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Messages posté(e)s par Urgan

  1. Ca a le mérite d'être clair ! Combien de LAV Piranha pour qu'il se taise sur l'Ukraine ?

    [mode café du commerce]

    En France et en Europe plus généralement, la politique étrangère est -au moins dans les discours- plus orientée selon des valeurs et moins selon des intérets financiers. Il y a certes de l'hypocrisie (beaucoup), mais le maintien d'un discours +/- universaliste rend envisageable que les actes se mettent en conformité avec ce discours, plus qu'en assumant la primauté du fric. Même remarque pour la politique d'immigration.

    [/mode café du commerce]

  2. Je n'ai jamais dit que c'était de notre faute ce qui arrive la-bas. Mais dire qu'ils sont responsables de ce qui arrive chez nous n'a pas trop de sens. Et c'est ce qui se passe quand on parle de déchéance de la double nationalité. "C'est votre problème."

    Si les belges avaient expulsé leurs raclures vers la france après le musée juif de bruxelles, on l'aurait eu mauvaise, et à raison ! 

    Par contre, des black ops pour orienter le ciblage des djihadistes vers l'AS ou le quatar histoire de mordre la main qui les a créé, ca me tente de temps en temps ... sauf que non, ce serait encore des civils qui trinqueraient.

     

    edit : orthographe

    • Upvote (+1) 1
  3. La déchéance de nationalité enverrait aussi un autre message néfaste, aux pays du maghreb cette fois (puisque c'est d'eux qu'on parle) : Vous n'avez pas assez de pro-djihadistes chez vous ? Si ? Eh ben tant pis, débrouillez-vous avec notre surplus ! Non certains n'ont jamais vécu chez vous, et alors ?

    Et nous espérons que vous continuerez à collaborer avec nous bien sur :)

  4. C’est curieux, voici une nouvelle totalement occultée et dont même en Turquie j’ai du mal à trouver trace : Apparemment mardi en soirée dans la région de Kilis, des militaires voulant empêcher des contrebandier d'entrer sont tombé dans une embuscade de l’EI. Un soldat a été tué et un autre enlevé. Suite à cela l’artillerie a bombardé les positions de l’EI et des avions turcs et américains sont intervenus. On ignore encore le sort du soldat.

     

    http://www.tsk.tr/3_basin_yayin_faaliyetleri/3_1_basin_aciklamalari/2015/ba_57.html

    http://www.haberturk.com/gundem/haber/1124067-kayip-asker-isidin-elinde

     

    Un blackout volontaire ? Jusqu’à aujourd’hui ce genre d’enlèvement s’est dénoué dans la discrétion. A mettre, peut-être, en parallèle avec l’enlèvement de 18 travailleurs à Bagdad.

    Il y avait aussi eu des ouvriers turcs enlevés par daesh à Mossoul.

     

    Sinon ca sent les grandes manoeuvres où chacun envoit des troupes pour consolider ses positions en vue des négociations. 

  5. L’Iran court à la catastrophe écologique. Un haut responsable iranien, ancien ministre de l’agriculture, a récemment tiré la sonnette d’alarme: lacs et cours d’eau sont asséchés, et les deux tiers de la population pourraient être contraints d’émigrer si rien ne change. Les raisons de ce désastre? Elles sont avant tout politiques et idéologiques. L’analyse de Mohammad-Reza Djalili, professeur émérite de l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève

     

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/c9c82442-4f35-11e5-81d9-3af08ac280c8/La_grande_catastrophe_iranienne_cest_maintenant

     

    La signature, le 14 juillet dernier, après deux ans d’intenses négociations entre l’Iran, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne, d’un accord sur le nucléaire qui prévoit une levée progressive des sanctions économiques, a été très bien accueillie par l’opinion publique iranienne. La majorité des Iraniens espère désormais vivre un avenir meilleur. Mais ils savent cependant que le pays est aussi confronté à un autre problème encore plus grave que la question du nucléaire, un problème dont la responsabilité incombe presque exclusivement au pouvoir et qui malheureusement ne pourra pas être réglé par une négociation internationale.

