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Daj

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Messages posté(e)s par Daj

  1. Il y a 2 heures, Salverius a dit :

    Ce n'est pas une question de construction navale, mais de doctrine militaire.

    Les architectes fournissent des études en fonction du cahier des charges du client.

    Si le client ne demande pas d'étudier la construction d'un PA CATOBAR de 40.000 tonnes, les architectes ne réfléchissent pas dans cette direction.

    La question est donc: est ce que la Marine Française, en calquant doctrine sur celle des USA, vise elle juste ou se fourvoie t'elle?

    Dans cette question, il faut que la France intégre des paramètres financiers, ce que je font manifestement pas les USA.

     

    Il est à noter que je n'ai évoqué ni le constructeur ni le commanditaire dans la citation que vous soulignez.

    Le raisonnement doit pourtant être proche : Il est probable que la Marine Nationale a bien considérée l'option d'un plus petit navire, tant du fait des contraintes de doctrines que de budgets, de taille des cales sèches ou autre. J'imagine que de nombreuses études ou rapports doivent exister en interne (du côté de Naval Group ayant travaillée dessus ou de la MN) sur ce propos, depuis le temps que le projet est évoqué.

    Mais il est aussi possible que je me plante que vous ayez raison en soulignant une interrogation, bien évidemment.

  2. Il y a 11 heures, Salverius a dit :

     En toute sincérité, j'aimerais que des professionnels étudient sérieusement la question.

    Petite intervention, non pas sur un domaine technique (je ne saurais comparer mes connaissances à celles d'autres intervenants) mais plutôt sur celui de la construction de la réflexion.

    Un programme tel que celui que nous évoquons, entendu un investissement de plusieurs milliards d'euros et un engagement sur des décennies (plus que deux :wink:), est si important qu'au moment de la découpe de la première tôle, la totalité des options potentielles ont probablement déjà été envisagées. Depuis plus de dix ans que ce projet existe, et maintenant qu'il semble prendre un élan supplémentaire, des professionnels autrement plus compétents que nous (pardonnez, mais je l'espère bien) y réfléchissent.

    Vous me direz : peut-être qu'ils se sont trompés, qu'ils n'ont pas envisagés cette solution. Certes, c'est possible. L'histoire le montre bien, des programmes furent menés à bien dans une version inadaptée du fait d'erreurs conceptuelles, d'entêtement, d'intérêts ou de choix douteux. Mais, dans le doute, pour un programme si coûteux, je préfère accorder ma confiance à ceux chargés de concevoir ce PA. Après, la question de l'intégration de nouvelles-technologies permettant de faire "plus avec moins" est une autre question : celle de l'intégration industrielle.

    De fait, si le successeur du CdG est pour l'instant annoncé plus grand que ce dernier, c'est probablement du fait d'une très bonne raison.

     

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  3. Ces dernières nouvelles me rappellent cet article, daté de Janvier 2017 : https://www.pogo.org/analysis/2017/01/f-35-is-not-too-big-to-fail/

    Citation

    Of course, there is always the matter of cost. Mr. Birkey repeats the claims made by Lockheed Martin and the Joint Program office that the F-35 will cost taxpayers only $85 million per copy by 2019. This claim is as generous as it is deceptive. For one thing, that is just the estimated cost of an Air Force conventional take-off variant, the F-35A—the least expensive of the three variants. In addition, that cost figure is actually only an estimate, one that assumes everything will perfectly for the F-35 from here on out and that the DoD will buy more than it had planned.

    When people say the F-35 will only cost $85 million, they are only talking about the price of the airframe and the engine. They don’t include how much it will cost to fix design flaws found in testing—a not insubstantial amount of money. And, they are only being truthful in the sense that taxpayers would receive a plane sitting in a hanger. The sticker price of a combat vehicle isn’t like the sticker price on a car. When a person buys a vehicle, the price they pay to the manufacturer is all they’ll pay to the dealer. When the Pentagon buys an F-35, the sticker price quoted, $85 million in this case, does not include all the money taxpayers will hand over to the contractor.

    You also have to consider the cost of upgrades to fix design flaws found in testing. It is important to remember that even after 25 years, the F-35 is still not a fully designed system. As the program moves out of the easy part of the testing—the development or laboratory testing—and moves into the critical combat testing period in the next few years, even more problems will be uncovered. A good example occurred in late 2016 when engineers discovered debris inside the fuel tank of an F-35. Upon closer inspection, they found insulation wrapped around coolant lines had disintegrated because a subcontractor failed to use the proper sealant. Fixes to these problems will all have to be devised, tested, and then put into place throughout the fleet of aircraft already produced and purchased.

    This is a costly process. The Government Accountability Office calls this the “concurrency tax.” The GAO has estimated this cost has already come to $1.7 billion. More, much more, is to come, especially judging from reports from DoD’s top tester that many longstanding problems remain unresolved.

    Once you have a functional plane, there’s also the cost of the maintenance equipment, the training simulators, augmenting the infrastructure at the fields from which the planes will operate, and more. Once that is paid for, you can start field operations where maintenance, fuel, and spare parts are all extra; that is the $1.0 trillion part of the $1.4 trillion it will cost to buy and operate the F-35.

    The price Congress agreed to pay for an F-35A in its last FY 2017 legislation is $119.6 million, not including all the concurrency costs that are now and will be mounting up as the test discovery process proceeds.

    The Marine Corps’ F-35B, which is capable of taking off from short runways and landing vertically, and the Navy’s F-35C built to operate from aircraft carriers will be much more expensive…to the tune of $166.4 million and $185.2 million per plane, respectively.

