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https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/concordance-des-temps/les-incas-empire-singulier-2745812 (3 juin 2023) Les Incas, empire singulier, avec Carmen Bernand, historienne et anthopologue.
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Australie
Wallaby replied to Philippe Top-Force's topic in Politique etrangère / Relations internationales
https://www.telegraph.co.uk/world-news/2023/06/02/australia-ben-roberts-smith-victoria-cross-quits-job/ Ben Roberts-Smith, aujourd'hui retraité du Special Air Service Regiment, a quitté son emploi dans une entreprise après qu'un tribunal a estimé qu'il avait commis des crimes de guerre. L'ancien combattant le plus décoré d'Australie a quitté son emploi dans une entreprise, alors que des voix s'élèvent pour qu'il soit déchu de sa très convoitée Croix de Victoria, après qu'un tribunal civil a estimé qu'il avait tué illégalement quatre Afghans. -
[BREXIT]
Wallaby replied to Gibbs le Cajun's topic in Politique etrangère / Relations internationales
https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/brexit-boris-johnson-australia-deal-b2350229.html (2 juin 2023) Boris Johnson a fait une gaffe en signant un accord commercial crucial avec l'Australie lors d'un dîner chaotique avec le premier ministre Scott Morrison au No 10, a-t-on affirmé aujourd'hui. Il a été contraint de signer un accord post-Brexit désastreux après que les Australiens se sont emparés d'une bévue d'écolier sur les quotas d'importation de viande pendant les négociations. Un fonctionnaire australien a trouvé une excuse pour aller aux toilettes de Downing Street, a fait rédiger à la hâte la concession de M. Johnson sous la forme d'un accord formel et l'a ramenée à No 10 où le Premier ministre de l'époque l'a signée avant la fin du dîner avec M. Morrison. Pour couronner le tout, M. Johnson aurait dit aux Australiens qu'il faisait cela parce qu'il voulait s'excuser auprès d'eux pour l'adhésion de la Grande-Bretagne à l'UE il y a 50 ans. Liz Truss, alors secrétaire d'État au commerce international, furieuse, a tenté de détricoter l'accord, mais les Australiens, ravis, lui ont répondu que son patron, M. Johnson, avait déjà " vendu le royaume". Le récit extraordinaire de la manière dont l'accord commercial post-Brexit de la Grande-Bretagne avec l'Australie - condamné comme une capitulation par les agriculteurs britanniques - a été géré par M. Johnson est apparu sur le site politique Politico. Selon le compte-rendu du dîner du 14 juin 2021, M. Johnson a accepté de mesurer les importations de bœuf en fonction du poids des seuls morceaux de viande, plutôt que de la vache entière, qui est beaucoup plus lourde. En acceptant de mesurer les exportations de viande australienne vers le Royaume-Uni en fonction du poids des morceaux de viande et non de celui de la vache entière, M. Johnson a signé une augmentation massive de la quantité de viande que l'Australie peut envoyer au Royaume-Uni, selon les allégations. -
Guerre Russie-Ukraine, quel dénouement ?
Wallaby replied to Alexis's topic in Politique etrangère / Relations internationales
C'est parce que les compétiteurs sont au même niveau qu'eux. -
Guerre Russie-Ukraine, quel dénouement ?
Wallaby replied to Alexis's topic in Politique etrangère / Relations internationales
Staline était compétent au sens où il a gravi tous les échelons avant de devenir numéro 1, et si les hiérarques au-dessus de lui l'ont gardé et promu, c'est parce qu'il était compétent. Un tyran n'est pas un roi fainéant. Rester au pouvoir à vie, c'est un métier. Les incompétents sont éliminés par plus compétents qu'eux. Un peu comme un chef de gang. -
Guerre Russie-Ukraine, quel dénouement ?
Wallaby replied to Alexis's topic in Politique etrangère / Relations internationales
Il ne faut pas confondre "bon, bienveillant", avec "compétent". Staline était compétent. -
Guerre Russie-Ukraine, quel dénouement ?
