor, l'un des principaux ports de guerre austro-hongrois et le seul à encore avoir un débouché sur la Méditerranée, tombe. Les troupes levées à la hâte pour empêcher cette progression sont balayées, il n'y a plus aucune réserve pour s'interposer entre Vienne et Budapest. Les Austro-hongrois, ignorant que l'Entente est au bout de ses capacités logistiques, se savent vaincus et signent l'armistice à Villa Giusto le 3 novembre, alors même que les avancées alliées continuent dans les Balkans. https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_de_Serbie_(1918)#Opérations_en_Autriche-Hongrie Et le meilleur pour la fin : cette chute de dominos entraîne également l'Allemagne dans sa chute. L'armée allemande était consciente du fait qu'il faudrait plusieurs mois aux Alliés pour construire une chaîne logistique suffisante à travers l'Empire austro-hongrois et n'était donc que modérément inquiète quant à la possibilité d'opérations alliées à partir de l'Autriche ou de la Bohême. Par contre, l'effondrement de l'armée allemande et sa désintégration lors de l'offensive des Cent Jours les inquiète beaucoup plus. C'est lorsqu'ils se rendent compte qu'il est impossible de restructurer les troupes revenant de France pour mener une deuxième bataille des frontières qu'ils savent que tout est perdu. L'offensive de printemps avait été celle de la dernière chance pour mettre fin rapidement à la guerre et à leur avantage, l'offensive des cent jours détruit tout espoir d'obtenir une "paix des braves". En effet, dès qu'ils franchissaient la frontière, les régiments allemands se délitaient et partaient de leur propre chef vers leurs pénates pour arrêter de combattre. Les rares unités encore en état de combattre étaient trop peu nombreuses pour changer quoi que ce soit ni même espérer protéger le coeur industriel de la Ruhr. Les milieux politiques n'ont fait pression pour la paix qu'une fois la défaite consommée et les généraux se sont arrangés après coup pour faire passer cette défaite pour une trahison de l'arrière. https://fr.wikipedia.org/wiki/Offensive_des_Cent-Jours15 points
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http://www.air-defense.net/forum/topic/23594-scaf-politique-imbroglio-des-coopérations-des-participants/?do=findComment&comment=1506230 les noms des versions ont été changés mais nous avançons à la vitesse prévue : F4.2 est l'ancienne F4.1 (tous les Rafale peuvent être adaptés à ce standard, alors que cela n'était pas prévu auparavant). Le F4.1 est une nouvelle version préliminaire Le nouveau F4.1 est moins ambitieux mais arrive un an plus tôt. La nouvelle F4.2 arrivera l'année prochaine, c'est-à-dire à la même date que l'ancienne F4.1. Les modifications matérielles qui empêchent la rétrocompatibilité viendront après et ce sera F4.3 qui pourra gérer l'ensemble, probablement dans deux ans. Il est vraisemblable que le nouveau F4.2 sera capable de gérer une partie du nouveau matériel, mais soit on ne le met pas parce que c'est trop cher de reconfigurer l'avion, soit on le met parce que l'avion a déjà été configuré pour ça en sortie de chaîne, mais on ne le fait pas forcément tout de suite parce que le standard logiciel et le standard avion sont en avance sur le standard équipement qui était initialement prévu pour 2025, c'est à dire dans deux ans.15 points
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Je pense exactement le contraire, c'est un discours beaucoup moins hypocrite que la moyenne. Car le comportement dont on parle "C'est loin de chez moi / ça n'a pas d'influence sur moi, donc je m'en fiche", ce comportement est la règle. Quand un pays agresse et envahit son voisin et y tue presque 400 000 personnes en sept ans, on déplore. Et on appelle à la paix. Mais on ne place naturellement aucune sanction économique contre l'agresseur, et on n'envoie au grand jamais aucune arme à l'agressé ! C'est que ce pays est à 5000 km de la France - distance de Paris à Saana - pas à 2000 km comme Kiev depuis Paris, et puis ce n'est pas sur notre continent. La guerre du Tigré, soit 400 à 600 000 morts entre 2020 et 2022 ? Même distance depuis Paris, même absence d'Européens dans l'histoire. Et même indifférence - pire encore que la guerre du Yémen je dirais. Ce n'est pas que les Européens ou les Occidentaux soient spécialement insensibles non. C'est à peu près tout le monde sur la planète qui réagit ainsi. En ce qui concerne spécifiquement l'Inde, leur ministre des affaires étrangères Jaishankar ne mâchait pas ses mots pour répondre aux critiques adressées par des journalistes allemands à son pays, avec plusieurs messages : - Si on parle principes, il faut parler aussi de l'Histoire, et du soutien occidental à une dictature militaire appelée Pakistan contre une démocratie parlementaire appelée Inde - que l'URSS puis la Russie soutenait - L'Europe même après le 24 février a importé six fois plus de pétrole de la Russie que ne l'a fait l'Inde - L'Europe détourne d'ailleurs du Moyen-Orient des productions que l'Inde achetait, et elle fait augmenter les prix, sans se soucier de l'impact de ses actions sur les autres15 points
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C’est une analyse erronée ça. La France ne se positionne pas comme la garante de la sécurité en Europe. Elle se pose comme le sponsor de la sécurité collective européenne, ça n’est pas la même chose. La France ne dit pas "oubliez les Américains je vais vous protéger”, elle dit ”oubliez les Américains, construisons une défense commune européenne” Et construire une défense commune européenne peut parfaitement se traduire par des capacités militaires spécialisées avec chaque pays mettant l’accent sur tel ou tel domaine du fait de son histoire, de son industrie ou de sa géographie. Et je ne vois pas pourquoi contribuer en fournissant du renseignement spatial, par exemple, devrait être moins important que fournir des bataillons de MBT. Il faut bien que quelqu'un fournisse du renseignement et ce n’est pas plus gratuit qu’un Leo214 points
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Mais... Euh... A toute faute miséricorde, non ? Et un weekend de tranquillité et repos non forumesque, suivi d'un retour lundi prochain frais et dispo, est ce que ça ne le ferait pas tout aussi bien ?14 points