     
    L’Iran va vers une «grande catastrophe». Cette constatation n’est pas le fait d’opposants au régime de Téhéran, ni même celle d’analystes critiques de la politique iranienne tentés par l’utilisation de formules alarmistes. L’expression «grande catastrophe» (fajeh-e bozorg) a été utilisée par Issa Kalantari dans une interview accordée au quotidien iranien Shahrvand publié le lundi 27 avril 2015 à Téhéran. Issa Kalantari, ancien ministre de l’Agriculture dans le gouvernement Rafsandjani (1989-1997) ainsi que sous le premier mandat de Khatami (1997-2001), est aujourd’hui conseiller pour les questions relatives à l’eau, à l’agriculture et à l’environnement auprès du vice-président de la République islamique, tout en exerçant la fonction de secrétaire du comité chargé de la régénération du lac d’Orumiye.
     
    Pour Kalantari, l’Iran s’achemine vers une catastrophe écologique sans précédent dans son histoire dont la principale raison est la raréfaction des ressources en eau du pays. Il n’hésite pas à dire que si les choses continuent à ce train, dans un avenir proche, 70% de la population totale de l’Iran, soit environ 50 millions d’habitants, sera contrainte de quitter le pays à cause de la pénurie d’eau. Parmi les formules chocs que Kalantari emploie, on notera: «Ce que nous faisons avec les nappes phréatiques de notre pays prépare à un génocide», ou «Nous n’avons pas su préserver l’héritage de 7000 ans de civilisation qui nous a été confié». Il avance aussi des chiffres effrayants. Ainsi, la plupart des rivières et cours d’eau du pays sont pratiquement asséchés. Selon Kalantari, deux pays au monde détiennent le record de l’utilisation excessive de leurs réserves d’eau de surface: l’Egypte et l’Iran. Cependant, l’Egypte n’utilise que 46% de ses eaux alors que l’Iran atteint 97%. De plus, le lac Orumiye, le plus vaste du pays et le deuxième lac salé du monde, est à sec, comme la quasi-totalité des autres lacs iraniens situés au sud et à l’est du pays.
     
    A l’origine de cette situation, le réchauffement climatique et le doublement du nombre des habitants du pays depuis la Révolution islamique. Mais ces deux raisons n’auraient jamais conduit le pays au bord de la situation catastrophique où il se trouve aujourd’hui si l’Etat avait appliqué une politique raisonnable fondée sur des critères scientifiques et des techniques de l’usage parcimonieux de l’eau, méthodes connues des Iraniens depuis des millénaires. La mauvaise gestion de l’économie du pays en général et plus particulièrement du secteur agricole, ainsi que l’interférence des considérations idéologiques dans les prises de décision en matière de développement, sont les facteurs qui ont fortement contribué à l’état actuel dans lequel se trouve l’Iran. En d’autres termes, la crise de l’eau en Iran a des dimensions politiques évidentes.
     
    Les dix premières années de l’histoire de la République islamique, les années Khomeyni, ont été marquées par l’agitation révolutionnaire, la prise en otage des diplomates américains ainsi que la guerre Iran-Irak (1980-1988). Durant cette décennie, l’Iran a surtout connu une économie de guerre, destinée à soutenir l’effort militaire et à répondre aux besoins vitaux de la population, ainsi que la nationalisation des secteurs industriels et bancaires.
     
    La fin de la guerre et la présidence Rafsandjani (1989-1997) correspondent au lancement d’un programme de reconstruction nationale. Cette politique ambitieuse menée tambour battant, sans concertation avec les responsables concernés, donne un peu d’air à l’économie du pays tout en contribuant à la montée de l’inflation qui désormais s’installe durablement. Par ailleurs, Rafsandjani lance aussi un programme de construction de barrages et de digues à grande vitesse, sans études préalables et sans en mesurer les conséquences sur l’environnement. De même, il ne prend pas du tout en compte la question de l’évaporation de l’eau retenue dans un pays à climat continental.
     
    Les responsables politiques de la République islamique semblent d’ailleurs totalement imperméables aux critiques formulées, déjà à l’époque, à propos des risques de la construction de trop nombreux barrages dans les pays du Sud. Parallèlement à la construction de barrages et de digues, on assiste aussi, dans un désordre total, avec ou sans autorisation, au forage de très nombreux puits à travers tout le pays, ce qui va contribuer à l’assèchement progressif des nappes phréatiques. Cette politique de surexploitation des ressources en eau, inaugurée par Rafsandjani, va se poursuivre sous la présidence Khatami (1997-2005) et atteindre son paroxysme avec Ahmadinejad (2005-2013).
     
    Comment expliquer le déclenchement et l’évolution de cette politique qui, par à-coups successifs, va conduire le pays à la crise de l’eau et au désastre écologique que connaît l’Iran d’aujourd’hui?
     
