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Loïc C.

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Messages posté(e)s par Loïc C.

  1. il y a 46 minutes, Aldo a dit :

    Ne pas oublier que Poutine protège aussi un système mafieux qui brasse des milliards. 

    Lui et ses syndiqués ne peuvent pas se permettre de perdre le pouvoir et l'argent qui est dans leurs mains. 

    Il conviendrait d'arrêter de "se faire plaisir" avec  l'existence d'un  supposé système "maffieux" en Russie, vu que les oligarques sont, proportionnellement, aussi nombreux en Ukraine, et que  la prévarication pratiquée par les élites s'avère être plus importante en Ukraine qu'en Russie.

    Le "supposé" oligarque, de nos jours, n'est rien d'autre qu'un  chef d'industrie, vu que les vrais oligarques originaux, en trente ans, ont, à très peu de choses près, tous,  céder leur place à une nouvelle génération, dont le fonctionnement économique et industriel est, essentiellement, consacré au seul intérêt de leurs entreprises!

    Si on va s'aventure dans une comparaison française, l'actuel dirigeant de Dassault Systemes serait, lui-même, un "oligarque" français, de même que les patrons de Total, de Safran, de Thales, etc. ... de part leurs nécessaires relations professionnelles avec l'appareil d'Etat!  Le moindre marché international de gaz, de pétrole, de fournitures militaires ou, même,  d'un super-paquebot de croisière implique une intervention, plus ou moins, affichée de nos ministères!

    Nous ne sommes plus en 1990, mais, plus de trente ans plus tard, les oligarques quarantenaires, pétants de santé, ont, tous, soit été "traités" pour excès de "convoitise" personnelle - on retrouve, d'ailleurs, un traitement  très similaire en Chine! - soit à la retraite ou  décédés.  "L'oligarque" russe actuel n'est, bien souvent, guère rien d'autre, en France, que l'équivalent de nos énarques, passés par Polytechnique, Centrale, et autres, que notre gouvernance expédie à la tête des conseils d'administration  de nos entreprises les plus "stratégiques", au sens large (aussi bien, essentielles, civilement que militairement!).

     

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  2. Il y a 2 heures, pascal a dit :

    Oui pour la Russie elle ne disparaîtra pas mais son actuel leader si certainement et je ne serais pas surpris outre mesure si c'était un des objectifs désormais des occidentaux. Faire en sorte que Vladimir Poutine atteigne un niveau de nuisance tel (notamment en interne) qu’il soit poussé dans les oubliettes de l'histoire.

    Poutine était regardé comme un leader autoritaire "incontournable", désormais il devient "infréquentable" le prochain stade sera "inutile" ...

    ...

    Pascal,

    Nous avons entendu, dans un passé récent, des argumentations très similaires à propos du sort d'un certain Bachar-el-Assad, sauf que, un, il est, toujours ,en place, deux, il constitue un "moindre mal" dans la monumentale poudrière du Moyen-Orient...شكرا لا بأس ... Labes choukran! :sleep:

    De surcroit, mais, bien entendu, "très accessoirement", la population russe est à plus de 80% derrière son dirigeant!

    Tout çà, nous avons tendance à très sérieusement l'oublier. :wink:

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  3. il y a 1 minute, Robert a dit :

    Oui, Tout a fait !

    Mais que la presse russe y fasse seulement référence a l'occasion de "l'accident" du Moskva m'amuse.

    La "presse russe", c'est une chose, mais l'armée russe (Aviation, Marine, notamment), elle, le sait depuis un long bail; tant que ces Patmars ne viennent pas "s'égarer" dans les eaux territoriales - ce qu'elle n'ont pas besoin de faire! - , il n'y a plus qu'à faire avec!

  4. il y a 2 minutes, Banzinou a dit :

    Info du Pentagone

     

    Il flotte mais il est clairement endommagé

     

    Comme l'a  bien précisé plus haut Pascal, elle a de la bouteille, Mémère, la soit-disant "fierté" de la flotte russe. Avec 40 ans de service, même en tenant compte de ses nécessaires refontes, elle a  largement atteint et même dépassé la limite d'âge. En gros, un croiseur lourd a une durée de vie opérationnelle maximale de 30 ans! :sleep:

  5. Il y a 9 heures, Akhilleus a dit :

    Oui

    Mais théoriquement, tu peux augmenter le volant d'efficacité des sous unités en panachant des reservistes et de l'active qui servira de socle d'instruction directement sur le terrain. Cela dit

    1- ca fonctionne si tu as un corps de sous off correct (pas le cas des russes)

    ...

