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  1. https://www.foreignaffairs.com/ukraine/time-running-out-ukraine (8 mars 2024) La dynamique actuelle du champ de bataille n'a pas de cause unique ; elle trouve principalement son origine dans les décisions qui ont été prises depuis l'automne 2022. Lorsque la Russie a mobilisé son économie de guerre, l'Occident ne l'a pas fait et l'Ukraine n'a pas pu le faire. Lorsque la Russie a construit un réseau de fortifications défensives de plusieurs centaines de kilomètres de long et de plusieurs niveaux de profondeur, l'Ukraine ne l'a pas fait. La Russie a obtenu plus d'un million (trois millions selon certaines estimations) d'obus d'artillerie et des milliers de drones de ses partenaires, dont l'Iran et la Corée du Nord. L'Occident n'a pas pu rivaliser, ayant déjà atteint le fond du baril avec des ressources similaires. Moscou s'est donné beaucoup de mal pour régénérer son personnel et reconstituer ses forces, alors que Kiev n'est pas encore totalement mobilisé. Sans une augmentation de l'aide militaire occidentale et des changements majeurs dans la stratégie de Kiev, la position de l'Ukraine sur le champ de bataille continuera à se dégrader jusqu'à ce qu'elle atteigne un point de basculement, peut-être d'ici l'été. Dans la situation actuelle, où les besoins en munitions et en effectifs de l'Ukraine ne sont pas satisfaits, les unités ukrainiennes risquent de se vider de leur substance, ce qui rendra les percées russes tout à fait possibles. Mais l'heure n'est pas au désespoir, elle est à l'action urgente. Les forces russes présentent des vulnérabilités qui peuvent être exploitées et des avantages qui peuvent être érodés avec le temps, mais seulement si l'Ukraine obtient ce dont elle a besoin maintenant. Pour élaborer une stratégie efficace qui tire parti des faiblesses de la Russie, les décideurs et les observateurs occidentaux doivent voir l'armée russe telle qu'elle est aujourd'hui : non pas la force infortunée, brisée et épuisée que beaucoup auraient souhaité qu'elle soit à l'heure actuelle, mais une organisation toujours dangereuse qui progresse en Ukraine. Pour comprendre l'état actuel de la puissance de combat russe, il faut traiter des informations contradictoires et répondre à un certain nombre de questions complexes. L'armée russe est-elle en déclin, dépendante d'équipements datant de l'ère soviétique, de condamnés conscrits, de troupes qui consomment des méthamphétamines ou d'autres drogues, de drones et d'obus d'artillerie fournis par l'étranger pour avancer à grands frais ? Ou s'agit-il d'une organisation de plus en plus adaptable et dotée de ressources suffisantes, capable d'écraser les positions ukrainiennes tout au long de la ligne de front ? En recourant à des frappes aériennes fréquentes et en engageant jusqu'à 30 000 hommes répartis dans une douzaine d'unités, la Russie a eu besoin de cinq mois pour s'emparer de la ville en ruines. La Russie voulait sévèrement Avdiivka, et elle a obtenu Avdiivka... sévèrement : au cours du siège, elle a perdu plus de 600 véhicules blindés et probablement des milliers de soldats. Ces lourdes pertes soulignent que les capacités offensives de la Russie sont encore insuffisantes lorsqu'il s'agit de submerger les défenses ukrainiennes préparées à l'avance. Il reste cependant peu d'endroits sur la ligne de front qui soient aussi bien défendus qu'Avdiivka, ce qui signifie que les futures avancées russes pourraient être plus faciles. En outre, les faiblesses russes n'auront que peu d'importance si les unités ukrainiennes épuisées ne peuvent plus monter une défense ou si elles ne peuvent pas reproduire rapidement les types de défenses qui ont été construites à Avdiivka pendant plus de dix ans. L'érosion des avantages de la Russie en matière d'équipements et de munitions n'aura que très peu d'importance si l'Ukraine ne dispose pas des ressources nécessaires pour se défendre en 2024. Peu importe que les chars de l'ère soviétique soient moins performants et moins aptes à la survie si l'Ukraine ne reçoit pas les fournitures nécessaires pour les détruire. Peu importe que les obus d'artillerie étrangers aient un "taux de ratés" plus élevé que les versions nationales, si les forces russes peuvent conserver un avantage de puissance de feu d'environ cinq contre un et que les retards de production et de livraison des pays occidentaux se poursuivent. Peu importe que la production russe de missiles de frappe de précision à longue portée ait atteint son zénith - ou que, comme l'affirment les responsables ukrainiens, les sanctions occidentales réduisent la qualité des missiles russes - si l'Ukraine n'est pas équipée pour défendre son ciel. Dans ce scénario catastrophe, les bombardiers lourds russes pourraient être utilisés pour détruire les villes et les infrastructures essentielles de l'Ukraine. La mobilisation initiale de la Russie en 2022 a été chaotique, le personnel non formé ayant été rapidement déployé pour combler les lacunes des unités de première ligne. Dans les mois qui ont suivi, cependant, l'armée russe a mis en place une filière de régénération des unités dans les champs d'entraînement de l'Ukraine occupée et de la Biélorussie. La Russie régénère désormais suffisamment d'effectifs pour maintenir ses lignes stables et lancer des opérations offensives limitées au moins jusqu'à la fin de l'année. Après avoir repoussé la contre-offensive