Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Cathax

Members
  • Compteur de contenus

    246
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Cathax

  1. Il y a 3 heures, Kiriyama a dit :

    Peut-être que la non-invasion de la Suisse est une des rares décisions de bon sens d'Hitler. Apparemment la Suisse et l'Allemage avaient certains intérêts communs (industriels, économiques...) et il aurait été inutile de tout perdre pour, à la place, se lancer dans l'invasion d'un pays ne présentant aucun danger.

    Par contre j'avais entendu que des volontaires suisses avaient combattu dans l'armée allemande.

     

    Ces articles en parlent, du moins de ceux partis dans la waffen SS:

    https://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/a-lire/2683099.html/BINARY/Ces Suisses enrôlés dans la Waffen-SS

    http://dare.uva.nl/document/546623

    • Upvote (+1) 2
  2. Je crois que ce doc sur Okinawa m'avait échappé:

    http://www.ibiblio.org/hyperwar/USA/CSI/CSI-Okinawa/ 

    Il y a des choses (pas mal) déja citées dans l'un des liens que j'ai précédemment envoyé sur ce fil, mais c'est plus complet; d'ailleurs, cela va dans le sens de Janmary sur le fil consacré à la Chine, lorsqu'il évoque les fortifications japonaises survivant aux coups de l'appui-feu américain.

    • Upvote (+1) 1
  3. De mon point de vue, Leckie est surtout représentatif de l'état d'esprit des Américains qui arrivent en Corée, et qui s'imaginent une guerre courte et sans trop de mal, avant de vite déchanter: cela ne m'étonnerait pas qu'une forme d'euphorie post guerre du Pacifique ait jouée (on a battu le Japon, bien plus puissant qu'une moitié de Corée tout juste remise sur pied par les Russes).

    • Upvote (+1) 2
  4. Ce sont des liens intéressants Gibbs. Apparemment, il y a pas mal de contenu en ligne sur les sites officiels des forces armées et de certaines branches de l'administration américaine: ça peut toujours être bien de penser à y faire un tour quand on aborde certains sujets. Y'a aussi pas mal de docs, entre autre des photos, sur les sites des associations historiques et des groupes préservant la mémoire d'un coin donné, un peu partout dans le Pacifique.

    • Upvote (+1) 2
  5. il y a 23 minutes, Kurssad a dit :

    Cela ce fait depuis des décennies. Mais la guerre contre le PKK ne perturbe pas la vie politique, c'est pas suffisant pour rassembler les opposants afin de faire détourner un problème. Mais les deux parties d'opposition sont d'accords avec l'AKP pour combattre le PKK. Il y a un consensus. 

    Autant pour moi, et merci pour cet éclairage de la vie politique turque.

  6. Il y a 15 heures, Kurssad a dit :

    Les pro-Erdogan, Nationalistes et les Kémalistes ne sont jamais opposés pour cogner le PKK. Ils se sont opposés dans la façon de faire, les Kémalistes et Nationalistes accusant de lâcheté l'AKP pendant les négociations avec le PKK.

    C'était bien ce qui me semblait. Donc, le gouvernement peut tout à fait user d'un adversaire commun pour détourner la situation vers une problématique susceptible de rassembler derrière lui ses opposants/rivaux.

  7. Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

    Texte de Selahattin Demirtaş, coprésident du Parti démocratique des peuples (HDP)

    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/DEMIRTAS/55962 (juillet 2016)

    On en est arrivé au point où, en Turquie, le simple fait de plaider pour la paix est considéré comme un délit. En témoigne le sort de ces quatre universitaires poursuivis pour « propagande terroriste » et démis de leurs fonctions pour avoir lu en public une pétition réclamant la fin des opérations militaires dans les villes du Sud-Est.

    Cela laisse à penser que le gouvernement va chercher (encore plus) à insister sur l'ennemi étranger/la subversion pour rassembler le pays autour de lui (avec moi ou contre moi), en forçant les factions rivales à choisir: le suivre ou être discréditées car mises dans le même sac que l'adversaire. Avec l'avantage de trouver un point où kémalistes et AKpistes peuvent se rejoindre: cogner sur la rébellion kurde. 

    Mais j'extrapole peut-être trop en prêtant un programme organisé à ce qui est peut-être plus une politique à plus court terme.

  8. Si on a le choix qu'entre ces deux-là, c'est sûrement la faute d'Obama, alors je préfère ne pas aller voter et astiquer mes guns. Quoique j'ai quand même un doute: si Trump gagne, on pourra tirer sur des Mexicains, si c'est Clinton, sur des Russes: c'est un vrai dilemme. 

    Ou alors, y'a lui, qui au moins annonce la couleur: https://cthulhuforamerica.com/.

