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Il y a 9 heures, Delbareth a dit :
Là c'est toi qui est de mauvaise foi.
Quelqu'un (bien identifié) le dit, mais personne ne le prouve. Si tu ne vois pas de différence le débat est stérile.
Je suis très surpris de ce que dit cette autorité, et je maintiens ce que je dis : en surface pas de problème de santé majeure, mais si ils ont creusé des tranchées, tout est possible.
Ainsi, de 1986 à 1987, entre 800 et 1000 tranchées ont été creusées dans les sables éoliens et recouvertes d’une couche de sable de 20 à 50 cm d’épaisseur. Ces tranchées mesurent en général 2 à 4 m de profondeur, quelques mètres de largeur et quelques centaines de mètres de longueur. Le volume des déchets radioactifs enfouis est estimé à environ un million de mètres cubes, pour une activité totale de 2.10^15 Bq.
La tranchée étudiée mesure environ 70 m de longueur pour 10 m de largeur et sa profondeur maximale est de 3 m. Elle contient un mélange hétérogène de sols très contaminés par des particules de combustible plus ou moins oxydées. Leurs activités en strontium 90 et en césium 137 atteignent plusieurs milliers de becquerels par gramme. La tranchée n’est pas équipée de barrière étanche (une simple couche de sol moins contaminé fait office de couverture) et les matériaux qu’elle contient sont donc soumis à l’action de l’eau d’infiltration.
Si vous tapez dans une tranchée, vous avez en moyenne 10^9 Bq d'émission gamma par m3 de déchet. Si vous restez là des jours, votre syndrome d'irradiation vous pouvez l'avoir.
Je me permet une réponse un peu longue
Becquerel (symbole : Bq, unité s^-1) : activité d'une certaine quantité de matière radioactive.
Gray (symbole Gy, unité J*kg−1 ou m2*s-2) : énergie d'un rayonnement ionisant.
Sievert (symbole : Sv, unité J*kg−1) : unité utilisée pour donner une évaluation de l'impact des rayonnements sur l'homme, c'est une pondération du gray pour lui évaluer son impacte sur un organisme biologique. Ainsi 1 gray ne confère pas autant de sievert sur tous les tissus.
Il y a plusieurs type de rayonnement ionisant, chacun valant unitairement 1 becquerel quand directement ionisant mais ne produisant pas autant de gray :
- la particule α : éjecté d’un noyau sous l’effet d’un rayonnent ionisant. Constitué de 2 neutron et de 2 proton. Très interactif, très ionisant (20 fois plus qu’une particule β).
- le neutron : éjecté d’un noyau sous l’effet d’un rayonnement ionisant. Faiblement interactif, très ionisant (20 fois plus qu’une particule β).
- la particule β- : résultante de la transformation d’un neutron en proton sous l’effet d’un rayonnement ionisant. C’est une sorte d’électron. Faiblement ionisant.
- la particule β+ : résultante de la transformation d’un proton en neutron sous l’effet d’un rayonnement ionisant. C’est une sorte d’anti-électron. Très interactive, faiblement ionisant.
Et d’autre type de rayonnement ionisant produisant 0 becquerel , car indirectement ionisant et non particulaire:
- rayonnement X: produit par le changement de couche électronique d’un électron. Faiblement ionisant.
- rayonnement gamma : produit par le changement de couche nucléaire d’un électron. C’est une sorte de rayon X nucléaire. Faiblement ionisant.
Je vous fais grâce des subtilité de radioprotection relative a chaque particule, dépendant de leur interaction et non de leur pouvoir ionisant (bien qu’indirectement corrélé a celui-ci, le pouvoir ionisant produisant des radioéléments secondaire).
Je ferait également abstraction des différents types de contamination, peu pertinent dans le cadre de cette problématique.
Ceci étant posé, on comprend que l’intensité ionisante est exprimé en gray ou en sievert et non en becquerel qui, seul, ne représente pas grand-chose.
En apparté, l’activité nucléaire d’un radioélément décroît selon sa demi-vie. Pour simplifier on ne considérera ici que les radioélément majoritaire que sont le Césium 137 et le Strontium 90.
On rappellera en que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl à eu lieu en 1986 soit 36 ans et qu’au bout de 10 cycle de demi-vie la radioactivité est divisé par 2⁵ soit 1024 et deviens donc négligeable.
- le Césium 137 se désintègre selon une désintégration β- avec une demi-vie de 30 ans en un isotope stable du Baryum. la radioactivité actuel du Césium 137 sur zone est de 44 % de celle d’origine.