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La question est, si la Suisse envahie la France, devient-elle membre de l'UE ou est-ce la France qui sort de l'UE ? C'est crucial comme question. Non parce que avec le PS et les Verts franchement anti-militaristes mais pro UE et l'UDC, militariste mais tenante d'une neutralité stricte et farouchement anti-UE, les débats au parlement Suisse risqueraient d'être animés et interminables.... à y réfléchir, vous pouvez dormir tranquilles. C'est pas demain la veille ! Ou alors, juste la Corse (je dois être maso) que l'on transformerait en paradis fiscal à la zougoise, rien que pour faire ch*** le monde. On la relierait à la Suisse par un tunnel ferroviaire, ça fera plaisir à nos écolos.14 points
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Le contre-argument c’est: - Les Russes ont perdu leur 1ere armée (l’armée pro 150,000 hommes) lors de l’invasion bâclée puis l’offensive d’été qui a saigné les unités restantes qui n’ont pas eu le temps de se refaire - Ils ont perdu leur 2ème armée (l’armée de bric et de broc avec les premiers mobiks et 50,000 prisonniers Wagner) cet hiver, d’abord pour stopper l’offensive UKR coûte que coûte et ensuite sur des vagues humaines insensées à Bakhmut - Ils viennent d’engager leur 3ème armée (les mobiks formés plus les restes de l’armée pro, 150,000-250,000 hommes) depuis un mois, avec un succès très mitigé - Les Russes ont un déficit de qualité avéré (ce que Goya appelle le “niveau tactique moyen”) au niveau de la motivation individuelle, du leadership, des matériels, la logistique, le renseignement, la formation de base etc. Ce déficit explique pour beaucoup le niveau de pertes et semble s’accentuer avec le temps - Ils ont perdu leur arme principale qui était la masse des feux en gaspillant leur stock de munitions. La campagne de bombardement stratégique cet hiver n’a pas porté ses fruits et l’aviation tactique ne pèse pas. - Les Russes n’ont pas de réserve suffisante pour exploiter les quelques gains sur le terrain… à moins d’attendre une nouvelle vague de mobilisés à l’été/l’automne (formés par qui, équipés par quoi, et avec quel stock de munitions?) - Les UKR se renforcent matériellement grâce à l’OTAN et au niveau de la formation de certaines brigades mobiles. La motivation, le soutien à l’homme et le renseignement sont supérieurs aux Russes, ce qui tire la qualité vers le haut même si ce n’est pas uniforme partout. Bref les Russes sont à la peine offensivement et c’est bien les UKR qui vont lancer une offensive au printemps avec quelques atouts réels dont on verra bien les résultats…14 points
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Je vais te donner une 4CV Mle 1950, tu la démarres, quand il fait froid ou chaud, tu entretiens les vis platinées, et le carburateur ... Rien que ces bêtes trucs de base, un trouffion de 20 à 30 ans est incapable de s'en servir, ça me rappelle ce jeune arrivé dans un bureau de la Fac bien démodé, et voulant téléphoner car son portable était naze : Il n'a jamais compris comment ça marchait ... Clairon13 points
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Il faut redonner le contexte de cette déclaration. Le ministre répond à la question d'une députée qui reproche à l'armée française de ne pas être capable de soutenir un conflit comme celui qui se déroule en Ukraine. Le ministre répond que la France n'est pas l'Ukraine, la France est une puissance nucléaire, membre de l'Otan et géographiquement à l'ouest de l'Europe. Aussi, il n'y a pas de sens à comparer le modèle d'armée de la France à celui de l'Ukraine, et s'il fallait se comparer à un autre pays européen, ça serait plutôt le Royaume-Unis qui comme la France est une puissance nucléaire avec des territoires d'outre-mer. Il ne dit en aucun cas que l'on ne doit pas prendre en compte la menace conventionnelle russe.13 points
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Ca tombe bien, il s'agit d'une opération spéciale militaire13 points
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N’achetons pas non plus ce joli narratif US selon lequel la qualité de leurs analystes et décideurs les auraient amenés à découvrir la vérité comme dans un film hollywoodien… Tout d’abord cela faisait plusieurs fois depuis 2014 qu’ils annonçaient une invasion, à tort et contrairement aux Français et Allemands notamment. Par ailleurs le déploiement russe ne datait pas d’octobre, cela faisait 18 mois de mémoire que des forces russes étaient concentrées autour de l’Ukraine, donc il y avait belle lurette que ce déploiement était perçu comme une pression et pas un exercice par tout le monde. Pas pour autant que cela implique une invasion. Ensuite ils ne se sont pas basés sur les éléments décrits dans l’article et dont tout le monde ou presque disposait, et qui avait conduit l’ensemble des services hormis Uk et US à estimer qu’il n’y aurait pas d’invasion. Ils avaient visiblement des éléments très précis, vraisemblablement obtenus par une source très haut placée ou des interceptions très sensibles qui leur ont permis de suivre les décisions du cercle décideur russe. Et cela ils ont été seuls à l’avoir et ne l’ont pas partagé… Bref les analystes US et leurs décideurs n’ont pas été brillants au milieu d’un océan d’incompétence, ils ont disposé d’éléments précis qui leur ont donné une compréhension des choses qu’ils ont partagée mais sans en donner l’origine. D’où le scepticisme général, à commencer par les Ukrainiens, après plusieurs fausses alertes précédentes de leur part.13 points
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Des sources industrielles m'ont confirmé la sélection du Rafale pour l'Indian Navy. Ne reste plus que l'annonce et la signature, qui sont des séquences politiques avant tout. Mais ça devrait arriver très vite. Il a toujours été dit que les prochains Rafale commandés par l'Inde le seraient à un coût nettement inférieur à ceux du premier contrat. D'ailleurs, cette phrase est fausse. En comptant l'inflation, l'augmentation des coûts des matériaux et les particularités de la version navale, les Rafale M seront bien vendus à un coût unitaire supérieur à celui des 36 Rafale B/C déjà livrés. Sauf qu'en réalité personne ne compte comme ça: on a répercuté sur le premier contrat les coûts de développement ISE, les coûts d'aménagement des bases aériennes, des coûts liés à la formation etc etc qui ont simplement été divisés par le nombre d'avions commandés. L'erreur classique. Mais bon, ça permettra d'afficher publiquement une "réduction" du prix, et peut-être de couper l'herbe sur le pied de l'opposition (qui trouvera toujours comme excuse le fameux: "c'est bien la preuve que la première fois ils nous ont entubés ! Rafale scam !!"12 points