    Dernière remarque : les hommes de la DNR/LNR ont aussi 8 ans d'experience de combat. Tout à petit échelle (comme les ukrainiens d'ailleurs). Je doute qu'aucun des deux n'ait vraiment eu l'expérience de ce qui est en train de se passer

    Bonjour,

    Ton constat N°1 est, parfaitement, exact pour ce qui concerne l'Armée Rouge, celle de la "grande" Union Soviétique de la Grande Guerre Patriotique (41-45), où, effectivement, les grades de sous-officiers étaient purement honorifiques, tandis que leurs fonctions réelles d'autorité, sur le terrain, étaient confiées aux seuls officiers subalternes, sous-lieutenants et lieutenants,notamment, qui, eux, sortaient du moule des écoles d'officiers...donc, jugés plus fiables "politiquement".

    En fait, c'était, déjà, la règle du temps du dernier Tsar, dans l'armée impériale,  pour une raison toute "bête", le niveau d'instruction générale du troufion russe, qui, à l'entrée en guerre d'août 1914, était à des années-lumière, de celui qui existait, alors, en France, où dans le pire des cas,  l'école primaire était obligatoire jusqu'à 12 ans et, le plus souvent, jusqu'au célèbre et sacro-saint Certificat d'Etudes. A l'époque, chez nous, à cet âge-là, on savait lire et écrire!

    Sauf refus personnel,  nos instituteurs, les "Hussards noirs" de la III. République, qui, pour l'essentiel et jusqu'aux années 70-80, étaient reçus sur concours à l'Ecole Normale, en sortie de 3ème générale, étaient expédiés, direct, chez les EOR, pour en sortir "sous-bites".

    Dans l'armée allemande de 14-18, on retrouve un niveau général d'instruction très similaire au notre, avec, même, un sérieux plus technique, l'économie du II. Reich allemand étant plus industrielle que celle, majoritairement rurale de la France.

    Entre 1920 et 1931, on avait assisté, en Allemagne, à une phénomène militaire très particulier, résultat, entre autres,  des 12 ans d'engagement minimum du "pinpin" lambda, imposés par les clauses du Traité de Versailles, durant l'existence de la Reichswehr de "100 000 hommes".  Le premier caporal venu était instruit pour devoir, si nécessaire, assurer les fonctions des deux grades supérieurs, en l'état, celles du sergent!  La méthode ne s'était pas limitée à la seule troupe, mais avait été systématiquement appliquée à l'ensemble de la hiérarchie militaire, d'où le "remarquable " encadrement de métier, des sous-officiers et officiers subalternes, tous formés et rompus à la prise d'initiative, au sein de la Wehrmacht, au moins jusqu'en 1942.

    Les pertes humaines enregistrées sur le Front Est avaient, alors, fait fondre l'encadrement "terrain" expérimenté et la plupart des "survivants"  avaient été, prudemment, utilisés comme instructeurs dans les différents centres de formation des nouvelles recrues. Pour mémoire, jusqu'à la fin du conflit,  dans l'armée allemande, il était d'usage courant qu'un sous-officier assume les fonctions d'un officier subalterne - c'était même prévu sur les tables (théorique) d'organisation  de la compagnie - quelque soit sa spécialité! -, en temps de guerre (K.St.N.).

    On retrouve, dans l'US Army et, ce, depuis un bail, un rôle important, voire essentiel, mais, assez similaire, confié aux sous-officiers - bien souvent, une vieille "rampouille" expérimentée -, alors que le gros des jeunes officiers subalternes sort, lui, bien souvent, des écoles d'officiers - West Point et autres -; la règle tacite est que l'officier constitue le lien direct avec la hiérarchie supérieure, tandis que le "sous-off", lui, exploite, les ordres reçus (transmis par l'officier!), en fonction du terrain et de la situation existante, mais sans pour autant, tout au moins, "officiellement", correspondre au "système allemand". 

    N'en ayant été, dans un lointain passé, qu'une vieille rampouille de gradé de "La Royale", je n'ai aucune référence sérieuse, quant au rôle actuel de nos sous-officiers, notamment, dans l'Armée Terre, mais je présume, que, sur le terrain, ils ont, aussi, leur mot à dire.