de l'Ukraine à l'automne dernier, elle a introduit davantage de troupes dans l'Ukraine occupée. Par exemple, les forces russes et ukrainiennes à Donetsk occupée étaient à peu près égales en septembre 2023 ; en février, la Russie avait un avantage de deux contre un. Les commandants ukrainiens ont noté plus tôt cette année que certaines forces russes semblaient mieux entraînées que l'année dernière ; d'autres utilisent encore des tactiques grossières pour simplement submerger ou épuiser les troupes ukrainiennes. Malgré la capacité de la Russie à recruter davantage de soldats, la main-d'œuvre reste une contrainte pour les ambitions du Kremlin. La Russie ne peut pas facilement traduire son plus grand nombre d'hommes en une supériorité sur le champ de bataille sans prendre de risques. Bien que les responsables militaires russes prétendent disposer de 25 millions de personnes, ils ne disposent en pratique que de ce qu'ils peuvent générer par le biais de filières de volontaires. Soucieux de la stabilité intérieure et de la sécurité du régime, le Kremlin préfère ne pas appeler à une nouvelle série de mobilisations si cela peut être évité. Même si le Kremlin souhaitait occuper une plus grande partie de l'Ukraine d'ici 2026, il est loin d'être certain qu'il serait prêt à accepter les risques liés à la constitution d'une force suffisamment importante pour atteindre cet objectif. Le recrutement de condamnés a peut-être déjà dépassé le point de rendement décroissant. Avant la guerre, la population du système pénitentiaire russe était stable, entre 400 000 et 420 000 personnes. En 2024, ce nombre était tombé à 266 000, presque certainement en raison du recrutement par l'armée russe et par des sociétés mercenaires privées telles que Wagner. Malheureusement, les problèmes de main-d'œuvre qui se profilent pour la Russie en 2025 et au-delà n'auront que peu d'importance si les tactiques de force brute des troupes russes épuisent et submergent les unités ukrainiennes en 2024. Les forces russes ont très peu de raisons de ne pas poursuivre leurs assauts. En persistant, elles maximisent leur élan avant que le sol ne dégèle et que la boue ne revienne, profitent des forces ukrainiennes en sous-effectif qui rationnent leur équipement, et engagent les forces ukrainiennes avant qu'elles n'aient le temps de s'enterrer complètement, tout cela alors que l'aide américaine est bloquée à la Chambre des représentants des États-Unis. Une réoccupation complète de l'ouest de Kherson semble peu probable en raison de la difficulté du terrain, malgré la disponibilité des effectifs et des forces russes ; en outre, la destruction du barrage de Kakhovka l'année dernière limite désormais les routes pavées sur le Dniepr à Kherson. Rien n'indique non plus que la Russie rassemble les forces nécessaires pour réoccuper la région de Kharkiv d'ici à la fin de 2024. Pour que la Russie tente une nouvelle offensive sur l'ensemble de la région, il faudrait que le reste de la ligne de front soit stable - avec des forces ukrainiennes fixées sur place ou incapables de se redéployer - et que la Russie génère au moins une autre armée interarmes, mais probablement plus (50 000 à 100 000 hommes, en fonction de l'état des défenses ukrainiennes). Ces circonstances n'existent pas aujourd'hui. Mais si les conditions sur le champ de bataille ne changent pas et si la Russie génère une force suffisante, cela pourrait être l'avenir de l'Ukraine. Pour tenir leurs positions en 2024, les forces ukrainiennes ont besoin d'un réapprovisionnement urgent en munitions et en personnel. Si des renforts arrivent, l'Ukraine peut défendre la ligne de front cette année et régénérer sa force de combat pendant que la base industrielle de l'Occident se prépare pour 2025 et au-delà. L'aide militaire occidentale - en particulier l'aide américaine - doit être approuvée rapidement pour assurer l'approvisionnement en munitions et maintenir les systèmes de combat existants. Ensuite, Kiev doit générer et former du personnel pour reconstituer les unités de première ligne. Malheureusement, trouver plus de soldats nécessitera très probablement une mobilisation impopulaire. Les retards de l'aide ne font qu'aggraver le dilemme de Kiev. Enfin, l'Ukraine doit accélérer la construction de positions défensives préparées. Sans ces mesures urgentes, le rationnement des munitions en Ukraine se poursuivra tout au long du printemps et de l'été. Face aux attaques russes incessantes, les unités en sous-effectif risquent de se vider de plus en plus de leur substance et de perdre leur capacité à se défendre. À moins que des changements immédiats ne soient apportés, c'est la voie sur laquelle l'Ukraine et l'Occident se sont engagés. Les faiblesses à long terme de l'armée russe n'auront pas d'importance si l'Ukraine n'est pas soutenue cette année. Les soldats ukrainiens de la ligne de front sont de plus en plus menacés, non pas parce qu'ils n'ont pas la volonté de se battre ou qu'ils ne connaissent pas les faiblesses de leur ennemi, mais parce qu'ils manquent de munitions et d'effectifs. Si l'Occident, et en particulier les États-Unis, ne veut pas voir la ligne de front en Ukraine continuer à plier ou, pire encore, à se rompre, il doit approuver l'aide de toute urgence. Et si Kiev veut maintenir ses efforts, elle doit faire des choix difficiles sur la manière de générer plus de main-d'œuvre. Il ne reste plus beaucoup de temps.