    • Upvote (+1) 2
  9. Il y a 10 heures, nemo a dit :

    Faut voir ce qui restera de tout ça quand la poussiére sera retombé.

    Ironique de voir qu'il va y avoir un renforcement des kémalistes dans l'armée au vu de ce qui se disait sur ce fil dans les premiéres heures de la tentative de coup.

    Taper sur une faction, pour l'affaiblir au point qu'elle ne soit plus une menace à court-moyen terme; puis s'en prendre à une autre, quitte à redonner un peu de pouvoir (pas trop) aux premiers; en somme, jouer les uns contre les autres, répétitivement. Sur le court terme, cela à l'air de marcher, et sur le long terme, j'imagine qu'Erdogan doit penser qu'au bout d'un moment, il aura suffisamment affaibli tous ses rivaux et placé les siens en nombre suffisant pour s'assurer une maîtrise solide du pouvoir.

    • Upvote (+1) 1
  10. Sur une chaîne d'infos, j'ai entendu le chiffre de 2000 policiers mobilisés lors de l'attaque, en comprenant des membres des forces de l'ordre autrichienne. Le chiffre me paraît important pour un délai aussi court, mais j'ai du mal à juger: est-ce le signe que les FdO allemandes sont en état d'alerte -après Nice et le coup du train-, ou juste d'une grande réactivité ? Ca doit comprendre des forces locales, fédérales et étrangères, mais Munich est une grande ville, donc j'imagine que les effectifs y sont d'emblée imposants.

  11. il y a 2 minutes, Blaetria a dit :

     

    Des nouvelles d'Incirlik

     

    Juste comme ça, quelle est la procédure pour une force de l'Otan si ça dégènere en troubles internes sur le territoire du pays membre où elle est stationnée ? Elle se calfeutre en attendant que ça passe, où y'a d'autres options, sans trop se mêler de la soupe du pays-hôte ?

  12. Il y a 14 heures, Alexis a dit :

    Je me méfie beaucoup de cette ligne de raisonnement.

    Ce n'est pas que ce soit faux. Mais présenter les choses de cette manière a un effet trompeur car le non-dit est rien de moins que la globalisation de tout ce qui en Europe n'est pas Russie. Sans l'exprimer ouvertement - impossible, ce serait immédiatement critiqué ! - le présupposé est qu'il faudrait mettre un signe "=" entre, disons, les histoires politiques française et allemande. Que la nature du pouvoir en Angleterre et dans l'empire d'Autriche, allons ce sont des versions différentes de la même chose. L'Italie avec ses cités-Etat indépendantes d'un côté, l'Espagne avec son Empire mondial de l'autre - voyons c'est kif kif. Les anciennes et stables monarchies scandinaves et les nationalités des Balkans fraîchement sorties d'une longue tutelle turque - on y a la même conception du pouvoir c'est l'évidence.

    Il suffit de l'écrire pour prendre conscience que c'est ridicule.

    Et ce sont pourtant des inepties de ce genre - mais non-dites attention - qui sont à la base des raisonnements comme quoi la Russie est si différente des autres nations européennes.

    A noter que ces raisonnements peuvent plaire à la fois à certains en Europe et en Amérique - OTAN oblige - et à certains en Russie. Certains Russes sont en train de se faire un film sur leur civilisation qui serait tellement différente de celle de l'Europe - avec polarité inversée bien sûr, ce n'est plus la Russie qui est supposée être barbare, c'est l'Europe qui serait décadente :happy:

    Je n'ai pas dit que j'y croyais, simplement que le discours/grille de lecture existait, et qu'il pouvait irriguer, dans une certaine mesure, la façon de voir des cercles dirigeants -notamment aux Etats-Unis.

    Sur la question de savoir si la Russie est européenne ou pas, autant ne pas rouvrir le débat slavophile vs occident du XIXe. Il me semble plus juste d'évoquer, par delà les histoires propres à chaque pays -voire à des sous-ensembles des états actuellement existants-, des influences culturelles variées, ayant eu des effets d'adoption ou de repoussoir dans l'élaboration des cultures politiques propres sur le long terme, effets parfois accélérés par les événements.

    L'histoire russe est, de mon point de vue, plus diverse que la vision maturation du tsarisme/autocratie en quelque sorte mené au bout de sa logique de concentration du pouvoir sous l'époque soviétique: où est-ce que l'on place là-dedans la Rus' de Kiev -page certes tournée dans les faits et dans les mœurs politiques locales, mais qui garde un pouvoir symbolique-, l'expérience de Novgorod, les rapports avec les Mongols ? Toutes ces choses ont comptées dans la lente maturation de l'entité politique russe, même si la Moscovie demeure le fait central.

    • Upvote (+1) 2
×
×
  • Créer...