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Mon affirmation disant que tous les sous-marins modernes disposaient d’une propulsion AIP a pu étonner. Que signifie le terme AIP ? Air Independant Propulsion, c’est-à-dire en bon français Propulsion Indépendante de l’Air. Soit, mais alors ? A partir de la fin du 19ème début du 20ème siècle, les concepteurs de submersibles ont très vite compris que pour être efficace, un tel engin devait disposer d’un système de propulsion hybride, à base d’énergie fossile en surface (moteur Diesel ou à essence, chaudière à vapeur), et électrique en plongée (batteries et moteur électrique). C’est-à-dire pour cette dernière une propulsion totalement indépendante de l’air embarqué, si nécessaire à la survie des équipages. [je reviendrai plus allant sur des tentatives russo-soviétiques de propulsion unique]. Le système est complexe et si l’usage de l’électricité est assez bien maîtrisé, celui des batteries l’est beaucoup moins. On ne fait au départ et encore aujourd’hui des batteries au plomb dont le rendement est faible, qui s’usent assez vite et qui en vieillissant produisent de plus en plus d’hydrogène rendant l’atmosphère du bord quelque peu explosive. Cette faible capacité qui s’est quelque améliorée avec le temps impose donc au sous-marin de reprendre contact avec l’atmosphère pour recharger les dites batteries à l’aide de génératrices fonctionnant à l’heure actuelle avec des moteurs Diesel. Si au départ, on faisait appel à une propulsion hybride parallèle, les moteurs électriques pouvant fonctionner en génératrice en surface ou au schnorchel, la propulsion hybride série apparue dans le milieu des années 60 est aujourd’hui généralisée : le moteur électrique est réservé à la propulsion, et le ou les Diesel générateur sont réservés à la charge des batteries, fonctionnant de plus dans un régime permettant d’ »étouffer » au maximum son niveau de bruit. Il permet aussi une prise de plongée plus rapide, puisqu’il n’est plus nécessaire de procéder à des désaccouplements / ré accouplements de lignes d’arbre. Le constat est donc clair : la capacité du sous-marin à rester le plus discret possible est directement liée à la capacité de la batterie. Et pour recharger, le sous-marin doit s’éloigner de la cible recherchée pour éviter que le bruit de son Diesel ne le rende repérable. L’arrivée du nucléaire laisse penser que ce problème est définitivement évacué. Las, il n’en n’est rien, puisqu’en fait cette énergie met en œuvre une bouilloire avec des circulations de vapeur, nécessite de longues recherches pour diminuer le nombre de pompes de circulation des fluides etc.. Le niveau de bruit est plus élevé. En contrepartie, le sous-marin peut rester en plongée quasi indéfiniment, et la survie de l’équipage facilitée par la production à bord de l’oxygène nécessaire. L’autre avantage est que l’énergie disponible est très importante, permet d’atteindre des vitesses jusque-là sans pareil et de faire appel à un grand nombre de senseurs très gourmands en énergie. Tout ceci va vite limiter l’emploi de cette énergie aux sous-marins dits océaniques. Le bruit restant l’ennemi, la propulsion hybride Diesel électrique reste alors plus intéressante pour des faibles profondeurs ou des mers fermées comme la Baltique. Mais les senseurs modernes nécessitent beaucoup d’énergie et il faut trouver un palliatif pour que le sous-marin n’ait pas à faire appel à son générateur Diesel trop fréquemment. C’est alors qu’apparaît le fameux sigle AIP et qui qualifié en fait des sous-marins Diesel électriques qui disposent de moyens pour recharger la batterie en plongée : moteurs à cycle fermé Stirling, système Mesma, pile à combustible… Ce sont donc des sous-marins équipés de ce que l’on peut appeler un Prolongateur d’Autonomie en Plongée (PAP) que je qualifierai d’un sigle anglosaxon de mon invention URE pour Underwater Range Extender. Le hic de ces systèmes reste leur complexité et pour certains la nécessité d’embarquer des carburants / comburants supplémentaires de capacité forcément limitées par le devis de poids du sous-marin. Un autre axe de recherche se focalise sur l’amélioration de la capacité de la batterie en recourant à des solutions comme le lithium ion ou la batterie solide. Le Japon a ainsi mis en service récemment un sous-marin équipé uniquement de batterie lithium ion sans aucun Prolongateur d’Autonomie en Plongée, ce qui suppose que l’inflammabilité de ces batteries a été maîtrisée, contrairement à la Russie où l’explosion d’une batterie de ce type a entraînée la mort de 19 aquanautes à bord du Losharik. (https://soumarsov.eu/Sous-marins/Post92/10831/10831.htm) D’autres axes de recherche ont été explorés par le passé, mais je vais revenir sur l’idée d’une propulsion qualifiée d’ «unique» en Russie. L’idée qui germe dans l’esprit du premier concepteur, l’ingénieur Dzerwiecki, est de propulser le sous-marin uniquement avec des moteurs à essence, que ce soit en surface comme en plongée. L’air nécessaire était fourni par des réservoirs d’air comprimé à 200 kg/cm² et les gaz d’échappement évacués par un moteur à essence entraînant une pompe spécifique. L’air comprimé devait par la suite être remplacé par de l’oxygène sous pression, mais le projet n’a pas connu de suite. L’emploi du Pochtoviy (https://soumarsov.eu/Sous-marins/Avt17/Pochtoviy/Pochtoviy.htm) à priori de 1909 à 1913 montre entre autres que le bruit rayonné en plongée est [déjà !] désastreux. L’idée est reprise en 1938 – 1939 par le bureau de recherche du NKVD (sic !) sous la houlette de l’ingénieur Dimitrievski. Le concept repose sur un moteur Diesel alimenté en oxygène et dont les gaz d’échappement sont piégés par de la chaux. Les essais ont été quelque peu dantesques, entraînant de nombreuses explosions inexpliquées dans les tranches propulsion inaccessibles à l’équipage en plongée. (classe 95 