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Jonathan

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Messages posté(e)s par Jonathan

  1. Faire prendre conscience aux bailleurs de fonds internationaux que les enfants soldats méritent leur appui, c’est l’ambition de la conférence internationale qui a démarré, ce lundi, dans la capitale Française. La rencontre est à l’initiative du ministre français des Affaires étrangères, M. Philippe Douste-Blazy. Henri Leblanc, chargé de programme au Fond des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), revient sur les enjeux de ce rendez-vous.

    "Libérons les enfants de la guerre", c’est le thème de la conférence internationale qui a ouvert ses portes ce lundi sous l’égide de la France et du Fond des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Les autorités françaises souhaitent ainsi contribuer à impulser une nouvelle dynamique à la lutte pour la réinsertion des enfants soldats. Ils étaient, en 2006, 250 000 dont 120 000 sur le continent africain. Douze pays sont inscrits sur une "liste noire". Six cas ont déjà été soumis au Conseil de sécurité des Nations Unies. Des programmes pour la réinsertion des enfants soldats sont conduits dans une douzaine de pays sur la planète et, depuis 2001, 95 000 enfants en ont bénéficié.

    Afrik.com : Quels sont les enjeux de cette conférence ?

    Henri Leblanc : Cette conférence est historique car, pour la première fois, sont réunis à Paris, sous l’égide de la France et de l’Unicef, tous les acteurs qui sont mobilisés autour de la question des enfants associés aux groupes et forces armés. Aussi bien les agences des Nations Unies qui œuvrent dans le sens de la protection de l’enfance, les ONG qui travaillent sur le terrain, que les Etats qui sont concernés et ceux qui ont la capacité de financer des programmes de développement.

    La conférence de Paris souhaite aboutir à un engagement sans équivoque en faveur des programmes qui sont conduits sur le terrain. Deux textes fondamentaux sortiront de cette rencontre. Les "Principes de Paris" rassembleront les bonnes pratiques qui prévalent à la mise en œuvre de programmes efficaces et l’"Engagement de Paris", lui, exprimera l’engagement des pays à appuyer les programmes de réinsertion des enfants soldats. La réinsertion est fondamentale dans la mesure où les enfants soldats ne constituent pas une génération perdue. Ils ont seulement besoin d’être soutenus.

    Afrik.com : A travers ces deux textes, c’est une stratégie plus efficace qui, semble-t-il, se dessine ?

    Henri Leblanc : Les principes qui seront adoptés à Paris sont le résultat de 10 ans de réflexion consécutives à l’adoption, en 1997, des "Principes du Cap ". Nous avons pu déceler les points qui rendent les programmes de réinsertion des enfants soldats performants. Nous nous sommes aussi rendus compte que les filles avaient été quelque peu délaissées dans ces stratégies. Jusqu’ici, seuls étaient pris en compte les enfants qui avaient porté des armes. Les filles, par exemple, au sein des forces et des groupes armés peuvent être utilisées à des fins sexuelles. Nous avons aussi compris qu’il fallait faire de la prévention et travailler sur le long terme.

    Un bon programme de réinsertion doit être conduit sur deux ou trois ans, voire plus. On s’en rend bien compte quand on est obligés de mettre fin à un programme au bout de six mois faute de financement. En outre, la réinsertion est d’autant plus efficace qu’elle concerne la communauté dans son ensemble. La médiation avec la communauté est par conséquent primordiale. Il arrive que les jeunes filles, qui sont sorties des conflits après avoir été violées, soient rejetées par leur famille ou leur communauté qui leur reproche d’avoir été associées à un groupe qui leur a nui. Il est impératif que toutes ces nouvelles approches soient validées par les Etats. La conférence de Paris est aussi l’occasion pour des Etats comme la Sierra Leone et le Liberia de partager leurs expériences.

    Afrik.com : Le phénomène des enfants soldats n’est pas un phénomène nouveau, mais il y a semble-t-il comme une résurgence du fléau ?

