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  1. Euh... si, énormément même dans une perspective "UE". Si on réfléchit de manière étroitement nationale à la France, sa dissuasion nucléaire, ses troupes professionnelles peu nombreuses mais censément compétentes, sa position de finistère en Europe, ses voisins amicaux, on peut se dire qu'on en a vraiment rien à faire, de l'Ukraine, qu'elle est trop loin. On regarde l'économie du pays (très fortement imbriquée dans l'UE), sa monnaie (idem), une bonne part de son cadre réglementaire et normatif (pareil), sa capacité à négocier de manière autonome des accords commerciaux (identique à celle du RU : quasi-nulle), sa dépendance en matière-première ou de segments entiers d'outillages (autonomie nulle en informatique, cuivre, pétrole, etc...) et sa taille à l'échelle du monde (moyenne tendance petite) ; et d'un coup le splendide isolement apparaît moins solide, très hypothétique et inconfortable (grandes entreprises majoritairement détenues par les non-résidents, dette publique importante...). En se voyant dans l'UE on se dit "Tiens, si on raisonnait dans ce cadre-là, plutôt ?" Faire en sorte que la Russie ne gagne pas en Ukraine prend un sens surprenant, parfaitement compris sur tout le Nord et tout l'Est de l'Union, et même une bonne partie du Sud ; et il faudrait se recroqueviller autour des M-51 et laisser tout ce monde-là en plan, les planter comme les ukrainiens ? Sacré pari, sacré risque que de conforter tous ceux qui répètent depuis des décennies que la France n'est ni fiable ni sérieuse... Du point de vue européen, la guerre menée par Russie contre l'Ukraine compte, compte beaucoup en fait ; son issue nous importe donc et, cyniquement, ce conflit offre même à la France des opportunités significatives. On attend impatiemment le raisonnement derrière cette phrase ! J'aime beaucoup le "Vous aurez le déshonneur, et la guerre" aussi... Et sinon : quelqu'un a parlé d'abandonner la sécurité nationale ? Ou c'est juste un hochet destiné à faire dérailler la discussion ?
  2. On reste sur du 120 ou c'est le 140 qui sort ? (je n'arrive pas à interpréter les inscriptions sur le culot qu'on aperçoit au début). P.S. : c'est vraiment un format de vidéo très court !
  3. Un article à charge, mais peut-être factuel de l'AFP via FranceInfo sur les "célébrations" organisées à Moscou pour la "réélection" du Poutine : y est décrit une ambiance lugubre, des spectateurs convoqués, notamment des fonctionnaires, un concert écourté, aucun enthousiasme. Peut-être factuel car ça recoupe ce que l'on pouvait observer voici 15 jours dans ce qui était pourtant une mise en scène propagandiste d'un discours scripté de Medvedev, et là ça n'était pas un récit mais carrément une émission officielle : aucun entousiasme, aucune spontanéité, des visages fermés, des applaudissements qui tardent à venir, des gens qui se demandent ce qu'ils font là. Il serait bon que les Moscovites se lassent, meilleur encore qu'ils commencent à se fâcher. Je ne pense pas avoir jamais donné dans les analyses sur les stocks de missiles ou de conscrits, qui ne seraient que spéculations de ma part, mais à propos de spéculation, je me demande tout de même s'il n'y a pas un début de grosse fatigue russe, au-delà des assauts qui continuent, des chiffres économiques en apparence pas si mauvais, derrière l'information cadenassée et les bourrages d'urnes.
  4. Germano-polonaise ou germano-lituanienne ? Ils déboussolent, depuis le début, eux-mêmes y compris : "ambiguïté stratégique".... Ça masque aussi l’opportunisme crasse et les éventuels échecs ou défaites.