  2. https://www.la-croix.com/biden-se-dresse-contre-le-rachat-d-u-s-steel-par-le-japonais-nippon-steel-20240314 Biden se dresse contre le rachat d'U.S. Steel par le japonais Nippon Steel Le républicain Donald Trump - qui, sauf surprise, sera son adversaire en novembre - a déjà promis qu'il bloquerait le rachat de U.S. Steel s'il retournait à la Maison Blanche. MM. Biden et Trump "cherchent le soutien des syndicats puissants qui pourraient faire la différence dans les cruciaux +swing states+", pouvant faire basculer le scrutin dans l'un ou l'autre camp, relève Thibault Denamiel.
  3. La guerre de Bush en Irak à la recherche d'armes de destruction massive imaginaires était aussi "parfaitement comprise" par tout le Nord et tout l'Est de l'Union, donc cet argument ne me convainc pas. Du point de vue allemand, avoir un gazoduc en bon état qui achemine du gaz russe bon marché en Allemagne est un intérêt de l'Allemagne. Donc si la France raisonne en franco-allemand, elle doit intégrer cet intérêt de l'Allemagne. Ici, il s'agit de l'intérêt pour la France d'avoir pour voisine une Allemagne en bonne santé économique, et une population allemande suffisamment heureuse de son niveau de vie pour ne pas mettre son sort entre les mains de partis politiques extrémistes. J'ai une vision européenne, mais qui élague ceux parmi les membres de l'UE qui sont, comme dit Nicolas Sarkozy, « sous domination américaine » : L'Ukraine sera un « cheval de Troie » américain au sein de l'UE : Qui achèvera de détruire l'Europe sociale : -
  4. https://fr.euronews.com/2024/03/18/ukraine-macron-va-proposer-une-treve-lors-des-jo-poutine-pret-a-examiner-toutes-les-questi Réélu dimanche soir président de la Russie, Vladimir Poutine s’est dit dimanche “prêt à examiner toutes les questions”, évoquant la proposition de trêve des combats en Ukraine lors des Jeux olympiques de Paris cet été, formulée samedi par le président français Emmanuel Macron.
  5. Je me méfie des engagements qui ne correspondent pas à des intérêts. Lorsque la France s'est engagée à soutenir les révolutionnaires américains, c'était pas pour leurs beaux yeux, c'était parce que c'était dans l'intérêt bien compris de la France d'affaiblir l'Angleterre. Aujourd'hui affaiblir la Russie ne nous apporte rien. « Les seuls gagnants seraient des pays comme la Chine et l'Iran » « Nous ne pouvons pas abandonner la sécurité nationale au profit de la vertu » :
  6. En particulier : Ajoutons ensuite cette évidence que si on a les moyens matériels, dont des munitions, pour constituer une grande coalition militaire, même entre Européens seulement, on pourrait aussi fournir ces moyens directement à l’armée ukrainienne.
  7. Peut-être que Vincent Desportes a calculé la consommation de munitions des ukrainiens, leurs stocks de munitions et abouti à la conclusion qu'un effondrement, non pas moral, mais matériel, par manque d'armes ou de munitions était inévitable aux dates indiquées...
  8. Est-ce que quelqu'un a la référence de ce propos de Macron sur la Crimée ? Le lieu, la date, et si possible l'horodatage dans la vidéo ? Si c'est vrai, Emmanuel Macron offre une victoire de propagande facile au gouvernement russe, qui sera ravi de mobiliser la population russe contre cette menace française.