    Au départ, ce qui intéresse surtout les responsables politiques de la République islamique, c’est de montrer la capacité du régime à réaliser des projets de déve­loppement aussi bien et même mieux qu’à l’époque du régime précédent. En d’autres termes, il s’agit de minimiser l’importance de la politique développementaliste du Shah, qui fut, dans les années 1960-1970, un facteur de légitimation de son pouvoir.
     
    A cet objectif s’ajoute une considération plus idéologique. Alors que durant le règne de Mohammad-Reza Shah, en sollicitant une expertise internationale et en collaboration avec des compagnies étrangères spécialisées dans la construction de barrages, le gouvernement avait construit quatorze barrages en trente-huit ans, la République islamique va construire plus de cinq cents barrages et digues en un quart de siècle. La grande majorité de ces projets sont exécutés par une société de travaux publics et d’ingénierie, le Khatam al-Anbia, contrôlée par le Corps des gardiens de la révolution. Ainsi le développement économique et la construction des barrages sont passés aux mains de l’organe chargé de la sécurité du régime. Plus question d’expertise externe, plus question d’offre d’adjudication publique et surtout plus question d’analyse scientifique et d’évaluation des conséquences écologiques des grands travaux.
     
    Dans le sillage de cette manière de faire se développe une rhétorique nationaliste et populiste. Les déclarations des dirigeants iraniens sont de plus en plus émaillées de phrases comme: «Nous n’avons pas besoin de l’apport des étrangers» ou «Nous sommes parfaitement capables de réaliser les projets de grande envergure par nos propres moyens». Quand certains économistes essaient d’attirer l’attention des responsables sur l’importance du respect des principes de base du développement durable dans la réalisation de leurs objectifs, ils sont accusés d’être influencés par des idées d’origine occidentale qui n’ont plus de raison d’être dans un Etat révolutionnaire. L’utilisation de ce discours nationaliste a aussi pour objectif de rassurer la population dans le contexte de l’isolement international dans lequel se trouve le pays depuis bien longtemps. Il s’agit même de valoriser les contraintes imposées par les Etats étrangers, qui en fin de compte renforcent l’indépendance nationale.
     
    La question de l’indépendance nationale va tout naturellement être à l’origine du thème de l’autosuffisance alimentaire. Afin de mettre en place un tel projet, il fallait évidemment augmenter la superficie des terres cultivables et subvenir à leurs besoins en eau. Barrages et digues vont servir à détourner l’eau vers les nouvelles zones agricoles. De nombreux puits vont être forés sans autorisation, ce qui va épuiser les nappes phréatiques. Cette politique sera un échec. Non seulement l’autosuffisance alimentaire s’avère impossible à réaliser pour une population de 80 millions de personnes, mais de plus elle est à l’origine de nouvelles tensions sociales qui prennent rapidement des dimensions de contestations régionalistes mettant en cause la sécurité interne de l’Etat. Les cultivateurs de la province d’Ispahan, les habitants du Khouzistan ou du pourtour du lac Orumiye et bien d’autres régions ont l’impression que l’on «vole» leurs rivières et leurs réserves souterraines pour les diriger vers des régions où les notables du régime et les «institutions révolutionnaires» comme les pasdarans ont des intérêts particuliers. Diminuer la dépendance alimentaire de l’Iran ne peut se faire que par une diminution drastique de l’eau utilisée par l’agriculture, actuellement de l’ordre de 92% des ressources du pays, dont 70% est gaspillée, et par la limitation de la production agricole essentiellement à des denrées à faible consommation d’eau.
     
    Cerise sur le gâteau, conséquence de plusieurs tranches superposées de décisions politiques malencontreuses au cours de l’été 2012, au moment où la crise de l’eau devient de plus en plus alarmante, le guide suprême Ali Khamenei décide l’abandon de la politique de contrôle des naissances en vigueur depuis 1989, et opte pour une politique nataliste dont l’objectif devrait être une population de 150 millions d’habitants! Certes, pour des raisons sociales et économiques, le doute plane sur la réussite d’un tel projet, mais il est révélateur de l’inconscience de la situation réelle du pays au sein des sphères dirigeantes du régime.

     
    A la fin, l'article aborde la politique nataliste pour passer d'une population de 79 millions à 150 millions, je crois que cela avait déjà été aordé dans ce topic, mais dans le doute  :cool: :
  6. Frontière Pakistan / Inde : 10 morts dans des échanges de tirs

     

    http://www.24matins.fr/frontiere-pakistan-inde-10-morts-dans-des-echanges-de-tirs-223565

     

    Par Gael Brulin, publié le 28 août 2015 à 14h02

    Au moins 10 personnes ont perdu la vie dans des échanges de tirs survenus vendredi à la frontière entre le Pakistan et l'Inde. On déplore également une cinquantaine de blessés.