    Bref, après ce long "bavardage" - Désolé! -,  il est fort probable - mais je peux me planter! -  que la fonction du "sous-off" subalterne et supérieur, au sein de l'armée russe actuelle, a, elle-aussi, évolué... ne serait-ce, d'une part, que par le niveau d'instruction générale de la "troupe", qui est très semblable au notre, d'autre part par ses effectifs, vu qu'elle est très loin des 4 à 5 millions de "pinpins" de 41-45... donc, très largement éloignée du concept dépassé de la "nécessaire chair à canon"!  De toute manière, çà fait un bail que la technique du "moulin à viande", quelque soit la justesse de la cause, ne fait plus flores en Occident - j'y inclus l'Ukraine, la Confédération russe -, ni, ailleurs - le citoyen chinois, qui, de nos jours, n'est  pas, non plus, très chaud pour aller se faire "déchiqueter" dans le cadre d'une supposée "bonne cause".

    Dans les années 70, les Américains avaient été contraints, par leur opinion nationale, à retirer leur forces du Sud-Vietnam. Précédemment, en France, en 1960, alors que, militairement, nous avions grosso modo "traité" le problème algérien, la tendance générale nationale, quelque était son étiquette politique, était d'en avoir ras le fion de voir sa jeunesse appelée, se faire bêtement dézinguer dans le Djebel, pour une cause supposée nationale de plus en plus improbable - le Grand Charles" l'avait très vite pigée après l'été 1958 -.

    Sinon, à l'exclusion, peut-être, de terrains d'opérations extérieurs, tels que, en France, la zone sahélienne, avec nos  motivations "cocardiennes" (!),  nous avons tendance à vouloir glisser sous le tapis, ne serait-ce que ce qui se passe au Yémen, alors qu'il s'agit d'un conflit ouvert très sérieux, entre sunnites saoudiens et chiites iraniens, une sorte de "remake" du conflit irako-iranien, des années 80.

    Dans le cadre du conflit actuel russo-ukrainien, pour des raisons évidentes d'initiative d'agression de l'armée russe, plus notre tendance naturelle, toute à la fois, humaine et "démocratique" à vouloir défendre le "petit" (l'Ukraine) contre le "gros" (la Russie).  Nous avons, aussi, bien souvent, tendance à nous référer au "discours" américain, qui a, notamment, comme priorité, d'effacer la calamiteuse évacuation, l'été dernier, de Kaboul, sous la protection "militaire" des Talibans, car il pose un très sérieux problème à la gouvernance démocrate, face au camp des Républicains, à la veille des élections à mi-mandat, en novembre prochain alors que, actuellement, dans les chambres (Sénat et Représentants), la position "majoritaire" des Démocrates se résume à quelques élus. Aux dernières statistiques publiées, le parti républicain recueillerait, au prochain scrutin, 50% ou plus des votes et qu'il y a neuf chances sur dix que le parti démocrate ne recueillent, dans le meilleur des cas, que 48% des voix.

    C'est le "spectre" de tout occupant de la Maison Blanche, devoir se retrouver sans majorité dans lesdites chambres et, dès lors, devoir se plier, jusqu'à la fin de son mandat, aux "diktats" majoritaires des chambres qui lui sont opposées. 

    Certes, en avril 2022, il y aura encore de l'eau qui risque de couler sous les ponts, avant novembre prochain, où se dérouleront lesdites élections américaines à mi-mandat, mais, dans la réalité, la gouvernance de "Joe Bidet" est beaucoup plus compliquée en interne, que ce que notre presse française, majoritairement et traditionnellement, "pro-démocrate", veut bien nous "révéler"!

    Je ne défends aucun camp, qu'il soit ukrainien, russe, "otanesque" ou français - tel que l'orientation de notre gouvernance française, dans l'actuel conflit -, par contre, je crains fort les conséquences directes économiques qui risquent d'en résulter et vont, au final, nous faire très bobo, durant, à vue de nez, une bonne décennie. Celà dit, à 75 balais révolus, il y a neuf chance sur dix, que, d'ici-là, je boufferait, depuis un bail, les pissenlits par la racine!

    En attendant, après, à la louche, 30 ans, durant lesquels notre gouvernance "zeuropéenne"  s'est efforcée de nous cacher les effets d'une inflation économique réelle existante - la mise en place de l'Euro, le 1er janvier 2002 ayant constitué un "vrai bonheur" calculé! -, là, désormais, nous allons nous en prendre plein la tronche!