  9. https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2024/03/oregon-drug-decriminalization-failed/677678/ (17 mars 2024) L'expérience américaine la plus radicale en matière de dépénalisation des drogues a pris fin, après plus de trois ans de résultats douloureux. La gouverneure de l'Oregon, Tina Kotek, s'est engagée à signer une loi abrogeant les principaux éléments de l'initiative électorale connue sous le nom de mesure 110 : la possession de drogues dures est à nouveau un crime dans l'Oregon, et les tribunaux recommenceront à imposer un traitement aux contrevenants. Les habitants de l'Oregon avaient soutenu la mesure 110 avec 59 % des voix en 2020, mais trois ans plus tard, les sondages ont montré que 64 % d'entre eux souhaitaient son abrogation, en tout ou en partie. Bien que notre politique polarisée tende à présenter les choix politiques comme des interrupteurs tout ou rien, en vérité, ils ressemblent davantage à un cadran avec de nombreux réglages intermédiaires. Ce cadran peut être tourné de manière productive dans de nombreuses régions du pays. De nombreux États sont beaucoup plus punitifs à l'égard des consommateurs de drogue que ne l'était l'Oregon avant l'adoption de la mesure 110. Ils accordent trop d'importance à l'incarcération des personnes qui consomment des drogues, ils ne fournissent pas de traitement et d'assurance maladie adéquats et financés par l'État, et ils n'utilisent pas la justice pénale de manière productive pour décourager la consommation de drogues (par exemple, en utilisant les arrestations et les mises à l'épreuve comme moyen de pression pour amener les personnes à participer à des tribunaux spécialisés dans la lutte contre la toxicomanie [1] et à suivre un traitement). Si ces États pouvaient être persuadés de réduire leur approche de la justice pénale pour se rapprocher de ce que l'Oregon avait avant la mesure 110, à l'exception d'une prévention et d'un traitement adéquatement financés et fondés sur des preuves, des gains substantiels en matière de santé et de sécurité publiques s'ensuivraient probablement. L'avenir d'une réforme réussie de la politique en matière de drogues ne réside pas dans un plus grand laxisme dans des États qui sont déjà très progressistes dans leur approche de la consommation de drogues ; il s'agit d'utiliser conjointement la justice pénale et la santé publique de manière équilibrée et pragmatique, comme l'Oregon est maintenant prêt à le faire. [1] https://allrise.org/about/treatment-courts/ Les tribunaux spécialisés dans les affaires de drogue pour adultes sont une alternative à l'incarcération qui combine des approches de santé publique et de sécurité publique pour mettre les personnes impliquées dans le système judiciaire en contact avec des traitements individualisés et fondés sur des preuves et des services d'aide au rétablissement. Les tribunaux spécialisés dans les affaires de drogue pour adultes constituent l'intervention la plus étudiée et la plus éprouvée de l'histoire de notre pays pour sortir les personnes souffrant de troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives du système judiciaire et leur permettre de vivre en bonne santé et de se rétablir.
  10. Étant donné que nous avons pour président le champion du monde du "en même temps", il mêle toujours à ses discours va-t-en-guerre des messages pas si subliminaux que ça sur la paix : https://www.lefigaro.fr/international/il-faut-avoir-le-nerf-de-la-paix-quand-emmanuel-macron-cite-winston-churchill-lors-de-son-interview-sur-l-ukraine-20240314 Lors de son entretien aux «20 heures» de TF1 et France 2, Emmanuel Macron a tenté de préciser sa ligne de soutien à l’Ukraine, une semaine après avoir évoqué un possible envoi de militaires occidentaux sur le front ukrainien. « Jamais nous ne mènerons d'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative », a-t-il clarifié, assurant que « la France est une force de paix ». Moi ce qui m'inquiète le plus c'est ce qu'a dit Medvedev : https://www.tf1info.fr/international/direct-guerre-ukraine-russie-combat-autour-d-adviivka-zelensky-poutine-macron-elysee-biden-situation-et-dernieres-infos-aujourd-hui-jeudi-7-mars-2024-2288548.html "La Russie n'a plus de ligne rouge pour la France", écrit sur X l'ancien président russe, après les déclarations d'Emmanuel Macron ne fixant "aucune limite" dans le soutien de la France à l'Ukraine. Emmanuel Macron a créé un monde où il n'y a plus aucune ligne rouge entre la France et la Russie. Or il faut savoir la doctrine Poutine, depuis l'époque où il était un petit voyou de Leningrad : https://www.businessinsider.com/putin-the-streets-of-leningrad-taught-me-one-thing-2015-10?r=US&IR=T (22 octobre 2015) S'exprimant sur la Syrie et la lutte contre le terrorisme, M. Poutine a fait part d'un enseignement tiré de son passé. "Il y a cinquante ans, les rues de Leningrad m'ont appris une chose : si un combat est inévitable, il faut frapper le premier", a déclaré M. Poutine Donc contrairement à Macron qui "jamais ne prendrons d'initiative", il faut être prêt à une "initiative" russe, sans ligne rouge, contre la France.