     
    Des responsables ont annoncé que des échanges de tirs observés vendredi à la frontière entre le Pakistan et l'Inde ont fait au moins dix morts et une cinquantaine de blessés. D'après les bilans communiqués par les autorités militaires des deux nations, les disparus concernent six civils pakistanais (province du Pendjab) et quatre villageois indiens (région du Cachemire).
     
    L'armée pakistanaise rapporte également, via un document cité par l'AFP, que ces échanges de tirs ont blessé 46 personnes, incluant 22 femmes. Ces victimes ont ainsi été ciblées du côté pakistanais de la frontière par des tirs indiens nocturnes. Précisons que dans un premier temps, les autorités indiennes avaient communiqué sur un bilan de trois civils morts et de huit blessés, avant que l'un de ces blessés ne s'éteigne et vienne par conséquent gonfler le nombre de disparus du côté de l'Inde.
     
    10 morts et une cinquantaine de blessés dans des échanges de tirs à la frontière pakistano-indienne
     
    Quant à savoir l'origine de ces affrontements, un responsable militaire pakistanais ayant tenu à garder l'anonymat a indiqué que les deux pays concernés se rejettent mutuellement cette responsabilité. Rappelons que trois guerres ont déjà déchiré l'Inde et le Pakistan, deux d'entre elles ayant d'ailleurs été menées pour le contrôle de la région du Cachemire (en 1947 et 1965).
     
    Un cessez-le-feu d'apparence ?
     
    En 2013, ces deux nations avaient signé un cessez-le-feu qui, à en croire les deux parties, ne serait cependant pas respecté d'un côté comme de l'autre. Et même si, en juillet dernier, le Premier ministre indien Narendra Modi et son équivalent pakistanais Nawaz Sharif avaient profité d'une visite en Russie pour reprendre les discussions, les tensions entre l'Inde et le Pakistan demeurent présentes. En attestent ainsi les échanges de tirs mortels ayant depuis eu lieu entre les armées pakistanaise et indienne le long de la Ligne de Contrôle (LoC).

     
    edit : grillé à 2 minutes près !
  7. A grands traits, il me semble que la "primauté du feu",  chez les ricains, ce n'est pas sans lien avec le rapport : n "piétons" /  appuis - logistique.  C'est aussi une manière de compenser le "manque" (relatif?) d’infanterie ; voir, mais c'est plus polémique, la qualité de celle-ci.. Pour filer un coup de pied au cul de n'importe qui, c'est tip top; pour aller chercher les mecs à la petite cuillère (histoire de ne pas avoir tout le clan remonté comme des pendules..) c'est peut-être moins bien. 

    Pour ce qui est de la qualité de l'infanterie, il faut garder à l'esprit que les "guerres contre le terrorismes" ont vu le recrutement d'effectifs massifs qui s'accompagne d'une baisse des standards de sélection. Si on devait déployer autant de personnels en proportion, cet effet se ferait sentir également. Ca n'empeche pas non plus des différences culturelles entre armées.

  8. Paradoxalement je crois qu'ils ont été cohérent avec les postulats même de leur système de pensé. Les postulats sont:

    1/ les soviétiques vont s'effondrer si on les pousse assez fort car nous on est supérieur

    2/ notre économie ne peut pas supporter une guerre longue (on parle souvent du manque de mobilisation industrielle mais on oublie bien souvent qu'il n'y avait pas les matières premières, par exemple)

    donc la guerre sera courte donc on calcule la logistique en conséquence.

     

    Remarque bien que cette logique ne tient pas la route cinq minutes car c'est du withful thinking!

     

    À peu de choses près les mêmes postulats que pour l'attaque du Japon (traité de paix avec les USA au lieu d'un effondrement généralisé).

  9. En fouillant sur le site de Chris Hernandez cité dans la section politique etrangere sur la militarisation aux USA, je suis tombé sur un extrait assez étonnant pour moi : 

    http://chrishernandezauthor.com/2013/02/12/weapons-of-war/

     

    In a rifle, full auto fire has limited tactical worth. It’s not often that we fire our weapons on burst (currently issued M16s and M4s fire 3 round burst, not full auto) because it’s inaccurate and burns a lot of ammo. We emphasize carefully aimed fire, not “spray and pray” like the Taliban. We often make fun of our enemies, and sometimes our allies, because of their tendency to dump rounds on full auto every time they pull a trigger. A fully automatic rifle certainly can be a useful tool, but isn’t a drop-dead necessity in combat. And among poorly supplied fighters, it quickly depletes meager stocks of ammo.