    Henri Leblanc : Il n’y a pas de résurgence du phénomène des enfants soldats. Ce qui pose problème, c’est qu’en dépit des progrès considérables réalisés dans le domaine des droits de l’enfant, la question des enfants soldats se pose encore. C’est intolérable ! Les Etats doivent, par conséquent, prendre conscience du phénomène. Le fait que cela se passe à Paris revêt un caractère symbolique dans la mesure où la France s’est toujours distinguée dans la mise en avant de cette question sur la scène internationale. Afrik.com : A combien sont estimés les besoins financiers pour venir en aide aux enfants soldats ?

    Henri Leblanc : Il est impossible de donner une véritable estimation tant les contextes et les situations diffèrent d’un pays à l’autre.

    Afrik.com : Quand on parle du phénomène, on a l’impression que les enfants soldats sont un problème africain...

    Henri Leblanc : La question des enfants soldats n’est pas une spécificité africaine. L’Asie et l’Amérique Latine sont aussi concernés. On retrouve des enfants soldats en Colombie, au Myanmar ou encore en Afghanistan. L’émergence de nombreux conflits sur le continent africain ont mis en lumière un phénomène mondial.

    Afrik.com : En quoi consiste un programme type de réinsertion ?

    Henri Leblanc : La première action est de couper les enfants des forces et groupes armés qui les utilisent. Il s’agit ensuite de leur donner accès aux services essentiels comme la santé et la médiation psycho-sociale. L’autre point important dans cette première phase est le traçage des familles qui permet, quand cela est possible, au jeune de retrouver un environnement protecteur. Dans l’Est de la RDC, par exemple, qui est encore en proie à des conflits, ils sont dirigés vers des communautés alternatives.

    Le deuxième volet des programmes est consacré à la réinsertion dans la communauté d’origine. La médiation avec cette dernière est fondamentale. Cette étape est aussi l’opportunité pour l’enfant de se construire un autre avenir. La scolarisation et la formation professionnelle sont des outils qui permettront de le connecter au tissu économique. Pour les filles qui se retrouvent avec un enfant à charge, cela équivaut à leur donner les moyens d’élever leurs enfants.

    Falila Gbadamassi

    source: armees.com
  2. faudrait aussi trouver une solution pour éviter que certains viennent ici et poster juste pour accéder au parti "réservée". parce que avec un topic comme celui du HS, c'est facile d'avoir 500messages 14

    Il faudrais une autorisation des modos pour participé au HS , d'ailleur les modo du HS pourais s'en chargé pour ne pas donné de travail aux autres, et après un rapide coup d'oeil sur les messages du candidats, si il s'avère que ces messages sont surtout HS dehors sinon il est le bienvenue au bar ! [08]

    par exemple activer une fonction qui ne compte pas les message du HS

    Les message du HS ne seront pas compté, puisqu'ils seront sur un site a part
  3. L'image des Armées n'a jamais été aussi bonne dans la population qu'à l'heure actuelle...

    Les chiffre ont peut leur faire dire ce qu'on veux, certe il y à beaucoup de gens qui respecte tout à fait l'armée et qui comprennent sont travail, mais il y a aussi une partie, surtout la jeunesse, pas toute, mais une grande partie, qui te regarde avec des yeux rond quand tu leur annonce que tu veux entré dans l'armée, même certain prof, quand ils te demande tes centre d'intèrets, ont la même réaction...

    Je ne sais pas si c'est comme sa partout, mais dans mon entourage il y a plus de gens qui n'aime pas l'armée et qui aimerai la voir disparaitre que de gens qui respecte ce travail

  4. Comme disait un piloe de chasse de notre cher pays dans un reportage il y a quelque temps, " Etre militaire est un métier bizarre, car on se prépare toute sa vie à faire quelquechose qu'on ne veux pas faire..." Sinon je suis d'accord avec toi *Th3 *DEAD* "il y a un risque et parfois en ne veut pas perdre sa vie au dépend d'un autre..." Mais on ne peut conaitre sa véritable réction q'une fois sur le terrain...

