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Mistral

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  1. Je me permet une réponse un peu longue Becquerel (symbole : Bq, unité s^-1) : activité d'une certaine quantité de matière radioactive. Gray (symbole Gy, unité J*kg−1 ou m2*s-2) : énergie d'un rayonnement ionisant. Sievert (symbole : Sv, unité J*kg−1) : unité utilisée pour donner une évaluation de l'impact des rayonnements sur l'homme, c'est une pondération du gray pour lui évaluer son impacte sur un organisme biologique. Ainsi 1 gray ne confère pas autant de sievert sur tous les tissus. Il y a plusieurs type de rayonnement ionisant, chacun valant unitairement 1 becquerel quand directement ionisant mais ne produisant pas autant de gray : - la particule α : éjecté d’un noyau sous l’effet d’un rayonnent ionisant. Constitué de 2 neutron et de 2 proton. Très interactif, très ionisant (20 fois plus qu’une particule β). - le neutron : éjecté d’un noyau sous l’effet d’un rayonnement ionisant. Faiblement interactif, très ionisant (20 fois plus qu’une particule β). - la particule β- : résultante de la transformation d’un neutron en proton sous l’effet d’un rayonnement ionisant. C’est une sorte d’électron. Faiblement ionisant. - la particule β+ : résultante de la transformation d’un proton en neutron sous l’effet d’un rayonnement ionisant. C’est une sorte d’anti-électron. Très interactive, faiblement ionisant. Et d’autre type de rayonnement ionisant produisant 0 becquerel , car indirectement ionisant et non particulaire: - rayonnement X: produit par le changement de couche électronique d’un électron. Faiblement ionisant. - rayonnement gamma : produit par le changement de couche nucléaire d’un électron. C’est une sorte de rayon X nucléaire. Faiblement ionisant. Je vous fais grâce des subtilité de radioprotection relative a chaque particule, dépendant de leur interaction et non de leur pouvoir ionisant (bien qu’indirectement corrélé a celui-ci, le pouvoir ionisant produisant des radioéléments secondaire). Je ferait également abstraction des différents types de contamination, peu pertinent dans le cadre de cette problématique. Ceci étant posé, on comprend que l’intensité ionisante est exprimé en gray ou en sievert et non en becquerel qui, seul, ne représente pas grand-chose. En apparté, l’activité nucléaire d’un radioélément décroît selon sa demi-vie. Pour simplifier on ne considérera ici que les radioélément majoritaire que sont le Césium 137 et le Strontium 90. On rappellera en que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl à eu lieu en 1986 soit 36 ans et qu’au bout de 10 cycle de demi-vie la radioactivité est divisé par 2⁵ soit 1024 et deviens donc négligeable. - le Césium 137 se désintègre selon une désintégration β- avec une demi-vie de 30 ans en un isotope stable du Baryum. la radioactivité actuel du Césium 137 sur zone est de 44 % de celle d’origine. - le Strontium 90 se désintègre selon une désintégration β- avec une demie vie de 29 ans en un isotope instable de l’Yttrium qui se désintègre lui même selon une désintégration β- avec une demi-vie de 64h (que l’on considérera donc comme négligeable) en un isotope instable du Zirconium. On peut donc simplifier qu’il est 2 fois émetteur de particules β-. La radioactivité actuel du Strontium est de 42 % celle d’origine. Il apparaît donc que la majorité des rayonnement ionisant semblent être des particules β-, chacune correspondant à 1 Becquerel et d’une énergie de 0,512 MeV soit 8,2*10^-14 J, et d’une pondération 1 pour la prise en compte de leur pouvoir ionisant. le syndrome d’irradiation aiguë apparaît lors d’une irradiation aiguë (de l’ordre de la minute). Les 1er symptômes apparaissent dans les 1eres minutes à heure après l’irradiation. https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Communiques_et_dossiers_de_presse/Documents/IRSN_syndrome_aigu_d_irradiation.pdf https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/lésions-et-intoxications/lésions-par-irradiation/lésions-par-irradiation Passé ces points de rappel, nécessaire pour s'assurer que nous parlons bien tous de la même chose : On fera ici abstraction des différentes modèle d’effet déterministe et prendrons le cas le plus péjoratif : une exposition forte, unique et continue avec courbe de survie exponentiel Par ailleurs tous les déchets de haute activité (10^6 Bq/g soit 10^9 Bq/Kg) sont entreposé dans des casemate bétonné Seul repose, sous une profondeur de 2 à 4 mètre, des déchets à moyenne activité (10^4 Bq/g soit 10^7 Bq/Kg). pour information le site ressemble à cet endroits à l'image de droite en caché, a gauche ce a quoi ressemble les casemate en béton contenant les déchets de haute activité La dose absorbé moyenne par un homme de 70Kg, en aillant creusé dans une tranchée (pour rappel 2 à 4 mètres de profondeur) contenant uniquement des déchets à moyenne activité (10^4 Bq/g soit 10^7 Bq/Kg) est de (10^7 x 8,2*10^-14 J)/70 soit 8,2*10^-7 Gray. L’exposition sera donc d’environ 8,2*10^-7*3600 soit 0,003 Gray par heure. La forme gastro-intestinal (celle décrite, nausée/vomissement – apparition en moyenne dès 1 gray) apparaîtrait donc en moyenne en 1/0,003 soit 333h - 13.9 jours d’exposition continue. Pour rappel en cas de fractionnement la dose nécessaire pour l'apparition des effets déterministe est démultiplié, ces 333h constitue donc un minimum absolu. https://www.pnnl.gov/main/publications/external/technical_reports/PNNL-14424.pdf - Page 10 La question à laquelle nous souhaitons répondre, "est-il possible que des soldats russes ai développé un syndrome d'irradiation aiguë avec nausée-vomissement" a un critère composite : - Que des soldats russe ai creusé des trous d'homme d'au minimum 2 mètre de profondeur sur zone de déchet à moyenne activité - Qu'ils y soient resté en moyenne 13.9 jours d'affilé au minimum Au vue de ces élément je laisse à chacun le soin de faire sa propre conclusion
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