https://soumarsov.eu/Sous-marins/17a45/95/95.htm). L’ingénieur en charge mourra des suites de ses blessures puisqu’en 1942, au cours d’une plongée et d’une avarie de la vanne d’oxygène, il entre sans attendre dans le compartiment étanche des moteurs au mépris des consignes de sécurité. Le sous-marin est tout de même en service entre 1946 et 1949, date à laquelle il est considéré comme expérimental. Les concepteurs se verront gratifier du prix Staline en 1948 ! Là encore, parmi les défauts mis en lumière figure le niveau de bruit rayonné. L’idée est reprise en 1946 par l’ingénieur Kasatier, un adjoint de Dimitrievski, avec la classe 615 Quebeck (https://soumarsov.eu/Sous-marins/Post45/615/615.htm). L’amélioration porte avant tout sur le système de régulation de l’oxygène. De nouveau, l’utilisation montre un niveau de bruit rayonné très important et une autonomie de 100 h maximum en plongée. Dès 1955, des explosions se produisent dans les locaux étanches inaccessibles à l’équipage lors des plongées. Ce qui n’empêche pas de lancer la production sidérante de 29 unités améliorées sous le nom de classe A615 Quebeck Mod (https://soumarsov.eu/Sous-marins/Post45/A615/A615.htm) , et de tenter à nouveau avec le M-361 de la classe 637 de faire perdurer ce principe. L’utilisation était tellement risquée que les équipages les ont rapidement dénommés « inflammables ». Les derniers ne seront officiellement rayés qu’au tout début des années 80, après quelques années de service en Baltique et en mer Noire ! En qui concerne les recherches pour obtenir un système PAP (AIP) en Russie (https://soumarsov.eu/armes/Armes_details/AIP.htm), deux bureaux d’étude, Rubin et Malakhit se sont lancés dans ces études depuis …2011 , mais aucun n’a pour l’instant abouti, contrairement à ce que certaines sources occidentales laissaient penser dans les années 2010 avec l'équipement du Sankt Peterburg de la classe 677 Lada (https://soumarsov.eu/Sous-marins/Post92/677/677.htm) Pour conclure, AIP est donc un terme abusif qu’il convient d’utiliser avec précaution tout comme « cruise missile » qui ne qualifié en fait qu’un missile aérodynamique.12 points
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Je dirais même plus: Avec l’aide de la Bielorussie, les renseignements collectés grâce à des années d’espionnage, les moyens de surveillance satellites, le soutien d’une armée de l’air et d’une marine puissante contre un petit pays qui n’en dispose quasiment pas, ça serait une sacré honte que l’oncle Vova échoue face aux Ukrainiens lors du lancement de l'offensive. Plus qu'à attendre son déclenchement et voir Kiev tomber en 3 jours. La guerre n’est pas une science exacte… leçon qui devrait être claire quand on arrive à la page 1618 d’une guerre annoncée comme courrue d’avance.12 points
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Ça n'est fonctionnel que dans le retour a une armée de conscription... Mais personne ne veut aborder le sujet.... Parce qu'envoyer mourrir des pro pour Danzig c'est un non problème... Alors qu'envoyer mourrir ton fils pour Danzig en est un capital. C'est toute l'hypocrisie sur le sujet la plupart des faucons ou des yakafokon sont près a envoyer essentiellement les autres au carbone. Et c'est autant valable pour les baltes et les polonais... Qu'on voit rarement beaucoup ferrailler avec nous contre l'influence russe ailleurs que dans leur jardin. Elles sont ou les divisions polonaises quand on ferraille au Mali, en Syrie, en Irak etc? Elle est où la flotte polonaise du Pacifique qui lutte contre l'influence russe ou chinoise? Ça me fait marrer ces nombrilistes qui exigent infiniment plus de l'autre que ce qu'ils ne sont près a donner...12 points
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Cette idée de grand exercice en terrain libre a pour origine le CEMAT de l'époque, en vue de se préparer à la HI. Le CEMAT étant devenu CEMA, l'idée a continué a faire son chemin et est devenue interarmées et interalliées. J'ignore si l’exécutif est à l'origine de quoi que ce soit, en tout cas cela m'étonnerait beaucoup qu'il se penche sur ce niveau de détail, qui est de la responsabilité des chefs d'état major. L'éxécutif peut donner une orientation politique, se préparer à des opérations à l'Est et/ou réduire la voilure en Afrique, pour donner deux exemples; il peut approuver l'idée de HI (issue des milis) La préparation, le montage de l'exercice c'est de la responsabilité des milis. J'ignore pour l'armée de l'Air, mais la MN fait des exercices HI depuis un certain temps, idem pour l'AdT. Agglomérer tout ça dans un grand exercice interarmées en terrain libre, avec opposition, me semble la meilleure manière de mesurer et évaluer l'état de préparation à tous les niveaux : fonctionnement des EM, chaînes logistiques etc, etc... Quand au réalisme de l'exercice, il va de soi qu'en terrain libre il y a quelques contraintes. Mais, il y a les séjours dans les camps pour les détails. A ce stade, il s'agit d'une entrée en premier; coupler une opération amphibie avec une opération aéroportée, on ne fait pas ça tous les jours, personnellement je trouve ue c'est intéressant; surtout sur la durée de l'exercice, l'élongation (Séte => Cahors ce n'est pas la porte à côte, pareil pour Castres => Cahors) Qu'il y ait des dysfonctionnements, des manques, c'est plus que probable, c'est fait pour les mette en évidence. J'ai quelques doutes personnelles sur nos méthodes amphibies, mais ce n'est pas particulier à cet exercice. En ce qui se réfère aux avis et opinion des "ayant participé" , ou pseudo participé, je pense qu'il faut prendre ça avec des pincettes, sans connaître leur niveau de participation et de responsabilité. Rien que le "c'est fait pour faire plaisir à l'exécutif" me semble très suspect. Sur les infos publiques, vidéos, photos, textes, je ne sais pas si l'on peut en déduire des grandes choses; par force c'est une vue partielle. La manoeuvre est tellement multidimensionnelle, guerre navale, opérations aériennes, guerre des mines, forces avancées (FS) commandos, amphibie,, parachutages, etc... que je ne vois pas comment on peut avoir une opinion, sauf à être dans un EM et encore, il y a des multiples EM... On peut se rendre compte des moyens engagés et de l'espace de manoeuvre, mais guère plus. Je crois qu'il est utile d'attendre les RETEX, les comptes rendus, les écrits, voir les critiques, quand tout ça sera analysé. Sachant que le gros truc c'est en automne. NB Séte Cahors c'est dans les 300 bornes ça dépend par ou on passe (Castres Cahors environ 140) faut se rendre compte de la complexité logistique d'alimenter le bordel depuis l'hub installé sur le port de Séte. Enfin, tu trouveras toujours des esprits chagrins...12 points
