Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

spix

Members
  • Compteur de contenus

    3
  • Inscription

  • Dernière visite

    jamais

Réputation sur la communauté

0 Neutral
  1. Bonjour à tous, Pour répondre à ta question Tmor, j'étais sur place et participais à la conversation. Pour étoffer mes précédents propos et les messages qui ont suivi, le principal "concern" d'un pays acheteur est de pouvoir un jour adapter un système (armement, nacelle reco, ...) sur ses appareils. Dans ce cas, il y deux problèmes à résoudre : l'intégration physique et aérodynamique (il ne suffit pas de coller une verrue, de malheureux exemples dans le passé l'ont démontré), et l'intégration système. Pour le premier, l'intervention de l'industriel est quasimment obligatoire car les données comportementales d'un avion sont une propriété industrielle jalousemment gardée. Pour le second problème, il y a de nouveau deux soucis : choisir entre un système intégré avec le SNA de l'avion (dialogue avec les autres équipements) et un système autonome (style un camescope sous l'avion relié à une TV dans le cockpit par un cordon vidéo). Un pays comme l'Arabie Saoudite a largement les capacités pour réaliser l'un ou l'autre. En revanche, pour une intégration, il faut avoir accès aux logiciels du système. Et çà, çà se paye, si toutefois le vendeur veut vendre ... Et quand cet accès est vendu, qu'on a réussi une intégration entre le SNA et le nouveau système, c'est souvent là qu'on se rend compte qu'il manque le dé-vérouillage d'une seule ligne de code ... Du coup, soit vous payez à nouveau, soit vous vous opposez à un refus ferme et définitif (cas des F-16 belges ou des F-18 suisses) pour raison de "sécurité nationale". Cette pratique est typique de certains pays. Alors peut-être que les avions français sont plus chers à la base. Mais ce prix inclue-t-il un accès au code ?
  2. Bien vu ... Juste pour le fun et l'esprit : Même en lisse, il sera toujours plus efficace qu'un Tornado ... Celà dit, le mécanisme des "aides compensatoires" est généralisé. Certes, le Rafale en fait les frais : - les F-15 singapouriens échangés contre une hypothétique présence navale US en cas de conflit, - les F-16 marocains sponsorisés par quelques centaines de millions $ d'"aide au développement", - les Typhoons saoudiens dopés par une reprise de Tornado, - ... Evidemment, on ne peut pas dépecher le CdG au large de Singapour puisqu'il est immobilisable. Il nous reste notre second porte-avions, la Corse, mais il faudrait trop de temps pour l'envoyer là-bas ;) Mais il faut bien se rendre compte d'une chose en définitive : - soit les américains vendent des avions "retapés" et "patchés" sur lesquels les utilisateurs n'ont pas la main (en terme de modification et d'adaptation de logiciels de bord, ce qui est le cas de 99% des exportations américaines, le 1% restant étant Israël), - soit les américains bradent des modèles qui sont amortis depuis des siècles (cas du F-16), à tel point qu'ils peuvent même les vendre à perte, le bénéfice total des ventes du modèle en question étant largement bénéficiaire depuis des lustres. Quand on discute avec les personnels des armées étrangères, on se rend compte qu'une idée commune revient tout le temps : le matériel américain est bridé (souvent malgré les termes des contrats) et son entretien est couteux. Pour certaines parties (surtout le SNA), seuls les techniciens US savent faire (bridage). Leur intervention est payante en monnaie trébuchante ou en acceptant un accès à des données sensibles nationales ou en autorisant le survol US, etc ... Dans le cas des militaires belges et suisses, ils se rendent compte aujourd'hui à quel point ils se sont fait piéger (d'après leur propres dires).
  3. Bonjour à tous, Je ne veux pas prendre part à la polémique Rafale-Typhoon mais : voici ce que nous ont dit les autorités saoudiennes sur place (Tiger gust) : "le contrat a été signé en faveur du Typhoon car CE contrat prévoit la 'reprise' (voire le 'débarrassage') gratuit des Tornados dans quelques années". Il faut dire à ce sujet que ce posera alors le problème de ces vénérables machines. Toujours d'après les dires locaux, il n'est pas à exclure que le Rafale soit en lisse ... Ce serait donc une situation très diplomatiquement correcte que d'avoir Typhoon et Rafale cohabitant sous la même cocarde. Concernant l'échéance, mystère.
×
×
  • Créer...