  5. Ah, et sinon, il y a eu une série de décisions annoncées au niveau européen le 15 mars, notamment sur la production de poudres, explosifs, munitions.... Euractiv toujours, article en français. Le plan de 500 millions d’euros couvrira les projets qui ont déjà commencé en 2023 et qui prendront fin en 2025, dans le but d’augmenter la capacité de production, selon les critères suivants : Explosifs : 4300 tonnes/an, suffisantes pour produire 800 000 obus supplémentaires. Les explosifs font tous partie des chaînes d’approvisionnement de la production d’obus d’artillerie de 155 mm. Poudre : 10 000 tonnes/an, suffisantes pour remplir 1,3 million d’obus supplémentaires. Obus : 600 000 obus/an, ce qui porte la capacité totale de production d’obus à entre1,4 et 1,7 million par an d’ici la fin de 2024, avec l’objectif de dépasser les 2 millions par an dès 2026. Missiles : les projets comprennent l’augmentation des capacités de fabrication de composants et de missiles complets, sans indication spécifique.
  6. En complément de la réponse de l'ami @jojo (lo savoyârd), voir ce papier d'Euractiv (en anglais). En substance : ça discute, ça bosse, réunion à Bruxelles pour causer de financement et notamment de ce qu'on fait des bénéfices des fonds russes qui sont pour l'instant bloqués. La fin traduite par Deepl : Dans quelques jours, les dirigeants de l'UE se réuniront à Bruxelles pour discuter de la poursuite de l'aide militaire à long terme à l'Ukraine : Sommes-nous en train de gagner cette guerre et apportons-nous un soutien suffisant à l'Ukraine ? Deux ans après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, la ligne de front s'est figée, dans une impasse tactique, aucun des deux camps ne disposant de suffisamment de soldats, d'armes et surtout de munitions pour prendre l'avantage. Les gouvernements européens ont déjà dit "non" à l'aide létale, aux chars, aux missiles et aux avions de chasse. Or, tous ces éléments ont été livrés (ou sont en passe de l'être). "Etant donné l'urgence de la situation, l'Union européenne est déterminée à continuer à fournir à l'Ukraine et à son peuple tout le soutien politique, financier, économique, humanitaire, militaire et diplomatique nécessaire, aussi longtemps qu'il le faudra et aussi intensément qu'il le faudra ", selon une première version des conclusions du sommet, vue par Euractiv. "La Russie ne doit pas l'emporter ", ajoute le projet de texte, précisant les efforts allant des munitions à l'utilisation des revenus des actifs russes immobilisés. Ils appelleront également à davantage de sanctions contre les fournisseurs amis de la Russie. Mais le plus intéressant sera ce qui ressortira des discussions des dirigeants de l'UE et qui ne figurera pas sur le papier. Si l'objectif stratégique déclaré est que "la Russie ne doit pas gagner", alors pour y parvenir, les options de réaction doivent être plus larges et rien ne doit être "retiré de la table", estiment de plus en plus de diplomates de l'UE. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Voilà voilà... la version diplomatique du "piéton imprudent".
  7. Il est gonflé à bloc par des F-35 ! Enfin, dans le prévisionnel du moins : dans la vraie vie les livraisons sont stoppées... donc plus personne ne paye.
  8. Et 100% de participation ! 1 inscrit, 1 candidat, 1 vote.
  9. Mrg. Lefebvre ? Le soit-disant "catho" qui insistait pour que ses fidèles ne puissent pas comprendre ses prêches ? Celui-là est mort. Donc : de quoi qu'tu causes encore ? --- Je parie : russe ou chinois avec outillage (dont VPN) + réponses auto-générées par IA et un zeste de francophonie. Ne vous acharnez pas, n'entraînez pas son IA. Il réussit à nous ressortir l'élément de langage "En Ukraine, les Russes se battent en ayant une main dans le dos" ce 17 mars 2024 : c'est assez remarquable, c'est un argument qui n'a jamais été étayé par rien, une rodomontade pure.