    Je rappelle juste que le SMIC est quasiment devenu, en France, la règle des salaires des "Bac+3", sauf coup de bol personnel (!) et que, dans le cadre d'une supposée "coopération européenne énergétique", nous sommes pris, en France, en dépit d'existence de notre parc nucléaire - très probablement le premier du monde, en regard de notre superficie géographique! -.

    Certes, je l'avoue, sans aucun problème, dans la présente intervention, mes derniers paragraphes sont, manifestement "hors sujet", par rapport à l'intitulé de la discussion "Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires", mais, dans les faits, les conséquences militaires, territoriales et économiques dudit conflit ne sont pas bien mesurées en Europe occidentale, dans le cadre de ce que j'aurais tendance à appeller "l'enfumage pro-ukrainien". 

    Certes les grenier à blé ukrainiens, mais, surtout, russes risquent de fort de manquer à l'économie européenne, sauf que çà fait un bail que la production céréalière française, la première de l'Europe occidentale et de l'UE est, elle, intentionnellement, muselée,  au biveau européen, afin d'encourager les échanges et le "dumping" internationaux , pour de basses considérations économiques et "locales". Derrière tout çà, on retrouve le travail de fond des Britanniques, dont le "Grand Charles " se méfiait, à juste titre!

    En plus ou moins trente ans de présence au sein de l'UE, jusqu'au "Brexit",  les "Brits" se sont contentés d'exploiter, au maximum, pour leur seul intérêt, les "articles" européens sensés favoriser leur propre économie nationale, qui, en gros, n'a pas bougé d'un iota depuis 1945!

    On se gausse à l'envie du Brexit, sauf que la GB a, elle, définitivement, rallié le  camp américain, ne serait-ce que pour des raisons stratégiques - il faut bien admettre, aussi, que la constitution d'une armée européenne n'a jamais dépassé le vœux pieux -, son arme nucléaire et ses forces afférentes étant pour des raisons techniques, aux ordres de Washington.

    En Europe occidentale, la seule nation en capacité de "gérer" sa force nucléaire, en fonction de la situation, sans devoir se conformer à des décisions "étrangères", telle que celles des USA,  est la France, à nouveau, grâce à De Gaulle et ses successeurs!

    Le "bourbier " actuel militaire ukrainien est "inextricable", car ses origines sont quasiment "ancestrales". Par exemple,  l'Ukraine avait été, à l'origine, la "nurserie" des premiers Tsars de Russie, du temps où le Mongol en était l'occupant, alors que lesdits Tsars avaient fini par l'expulser

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  6. J'avais attaqué la lecture des trois tomes du "Seigneur des Anneaux", il y a un peu plus vingt ans - j'avais, déjà, 50 balais révolus - le jeune fils d'un ami, il devait, alors, avoir 15-16 ans - me les ayant offerts et chaudement recommandés.

    J'ai une très longue habitude  de la lecture et, en plus, j'aime çà, mais j'avoue, humblement, la digestion avait été souvent difficile, même si j'avais consciencieusement lu les trois opus.  Il faut avouer que l'univers de Tolkien est compliqué à souhait et que j'avais du by-passer de nombreux passages "descriptifs" interminables. Bref, à fin de la lecture, le ressenti de la puissance de l'épopée était incontestable, de même, que la richesse du récit, mais  j'avais, toujours, un sentiment de confusion extrême - c'est, peut-être, une question d'âge, mais ce n'est pas certain car, même, actuellement, je ne crache pas sur un bon roman "d'History-Fantasy", même si, la plupart du temps, çà ne se résume pas à un seul bouquin, mais bien souvent, constitue des "sagas"" interminables - David Gemmel,  Joe Abercrombie, Robin Hobb, etc. -.

    J'avais essayé de lire, à la suite, "Le Simarillon", mais j'avais rapidement abandonné. Par contre, je suis admiratif devant le résultat cinématographique de Peter Jackson, car  il est d'une clarté "lumineuse", par rapport à la "prise de tête", un gros poil confusionnelle des romans de Tolkien. :smile:

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  7. Il y a 1 heure, Ciders a dit :

    Je pense qu'il cale un gros vide dans les publications francophones, d'une part. Récentes en tout cas. D'autre part, il est clair, facile à lire, très complet et l'iconographie est excellente. Et personnellement, il y a ces mines d'or que sont les chiffres de production et cet ordre de bataille avec la répartition des pièces en 1944. Le genre de données qu'il faut chercher soit dans les archives allemandes soit dans les tréfonds des fora anglo-saxons.