Wallaby replied to Alexis's topic in Politique etrangère / Relations internationales
De la Démocratie en Amérique est une analyse et une critique de la société américaine. Alexis de Tocqueville est un aristocrate libéral. Il casse du sucre sur le dos de l'égalitarisme américain, présageant que tout cela va tourner au vinaigre, sous la forme de tyrannie de la majorité. On retrouve un peu les critiques d'Aristote contre la démocratie. C'est donc largement un contre-exemple à ne pas suivre ! https://www.letemps.ch/opinions/mefaits-pervers-legalitarisme (15 janvier 2017) Dans sa Démocratie en Amérique publiée en deux volumes en 1835 et 1840, l’aristocrate normand tente de défendre les valeurs de la liberté, continuellement menacées, dans un système démocratique, par l’avancée foudroyante de l’égalité. Pour lui, la pente naturelle de la démocratie incline inexorablement vers cette dernière alors que la liberté, nécessaire pour en bloquer les conséquences abrasives, exige toujours des efforts. Les pages tocquevilliennes sur les pièges que tend l’égalité sont célèbres. Pour Tocqueville, l’individu démocratique, aspirant à cette sacro-sainte égalité érigée en finalité de l’action politique, à un certain moment, non seulement ne supporte plus l’inégalité, mais la moindre différence devient elle-même une offense à la norme sociale. Même si l’égalité semble réalisée, l’apparence d’une inégalité injurie en quelque sorte la conscience collective. https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-portalis-2015-1-page-125.htm Dans ce type de société, l’homme démocratique souffre d’individualisme, un « sentiment réfléchi et paisible qui dispose chaque citoyen à s’isoler de la masse de ses semblables et à se retirer à l’écart avec sa famille et ses amis » La chose publique n’a ainsi plus l’écho qu’elle détenait dans son sens antique. Ainsi, pour Tocqueville, « l’aristocratie avait fait de tous les citoyens une longue chaîne qui remontait du paysan au roi ; la démocratie brise la chaîne et met chaque anneau à part » . L’homo democraticus n’est ainsi plus lié par nécessité à un groupe de personnes, à un cercle, à une cellule dont il ne pourrait sortir de la membrane. L’homme choisit les liens qu’il décide de créer. Et parce qu’il les choisit, il peut les défaire aussi aisément. Le principe du consentement dans l’établissement des relations sociales implique alors de facto la fragilité du lien. Dans la société démocratique, l’individu croit au fondement de la rationalité. Ainsi, il souhaite soumettre tous les éléments de la vie sociale à son doute cartésien. Mais, une telle démarche étant irréalisable, il s’en remet à une autorité légitime pour saisir ce qui est vrai. Précédemment, cette autorité était notamment incarnée par l’Église. Néanmoins, ne saurait remplir ce rôle dans les sociétés démocratiques tout type d’entité instituant une relation verticale – car contraire à l’égalité – et non fondée sur la rationalité. L’individu démocratique se retourne alors vers la majorité, unique autorité légitime à ses yeux. De ce fait, l’individu perd sa liberté d’esprit, son indépendance d’opinion, et les idées se font rapidement communes. Enfin, la troisième grande conséquence du mouvement d’égalisation des conditions réside dans le risque de l’avènement du despotisme démocratique. Tocqueville présente ce danger dans un chapitre intitulé Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre du second tome, chapitre majeur de son ouvrage. Tocqueville précise que « ce n’est donc jamais qu’avec effort que ces hommes s’arrachent à leurs affaires particulières pour s’occuper des affaires communes ; leur pente naturelle est d’en abandonner le soin au seul représentant visible et permanent des intérêts collectifs, qui est l’État ». L’État est « absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire, qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir ». -
Guerre Russie-Ukraine, quel dénouement ?
Wallaby replied to Alexis's topic in Politique etrangère / Relations internationales
Selon la constitution ukrainienne, la Crimée est une République autonome et non un oblast. -
https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/05/31/en-pologne-le-gouvernement-s-apprete-a-donner-le-coup-de-grace-a-la-democratie_6175501_3232.html La nouvelle commission aura d’énormes pouvoirs. Elle pourra déclarer qu’une personne a agi sous l’influence de la Russie contre les intérêts de la Pologne et lui imposer des sanctions pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’exercer des fonctions publiques pendant dix ans. Toutefois, il n’existe aucune définition précise de ce qui constitue un tel comportement criminel. La commission disposera donc d’un pouvoir discrétionnaire illimité pour désigner certaines personnes comme agents russes, sans possibilité de faire appel de ses verdicts. En outre, des personnes pourraient être sanctionnées pour des actes passés qui ne constituaient pas une infraction à l’époque.
