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Alexis

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  1. Quelle est ta source ? Je ne crois malheureusement pas que Poutine soit prêt à renoncer à ce qui est pour lui essentiel, la combinaison neutralisation + démilitarisation de l'Ukraine. Mais je peux imaginer les Ukrainiens tenter une approche telle que celle que tu décris Ilia Ponomarev parle naturellement pour sa chapelle. L'Occident qui pousserait à la rébellion armée en Russie, c'est dans son intérêt en tant que dirigeant d'une telle révolte, et dans l'intérêt de l'Ukraine Ni dans celui des membres européens de l'OTAN ni des États-Unis en revanche Aucune "lâcheté" là-dedans, mais la poursuite froide de leurs intérêts nationaux
  2. Je te crois que tu n'as pas bien assimilé le concept de puissance d'équilibre
  3. On peut dire que le Rafale devient l'avion de prédilection de l'armée de l'air yougoslave ==> [ ]
  4. C'est précisément mon point Je répondais à ton analyse (si vous me permettez de vous tutoyer ) sur des négociations éventuelles, et ce que seraient les marges de manœuvre politiques du gouvernement russe dans ce cadre. Je le redis et le répète périodiquement : il n'y aura pas de négociation Il n'y a jamais eu aucune chance qu'il y en ait, sauf à appeler "négociation" ce qui s'est passé à Rethondes en 1918 ou en 1940, c'est-à-dire recouvrir d'un voile pudique l'imposition pure et simple des conditions du vainqueur. La Russie n'a jamais offert autre chose, et ce dès mars-avril 2022, avec en codicille la satellisation inévitable de l'Ukraine De deux choses l'une : - Soit Moscou parviendra au terme de sa stratégie d'attrition initiée depuis deux ans, épuisant et faisant s'effondrer l'armée ukrainienne, avec à la clé des conditions dont Poutine a dit en juin dernier qu'elles seront pires que les actuelles. Cela pourrait aller à la limite jusqu'à un nouveau 1865, l'Etat ukrainien indépendant connaissant le même destin que les CSA - Soit l'Ukraine parviendra à résister suffisamment longtemps, certainement encore des années, probablement de nombreuses années, jusqu'à ce que la volonté politique finisse par s'effriter à Moscou, et que probablement leur prochain président (à partir de 2030 donc si on veut être optimiste) fasse son De Gaulle / Nixon / Gorbatchev / Obama et mette fin à une guerre dont il ne verrait plus le sens La seule question est : l'Ukraine va-t-elle tenir encore six à dix ans ? Ou mieux : comment l'aider à tenir encore six à dix ans ? Avec un petit codicille... comment l'aider à tenir encore six à dix ans si Washington choisit dès l'année prochaine de se retirer du soutien à l'Ukraine et "cut one's losses" ?
  5. Maurice Gourdault-Montagne a intitulé son livre sur les relations diplomatiques et les enjeux internationaux "Les autres ne pensent pas comme nous" Ça vaut en général, pas seulement pour les peuples les plus lointains. Et il est nécessaire de faire un effort permanent pour le garder à l'esprit, parce que la tendance naturelle est de projeter sur l'autre sa façon de penser et de percevoir. De ce point de vue, Nadejdine est très agréable à lire (l'entretien dont je donnais le lien dans le post précédent), parce que c'est un Russe qui pense comme un responsable politique français. Macron pourrait dire en le lisant "Mais c'est NOTRE PROJET !" Très agréable... mais illusoire. Il n'est pas au pouvoir. Il a d'ailleurs de la chance d'être encore vivant Poutine lui est au pouvoir. Et pense comme un dictateur russe messianique ... ce qu'il est
  6. Vérifié dans les médias ukrainiens. Syrskyi a non seulement déclaré que l'un des buts de l'opération dans l'oblast de Koursk était d'alléger la pression russe dans le Donbass mais que cette opération a réussi dans une certaine mesure (...) Il a ajouté que les occupants ont quelque peu réduit leur activité dans le sud de l'Ukraine. Tout d'abord, cela est dû au fait que l'ennemi a transféré une partie de ses forces et de ses moyens vers la direction de Koursk. Dans le même temps, les Russes continuent de mener des actions offensives locales dans la région de Zaporizhzhia, tentant de restaurer les positions perdues, principalement dans la région de Robotyny. Dans la région de Kherson, les envahisseurs ne cessent de tenter de reprendre le contrôle de la zone insulaire située dans la zone du delta du Dniepr. " Notre opération offensive dans la direction de Koursk se poursuit