- le Strontium 90 se désintègre selon une désintégration β- avec une demie vie de 29 ans en un isotope instable de l’Yttrium qui se désintègre lui même selon une désintégration β- avec une demi-vie de 64h (que l’on considérera donc comme négligeable) en un isotope instable du Zirconium. On peut donc simplifier qu’il est 2 fois émetteur de particules β-. La radioactivité actuel du Strontium est de 42 % celle d’origine.
Il apparaît donc que la majorité des rayonnement ionisant semblent être des particules β-, chacune correspondant à 1 Becquerel et d’une énergie de 0,512 MeV soit 8,2*10^-14 J, et d’une pondération 1 pour la prise en compte de leur pouvoir ionisant.
le syndrome d’irradiation aiguë apparaît lors d’une irradiation aiguë (de l’ordre de la minute). Les 1er symptômes apparaissent dans les 1eres minutes à heure après l’irradiation.
Passé ces points de rappel, nécessaire pour s'assurer que nous parlons bien tous de la même chose :
On fera ici abstraction des différentes modèle d’effet déterministe et prendrons le cas le plus péjoratif : une exposition forte, unique et continue avec courbe de survie exponentiel
Révélation
Par ailleurs tous les déchets de haute activité (10^6 Bq/g soit 10^9 Bq/Kg) sont entreposé dans des casemate bétonné
Révélation
Seul repose, sous une profondeur de 2 à 4 mètre, des déchets à moyenne activité (10^4 Bq/g soit 10^7 Bq/Kg). pour information le site ressemble à cet endroits à l'image de droite en caché, a gauche ce a quoi ressemble les casemate en béton contenant les déchets de haute activité
Révélation
La dose absorbé moyenne par un homme de 70Kg, en aillant creusé dans une tranchée (pour rappel 2 à 4 mètres de profondeur) contenant uniquement des déchets à moyenne activité (10^4 Bq/g soit 10^7 Bq/Kg) est de (10^7 x 8,2*10^-14 J)/70 soit 8,2*10^-7 Gray.
Révélation
L’exposition sera donc d’environ 8,2*10^-7*3600 soit 0,003 Gray par heure.
La forme gastro-intestinal (celle décrite, nausée/vomissement – apparition en moyenne dès 1 gray) apparaîtrait donc en moyenne en 1/0,003 soit 333h - 13.9 jours d’exposition continue.
Pour rappel en cas de fractionnement la dose nécessaire pour l'apparition des effets déterministe est démultiplié, ces 333h constitue donc un minimum absolu.
In addition to “quantity of radiation,” many other properties of radiation affect the biological response of living organisms. The rate at which absorbed dose is delivered is termed absorbed dose rate, and is measured in grays per hour (unit symbol: Gy/h). Radiation tends to produce the maximum biological damage per unit absorbed dose if the dose is delivered in a very short time, seconds or minutes. Such a dose would be delivered at a very high absorbed dose rate. If irradiation is protracted enough to permit some repair during irradiation, that is, if the absorbed dose rate is lower, then there is less biological damage per unit absorbed dose. Alternatively, if a given dose is delivered in fractions separated in time by hours or days, there is generally less damage per unit absorbed dose.
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3.2.2 Dose and Its Distribution in Time
For prompt and delayed sub-lethal effects, the higher the dose is, the sooner the response will occur, the more severe the response will be, and the greater the fraction of irradiated persons experiencing the response will be. The classic review by the NCRP of dose, dose rate, and dose fractionation (delivering a dose in several separate irradiations) is still current (NCRP 1980). The NCRP concluded that, if irradiation takes place for times that are longer than the repair times for the kinds of cells and tissues irradiated, a greater dose is needed to produce a given effect. Since such repair times are in the range of 1 to 24 hours, irradiations that take place over periods of hours or days are likely to have less effect per unit dose than irradiations that take place in seconds or minutes. The survivors of the nuclear bombings in Japan in 1945 received 90% of their dose within 5 seconds, regardless of the distance from the hypocenter (Glasstone and Dolan 1977) (p. 341). Thus, those irradiations were essentially complete before any repair processes could begin. On the other hand, many orphan source accidents have involved irradiation periods of hours, days, or even weeks, e.g., the 60 Co accident in Mexico in 1962 (Andrews 1963). In such cases, one would expect significant repair of radiation damage during the exposure. The effect of a given dose is strongly dependent on dose rate and dose fractionation. This can be expressed as a dose- and dose rate-effectiveness factor (DDREF) (NCRP 1980; National Research Council 1990). High dose rates are more effective per unit dose than low dose rates (Table 7).