    Ici c'est souvent les américains qui passent pour des allumés de la gachette, mais eux voient apparement les choses différement. Ensuite faut voir si l'auteur fait référence aux armées qu'ils forment/monitorent, ou aux alliés occidentaux (... français par exemple...).

    L'unité où a servi le gars doit pas mal jouer aussi.

    Enfin bref vous avez déjà eu ce genre de retours ?

  10. 29 scientifiques américains saluent l'accord sur le nucléaire iranien. 

     

    http://www.nytimes.com/2015/08/09/world/29-us-scientists-praise-iran-nuclear-deal-in-letter-to-obama.html

     

    29 U.S. Scientists Praise Iran Nuclear Deal in Letter to Obama
     
    By WILLIAM J. BROAD
    AUG. 8, 2015
     
    Twenty-nine of the nation’s top scientists — including Nobel laureates, veteran makers of nuclear arms and former White House science advisers — wrote to President Obama on Saturday to praise the Iran deal, calling it innovative and stringent.
     
    The letter, from some of the world’s most knowledgeable experts in the fields of nuclear weapons and arms control, arrives as Mr. Obama is lobbying Congress, the American public and the nation’s allies to support the agreement.
     
    The two-page letter may give the White House arguments a boost after the blow Mr. Obama suffered on Thursday when Senator Chuck Schumer of New York, a Democrat and among the most influential Jewish voices in Congress, announced he would oppose the deal, which calls for Iran to curb its nuclear program and allow inspections in return for an end to international oil and financial sanctions.
     
    The first signature on the letter is from Richard L. Garwin, a physicist who helped design the world’s first hydrogen bomb and has long advised Washington on nuclear weapons and arms control. He is among the last living physicists who helped usher in the nuclear age.
     
    President Obama and Michelle Obama arriving on Martha’s Vineyard, Mass., on Friday. Credit Susan Walsh/Associated Press
    Also signing is Siegfried S. Hecker, a Stanford professor who, from 1986 to 1997, directed the Los Alamos weapons laboratory in New Mexico, the birthplace of the bomb. The facility produced designs for most of the arms now in the nation’s nuclear arsenal.
     
    Other prominent signatories include Freeman Dyson of Princeton, Sidney Drell of Stanford and Rush D. Holt, a physicist and former member of Congress who now leads the American Association for the Advancement of Science, the world’s largest general scientific society.
     
    Most of the 29 who signed the letter are physicists, and many of them have held what the government calls Q clearances — granting access to a special category of secret information that bears on the design of nuclear arms and is considered equivalent to the military’s top secret security clearance.
     
    Many of them have advised Congress, the White House or federal agencies over the decades. For instance, Frank von Hippel, a Princeton physicist, served as assistant director for national security in the White House Office of Science and Technology Policy during the Clinton administration.
     
    The six Nobel laureates who signed are Philip W. Anderson of Princeton University; Leon N. Cooper of Brown University; Sheldon L. Glashow of Boston University; David Gross of the University of California, Santa Barbara; Burton Richter of Stanford University; and Frank Wilczek of the Massachusetts Institute of Technology.
     
    The letter uses the words “innovative” and “stringent” more than a half-dozen times, saying, for instance, that the Iran accord has “more stringent constraints than any previously negotiated nonproliferation framework.”
     
    “We congratulate you and your team,” the letter says in its opening to Mr. Obama, adding that the Iran deal “will advance the cause of peace and security in the Middle East and can serve as a guidepost for future nonproliferation agreements.”
     
    In a technical judgment that seemed more ominous than some other assessments of Tehran’s nuclear capability, the letter says that Iran, before curbing its nuclear program during the long negotiations, was “only a few weeks” away from having fuel for nuclear weapons.
     
    Dr. Garwin and Dr. Holt were the main organizers behind the group that wrote and signed the letter, according to two of the letter’s signatories. The letter comes amid a flurry of organized efforts by supporters and opponents of the agreement to shape the public debate ahead of congressional action on the deal.
     
    The body of the letter praises the technical features of the Iran accord and offers tacit rebuttals to recent criticisms on such issues as verification and provisions for investigating what specialists see as evidence of Iran’s past research on nuclear arms.
     