également . Nous obtenons des succès correspondants ", a noté le chef des Forces armées. (...) Sirsky a noté que l'une des tâches de l'opération offensive ukrainienne dans la direction de Koursk était de détourner d'importantes forces ennemies d'autres directions. Tout d'abord, cela concerne les directions Pokrovsky et Kurakhiv. "Bien sûr, l'ennemi le comprend, c'est pourquoi il concentre ses principaux efforts dans la direction de Pokrovsk, où sont concentrées ses unités les plus aptes au combat. L'opération Koursk a détourné une partie importante de ses forces. Dès maintenant, nous pouvons déclarent qu'environ 30 000 militaires ont déjà été transférés dans la direction de Koursk et que ce nombre augmente. Dans le même temps, l'ennemi essaie de ne pas retirer d'unités d'autres directions et, au contraire, il augmente ses efforts, " le chef des Forces armées a décrit la situation. Vrai ou pas, c'est une autre question. Je ne pense pas que la fiche de poste d'un CEMA, surtout en temps de guerre, soit centrée autour de "dire la vérité au public". Plutôt autour de "gagner la guerre". Donc s'il estime utile pour cela de travestir la réalité, il est parfaitement dans son rôle de le faire - voire il faillirait s'il ne le faisait pas Cela dit, à le relire son discours est un peu ambigu en fait. D'une part l'occupant a "réduit son activité" dans le sud. D'autre part il "augmente ses efforts" dans les directions autres que Koursk, donc incluant le sud de l'Ukraine et le Donbass... Toutes les discussions sur ce qui devrait être politiquement possible ou impossible à restituer buttent sur ce fait fondamental : Moscou continue de refuser toute négociation qui soit autre chose qu'une application de ses conditions de victoire. Lesquelles qui plus est se durcissent progressivement, et Poutine a prévenu en juin qu'elles se durciraient encore à l'avenir si Kiev ne vient pas à résipiscence et si l'Occident lui aussi n'accepte pas un certain nombre d'exigences. Comme il sait très bien que ni Kiev ni Washington l'OTAN ne le feront, cela revient à annoncer que l'objectif final sera bientôt étendu "La Russie appelle à tourner la page tragique de l'histoire et à rétablir progressivement les relations avec l'Ukraine et l'Europe", a déclaré Poutine. Si Kiev et l’Occident refusent, ils seront tenus responsables de la poursuite de l’effusion de sang. Et les termes du règlement vont changer Le scénario espéré par les Occidentaux au printemps 2023 était en deux parties : que l'offensive ukrainienne réussisse à mettre en difficulté l'armée russe, et que Moscou choisisse de réagir à cette situation en venant à résipiscence et en s'ouvrant à une négociation réelle, c'est-à-dire autre chose qui soit autre chose que l'application directe des conditions de victoire définies par la Russie Nul ne saura jamais si la deuxième partie aurait fonctionné, parce que la première a échoué Depuis, l'Ukraine résiste, de manière qui force l'admiration certes au vu des sacrifices consentis et de leurs moyens matériels largement inférieurs, mais elle ne peut faire mieux que de résister autant qu'elle le peut - l'opération vers Koursk est politiquement et médiatiquement intéressante, sur le plan d'ensemble elle ne change pas grand chose - et encore... elle glisse de plus en plus, sur le plan du terrain et surtout sur le plan de la génération et du remplacement des forces (humaines, matérielles) Il va de soi que la détermination de Poutine à atteindre les objectifs qu'il a fixés en est renforcée. En même temps que les chances de la Russie de parvenir à les imposer Toutes les discussions sur les "négociations" auraient du sens si Boris Nadejdine avait été élu en mars 2024, car ses déclarations de campagne montrent qu'il y était véritablement disposé, comme je l'avais rapporté à l'époque en commentant son grand entretien. Mais c'est Poutine qui a été réélu ==>Il faut en tenir compte