  11. https://journals.openedition.org/etudesafricaines/25853 (2019) Jean-Pierre Olivier de Sardan, Les conflits de proximité et la crise de la démocratie au Niger : de la famille à la classe politique Le microcosme politique nigérien est confronté à des rivalités internes semblables [aux querelles de famille] où les camarades d’aujourd’hui deviennent demain des ennemis. Autre similarité, les conflits de proximité familiaux comme les conflits de proximité politiques sont avivés par les spécialistes de l’occulte qui rendent toujours les proches responsables des problèmes. En effet, la vie politique du Niger est dominée, depuis la Conférence nationale en 1991, qui a introduit le multipartisme après trente années de parti unique puis de dictature militaire, par deux phénomènes proches : (a) d’une part le « nomadisme politique » (les militants et les cadres circulent sans cesse d’un parti à l’autre, au rythme soutenu des factions et des scissions) ; (b) d’autre part la « valse des alliances » (tous les partis se sont mutuellement alliés puis combattus, puis alliés, puis combattus, au fil des années). Ce sont les leaders politiques qui ont émergé lors de la Conférence nationale qui dirigent encore aujourd’hui tous les principaux partis, tous ayant alterné au pouvoir comme dans l’opposition dans toutes les configurations possibles. Une même classe politique se succède à elle-même sans cesse depuis 25 ans, entre compromis et bras de fer, réconciliations et divorces, fraternisation et haine. Ils dénoncent tous, quand ils sont (à tour de rôle) dans l’opposition, les comportements qu’ils adoptent tous quand ils sont (à tour de rôle) au pouvoir (politisation de l’administration, interventionnisme permanent de type clientéliste dans le fonctionnement des services publics, enrichissement accéléré des dignitaires du régime et de leurs protégés, manipulation des élections, persécution de l’opposition…). Cette classe politique se compose en fait de quelques milliers de personnes, qui se connaissent tous personnellement. Une partie importante (et la plus visible) de cette classe politique est composée d’élites instruites, qui ont souvent fréquenté les mêmes écoles et qui appartiennent dans leur majorité aux « grandes familles » du Niger. Cette classe politique restreinte a toutes les caractéristiques d’une bourgeoisie politico-économique d’interconnaissance, unie par un même mode de vie, la fréquentation des mêmes lieux, et de multiples alliances matrimoniales : accumulation grâce à la corruption et à l’affairisme, investissements dans l’immobilier et l’élevage, dépenses somptuaires et redistributions clientélistes, multiplication des privilèges de fonction, absence de base idéologique pour les clivages partisans, placement des enfants dans les mêmes écoles privées élitistes et des universités du Nord, soins et évacuations sanitaires à l’étranger, intermariages quasi systématiques, fréquentation mutuelle et sociabilité partagée au fil des baptêmes et noces qui rythment la vie sociale de la capitale, etc. Néanmoins, au sein de cet entrelac de relations mutuelles et croisées, les batailles sont féroces entre les ennemis d’aujourd’hui, qui sont les alliés d’hier, et peut-être ceux de demain. Tous les coups, ou presque, sont permis, l’emprisonnement d’un ancien camarade étant la forme la plus exacerbée des règlements de comptes. Cette classe politique est indissociable de la démocratie dont elle tient tous les leviers. La démocratie avait suscité à ses débuts beaucoup d’espoir. Mais désormais c’est, de loin, la déception qui domine, dans tous les secteurs de la société, face aux jeux politiciens incessants, aux alliances se modifiant à 180 degrés du jour au lendemain, aux rivalités personnelles exacerbées et aux épreuves de force incessantes, aux luttes de cliques et de clans, le tout sur un fond de faible délivrance des services publics, d’enrichissement spectaculaire des élites, de chômage massif des jeunes, et de corruption généralisée. On assiste donc à un rejet de plus en plus répandu de la « politik » (ce terme est désormais passé en langue songhay-zarma, avec un contenu très péjoratif), sous-entendu la politique des partis, la politique des