  5. Big dog

    Dans la course au développement de robots militaires ou spatiaux capables de transporter des charges en terrain variés, il semble que la firme General Dynamics vienne de prendre une longueur d'avance, avec la "mule" BigDog.

    La firme présente en fait ce nouveau robot comme le quadrupède robotique le plus avancé au monde. Des capteurs détectent les différentes natures de terrain et s'y adaptent. D'autres, propriocepteurs, basés sur des centrales inertielles, détectent le moindre "faux-pas". Le robot peut gravir des pentes abruptes, traverser des éboulis de roches et garder son équilibre même après avoir reçu un violent coup de pied latéral (dont ne se privent pas ses concepteurs, comme le montre la vidéo ).

    Les 4 jambes, qui peuvent être revêtues de pantalons pour leur donner un aspect encore plus naturel, disposent de 3 articulations contrôlées par un PC embarqué. Les circuits hydrauliques du robot sont mis en oeuvre par un moteur 2-temps à essence. Le poids total est d'environ 100kg. Le robot peut disposer d'une certaine autonomie, mais il peut aussi évidemment être téléguidé ou filoguidé.

    Le projet est financé par la DARPA qui compte faire ainsi transporter des charges de 40 kg, en assistance à des militaires opérant sur des terrains inabordables par des véhicules à roues. Quand on y réfléchit, un robot quadrupède n'est pas le véhicule le plus stupide pour transporter des charges dans des terrains variés. Les performances de Bog Dog sont assez stupéfiantes. Si on extrapole une telle machine on retrouve les robots de la guerre des étoiles. Certains voient dans Big Dog une sorte de "mule" destinée à soulager un fantassin pour le transport de charges. Mais c'est faire sérieusement manque d'imagination. Big Dog peut se faufiler à couvert, emporter caméras et mitrailleuses, lance-missile, poser des mines anti-personnel. Après avoir procédé à une approche de sa cible en cheminant au milieu d'éboulis, de décombres, de sous-bois, il peu écarter les pattes, se caler et procéder à un tir bien ajusté. En allant plus loin, la ressemblance avec un animal peut être peaufinée. Elle est déjà assez étonnante, du point de vue de la démarche. Big Dog, en tant que "mule" est un engin complexe, mais c'est aussi la préfiguration de machine opérant des pénétrations sous un camouflages animalier. Ce film nous montre que désormais tout doit être envisagé. Un jour des hommes de gardes devront tirer sur le moindre hérisson, le moindre chien errant, le moindre rat qui se faufilera, la moindre mouette qui les survolera, la moindre poule qui s'approchera d'eux en picorant, parce que ce ne seront peut être ni un hérisson, ni un chien, ni un rat, ni une mouette et que cette poule-là aura peut être ... des dents.

    Dans le site de la société, ne ratez pas le robot muni de griffes qui parvient à grimper le long d'un mur de briques vertical. Un jouet ? Non, s'il est chargé d'explosif ou de gaz toxique, ou anesthésiant.

    Big Dog, le quadrupère, progresse à une vitesse tout à fait convenable. Il réagit de manière très rapide à des tentatives de déstabilisation ( un coup de pied dans son "flanc "). Au delà il n'est nullement impossible de concevoir des engins quadrupèdes capable de courir plus vite que n'importe quel animal, de sauter des obstacles. Rappelez vous le premier véhicule motorisé le l'histoire : le fardier de Cugnot, doté d'une machine à vapeur. Il avançait si lentement qu'un cavalier pouvait le précéder, écartant les curieux. Je crois qu'on a fait du chemin depuis. J'imagine que ceux qui l'ont vu ont dû se dire " imagine-t-on que cela va un jour remplacer le cheval ?"