  7. Article intéressant du Financial Times sur la position des principaux soutiens de l'Ukraine au sujet de frappes au missile dans la profondeur du territoire russe Pourquoi les alliés de l'Ukraine sont divisés sur la question des frappes en profondeur en Russie Le Royaume-Uni et la France sont désireux de permettre à l'Ukraine de frapper des cibles militaires situées au plus profond du territoire russe, tandis que les États-Unis et l'Allemagne y sont opposés (...) Il s'agit notamment de la version longue portée du système de missiles tactiques de l'armée lancé depuis le sol ou ATACM fourni par les États-Unis plus tôt dans l'année et du missile de croisière lancé depuis les airs Storm Shadow de fabrication franco-britannique, appelé Scalp-EG par la France, que Paris et Londres ont commencé à fournir l'année dernière Kiev veut acquérir le missile allemand Taurus, qui a une portée de 500 km, soit deux fois celle du Storm Shadow, et une charge nucléaire plus puissante. Mais Berlin a jusqu'à présent refusé de lui en fournir (...) Les forces armées ukrainiennes ont remporté quelques succès notables en frappant des aérodromes, des dépôts d'armes, des dépôts de carburant et des complexes de défense aérienne russes en utilisant des drones de fabrication locale d'une portée allant jusqu'à 1 000 km. Mais les missiles occidentaux sont plus rapides, plus précis, plus difficiles à intercepter et peuvent transporter des charges utiles bien plus importantes que les drones (...) L'Ukraine et ses partisans les plus bellicistes affirment que Washington et Berlin ont invoqué à plusieurs reprises le risque de provoquer le Kremlin pour justifier le refus d'envoyer à l'Ukraine des missiles de précision, des chars et des avions de combat F-16. Mais à chaque fois que ces armes ont finalement été livrées, les menaces de Moscou sont restées lettre morte. Mais Washington persiste. « Bien sûr, nous sommes inquiets d’une escalade », a déclaré la porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, au début du mois. « Donc, ce n’est pas parce que la Russie n’a pas répondu à quelque chose qu’elle ne peut pas ou ne veut pas le faire à l’avenir. » Depuis des mois, Londres fait valoir auprès de Washington que l’Ukraine devrait pouvoir tirer des missiles Storm Shadow britanniques sur des cibles situées en Russie. Des personnalités bien placées ont déclaré au FT que le gouvernement britannique avait envoyé une demande à Washington et à Paris au début de l’été dans ce sens. L’administration Biden a nié toute possibilité de refus d’autorisation. « L’idée d’un veto est trop forte », a déclaré une personne au courant de la situation. Downing Street admet toutefois qu’un consensus entre les alliés occidentaux est nécessaire sur une question aussi controversée et qu’ils devraient avancer de concert. Une autre considération est que les missiles Storm Shadow pourraient nécessiter un accès aux renseignements, à la surveillance et à la reconnaissance américains dans les zones où la Russie brouille les signaux GPS que les armes utilisent pour le ciblage, selon la personne au courant des discussions De ce que je comprends, ce n'est pas tout à fait exact s'agissant des Scalp EG/Storm Shadow, qui disposent aussi de navigation par centrale inertielle et de guidage terminal par imagerie. Les profils de terrain sont aussi disponibles par reconnaissance satellitaire, pour laquelle la France au moins est indépendante (la Grande-Bretagne l'est-elle... je ne sais pas ?) En revanche : - Les missiles Scalp n'étaient à l'origine pas dégagés des obligations ITAR, parce qu'ils utilisaient des composants américains. C'est ainsi que Washington a pu s'opposer à la vente de Scalp à l'Egypte. Le missile a ensuite été rendu indépendant de l'ITAR, par remplacement des pièces américaines qu'il contenait, mais les missiles produits antérieurement doivent être soumis à l'ITAR. D'où droit de regard de Washington pour leur don à un autre pays en l'occurrence l'Ukraine, sauf évidemment pour Paris ou Londres à faire une crasse aux Américains en leur disant "On l'autorise quand même, allez vous faire voir"... mais j'imagine qu'aucune de ces capitales n'a vraiment envie de se fâcher avec Washington pour cet enjeu, qui n'est pas important à ce point pour la Grande-Bretagne ni pour la France - Le choix du profil de vol est fait en tenant compte aussi des systèmes de DA adverses. Le renseignement à ce sujet est probablement en grande partie d'origine électromagnétique. La France a des moyens de détection EM satellitaires, mais je ne sais pas s'ils ont suffisants pour cela, et les moyens américains de toute façon sont incomparablement plus étendus En mai, le président français Emmanuel Macron a apporté son soutien aux frappes ukrainiennes sur le territoire russe à l'aide de missiles français. « Nous devons permettre [aux Ukrainiens] de neutraliser les sites militaires (...) d'où l'Ukraine est attaquée », a-t-il déclaré. Il ne faut pas leur permettre de frapper