    Un tout petit bémol - mais ça mériterait un livre à part entière - les pièces de prise passées un peu vite à mon goût. J'imagine faute de temps et d'un éditeur compréhensif ("non, on ne rajoutera pas 300 pages sur les obusiers mixtes tchécoslovaques !"). :laugh:

    Ce sont, effectivement, des infos extraites d'archives allemandes; j'avais d'ailleurs indiqué l'intitulé du document de référence trouvé presque par "hasard" dans un Roll US NARA; c'est souvent le problème avec les Rolls, chacun d'eux regroupe, généralement, 1400/1500 feuillets et, dans le tas, tu finis par dénicher une cinquantaine de pages, qui, elles, sont de vraies perles!

    Quand tu vois qu'il m'avait fallu un tableau sur 4 pages pour  récapituler la totalité des "Beute" en service, à une date précise...Voui, on aurait été bon pour "300 pages"! Et, encore, j'ai consacré pas mal de place aux pièces tchèques, mais en les traitant dans le chapitre des pièces allemandes; sinon, il y avait de vieux modèles Skoda,  datant de la première guerre mondiale, qui avaient repris du service en 39-45, mais il s'agissait de pièces d'artillerie très lourdes, qui n'avaient pas leur place dans l'artillerie de campagne, la Feldartillerie, où les plus gros calibres en service se limitaient au 21 cm Mörser et au 17 cm Kanone. :wink:

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  8. il y a 28 minutes, Ciders a dit :

    Le livre sur l'artillerie de campagne a été un très bon achat perso. Si celui sur la Pak est du même acabit, ça vaut très largement l'investissement.

    Déjà, merci, d'avoir eu la gentillesse d'acquérir "L'Artillerie de Campagne" et de me faire part de ta satisfaction. Sincèrement, vu la "niche" que j'y ai traitée, je ne pensais pas qu'il se vendrait aussi bien!

    En fait, posséder l'artillerie de campagne apporte des infos utiles sur les munitions, domaine que j'ai, peut-être, un peu moins développé dans l'opus sur les Pak. :smile: Des quelques retours que j'ai, déjà, pu avoir, les "Pak"  ont droit à bon accueil. Comme d'habe, nous n'avons pas, non plus, mégoté sur l'iconographie, même si, pour des raisons d'urgence d'impression - suite au problème européen actuel du stock de papier et de carton, pour les couvertures -  je n'ai pas eu le temps d'exploiter  les ressources de certaines collections privées de ma connaissance.

    L'Artillerie de Campagne, je l'avais  pondu en six ans + 18 mois de finalisation, alors que, là, j'ai bouclé les Pak en 7 mois! Certes, j'étais parti d'un vieux travail que j'avais réalisé, il y a plus de 15 ans çà, mais c'était, quand même, du sport! :laugh:

    Après, pour le premier tome sur le Panther, çà dépend, évidemment, du centre d'intérêt du ou des lecteurs, mais, vu ce qui existe, déjà,  en allemand et en anglais sur le sujet, nous nous sommes efforcés de mettre les petits plats dans les grands, pour torcher, en français (!), l'ouvrage le plus fiable et le plus complet possible.  Idem pour l'iconographie - photos, plans, profils "3D"-, qui, à elle seule, a nécessité 18 mois de boulot - chasse et achats de photos rares, réalisation, par Stefan Draminsky, un dessineux polonais réputé, qui bosse également pour Osprey (Anatomy of the Ship), que nous avons "obligé" :bloblaugh: à travailler à partir de photos existantes de véhicules, pour nous pondre les plans et "dessins 3D" les plus réalistes possibles. La plupart des retours, que j'ai, déjà, reçus, insistent sur sa richesse iconographique et ce, sans que les possesseurs dudit bouquin aient encore attaqué le texte! :smile: La publication du second tome est prévue pour le printemps 2023; les textes sont bouclés, mais il reste à effectuer tout le montage final.

    Voili-voilou

     

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  9. Pour ceux d'entre vous qui s'intéressent aux matériels militaires vieux de plus de 70 ans d'âge! :smile:

    Deux publications toutes fraiches, disponibles, soit, directement, chez l'éditeur, soit chez Amazon, FNAC et  librairies spécialisées!