politiciens, la politique de la démocratie. La démocratie est vécue désormais comme un échec. La nostalgie croissante envers le régime militaire de Seyni Kountché (idéalisé a posteriori et crédité de rigueur morale et civique et de sens du service public en opposition aux mœurs politiques actuels) en est un des signes. Depuis les débuts de la colonisation (création de la chefferie administrative), les chefs de canton (ou les chefs de groupements en zone dite nomade) sont choisis (par le pouvoir) ou élus (par les chefs de village) au sein de la famille « régnante », autrement dit parmi les « ayant-droits » ayant fait acte de candidature. Ces « ayant-droits » sont les descendants (en filiation patrilinéaire) des premiers chefs de canton. Autrement dit, les candidats rivaux sont tous « frères » (ou cousins parallèles) entre eux (Tidjani Alou 2009). Le demi-frère ou le cousin battu deviendra souvent un opposant à vie de son parent devenu chef de canton (Olivier de Sardan 2009). On voit que la polygamie est au cœur de ces différents processus. Les baab-izey sont des enfants de co-épouses, qui reproduisent les rivalités de leurs mères. La polygamie alimente un conglomérat de jalousies et de conflits qui prennent place dans l’espace domestique (compétition entre co-épouses et entre leurs enfants respectifs), et parfois au sein de l’espace politique de la chefferie (dans la mesure où celui-ci est co-extensif à l’espace domestique de la famille au pouvoir). Ces représentations et ces pratiques sont en contradiction évidente avec nombre de stéréotypes sur « la famille africaine », qui serait avant tout un lieu d’entraide et de solidarités. Bien évidemment, une femme ne va pas brimer les enfants de ses co-épouses ou leur parler mal devant le père ou un visiteur. En situation publique, la norme sociale règne, elle est ostentatoirement respectée. C’est dans l’intimité, loin des regards, que la norme pratique sera mise en œuvre et produira des discriminations subtiles (relatives aux friandises, aux jeux, aux corvées, aux réprimandes, aux récompenses, etc.). Tout dirigeant, que ce soit à l’échelle locale ou nationale, s’il est mécontent des décisions de son parti, n’hésitera pas à le quitter avec toute sa clientèle électorale pour un autre parti, parfois ennemi déclaré du précédent, ou pour en fonder un nouveau. Les raisons de ces scissions et changements de veste quasi permanents sont presque toujours de type personnel, et ne relèvent que très rarement de divergences programmatiques ou de désaccords idéologiques. Les chefs de parti, les ministres, les directeurs, les chefs de service, tendent tous plus ou moins à se comporter comme des chefs de canton, comme si l’entité à la tête de laquelle ils sont était leur propriété privée, avec toutes les caractéristiques de clientélisme, de courtisanerie et de confusion entre bien public et bien privé qui sont des traits structurels du mode chefferial de gouvernance (Olivier de Sardan 2009). C’est justement le reproche qui est fait à l’élite politique par une partie de plus en plus importante de la population : cette élite ne pense qu’à elle-même, n’est intéressée que par le gain du pouvoir ou son maintien au pouvoir, et ne songe qu’à s’enrichir. Ce constat alimente une opinion largement répandue : la démocratie introduite dans la fin des années 1980 est un échec. À cet échec, certains opposent le sens perdu du bien public, le besoin de renouveler les élites, l’urgence de développer l’esprit civique, l’impérieuse nécessité d’une réforme de l’État. La figure de Thomas Sankara, devenue mythique en Afrique de l’Ouest, est souvent mobilisée dans cette perspective. D’autres, au contraire, rêvent de charia, de gouvernance islamique, d’islam politique, voire de jihad. C’est une autre figure mythique, celle du caliphe, qui est alors mobilisée. Ce sont là deux façons opposées de rompre avec le baab-ize tarey généralisé du tout petit monde politique nigérien actuel. On peut aussi penser que cette analyse vaut pour les pays voisins du Sahel, qui non seulement ont un modèle émique analogue des relations intra-familiales, mais qui connaissent aussi un même type de rivalités politiques, et la même crise de la démocratie.