d'autres cibles ou installations civiles, a-t-il ajouté. Le président français a donc dit "il faudrait que nous permettions" et non pas "je permets". Ce qui signifie que la France est tout autant bloquée que le Royaume-Uni pour prendre une décision indépendante sur ce sujet Je soupçonne vraiment le blocage ITAR là. On peut utiliser des pièces américaines pour produire des armes hein... ah oui on peut ! Mais il y a des conséquences... On donne aux Américains un droit de regard sur nos décisions. Figurez-vous qu'ils l'utilisent... et en fonction de leurs propres intérêts ! Comment le leur reprocher ? Mais y a peut-être des reproches à adresser plutôt chez nous
  8. Il est mort le 26 août, et c'est le même jour que ces frappes à Ivano-Frankivsk Cela dit, l'information officielle est qu'il est mort lors d'une mission de combat. Cela pourrait être la vérité, ou cela pourrait être un pieux mensonge pour cacher une erreur scandaleuse et mauvaise pour le moral des troupes Un lieutenant-colonel de Loutsk est mort pendant la guerre (...) M. Oleksiy Serhiyovych Luchanyn, né le 20 octobre 1993, a effectué son service militaire sous contrat et a été enrôlé dans le personnel d'une unité militaire en tant que commandant de soutien d'escadron - commandant adjoint d'un groupe opérationnel. Le lieutenant-colonel Oleksiy Mes est décédé le 26 août 2023 alors qu'il effectuait une mission de combat visant à protéger l'intégrité territoriale et l'indépendance de l'Ukraine R.I.P. quoi qu'il en soit
  9. Savoir se projeter sans a priori, en se distançant de ses propres préjugés et idées préconçues, en envisageant non seulement l'improbable mais encore l'inconcevable, la rupture , ce que De Gaulle appelait "l'événement" fait partie des exigences fondamentales du métier de général, du moins à partir d'un certain niveau Et quand c'est des bons, naturellement Témoignage que j'ai entendu, quoique de deuxième main, Burkhard en fait partie
  10. Zelensky adresse ses demandes de soutien militaire non seulement au titulaire actuel de la présidence américaine, mais aussi aux deux remplaçants éventuels, dont l'un sera inauguré dans moins de cinq mois. Je ne vois pas ce qu'il y a là de surprenant ? Voilà trois quarts de siècle que les États-Unis ont le rôle principal dans la défense de la plupart des pays européens, même s'il existe certes des exceptions. Là encore, où est la surprise ? Les armes dont l'Ukraine aurait besoin pour, non pas gagner cette guerre, mais du moins ne pas la perdre complètement, vont bien au-delà des munitions d'artillerie qu'on pourrait effectivement étendre à ce prix Pour donner une véritable chance à l'Ukraine, il faudrait pour les Européens relancer à (beaucoup) plus grande échelle la production de chars et de véhicules blindés d'infanterie, d'avions de combat et de systèmes de défense aérienne, de missiles de croisière et de bombes guidées, et encore lancer des initiatives majeures de conception et de production en masse de drones de combat de divers types, etc. Donner des "vieilleries" n'y suffirait pas Les Européens s'y refusent Pour donner cette chance à l'Ukraine, il faudrait aux États-Unis puiser dans leurs stocks et réserves qui sont énormes (plus de 3000 chars lourds en réserve par exemple, 60 systèmes Patriot en service...) Un effort majeur, moindre cependant que si c'était les Européens qui s'y mettaient Ils s'y refusent aussi La guerre coûte chaque jour un peu plus... mais aux Ukrainiens. Un pays qui, faut-il le rappeler, n'est l'allié de personne, ce qui se voit bien dans les événements, au-delà des hypocrisies diplomatiques, et que Poutine avait correctement évalué. La propagande russe sur ce point était exacte, Moscou disant en substance aux Ukrainiens "Vous n'allez pas être soutenus vraiment, vous n'avez donc aucune chance. Mieux vaudrait pour vous reconnaître tout de suite votre défaite, vous souffrirez moins" Il y a et il y aura des conséquences géopolitiques et économiques à cette guerre pour Européens comme pour Américains, mais il est difficile de les appeler un "coût" si on les compare aux conséquences pour les Ukrainiens
  11. Fil intéressant sur le danger menaçant Pokrovsk, les adaptations envisageables, les limites et conséquences Aucune idée. Tout dépend de la manière dont cette guerre se termine Les exactions de Sherman à Atlanta par exemple n'ont jamais été sanctionnées. D'une façon générale, les crimes des vainqueurs le sont rarement