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C'est les Est-Européens qui ont décidé de court-circuiter Paris et Berlin, pas l'inverse. L'occasion de se parler et de se consulter, elle a été détruite par la décision des Est-Européens de se rallier aux Américains sans constituer une position européenne commune. C'est les Est-Européens qui sont fautifs, et Chirac a eu raison de les blâmer.
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https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/31/au-kosovo-des-centaines-de-protestataires-serbes-a-nouveau-rassembles-face-a-la-force-de-l-otan_6175563_3210.html Les Serbes ont boycotté les élections municipales d’avril dans ces localités, par défiance envers Pristina, ce qui a abouti à l’élection de maires albanais avec une participation de moins de 3,5 %. Leur intronisation, la semaine dernière, par le gouvernement kosovar a mis le feu aux poudres. Les Etats-Unis, alliés historiques du Kosovo, dont ils ont défendu l’indépendance, ont mis en cause la responsabilité du premier ministre kosovar, Albin Kurti, dans la crise. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a déclaré que sa décision sur l’intronisation des maires avait « fortement et inutilement aggravé les tensions ». Washington a également exclu le Kosovo d’un programme d’exercices militaires multinational, sa première sanction contre Pristina. Les Etats-Unis menacent aussi, de manière inédite, de mettre fin au soutien diplomatique en faveur de la reconnaissance internationale du territoire des Balkans, reconnu pour l’heure par une centaine de pays. De son côté, Emmanuel Macron a dénoncé la « responsabilité » des autorités kosovares dans l’aggravation de la situation. « Très clairement, il y a une responsabilité des autorités kosovares dans la situation actuelle et un non-respect d’un accord qui était pourtant important et qui avait été scellé il y a juste quelques semaines », a dit M. Macron lors d’une conférence de presse commune avec la présidente de la République slovaque, Zuzana Caputova.
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Cela dit je pense que Macron a tort de désavouer Chirac. Si l'Europe de l'Est avait écouté la France et l'Allemagne plutôt que les Etats-Unis ou elle-même, on n'en serait pas là aujourd'hui. C'est fondamentalement Chirac qui avait raison. Le tort causé aux Irakiens par la complicité Est-Européenne au crime de guerre d'agression américain en Irak est immense. En légitimant l'idée de guerre préventive ils ont eux-mêmes fourni à Poutine son argument pour envahir l'Ukraine. En désavouant Chirac la France perd sa stature internationale.
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Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby replied to Alexis's topic in Politique etrangère / Relations internationales
Ce gazouillis rend hommage à l'image originale, à savoir celle-ci : https://zh.wikipedia.org/wiki/時局圖 La carte de la situation actuelle, également connue sous le nom de carte complète de la situation actuelle et de situation en Asie de l'Est, est une bande dessinée des événements actuels de l'histoire moderne de la Chine. L'auteur a dessiné cette image pour avertir la nation que la Chine était sur le point d'être divisée par les grandes puissances. On pense généralement que l'auteur de la carte est Xie Jiantai (1872-1939), membre du Xing Zhong Hui. Il existe trois versions différentes de l'auteur de l'inscription : premièrement, un inconnu cantonais[1] ; deuxièmement, l'auteur Xie Jiantai lui-même[2] ; et troisièmement, Huang Zunxian (1848-1905)[3][4], un politicien Qing décédé. La "Carte de la situation actuelle" a été publiée pour la première fois en juillet 1898 dans le journal de Hong Kong Fu Jen Wen She She Kan[5] et a été reproduite en 1903 dans le journal de Shanghai "Alerte aux affaires Russes", édité par Cai Yuanpei, mais la caricature a été rebaptisée "Carte de la partition de la Chine".