    It also focuses on whether Iran could use the accord as diplomatic cover to pursue nuclear weapons in secret.
     
    The deal’s plan for resolving disputes, the letter says, greatly mitigates “concerns about clandestine activities.” It hails the 24-day cap on Iranian delays to site investigations as “unprecedented,” adding that the agreement “will allow effective challenge inspection for the suspected activities of greatest concern.”
     
    It also welcomes as without precedent the deal’s explicit banning of research on nuclear weapons “rather than only their manufacture,” as established in the 1968 Non-Proliferation Treaty, the top arms-control agreement of the nuclear age.
     
    The letter notes criticism that the Iran accord, after 10 years, will let Tehran potentially develop nuclear arms without constraint. “In contrast,” it says, “we find that the deal includes important long-term verification procedures that last until 2040, and others that last indefinitely.”

  11. Lattakié n'est qu'à 35 km de la ligne de front, c'est peanuts si l'espoir des alaouites est de protéger leur réduit. A minima ils doivent complètement nettoyer les hauteurs à l'ouest de la plaine d'Al Ghab et reprendre Jisr Al Shougour et la pleine elle même pour s'en servir de ligne de défense. 

    2e point pas négligeable la chute de la plaine elle même exposerait Hama à un assaut direct (ce qui couperait le cordon d'Alep) bref, il y a une cascade de domino bien merdique à la clef si la SAA ne reprend pas du terrain dans la province d'Idlib.

    3e point les forces rebelles du coin sont sans aucuns doutes les mieux équipées/ les plus compétente, il reste important de les fixer pour soulager les autres front.

     

    Ok merci. Je me demandais pourquoi l'AAS voulait revenir à une position qui lui était si défavorable au lieu d'attendre en plaine, mais c'est vrai que si les rebelles ont acces à la plaine, c'est une position pivot qui menace pas mal de fronts à la fois.

  12.  

    Peut-être pas si à coté de la plaque (pour une fois)

     

    L’épineux plan de transition post-Assad

    Russes, Américains et Saoudiens discutent d’une mise à l’écart progressive du président syrien. Un scénario que rejette le fidèle allié iranien.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/266aba92-405f-11e5-9e52-f184256dd392/L%C3%A9pineux_plan_de_transition_post-Assad

     

    D'après l'article, les occidentaux voudraient que Bachar laisse sa place d'ici 1 à 3 ans, contre 3 à 5 ans pour les russes. On coupe la poire en deux?  :) 

     

     


    Le retrait du nord de la plaine était inévitable. Ils etaient trop exposé au tir de TOW depuis les hauteurs qu'ils ne tenaient pas. Encore des hommes et du matos perdus inutilement. Il faut savoir abandonner le terrain qui n est pas défendable.

     

     

    Après le retrait de l'armée sur la "Syrie utile", c'était une contre-attaque un peu étonnante. Ou alors se croyaient-ils capables de rejoindre Alep ? Croyaient-ils que l'ennemi était totalement désorganisé ? 

  13. Quelqu'un en a parlé rapidement, mais plus de détails et de contexte sur la possible libération de l'espion qui espionnait aux USA pour Israel : http://www.cclj.be/actu/politique-societe/ces-espions-israeliens-qui-exasperent-americains

     

    Avec notamment 

     

    Selon un sénateur, ces activités « vont bien au-delà de celles d'autres alliés comme  proches tels que l'Allemagne, le Royaume-Uni ou le Japon. ». Des manières  particulièrement déplacées  poursuit-il en parlant « d'électrochoc alarmant et même terrifiant ».

     

    Même tonalité à la CIA qui, selon un des documents publiés par Edward Snowden, classe Israël « juste derrière la Chine et la Russie parmi les services de renseignement les plus agressifs à l'égard des Etats-Unis »

    La france doit se situer entre le RU et la chine ^^

     

     

    Sinon +1 pour la mentalité d'abri/de camp fortifié, mais un camp fortifié qui grignote du terrain d'année en année alors.

     

     

    Nous sommes en train de parler de dissuasion, dans une optique de dissuasion, 10 jours sont énormes. Je ne crois pas que la France attendrait dix jours pour tirer des ASMP si ses intérêts vitaux étaient en train d'etre attaqués, si Paris était bombardé. 

    HS mais pour info, j'ai lu que les russes prévoyaient de pouvoir répliquer à une attaque américaine plusieurs mois après la frappe avec leurs SNLE, j'ai toujours trouvé cela curieux aussi.

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