  12. Cette nuit, Kiev était presque entièrement dans l'obscurité Conséquences de l'attaque massive de lundi...
  13. Dites, les gens, ça fait deux pages au moins qu'on déblatère sur un sujet certes intéressant - quoique possiblement limite question charte ? - mais qui n'a pas de rapport direct avec l'Allemagne Je suggère de continuer cette conversation sur un fil à créer, par exemple "Criminalité importée & Solutions" En revanche, ce n'est pas moi qui vais le créer hein... je ne veux pas être celui qui se prend le Topol de la Modération
  14. Le problème à mon avis, c'est que les puissances extérieures à la guerre peuvent bien penser dans l'absolu qu'il vaudrait mieux ne pas détruire les infrastructures énergétiques ukrainiennes, elles ne le pensent pas avec assez de conviction pour les motiver à exercer sur la Russie le genre de pression écrasante qui serait nécessaire pour faire renoncer Poutine à ce qu'il regarde comme l'un de ses instruments pour gagner la guerre Du moins, les puissances assez importantes pour que leur avis pèse vraiment Si Pékin le pensait avec conviction, il pourrait dire à Moscou "Cher Vladimir Vladimirovitch, mon gouvernement m'explique que la Chine n'est pas en mesure de continuer de continuer le commerce avec vous. Cependant, parce que vous êtes un ami très cher, je forcerai la main de mon gouvernement... si vous arrêtez vos attaques contre le système électrique ukrainien" Si Washington le pensait avec conviction, il pourrait dire à Moscou "Z'avez vu ces 500 M-1 et 1 000 Stryker de réserve chez nous, ces 50 F-15 (avec leurs pilotes ukrainiens qui s'appellent Bill et John) et leurs 1 000 missiles de croisière ? C'est ce qui va arriver en Ukraine le mois prochain si vous n'arrêtez pas immédiatement vos attaques sur le système électrique ukrainien" Si Paris le pensait avec conviction, il pourrait dire à Moscou "Z'avez vu ces 500 Leclerc et 1 000 VBCI de réserve, ces 50 Rafale avec leurs pilotes ukrainiens qui s'appellent Jean-Luc et leurs 1 000 missiles de croisière ?" "Ben non, je les vois pas, justement" "...Ah, merde, moi non plus !" Seuls Pékin et Washington pourraient potentiellement jouer à ce jeu Aucun n'est suffisamment motivé, il s'en faut de beaucoup
  15. A ton commentaire, que je partage, sur le désastre qui menace l'Ukraine l'hiver prochain, je pense que Poutine répondrait "Oui". Avec un grand sourire satisfait. Car c'est bien sûr ce qu'il escompte, la stratégie d'attrition s'attaque non seulement à l'armée ukrainienne elle même mais aussi à la société civile ukrainienne et à sa capacité physique à supporter son armée Les dégâts au système énergétique ukrainien sont sans commune mesure avec ceux que Kiev a réussi à infliger à la Russie. L'Ukraine avait perdu aux dernières nouvelles environ la moitié de sa production électrique, ce de manière largement permanente car contrairement à l'année dernière ce sont les usines de production qui sont visées non les seuls équipements intermédiaires de distribution électrique - il faudra des années pour réparer. Et ça continue, voir la vague d'aujourd'hui Personne dans la "communauté internationale" n'a le pouvoir d'arrêter l'entreprise russe de destruction du système électrique ukrainien, parce c'est la guerre qu'il faudrait convaincre/contraindre la Russie d'arrêter Et ça ne fonctionne pas, de toute évidence, depuis trente mois Je suppose qu'elle est dans les conversations privées, dont je comprends qu'elles sont la fonctionnalité la plus sécurisée de Telegram
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