    Chez Caraktère... une suite "logique" à L'Artillerie de Campagne de la Wehrmacht", publiée en janvier 2019

    artilleriePAK.jpg

    Chez Overlord Press (filiale Caraktère, mais ligne d'édition distincte)

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  10. Le 03/01/2014 à 17:00, gerole a dit :

    Bonjour,

     

    Quelque'un peut-il expliquer les différences de portée balistique entre le trajan et le caesar de nexter ?

     

    Leur portée pour les munitions ERFB est de 42 km pour chacun d'entre eux mais la munition rocket shell pour le caesar est de + de 50 km et la munition VLAP pour le trajan est de 55 km (certains disent : + que 55 comme deagel). (source : http://www.nexter-group.fr/fr/produits/item/512-trajan%C2%AEhttp://www.nexter-group.fr/en/products/item/349-caesar%C2%AE)

     

    donc mes questions : la VLAP est bien la "rocket shell" ?

    le + de 50 km équivaut au 55 km ? si non, pourquoi cette différence ? 

    La précision, surtout, pour un canon, est essentielle; or, un obus de 15 cm, d'un poids de l'ordre de 45 kg, est tiré par un canon comme le Caesar, à vue de nez (n'ayant pas trouvé d'infos sur la Vo), à la vitesse initiale que j'estime, au pif, à 900 m/s. A 40 bornes, la vitesse "finale" réelle du pélot devrait, dès lors, se situer aux alentours de 450-500 m/s, quelque soit la qualité de son profil aérodynamique.

    Il y a, au moins, trois "paramètres" qui conditionnent la précision du tir à longue portée, le poids de l'obus - plus il est lourd, plus sa trajectoire est sensée être "stable" - la vitesse initiale imprimée, qui lui assure, à la fin de sa trajectoire, la vitesse la plus élevée possible, et l'effet de la force centrifuge, résultat de la rotation du pélot, durant son parcours dans le tube rayé de la pièce, qui a tendance à le dévier de sa trajectoire - en principe, on corrige cette déviation, lors des réglages de pointage, à partir des abaques de tir, sauf que chaque pièce peut, aussi, avoir ses propres caprices, qu'il convient de "gérer", car un pouillième "insignifiant" de déviation, au départ, peut se conclure à X dizaines de bornes de là, par une erreur de 50 m ou bien plus -.

    Dans le cas d'un tir à la mer, çà se résume à un très joli plouf spectaculaire, assortie par une superbe colonne d'eau, mais çà ne fait pas le moindre bobo à la cible en mouvement. Ce qui explique, au passage,  par exemple, les malheureux 2 à 3% de coups au but enregistrés durant la Bataille du Jutland, dans l'après-midi du 31 mai 1916, notamment, lors de la bataille des croiseurs, qui s'était déroulée, en gros entre 9000 et 12 000 m, avec, au total 8195 obus de gros calibres (artillerie principale) tirés, tous à la fois, ce jour-là, par les artilleries  allemandes et brits - même si ces derniers y avaient, alors, perdu, trois Battlecruisers et autant d'Armoured Cruisers! -.   

    Après, la portée maximale n'a pas, non plus, grand-chose à voir avec la portée pratique efficace. C'est une peu le principe de qui fait le plus, peut, sans problème, faire le moins. Au final, une pièce sensée tirer à l'allonge maximale à 40 000 m, avec une "bonne" précision - çà s'est pour "l'image de marque" -, sera essentiellement utilisée efficacement à moitié de portée (20 000 m).

    C'est ce qui ressort, par exemple, des travaux statistiques effectués par l'artillerie allemande, sur le Front Est, en septembre 1944, sur 20 025 obus tirés par des pièces d'artillerie de 10,5 cm à 21 cm (obusiers, mortiers et canons confondus), moins de la moitié avaient été tirés entre 10 000m (4077 coups, 20%), 12 000 m (3289, 16%) et 15 000 m (979, 4%)... sachant que l'obusier de 15 cm avait une portée de +/-15 000 m, le canon de 10 cm, 19 900 m, le "mortier" de 21 cm, 18 700 m, le canon de 17 cm, 29 600 m et que les plus longs tirs effectués, durant la période de référence, avaient été effectué à 19 075 m! La distance moyenne de tir pratique se situant, majoritairement, en deçà de 10 000 m.