  10. On te tutoie si on veut mon poulet. Au revoir, à bientôt.
  11. A 99,99% oui. Quand tu as des manifestations pendant des mois et des mois, sous répression, des gens qui protestent en sachant parfaitement qu'ils ont une chance significative de finir battus ou violés en taule, ce ne sont pas les soit-disant "financements" de couleur qui sont le moteur principal. Étonnant, non ? Ca fait mal aux fesses aux dictateurs de se sentir mal-aimés, c'est comme les milliardaires avec un yacht "trop petit". Ce sont d'ailleurs souvent les mêmes.
  12. Les manifestants biélorusse proclamaient haut et fort qu'ils entendaient conserver d'excellentes relations avec la Russie. Ca n'a pas empêché qu'ils se fassent matraquer, pourchasser, embastiller, zigouiller. Et l'UE, pas plus que les USA, ne sont intervenus. Tout au plus peut-on mentionner le rôle fédérateur de certains médias genre Nexta. Il faut un commandement militaire unique, c'est capital. Mais derrière la notion de leadership d'un pays, il y a l'idée que les autres vont suivre et d'abord du point de vue politique : le berger seul à la tête du troupeau avec quelques chiens, quoi. C'est extrêmement prégnant dans la doxa américaine. Et de ce point de vue, 2003 a été une Grosse Déception : la rébellion de plusieurs soit-disant moutons, les pauvres sont tombés de l'armoire en nous tombant dessus. Entendre Scholtz parler de leadership allemand ou des français en train de se palucher sur le même concept à la sauce bleu-blanc-rouge me fait un peu le même effet : marchera pas marchera jamais pas ce qu'on veut pas ce qu'il faut !
  13. Peut-être, mais tu insistes immédiatement et à deux reprises dans ta réaction pour parler de leadership français et je pense que c'est une erreur. Peut-être est-ce une idée qui flatte certains en France, c'est une erreur quand même. Et le leadership allemand : pareil (poke @Manuel77 à propos des idées saugrenues de Sholtz sur ce sujet...). Mon point est que ces affaires ne relèvent pas, et ne doivent pas relever, de la course de petits chevaux qu'on appelle aussi "qui a la plus grosse" : ce serait une recette sûre pour la génération d'amertumes, de craintes, de dissensions entre alliés européens, et donc d'inefficacité. L'Europe n'a pas besoin d'un leader et n'en veut pas : elle a besoin d'une politique, ce qui est très différent et peut se construire à plusieurs, collectivement. A chaque fois que j’entends parler de leadership, de la part des USA ou des allemands, j'entends parler de domination et n'en veux pas. Je n'en veux pas plus si cette domination devait être française : y penser, en causer est non seulement inefficace mais contre-productif ; je pense d'ailleurs que c'est pour ça que certains en parlent autant, pour semer la zizanie.
  14. L'Ukraine utilise des armes qu'elle produit elle-même pour mener des attaques contre le sol russe : aucune raison d'indisposer Berlin ou Washington. Ce qui a été apparemment toujours été convenu avec ces deux capitales, mais avec Paris et Londres aussi manifestement, c'est que des armes de facture occidentale ne seraient pas utilisées pour détruire des cibles au sol en territoire russe tel que défini, avec l'approbation de la Russie elle-même, depuis 1991. Des cibles aériennes, c'est OK, des cibles au sol en Crimée ou dans le Dombass, ok aussi. Que des drones ukrainiens aillent priver les moscovites d'essence ne choque personne. Lecture orientée : le leadership français en tant que tel n'a pas d'intérêt, ce qui compte est le travail en commun, la cohérence des propositions et des actes, la capacité à agir en européen de manière souveraine. L'idéal est précisément qu'il n'y ait une politique commune et pas de leadership, pas de domination d'une nation sur les autres au sein de l'UE. ceux qui parlent de leadership français sont soit des français malavisés, soit des anti-français pour paralyser l'Europe.
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