Mahmoud Ahmadinejad n'a aucun pouvoir en ce qui concerne la politique étrangère, c'est le guide suprême et le conseil de la révolution qui la définisse.
Le ministre des affaires étrangères est subordonné à ce conseil.
Si ce programme a pour objectif militaire de sanctuariser le territoire iranien, il est aussi une pièce du programme interieur d'Ahmadinejad pour unir les iraniens autours de son gouvernement. Rien de mieux que d'agiter la menace du grand Satan pour unir une population qui est loin d'être d'accord avec ses résultats économiques et le retour marqué au fondamentalisme qui renvient sur les maigres acquis culturels et religieux de Kathani (je ne suis plus très sur de l'orthographe).
Je suis d'accord avec Loki pour privilegier la vois diplomatique.Cela a parfaitement marché en 2001 dans la foulée des attaques du 11 septembre, l’Iran a tenté de renouer le dialogue avec les Etats-Unis. À l’époque sous l’égide des modérés élus au Parlement iranien, une réelle volonté d’apaisement fut démontrée, notamment dans l’aide apportée dans le démantèlement du pouvoir taliban en Afghanistan.
Maintenant militairement parlant (l'outil militaire venant soutenir la diplomatie en démontrant une capacité de retorsion crédible en cas de violation d'un accord) seule une action au sol à partir de l'Afghanistan pouvait parraître crédible de par la frontière irano-afgane il y a encore quelques mois...........l'evolution de la situation à Kaboul ne permettant plus cette option
Au final dans deux ou trois ans, l'Iran devra avoir fait un choix : s'ouvrir à l'Amérique et renoncer donc au nucléaire militaire (recul de son indépendance nationale) ou prendre le risque d'une confrontation avec l'hyper puissance pour accéder à la sanctuarisation nucléaire. Rendez-vous donc en 2005. à moins que l'esprit américain lequel, à la différence du vieil esprit diplomatique européen, laisse rarement pourrir les situations, ait décidé de passer à l'action avant l'heure fatidique. (je reprend ici une démonstration faite par Aymeric Chauprade, professeur de géopolitique au Collège Interarmées de Défense (l'École de Guerre).).
Hercule
"Pas français Madame.......Belge"