    De nos jours, certes, l'observation aérienne et électronique s'étant très sérieusement améliorées,  la précision des tirs d'artillerie a, nécessairement, augmenté, mais, en gros, sauf "cas exceptionnels",  notre artillerie moderne se "contente", le plus possible, d'exploiter son parc d'artillerie à mi-portée de ses performances maximales supposées, ne serait-ce que pour "économiser" ses tubes! :smile:

     

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  11. Il y a 18 heures, poti a dit :

    Ce n'était pas dans une logique de critique car par ailleurs je trouve l'essai intéressant. On tente avec ce qu'on a. C'est juste que pour moi la logique comptable pour le moment ne nous permet pas d'extrapolation. 

    On pourrait le faire si on avait un echantillon. Par exemple dans la région Lambda, X véhicules ont été perdus pour Y troupes. En ayant ça, selon le N on pourrait tenter de faire des calculs pour généraliser à la population parente. 

    Pour ceux qui s'intéressent  aux causes des pertes de blindés et celles subies par leur équipages, il existe, à ce sujet, un rapport de l'US Army très intéressant, Survey of Allied Tank Casualties, publié en 1951, qui les décortique et dont la version PDF est récupérable à partir du lien, ci-dessous...

    https://www.alternatewars.com/BBOW/Ballistics/Term/ORO-T-117_Allied_Tank_Casualties_WW2.pdf

    Certes, il a, désormais, plus de 70 ans d'âge et un certain nombre de matériels antichars ont, depuis lors, été sérieusement améliorés -  la statistique "charge creuse", par exemple, doit être impérativement revue à la (forte) hausse, en raison de l'emploi des "missiles AC d'épaule et, dans le cadre du conflit actuel, celles du canon de char et du canon antichar, elles, minorées - mais, néanmoins,  pas mal de constats chiffrés qui y figurent restent, globalement, toujours, valables.

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  12. il y a 51 minutes, Gef a dit :

    ... Si l'on analyse le cas des CERSARs (6x6 - 8x8 et du future CESAR NG 6x6) pour les besoins de l'armée française deux points interrogent :

    - la rapide usure des tubes des canons des 6x6, donc des autres versions probablement cela au regard de la faible capacité de production des tubes de la fonderie de Bourges (18/an),

    Bonjour,

    Un tube de canon (!) de 155 mm et 52 calibres, qui dispose d'une durée de vie d'âme de l'ordre de 2000 à 2500 coups, en fonction des munitions utilisées,  c'est tout à fait correct, surtout quand on tient compte de la Vo imprimée au pélot, sa portée et cadence de tir.

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  13. Excellent résumé! :smile:

    Sinon, en ce qui concerne les formations de l'Aéronavale, pour distinguer  la "subtilité" entre une Flottille et une Escadrille...

    La Flottille a une fonction opérationnelle précise, exemples: Chasse (au sens large!) embarquée (Etendard, Super-Etendard, Crusader, Rafale), appareils de surveillance maritime (PATMAR, SAR), y compris la lutte ASM, tels que, par le passé, les P2V "Neptune",  les Alizés, auxquels avaient succédé les Atlantics et Atlantiques 2, et formation d'hélicos.

    En principe, les flottilles sont, toutes, susceptibles d'être embarquées sur un porte-aéronef - y compris les détachements individuels d'appareils, tels que les hélicos embarqués à bord de bâtiments, qui disposent d'un hangar et d'une plateforme d'atterrissage et de décollage -  sauf pour les "gros navions" (P2V, Atlantic/que), qui, eux, ne sont pas conçus pour opérer à partir d'un porte-aéronefs.

    L'Escadrille trouve, plus ou moins, son origine durant la 1ère Guerre Mondiale et l'entre-deux-guerres, avec les formations d'hydravions, stationnées, par exemple à Hourtin, Berre et, ultérieurement, dans nos anciennes bases aéronavales "coloniales", exemple: Dakar, que je vais "résumer", à tort, "à  vocation "océanique", disons, plus correctement "longue distance". 

    Au fur et à mesure,  le rôle de l'escadrille s'était diversifié, via, notamment, les nombreux écolages spécialisés, pour le personnel certifié volant, les fonctions de "servitude" et transports en tous genres, pour le compte de la Marine ou autres.  A de très rares exceptions (historiques) près, les Escadrilles sont basées à terre et non pas vocation à être embarquées; de surcroit, elles se distinguent, aussi, souvent, par un parc d'appareils assez "hétéroclites" - c'était le cas, par exemple, il y a 50/60 ans de çà -.

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