    Le propre des journalistes scientifiques est souvent leur incapacité à extrapoler. Une voiture se déplace beaucoup plus vite qu'un cheval. Un jour des robots quadrupèdes se déplaceront au galop, en évitant les obstacles à une vitesse qui nous supéfiera.

    Nous sommes des machines très primitives. Notre influx nerveux chemine à basse vitesse. Vous connaissez l'expérience du billet. Quelqu'un place un billet de banque entre votre pouce et votre index, distants de 5 cm. Le jeu est le suivant. Votre assistant lâche soudain le billet et vous devez refermer vos doigts avant qu'il ne vous échappe. Vous n'y pervenez jamais. Parce que le temps qui sépare votre perception visuelle de la chûte du billet, ajouté au temps d'analyse par votre cerveau et au temps de cheminement de l'ordre "refermer la main" est beaucoup trop long.

    Les robots ont de beaux jours devant eux, non pas parce qu'ils imiteront les hommes et les êtres vivants mais poarce que leurs performances seront infiniment supérieures.

    Pas un drone, mais très intèressant tout de même...
  6. Mannix, je me suis très mal exprimé, désolé.

    J'espère que tu n'as pas cru que je t'agressais?

    La tenue "pixel" a été créée suite à l'augmentation des appareils de vision numérique

    dans les armées modernes (et avec des budgets [26] ).

    Et c'est vrai que celà fonctionne très bien mais le hic, c'est les parties découvertes

    du corps, comme le visage (même camouflé au stick).

    Il est tellement visible qu'on ne saurait pas le louper, un "coup de poing dans l'oeil".

    Par contre, avec un IL normal, c'est vachement moins efficace.

    Pour le camo de la tenue Felin, ce ne sont que des études pour l'instant.

    A ma connaissance, aucunes n'a encore été arreté.

    Une chose aussi, une tenue camouflée en pixels, coûte les yeux de la tête.

    Il faut y penser car, vous croyez que les rebelles en Cote d'Ivoire, en RCA ou

    même les talibans (eux, ils en ont mais pas des masses) ont beaucoup de moyen de vision numérique?

    Une tenue pixel servirait contre des armées comme les US, les russes, les brits,

    etc... des armées qui ont les moyens et je ne pense pas qu'on ait envie de ce

    frotter à ce type d'armée?

    Tout à fait d'accord, mais si on part de ce princinpe, toute nos défense anti aérienne (que ce sois chasseur ou sol-air) sont obsolète [21]
  7. Malheuresement et bien qu'il ait raison , le peuple a democratiquement elu un gvt ce gvt a pour rôle en outre de le proteger , pour cela ,le commandant en chef donne des ordres , bons ou mauvais ce sont des ordres , l'armée n'est pas ici pour apporter une reflexion ou des opinions sur les ordres mais pour obeir , l'armée doit obeir a ses ordres sans discuter.

    Le fait est le Lt Watada a manqué a son devoir en refussant d'obeir a un ordre , d'autre part, il peut faire l'objet d'une acusation de trahison pour avoir denoncé l'attitude de ses chefs , ce qui peut en substance être consideré comme un parti prix pour l'ennemi où de la lacheté.

    Même si cet homme a des bonnes raisons , il doit être puni avec toute la severité que la loi le requiert car un soldat ne doit en aucune maniére et de quelque maniére que se soit desobeir a une ordre direct. C'est la regle , s'il voulait protester contre la guerre , il n'avait qu'a pas devenir soldat ou encore demissioner de ses fonctions, en faissant ce qu'il fait il a deconsidére ses collegues en uniforme et l'uniforme qu'il porte...

    +1

    Même si c'est vrai que c'est une guerre illégale sa conduite est inacceptable pour un soldat et il sera jugé avec très sévérement... dans le jt ils parlais jusqu'a 4ans de prison

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