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C'est justement de là que vient la suspicion/méfiance des services secrets allemands et français vis à vis du renseignement US/britannique à propos de l'offensive Russe . Les américains avaient beau dire "On a les preuves ! Ils vont attaquer ! On a intercepté leurs communications pour la préparation de l'offensive !" Et puis les français : "Oui, c'est ça ...T'exagères mec ... "Tu nous refais le coup de la fiole à l'ONU ".... et on connait la suite... Et cela va même plus loin concernant le soutien occidentale et la condamnation de la Russie à L'ONU . Seul l'occident et leur plus proches alliés (Australie, japon, Corée du sud..) ont condamné l'intervention Russe . Comme l'avait souligné un journaliste du monde dans un excellent article . Les pays africains et les pays asiatiques, du moyen-orient, et sud américains n'ont absolument aucun grief contre l'Ukraine et n'ont pas de liens historiques avec la Russie (excepté certains pays emblématiques) . Et pourtant , ils se tous abstenus de condamner la Russie ! Car tout simplement, tout ces pays n'ont pas oublié la seconde guerre en Irak avec les fameuses armes de destruction massive ! Ils ne sont pas spécialement Pro-russe pour leur majorité mais leur dirigeants et leur opinions publiques ont une dent tout contre les états-unis et leurs proche alliés ! Et ils ont surtout un ressentiment énorme sur l'hégémonie occidentale de vouloir dominer le monde dans tout les aspects militaire,économique, culturel, financière ...et définir selon sa vision du manichéisme : voilà qui sont les méchants ! Et voilà qui sont les gentils ! Les américains ont beau soutenir les ukrainiens pour une cause juste : soutenir leur droit à leur souveraineté à vouloir prendre en main leur destin et à disposer d'eux-mêmes . Pour les pays hors occident, ce discours , ils ne l'entendent pas ! Cela est inaudible à leur oreilles ! A leur yeux : "C'est avant tout les états unis et ses alliés qui continuent à alimenter la guerre car les E.U nous ont déjà eu en 2003 pour l'Irak avec les ADM et ils essayent encore de récidiver avec la Russie !" Donc Poutine passe malgré lui comme le fervent défenseur contre l'impérialisme occidentale ! Et ce qui explique sa popularité dans ces pays ! Et pourtant aucun africains, asiatiques, moyen-orientaux n'ira immigrer en Russie et ne rêve de faire sa vie là-bas car ils sont lucides sur la situation russe sur les droits de l'homme et son économie faible. C'est tout le paradoxe de ce soutien...12 points
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Y a des gens qui meurent eventrés par des obus et y a des types qui se traitent de vieux machin et de petit cons sur des forums. Un peu de dignité messieurs. On est rien d'autres que des commentateurs partiaux.12 points
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Et le deuxième, plus court : J'avais conseillé la lecture de l'article de @YudinGreg datant de deux jours avant l'invasion de février 2022. Je conseille également la lecture de l'interview qu'il vient de donner à Meduza, publiée aujourd'hui (et vivement une traduction). https://www.opendemocracy.net/en/odr/russia-ukraine-most-senseless-war-nato-history/ Dans cette interview, il donne sa lecture de la logique poutinienne ayant présidé à la guerre, et propose des éléments prospectifs. Le premier papier avait été très précis dans ces prédictions, alors forcément, on lit attentivement le deuxième... https://meduza.io/feature/2023/02/24/imperskaya-formula-prinyata-ofitsialno-rossiya-nigde-ne-zakanchivaetsya Voici, par exemple, son analyse de l'usage que le Kremlin pense faire d'une négociation politique où l'Ukraine ferait quelques concessions territoriales. Prévue par la Russie, intégrée dans la logique de l'agression (traduction automatique éditée) Ou encore son analyse de la vision par Poutine de la situation actuelle: une guerre "d'entraînement" qui lui permet de corriger les défaillances de son armée, dans la préparation de la vraie grande guerre. Je m'arrête là. Ce texte est très discuté actuellement dans les cercles intellectuels russes. Si je peux, je ferai à un moment la synthèse des discussions, mais en tout cas, il mérite certainement le coup d'oeil. Et voici l’interview de @YudinGreg en anglais. https://meduza.io/en/feature/2023/02/25/russia-ends-nowhere-they-say Voilà.12 points
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Je suis tout à fait d'accord pour dire que la communication gouvernementale a été assez sous-optimale. J'affirme que cet aspect est profondément renforcé par l'état de l'opinion ou de ceux qui s'en prétendent le chantre en France même, et par l'immense écho donné aux positions pro-Russie dans les médias, sur les deux extrémités du champ politique : on trouvera toujours en France quelqu'un d'assez proéminent pour justifier les discours opposés au pouvoir, et s'en servir à l'international. Sur les faits, sur le soutien concret à l'Ukraine, on a à la fois une doctrine de secret qui présente probablement certains avantages (en terme de sécurité opérationnelle par exemple) et beaucoup d'inconvénients en matière de comm'. L'accusation de mollesse en revanche me semble relever de la posture de type "diffamatoire" : on a envoyé immédiatement ce qu'il fallait en Roumanie, on a des avions basés en Pologne et dans les pays Baltes, le Charles s'est baladé du côté des Balkans, on mobilise probablement le Renseignement, etc... Et le tout alors qu'on est en plein redéploiement en Afrique et qu'on débute un renouvellement majeur de nos blindés d'infanterie et de cavalerie. L'Europe de la Défense : les autres n'en veulent pas, depuis 30 ans. Les gouvernements ne voulaient pas financer, les polonais n'accordent aucune confiance à leurs voisins qui le leur rendent assez bien après s'être fait régulièrement injuriés et plantés sur différents sujets. Manuel77 nous a fait découvrir