    Du coups, il faut voir dans cette annonce d'une baisse de prix avant tout un geste de communication de la part de LM ?

  4. Il y a 3 heures, Kelkin a dit :

    L'Alaska n'est pas un état contigu ! Et le District de Columbia n'est pas un état du tout (juste un "district"). :tongue:

    Mea Culpa, je vais porter ma croix x)

  5. Alors, en illustration de ce que vous disiez, j'ai trouvé une page assez amusante : https://www.f35.com/about/economic-impact-map

    - Première constatation, l'existence du site www.f35.com, ce qui est assez fun, surtout la page "Capabilities". Je vais toutefois jeter un voile pudique sur le contenu de cette page détaillant l'"unparalleled effectiveness" de cette machine.

    - La seconde : je n'ai trouvé que cinq Etats des Etats-Unis contigus qui ne bénéficient pas d'une implantation du programme f35 sur leur territoire, à savoir : l'Alaska, le Wyoming, le Nouveau-Mexique, la Louisiane et le District de Columbia.

  6. Dites-moi si je me trompe, mais il me semblait que les usines oeuvrants dans la production du F-35 étaient dispersées partout aux USA de sorte à récolter un appui politique pour ce programme. Est-ce que c'est vrai ?

     

  7. Bon, je sais pas comment remettre ces images dans le bon sens, mais dans son ouvrage Les Défis Chinois - La révolution Xi Jinping, Eric de La Maisonneuve évoque l'année 2008 :

    mini_191012092436105347.jpg

    mini_191012092435718028.jpg

    Cela rejoint la thèse de l'auteur selon laquelle à partir de 2008 la RPC amorce une prise de distance avec l'occident. Bien qu'il m'en coûte, je dois avouer ne pas avoir assez de connaissances pour jauger la fiabilité de cette idée.

  8. D'ailleurs, corrigez-moi si je me trompe, mais c'était pas le F-22 qui avait des problèmes pour l'alimentation en oxygène aussi ?

    Comment ils ont réglés ça ?

  9. J'ai certes l'impression que ça fait deux ans qu'ils sont occupés à faire joyeusement n'importe quoi, mais je pense (j'espère) que face aux enjeux que représente cette décision, quelqu'un quelque part (sait-on jamais) va soudainement demander un peu plus de temps pour monter un projet vaguement concret.

     

    Notons que je m'étais planté sur le sondage du thread sur le Brexit, donc  ...

  10. Merci pour vos réponses.

    Je suis plutôt en accord avec vous, mais ne pourrait-on pas considérer que le maintien de capacités nucléaires au niveau tactique (type Davy Crockett, B61, Missile Pluton en France ?) répondait - et répond toujours pour les systèmes toujours en service - à des objectifs plus politiques que militaires ? (vu que vous ne semblez pas percevoir d'utilité à ce niveau)

    Par exemple, le maintien des B61peut être considéré comme un puissant symbole d'engagement politique US dans la sécurité de l'Europe, face à la recrudescence de tensions avec la Russie (qu'importe que cette présence puisse être considérée comme une source de tension, vu qu'elle permet d'y répondre). D'autant que l'existence même de ces armes devient un sujet de négociation pouvant être utilisé dans le cadre de discussions internationales. Et du coups, si l'on prend cette idée comme point de départ, peut-être le maintien de capacités nuke tactique - toujours dans le cas de l'Europe - permet de lutter (en quelque sorte) contre la prolifération nucléaire (inutile pour la Turquie, la Pologne ou l'Allemagne de développer un programme nucléaire du coups) ?

     

    Quelque part, la seule utilité que je conçois immédiatement d'une arme nucléaire tactique sur un champs de bataille relève justement de la tentative de négociation. Votre avis ?

  11. Le 05/11/2018 à 22:22, kalligator a dit :

    A l'heure ou certains abandonnent les limitations sur le sujet nuc je trouve qu'à la rigueur on peut envisager d'utiliser, sur le territoire national des bombes à neutron dans le cas d'une attaque mécano-blindée menaçant la survie de l'état.

    Posséder des B61 me semble inutile tactiquement et dangereux pour l'abaissement du seuil nuc

    Permettez-moi cette remarque, j'imagine que je suis pas formellement hors-sujet cela dit, mais j'ai lu plusieurs fois sur ce forum que les B61 n'étaient pas "spécialement utiles". Sauriez-vous, s'il-vous-plaît, me dire pourquoi ?

  12. Il y a 21 heures, Fusilier a dit :

    L'ignorance permet toutes les audaces (il y a une phrase plus triviale qu'est équivalente) 

    1° en France les traités sont soumis à un vote après la signature. Notez que dans des pays à régime parlementaire strict c'est aussi ainsi que l'on procède. 

    2° Plusieurs représentants du Sénat, de la Chambre des Députés , du Parlement Européen, des diverses institutions communes (office franco allemand pour la jeunesse par exemple, mais il en existe d'autres) étaient présents à  Aix.

    3 °  Dans nos deux assemblées il existe des commissions des affaires européennes, dont le rôle est justement le contrôle des affaires européennes. 

    Ainsi au Sénat le 5 décembre 2018  examinait le rapport sur la relation franco allemande, issu des travaux de plusieurs mois... http://www.senat.fr/notice-rapport/2018/r18-181-notice.html

    J'ai la flegme de chercher pour les députés, mais ça doit se trouver.  

     

     

    Merci pour ces précisions. Il est vrai qu'au-delà de ma tentative de proposer une interprétation des idées précédentes, j'avais oublié ces données.

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