Page 13
La question à laquelle nous souhaitons répondre, "est-il possible que des soldats russes ai développé un syndrome d'irradiation aiguë avec nausée-vomissement" a un critère composite: - Que des soldats russe ai creusé des trous d'homme d'au minimum 2 mètre de profondeur sur zone de déchet à moyenne activité
- Qu'ils y soient resté en moyenne 13.9 jours d'affilé au minimum
Au vue de ces élément je laisse à chacun le soin de faire sa propre conclusion
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
dans Politique etrangère / Relations internationales
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Je me permet une réponse un peu longue
Becquerel (symbole : Bq, unité s^-1) : activité d'une certaine quantité de matière radioactive.
Gray (symbole Gy, unité J*kg−1 ou m2*s-2) : énergie d'un rayonnement ionisant.
Sievert (symbole : Sv, unité J*kg−1) : unité utilisée pour donner une évaluation de l'impact des rayonnements sur l'homme, c'est une pondération du gray pour lui évaluer son impacte sur un organisme biologique. Ainsi 1 gray ne confère pas autant de sievert sur tous les tissus.
Il y a plusieurs type de rayonnement ionisant, chacun valant unitairement 1 becquerel quand directement ionisant mais ne produisant pas autant de gray :
- la particule α : éjecté d’un noyau sous l’effet d’un rayonnent ionisant. Constitué de 2 neutron et de 2 proton. Très interactif, très ionisant (20 fois plus qu’une particule β).
- le neutron : éjecté d’un noyau sous l’effet d’un rayonnement ionisant. Faiblement interactif, très ionisant (20 fois plus qu’une particule β).
- la particule β- : résultante de la transformation d’un neutron en proton sous l’effet d’un rayonnement ionisant. C’est une sorte d’électron. Faiblement ionisant.
- la particule β+ : résultante de la transformation d’un proton en neutron sous l’effet d’un rayonnement ionisant. C’est une sorte d’anti-électron. Très interactive, faiblement ionisant.
Et d’autre type de rayonnement ionisant produisant 0 becquerel , car indirectement ionisant et non particulaire:
- rayonnement X: produit par le changement de couche électronique d’un électron. Faiblement ionisant.
- rayonnement gamma : produit par le changement de couche nucléaire d’un électron. C’est une sorte de rayon X nucléaire. Faiblement ionisant.
Je vous fais grâce des subtilité de radioprotection relative a chaque particule, dépendant de leur interaction et non de leur pouvoir ionisant (bien qu’indirectement corrélé a celui-ci, le pouvoir ionisant produisant des radioéléments secondaire).
Je ferait également abstraction des différents types de contamination, peu pertinent dans le cadre de cette problématique.
Ceci étant posé, on comprend que l’intensité ionisante est exprimé en gray ou en sievert et non en becquerel qui, seul, ne représente pas grand-chose.
En apparté, l’activité nucléaire d’un radioélément décroît selon sa demi-vie. Pour simplifier on ne considérera ici que les radioélément majoritaire que sont le Césium 137 et le Strontium 90.
On rappellera en que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl à eu lieu en 1986 soit 36 ans et qu’au bout de 10 cycle de demi-vie la radioactivité est divisé par 2⁵ soit 1024 et deviens donc négligeable.
- le Césium 137 se désintègre selon une désintégration β- avec une demi-vie de 30 ans en un isotope stable du Baryum. la radioactivité actuel du Césium 137 sur zone est de 44 % de celle d’origine.
- le Strontium 90 se désintègre selon une désintégration β- avec une demie vie de 29 ans en un isotope instable de l’Yttrium qui se désintègre lui même selon une désintégration β- avec une demi-vie de 64h (que l’on considérera donc comme négligeable) en un isotope instable du Zirconium. On peut donc simplifier qu’il est 2 fois émetteur de particules β-. La radioactivité actuel du Strontium est de 42 % celle d’origine.