  12. https://rahmane.substack.com/p/fascism-much (29 janvier 2024) Le souverainisme a dispensé les putschistes de s’embarquer dans cette direction qui les aurait ramenés dans leurs casernes. Pour les militaires maliens, qui étaient très humbles face à la Cédéao dans les premiers temps de leur régime, ce fut la divine surprise. Grâce aux intellectuels engagés et aux réseaux sociaux en ébullition permanente, le souverainisme était devenu une source d’énergie politique apparemment infinie, un pactole de contrôle des masses exploitable à souhait dans un périmètre qui s’étend du sud du Mali à presque l’intégralité du Burkina Faso et à tout l’ouest du Niger. Ajoutez à cela l’état de guerre à l’intérieur précisément de ce périmètre, qui faisait croire aux masses naïves qu’un pouvoir militaire serait mieux à même d’en finir avec cette situation qu’un pouvoir civil. L’occasion faisant le larron, les militaires maliens se sont transformés de putschistes en patrons, créant un modèle qui parut viable et séduisant à certains de leurs collègues du Burkina et du Niger. Le problème, c’est que le souverainisme n’est pas un projet politique positif. C’est un trou noir, une énergie essentiellement négative qui se définit avant tout par le mot « anti » et qui se cherche perpétuellement des ennemis. La grande chance des souverainistes sahéliens, ce fut la France. Bien qu’en transition depuis des années vers une rupture avec la « Françafrique », i.e., le néocolonialisme jadis mis en place par les gaullistes, la France était le super-vilain idéal pour les superhéros souverainistes. On pouvait l’accuser de tout et son contraire, puisqu’il y avait une prédisposition universelle à croire en ces accusations, y compris d’ailleurs hors du Sahel. La première fois que je me suis rendu au Mali après l’arrivée au pouvoir de la junte, j’entendais tellement de choses pleines d’espoir et de lumière que je gardai l’esprit ouvert et m’attendis à observer des traces de changement révolutionnaire dans un pays désormais sur les rails. Mais dès l’aéroport, un policier me demanda un pot de vin. Et en fait de révolution, je ne vis que des gens qui ne craignaient pas de claironner les plus grossières énormités et d’autres qui avaient peur de chuchoter même l’évidence la plus sensée. Lors de mon dernier voyage à Bamako, en juin de l’an dernier, deux amis bobolais (du Burkina) vinrent m’y rencontrer. Le plus jeune, dont c’était le premier voyage à l’étranger, avait été traumatisé par le fait que les policiers maliens l’avaient totalement dépouillé à travers une série de trois points rackets entre la frontière et Bamako, alors qu’il était tout à fait en règle, au point qu’il avait dû s’endetter auprès de son compagnon de route pour arriver à destination (j’ai dû régler cette dette et lui donner de l’argent pour la corruption sur le trajet retour). Il me dit : « Je ne comprends pas, on dit pourtant que le Burkina et le Mali sont devenus des amis ! » Lorsque j’étais étudiant au Sénégal et que je rentrais au Niger par la route en passant par le Mali, je devais toujours prévoir un budget racket à dépenser sur pas moins de six postes de contrôle. Fantasme autarcique : on n’a besoin de personne, ni des humanitaires (la junte de Niamey, dans son addiction au filon anti-français, a récemment refusé l’accès au territoire au représentant du Programme Alimentaire Mondial du fait de sa nationalité française), ni de la Cédéao (y compris donc le Golfe de Guinée, région où se trouvent tous les ports du Sahel et où vivent des dizaines de millions de ressortissants sahéliens). Le souverainisme s’oppose à la souveraineté. Or, on en est arrivé au point où, au nom de la souveraineté nationale, la souveraineté du peuple est annulée ou plutôt transférée tout entière audit fada/grin, qui peut prendre des décisions monumentales, aux conséquences et ramifications incalculables, sans formalités, débats, sans consultation populaire (le Brexit a eu lieu après un référendum; le “Sahelexit”, (...) est un oukase), sans processus politique.
  13. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240315-sénégal-les-opposants-ousmane-sonko-et-bassirou-diomaye-faye-sont-sortis-de-prison-scènes-de-liesse-à-dakar Scènes de liesse à Dakar après la libération des opposants Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye L’opposant numéro 1 du pays, le fondateur du parti dissous Pastef, Ousmane Sonko, et son fidèle lieutenant et candidat à la présidentielle du 24 mars, Bassirou Diomaye Faye, ont quitté la prison de Cap Manuel ce jeudi soir. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/senegal-la-democratie-sur-la-braise-2211382 (16 mars 2024) 08:22 Jean-François Bayart : Ousmane Sonko représente comme d'autres figures dans le reste de l'Afrique de l'Ouest, une espèce de remontée d'huile nationaliste, une affirmation de volonté d'indépendance nationale, notamment mais pas exclusivement, par rapport à l'ancienne métropole coloniale, en l'occurrence, la France, et Ousmane Sonko représente un petit peu cette sensibilité anti-impérialiste, que je vais immédiatement qualifier de révolutionnaire conservatrice, au sens où on l'entendait en Europe entre les deux guerres [1]. Ce qui est frappant, en effet, dans le discours de Sonko, entre autres, c'est une forme de ressentiment et je prends vraiment le terme au sens de Max Scheler, de Nietzche, tel qu'il a été utilisé précisément entre les deux guerres en Europe, une forme de ressentiment à l'encontre de la colonisation, à l'encontre de la traite esclavagiste, mais