qu'en Allemagne on traduisait "autonomie" par "autarcie" ; et pourquoi pas "autisme" pendant qu'on y est ? Autisme stratégique c'est vendeur, non ? Et du côté des politiques comme des industriels fr, c'est à qui ne causera pas aux allemands, conformément d'ailleurs à la doctrine d'autisme national promue par la moitié de la classe politique pour tout ce qui a trait au affaires européennes, une doctrine très fine, très réaliste. Tous les programmes en coopération ont été soigneusement dynamités ; saluons toutefois le lot de consolation offert par la Belgique : "La France reçoit un ours en peluche nommé Camo !" Il n'y a toujours pas un F-35 qui fonctionne correctement mais tout le monde se l'arrache, et en reprend parce qu'il faut quand même assurer la PO et qu'avec 5 avions on arrive à en avoir un qui vole. La mollesse de la France face à Daesh a totalement échappé à Daesh. Les russes ont beaucoup apprécié la grosse mollesse française sur l'île aux serpents. On est mous du MMP, ramollis de l'obus de 155, du mortier de 120 et les Caesar sont des pâtes, Moscou loue notre douceur. Bon : c'est un fait, on est mous du MBT et bien embêtés. Nous on en est à critiquer nos autorités qui ont osé, rendez-vous compte, affirmer qu'on allait livrer des AMX-10RC "fin février" alors qu'ils n'arrivent en Ukraine que le 15 mars. Trahison, mollesse même ! Les vrais durs se téléportent, je l'ai toujours dit ! On livre des missiles, des canons, des obus, des blindés, probablement des photos satellites, demain des Mirage ; les ukrainiens apprécient. Mais nous, nous crachons beaucoup sur nos propres pompes : on n'est pas leaders, non.11 points
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Témoignage touchant d'un para du 8 qui y a été. Je l'ai regardé en totalité, je recommande vraiment.11 points
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Un franchissement direct du Dniepr sur ses parties les plus larges s'apparente plus à une opération amphibie qu'un transfert sur pontons. M'étonnerait qu'ils prennent ce genre de risque. Ils ont peut etre simplement demandé des PFM parceque l'Ukraine est aussi gavée de petites coupures humides un peu partout, pas seulement des gros fleuves11 points
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Il n'y a que moi qui considère comme extrêmement optimiste le coût estimé d'une telle usine et la facilité exprimée par les Allemands sur sa construction et sa mise en route rapide ? On se fout clairement du monde là, à Berlin.11 points
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Question "humour" ... SERGUEÏ LAVROV DÉCLENCHE DES RIRES EN INDE EN AFFIRMANT QUE LA GUERRE A ÉTÉ LANCÉE "EN UTILISANT DES UKRAINIENS" La déclaration n'est pas passée. Alors qu'il s'exprimait dans le cadre d'une conférence sur la géopolitique, à New Delhi en Inde, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé ce jeudi: "vous savez, la guerre que nous tentons d'arrêter, qui a été lancée contre nous en utilisant des Ukrainiens..." Mais il a peiné à finir sa phrase, car elle a déclenché de nombreux rires parmi l'audience, comme le montre une vidéo mise en ligne par l'agence de presse indienne Asian News International (ANI). https://www.bfmtv.com/international/europe/ukraine/serguei-lavrov-declenche-des-rires-en-inde-en-affirmant-que-la-guerre-a-ete-lancee-en-utilisant-des-ukrainiens_AP-202303030526.html11 points
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Moi, j'ai reçu ce rapport. Désolé que tu ne sois pas dans leurs petits papiers.11 points
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Merveilleux ! Maintenant, je sais comment sont lancés les arcs-en-ciel. J'étais persuadé que c'étaient des licornes qui le faisaient... ----> []11 points
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Mais l'Ukraine a la Russie comme premier fournisseur de char.11 points
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Pas plus tard qu'aujourd'hui, tu dénonçais (non sans raison, je tiens à le souligner) de l'ambiance douteuse ("JV.com") sur l'autre fil, suite à un post "star wars": les débats se tiennent remarquablement bien depuis un certain temps, est-ce trop te demander que de ne pas être le premier à en rajouter dans ce registre ?11 points
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Le délire se stoppe au moment où on réalise que les ukrainiens ne se considèrent pas comme des russes, et meurent depuis un an pour le faire comprendre. Et si il y avait méprise, elle n'existe plus. Même les propagandistes russes qui peuplent les plateaux de Rossyia 24 admettent que les ukrainiens n'ont aucune envie de réintégrer le Russki Mir, d'où les appels de plus en plus direct au génocide culturel pour "rééduquer les ukrainiens". Et si s'évertuer à conquérir un pays dont tout te montre que ses habitants te détestent, ce n'est pas de l'impérialisme et du colonialisme, alors rien ne l'est.11 points
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Pour le GF300 ça ne change pas énormément la donne contre les furtif. S'il ne sait pas où chercher les contre mesure des furtifs de forme ou des contre mesure "d'annulation" continuerons à diminuer son efficacité par rapport au autres avions. On verra le F-35 plus tard par exemple. Où on aura du mal à trouver un solution de tir propre sur un Rafale qui bombarde avec ses contre mesure électronique active. C'est la que le troisième radar est utile. Avec sa bande 500MHz il travaille dans un contexte très différent dans le lequel l'onde peut facilement entrer en résonnance avec la cible. Cette résonnance mulplie largement le signal reçu. Le deuxième sujet c'est l'épaisseur des RAM ... Elle est proportionnelle à la largeur de la bande du signal à "manger". En gros pour de grande longueur d'onde le matériaux absorbant doit-être de plus en plus épais ce qui devient rapidement incompatible avec un chasseur. Le troisième sujet c'est la portée. Les signaux à grande longueur d'onde ne perdre pas beaucoup d'énergie lors de leur propagation... Plus la fréquence est elevé plus l'énergie se dissipe rapidement dans l'environnement. Et donc on récupère bien plus d'énergie avec qu'avec un système à bande courte des que l'interaction avec l'environnement se prolonge. Ça permet évidemment de récupérer un signal exploitable plus facilement sur des