Il apparaît donc que la majorité des rayonnement ionisant semblent être des particules β-, chacune correspondant à 1 Becquerel et d’une énergie de 0,512 MeV soit 8,2*10^-14 J, et d’une pondération 1 pour la prise en compte de leur pouvoir ionisant.
le syndrome d’irradiation aiguë apparaît lors d’une irradiation aiguë (de l’ordre de la minute). Les 1er symptômes apparaissent dans les 1eres minutes à heure après l’irradiation.
https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Documents/IRSN_syndrome_aigu_d_irradiation.pdf
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/lésions-et-intoxications/lésions-par-irradiation/lésions-par-irradiation
Passé ces points de rappel, nécessaire pour s'assurer que nous parlons bien tous de la même chose :
On fera ici abstraction des différentes modèle d’effet déterministe et prendrons le cas le plus péjoratif : une exposition forte, unique et continue avec courbe de survie exponentiel
Par ailleurs tous les déchets de haute activité (10^6 Bq/g soit 10^9 Bq/Kg) sont entreposé dans des casemate bétonné
Seul repose, sous une profondeur de 2 à 4 mètre, des déchets à moyenne activité (10^4 Bq/g soit 10^7 Bq/Kg). pour information le site ressemble à cet endroits à l'image de droite en caché, a gauche ce a quoi ressemble les casemate en béton contenant les déchets de haute activité
La dose absorbé moyenne par un homme de 70Kg, en aillant creusé dans une tranchée (pour rappel 2 à 4 mètres de profondeur) contenant uniquement des déchets à moyenne activité (10^4 Bq/g soit 10^7 Bq/Kg) est de (10^7 x 8,2*10^-14 J)/70 soit 8,2*10^-7 Gray.
L’exposition sera donc d’environ 8,2*10^-7*3600 soit 0,003 Gray par heure.
La forme gastro-intestinal (celle décrite, nausée/vomissement – apparition en moyenne dès 1 gray) apparaîtrait donc en moyenne en 1/0,003 soit 333h - 13.9 jours d’exposition continue.
Pour rappel en cas de fractionnement la dose nécessaire pour l'apparition des effets déterministe est démultiplié, ces 333h constitue donc un minimum absolu.
https://www.pnnl.gov/main/publications/external/technical_reports/PNNL-14424.pdf - Page 10
nausea - prodromal (minutes to hours) -Approx.Threshold Dose (Gy) : 1
vomiting - prodromal (minutes to hours) -Approx.Threshold Dose (Gy) : 1
Table 2, page 10
In addition to “quantity of radiation,” many other properties of radiation affect the biological response of living organisms. The rate at which absorbed dose is delivered is termed absorbed dose rate, and is measured in grays per hour (unit symbol: Gy/h). Radiation tends to produce the maximum biological damage per unit absorbed dose if the dose is delivered in a very short time, seconds or minutes. Such a dose would be delivered at a very high absorbed dose rate. If irradiation is protracted enough to permit some repair during irradiation, that is, if the absorbed dose rate is lower, then there is less biological damage per unit absorbed dose. Alternatively, if a given dose is delivered in fractions separated in time by hours or days, there is generally less damage per unit absorbed dose.
Page 8
3.2.2 Dose and Its Distribution in Time
For prompt and delayed sub-lethal effects, the higher the dose is, the sooner the response will occur, the more severe the response will be, and the greater the fraction of irradiated persons experiencing the response will be. The classic review by the NCRP of dose, dose rate, and dose fractionation (delivering a dose in several separate irradiations) is still current (NCRP 1980). The NCRP concluded that, if irradiation takes place for times that are longer than the repair times for the kinds of cells and tissues irradiated, a greater dose is needed to produce a given effect. Since such repair times are in the range of 1 to 24 hours, irradiations that take place over periods of hours or days are likely to have less effect per unit dose than irradiations that take place in seconds or minutes. The survivors of the nuclear bombings in Japan in 1945 received 90% of their dose within 5 seconds, regardless of the distance from the hypocenter (Glasstone and Dolan 1977) (p. 341). Thus, those irradiations were essentially complete before any repair processes could begin. On the other hand, many orphan source accidents have involved irradiation periods of hours, days, or even weeks, e.g., the 60 Co accident in Mexico in 1962 (Andrews 1963). In such cases, one would expect significant repair of radiation damage during the exposure. The effect of a given dose is strongly dependent on dose rate and dose fractionation. This can be expressed as a dose- and dose rate-effectiveness factor (DDREF) (NCRP 1980; National Research Council 1990). High dose rates are more effective per unit dose than low dose rates (Table 7).
Page 13
La question à laquelle nous souhaitons répondre, "est-il possible que des soldats russes ai développé un syndrome d'irradiation aiguë avec nausée-vomissement" a un critère composite :
- Que des soldats russe ai creusé des trous d'homme d'au minimum 2 mètre de profondeur sur zone de déchet à moyenne activité
- Qu'ils y soient resté en moyenne 13.9 jours d'affilé au minimum
Au vue de ces élément je laisse à chacun le soin de faire sa propre conclusion