également un ressentiment à l'encontre de tout l'establishment qui, grosso-modo, a dominé la vie politique sénégalaise, depuis plus d'un siècle. Je crois que le tournant fondamental, c'est au début du XXe siècle, autour de 1905, lorsque vous avez un compromis historique, entre d'une part l'administration coloniale française et d'autre part les confréries islamiques qui religieusement dominent à l'époque la Sénégambie. Et ce compromis historique s'est reproduit à travers toute la colonisation, y compris pendant le moment très douloureux et très compliqué de la première guerre mondiale, il s'est reproduit sur le mode du nationalisme notamment sous la houlette du premier président de la République indépendante du Sénégal Léopold Senghor, et aujourd'hui ce à quoi nous assistons, c'est le très très fort tangage de cette formule qui repose sur un compromis historique entre les confréries islamiques et la classe politique établie, voir un petit peu rassise. Et bien entendu, la jeunesse est partie prenante de cette remise en cause de l'establishment qui fonctionnait beaucoup par cooptation, et qui aujourd'hui, manifestement a de la peine à renouveler cet exercice. Ousmane Sonko, pour le dire d'un mot, il représente l'ébranlement de ce compromis historique, d'une part par son positionnement anti-impérialiste, mais également très conservateur sur le plan des valeurs, en particulier avec la stigmatisation de l'homosexualité, et l'une des dimensions conservatrices de son positionnement, c'est son ancrage dans l'islam réformé et non pas dans l'islam confrérique. Et ça, je crois que c'est un élément clé de la formule Sonko dans le contexte politique sénégalais actuel, mais qui n'est pas sans contrepartie dans des pays comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger. 12:07 Il ne faut pas sous-estimer l'emprise en particulier économique des confréries sur la société sénégalaise, leur emprise religieuse, morale et politique, même si les confréries, et c'est une grande inflexion par rapport aux décennies passées, même si les confréries ne sont plus les "banques de votes", ne contrôlent plus le vote des Sénégalais, notamment des jeunes Sénégalais, autant qu'auparavant. (...) Il y a un affaiblissement ou une relativisation du poids des confréries sur la société sénégalaise, mais qu'il faut nuancer. Je donnerai quand même un exemple : il ne faut pas s'imaginer que les confréries sont des espèces de forces conservatrices reculées dans la campagne sénégalaise. Elles sont dès le début du XXe siècle très présentes dans le tissu urbain, y compris dans le domaine immobilier, mais ce sont des confréries qui sont largement globalisées. Les Mourides, notamment (...) sont extrêmement présents en Amérique du Nord, notamment à New York, dans le contrôle de toute une série de commerces, y compris high tech, électronique, etc... 14:12 Ce n'est pas, si vous voulez, d'un côté une espèce de Sénégal profond, obscurantiste, qui serait celui des confréries et puis d'un autre côté un Sénégal moderne. En réalité, il y a une imbrication. [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Révolution_conservatrice_(Weimar) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ousmane_Sonko#Polémiques_et_critiques Selon le journal français La Croix, les détracteurs d'Ousmane Sonko lui reprochent d'avoir milité dans sa jeunesse auprès de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal (AEEMS), proche des Frères musulmans. Il promet également de durcir la loi pénalisant l'homosexualité et défend la peine de mort. En juin 2023, le Canard Enchaîné révèle ses liens avec le Qatar, dont il tirerait l'essentiel de ses financements.
  14. Lorsque la Biélorussie est entrée dans le Partenariat Oriental de l'Union Européenne en 2009, c'était déjà une dictature à élections truquées. Et les sanctions sont contre-productives : - - - - Par contre je dois avouer que j'ai fait une grosse erreur. Nous ne poussons pas la Biélorussie dans les bras de la Russie. Nous la poussons dans les quadruples bras de la Russie et de la Chine : -
  15. https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/sophie-marceau-felicite-emmanuel-macron-pourquoi-son-message-ne-passe-pas-aupres-des-internautes-2172395 (16 mars 2024) Quelques jours après avoir évoqué l’inscription de l’IVG dans la constitution, l’actrice révélée dans La Boum a écrit : "La France, la Pologne et l'Allemagne toutes ensemble pour défendre l'Ukraine contre l'envahisseur. Voilà enfin une belle leçon de l'Histoire qui apprend de ses erreurs passées plutôt que de les répéter", avant d’applaudir le président de la République. Dans la section des commentaires, de nombreux internautes ont fait part de leur indignation. "Je me désabonne, je suis très déçue de votre publication" ; "Mes enfants ne feront pas la guerre. Allez faire vos pubs et gardez vos commentaires pour vous. Vous changez depuis un certain temps, c'est dommage. Déçue. LA PAIX" ; "Cette prise de position est inappropriée et décevante" ; "Est-ce que la paix passe par la guerre ? Est-ce qu'on doit sacrifier nos enfants ? Mes deux garçons doivent partir se faire tuer ? Pour protéger des politiciens et des riches industriels ?", peut-on par exemple lire. Certains internautes ont cependant apporté leur soutien à l’actrice. "Bravo pour votre prise de parole qui prouve non seulement votre courage d’assumer vos opinions, mais aussi votre lucidité. Je ne saurais dire ce qui compte le plus", a écrit une internaute.
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