cible éloigné et ou discrète. La contrepartie c'est qu'on ne sait pas focaliser proprement le faisceau des ondes longue sans une immense antenne. Donc on a un résolution angulaire mauvaise. Même punition pour la fenêtre de télémétrie, la résolution en distance est proportionnelle a la longueur d'onde donc l'incertitude sur la distance est importante ici. Mais en fait on s'en fout. Le but du radar UHF c'est de fourni suffisamment d'info aux autres radar pour qu'ils sachent ou chercher et quoi chercher. A partir du moment où un F-35 est détectée par le radar UHF tu peut pointer sur ce petit morceau d'espace ton GF300 par exemple et lui faire scanner de manière obsessionnelle et agressive cette zone pour qu'il y trouve la petite anomalie correspondant au F-35 ... Et s'il l'a trouvé tu devrais obtenir rapidement une solution de tir ce coup ci. C'est valable pour les missile rapide aussi. L'UHF va veiller au loin - et donc tôt - et préparer le travail du GF300 qui servira alors uniquement denradar d'engagement, sachant ou et quoi regarder on trouve beaucoup plus facilement - et donc rapidement dans le temps ce qui est le plus important avec les missiles rapides qui ne laisse que des temps de réaction très court -. On peut imaginer aussi des solution avec deux GF300 au lieu d'un. L'un servant à la veille - en rotation ou non - et l'autre seulement a l'engagement - donc constamment orienté vers la cible -11 points
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Ben justement l’Ukraine n’était pas en train de rejoindre l’OTAN, donc ce n’est pas pour empêcher une extension supplémentaire de l’OTAN que la Russie l’a attaqué. Accessoirement cette guerre a déclenché un ralliement autour de l’OTAN et de nouveaux adhérents, clarifiant pour le coup que l’OTAN progresse en réaction à l’agressivité Russe et non l’inverse. Je comprends bien que tu estimes qu’on aurait pas du accepter tout un tas de pays de l’est dans l’OTAN pour ménager la Russie, c’est une opinion tout à fait respectable, sauf que paradoxalement l’action de la Russie en Ukraine tend à démontrer le contraire: si on avait intégré l’Ukraine dans l’OTAN on aurait très possiblement pas cette guerre à nos portes.11 points
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Non, non... on tente de faire l'économie d'une guerre. Tant qu'on n'est pas impliqué dans les opérations, ça marche ! ---> []10 points
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Ce dimanche, l'équipage de la frégate La Fayette a croisé la route d'un navire de guerre britannique. L'occasion pour les marins de la Marine nationale de taquiner leurs homologues anglais suite à la brillante victoire des Bleus, dans le cadre du Tournoi des VI nations, samedi à Twickenham (10-53).10 points
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Un reportage saisissant dans "le Temps" (Suisse), sur les dégâts dans une brigade ukrainienne du coté de Bakhmut, formée de vétérans et volontaires (moyenne d'age 43 ans!) avec une conclusion brutale : Ils étaient 600, il n'en reste que 100" *Les conséquences dramatiques de la rotation qui ne se fait plus : "à partir de 40% de pertes la brigade doit être renvoyée à l'arrière et reformée...mais avant que nous n'atteignons ce seuil Kiev nous envoie de nouvelles recrues qui remplacent presque les absents.. " La fatigue nous a bouffé, nous sommes des morts vivants en attente d'une délivrance, idéalement une blessure qui nous éloigne du front" * Dans la brigade, il n'y aurait en fait qu'environ 25% d'aptes au combat en raison des multiples traumatismes et du manque d'expérience, 60% des hommes ont des problèmes auditifs .. * Problème de commandement : Un ancien commandant (depuis dégradé) qui a littéralement envoyé au casse pipe le bataillon10 points
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J'ai déjà vu passer ce compte, qui semble sérieux bien qu'ayant une audience limitée mais de même niveau que celui qu'on n'ose déranger qu'exceptionnellement @MeisterDorf Ayant publié un remarquable article sur le T-72, je me permets un signalement ici. Ce compte procède par addition des T-72 produits puis retrace les principales ventes exports, pour en déduire un parc Son estimation arrive à environ 3440 chars en parc (opérationnels + réserves), et représenterait une correction importante par rapport aux estimations plus largement répandues d'environ 7000 unités.10 points
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Le Col Ancel : l'Ukraine n'est pas tombée dans le piège de Bakhmut ... https://nepassubir.fr/2023/03/04/bataille-de-bakhmut-le-piege-dans-lequel-les-ukrainiens-ne-sont-pas-tombes/ Clairon10 points
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Deux fils d'Anna Colin-Lebedev : Le nouveau contrat. Un des thèmes du discours de Poutine devant l’Assemblée fédérale (par ailleurs redondant et pauvre en messages nouveaux) n’a pas été très commenté, alors qu’il est central. C’est le message adressé aux entrepreneurs et élites économiques du pays. Le passage intéressant commence par Poutine qui annonce une « digression philosophique » (sic) et se met à réfléchir à la manière dont les fortunes ont été constituées dans les premières décennies post-soviétiques en Russie, sous l’influence de « conseillers » occidentaux. Entre parenthèses, cette idée des conseillers occidentaux ayant imposé à la Russie un modèle de développement qui lui était étranger est une constante du discours poutinien. Le sujet mérite une analyse attentive, mais ne peut certainement pas se résumer à une « imposition ». L’Occident, dit Poutine, a cherché à exploiter l’économie russe en pillant ses ressources. L’économie s’est développée, mais en tant que source de matières premières au bénéfice de l’Occident. Les marchés étaient à l’Ouest, et l’argent gagné a aussi été dépensé à l’Ouest. Les nouvelles élites économiques, continue-t-il, ont cherché à consommer à l’Ouest, mais aussi, « naturellement », à penser l’avenir de leurs enfants, leurs études, leur vie, dans les pays occidentaux. L’Etat, victime des « conseillers occidentaux », n’a rien pu y faire. Il faut se dire que quand Poutine dit ça devant l’Assemblée fédérale, une bonne partie des notables assis devant lui sont concernés par son propos. Ils ont envoyé leurs enfants étudier à l’ouest, ils y possèdent des villas et ils se voyaient y passer leurs vieux jours. Un des exemples les plus visibles de cela est le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov dont on a souvent décrit le goût pour le luxe occidental, et dont la fille a longtemps vécu à Paris. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/03/femme-championne-de-patinage-fille-influenceuse-la-famille-tres-glamour-du-porte-parole-de-poutine_6124525_3210.html Depuis quelques années, le pouvoir contrôle la double nationalité / les cartes de résident permanent à l’étranger des serviteurs publics. Depuis 2020, c’est interdit pour les députés. Mais les biens immobiliers et statuts des familles de ces élites sont difficiles à fliquer. Vous avez dépensé en « propriétés à l’étranger, yachts, immobilier de luxe », dit Poutine. Vise-t-il Medvedev, dont une enquête de Navalny a dénoncé le goût pour le luxe occidental? Pas forcément: il brasse large, dans la classe politique et au-delà. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ne_l'appelez_pas_Dimon En 2014, RBC avait recensé près de 500 hauts fonctionnaires qui avaient déclaré de l’immobilier à l’étranger. Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg: les fonctionnaires, comme tous les Russes aisés savent dissimuler leurs biens. https://www.rbc.ru/politics/21/07/2014/543d59cdcbb20f33d3197856 Ce qui est intéressant dans l’enquête de RBC, c’est la carte. Bulgarie, Espagne, Allemagne, Montenegro, Suisse, France, Royaume Uni, USA, Israël… Bcp de pays que la Russie qualifie aujourd’hui d’ennemis. On ne parle pas ici des seuls oligarques: le phénomène est massif. «L’image de l'Occident comme havre de paix et refuge pour les capitaux s'est révélée être un fantôme», dit Poutine. Vous serez toujours pour eux «des étrangers de seconde zone avec qui on peut faire n’importe quoi» (= sanctionner). Et vous serez un danger pour votre pays. Ce qui est important de comprendre ici, c’est que l’enrichissement, la consommation et la vie à l’étranger étaient des dimensions importantes du contrat social entre le Kremlin et ses élites politiques et économiques, mais aussi entre le Kremlin et les milieux des affaires. Ce contrat social pouvait être formulé pour les Russes aisés comme «Vous me soutenez, je vous laisse vous enrichir et consommer», et pour les plus modestes comme «vous ne vous immiscez pas en politique, je vous laisse vivre comme vous voulez, avec un avenir plutôt stable». Au moment du discours où Poutine dit que la dépendance des hommes d’affaires de ce qu’ils ont construit à l’étranger est «un danger pour notre pays», je me suis demandée ce qui suivrait: des menaces? Mais ce qui a suivi, c’est une proposition de nouveau contrat social. «Ca ne sert à rien de s’accrocher au passé», dit Poutine. Si vous perdez les villas et les yachts, les citoyens ordinaires seront au contraire contents. Vous êtes «des personnes fortes », il faut « reconstruire votre vie et votre travail» en Ru, et l’Etat vous soutiendra. Comme l’a dit malicieusement la politiste Ekaterina Schulmann en commentant le discours, si le pouvoir cherche à passer la pommade à certains groupes dans la société, c’est qu’il a de bonnes raisons de craindre qu’ils lui manquent de loyauté. https://echofm.online/programs/status/status-s-ekaterinoj-shulman-19 Le nouveau contrat social que le pouvoir propose à ces milieux, c’est l’enrichissement contre loyauté et engagement à rester en Russie et à y placer son argent. Pour le sceller, il faudra beaucoup d’argent distribué via des commandes publiques lucratives liées à la guerre. Cela suffira-t-il? Difficile de le dire. Les sommes investies seront conséquentes, et le pouvoir fermera les yeux sur les détournements. Déjà, le projet de « reconstruction de Mariupol » lancée et financée par le Kremlin est décrit comme une immense machine corruptive. Et si les milieux d’affaires refusent, ont-ils une voie de sortie ? B. Quenelle le soulignait pour la classe moyenne russe: « la classe moyenne se trouve coincée. Pointée du doigt par l’Ukraine, punie par l’Europe, elle n’est pas encouragée dans ses élans anti-Kremlin (…) Au contraire: beaucoup se retrouvent obligés de soutenir le régime alors qu’ils pourraient être le moteur des changements à Moscou. » D’une certaine manière, le dilemme est le même pour les milieux d’affaires aisés. https://legrandcontinent.eu/fr/2023/02/18/les-societes-civiles-russes-dans-la-guerre/ Notre politique de sanctions vis-à-vis des Russes aisés, et les restrictions au séjour des Russes en général, renforcent le message du Kremlin. Nous voyons ces Russes comme des agents potentiels du Kremlin, alors que le Kremlin les voit comme NOS agents en puissance Les deux peuvent être vrais. Mais on ne réalise pas assez le formidable soft power que représentait (et représente toujours) l’attirance massive des Russes aisés et moyens pour nos sociétés. Nos vins, fromages et plages, mais aussi parfois nos écoles et nos valeurs. Nous ne leur proposons rien, sauf s’ils renversent le pouvoir (et après, on verra). Le Kremlin a en revanche formulé un nouveau contrat social clair. Enrichissement contre loyauté + plus d’enrichissement contre abandon de leur ancrage occidental et soutien à la guerre. Le contrat est aussi reformulé pour les Russes modestes. La stabilité est finie, mais depuis qques mois, l’Etat russe distribue de l’argent: augmentation des salaires et des retraites, primes énormes pour les combattants et pour les familles ayant perdu un proche au front. Cette politique marche d’autant mieux que les milieux touchés par la guerre continuent à être les + modestes, et que la pauvreté est grande en Russie. En quelques mois, le combattant pense résoudre tous les problèmes financiers de sa famille: une vraie raison de s’engager. La solidité de ce nouveau contrat social dépend fortement des ressources de l’Etat russe. Or, les caisses ne se remplissent de moins en moins bien, du fait des sanctions (moins de recettes) et de la guerre (plus de dépenses). Mais l’Etat a encore une enveloppe en réserve. Contrairement à ce que laisse entendre le discours poutinien du « tout va comme prévu », la situation est loin d’être stable. Elle dépend autant d’éléments objectifs (pertes sur le front, ressources…) que des perceptions subjectives, en premier lieu des élites.10 points