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ChristoK4

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Messages posté(e)s par ChristoK4

  1. il y a 39 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    À l'inverse, pour nombre de pays (leurs populations) plus ou moins ralliés à la cause palestinienne pour diverses raisons, les images de massacres de populations israéliennes n'auront que bien peu d'échos sur les sensibilités et n'impacteront véritablement que l'occident [...] Ceci dit sans blâmer quiconque, c'est un état de fait.
     

    ça n'a rien d'un état de fait, c'est juste ton opinion (ta certitude si tu veux).

    @R force Tes Yakafokon, ainsi que tes opinions -désolé- mais souvent pauvres et visiblement sans grandes connaissances de contexte, distillées à longueur de pages n'élèvent pas le niveau de la discussion. Pourrais tu, stp, argumenter, à la limite, ou juste poster moins/condenser?
    Pardon pour HS Nominal

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  2. il y a 5 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Alors que la « neutralité bienveillante » de Pékin envers Moscou cède la place à un soutien de plus en plus affirmé, les Européens hésitent à entrer dans l’approche confrontationnelle privilégiée par les Etats-Unis, explique, dans sa chronique, Philippe Ricard, journaliste au « Monde ».

     

    Toasts à répétition, « nouvelle ère » et coopération accrue, la visite de Xi Jinping auprès de son « cher ami » Vladimir Poutine, du 20 au 22 mars à Moscou, a été suivie de près dans les capitales européennes. Si celles-ci sont restées discrètes face à la mise en scène de l’amitié sino-russe, leur embarras par rapport à la posture adoptée par Pékin n’en est pas moins perceptible tandis que la guerre en Ukraine risque de s’enliser.

    Plus d’un an après le début de l’invasion russe, le discours très anti-occidental du président chinois, partagé par son homologue du Kremlin, vient compliquer le dilemme des Européens par rapport à la Chine. De fait, à mesure que le conflit se prolonge, la « neutralité bienveillante » de Pékin envers Moscou cède la place à un soutien de plus en plus affirmé, au point de troubler les Européens. Jusqu’ici, ils sont restés soucieux de dialoguer avec la Chine, en se démarquant de l’approche confrontationnelle privilégiée par les Etats-Unis.

    Désormais, le partenariat « sans limite » lancé par Xi et Poutine montre aux Européens que la Chine dispose, en tant que partenaire le plus proche de Moscou, d’une sorte de droit de regard sur les questions de sécurité continentale. « C’est une évidence que la Chine soutient la Russie, et partage les thèses russes sur l’origine du conflit. Il ne s’agit pas d’un accord de circonstances, mais d’un front diplomatique commun, observe François Godement, spécialiste de la Chine et conseiller de l’Institut Montaigne. La Chine est désormais le parrain de la Russie. »

    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Xi et Poutine réaffirment spectaculairement leur alliance contre l’Occident

    A ce stade, au grand soulagement des Européens, Pékin ferait encore preuve de retenue sur le front militaire. Les inquiétudes des Occidentaux concernant d’éventuelles livraisons d’armes létales chinoises à la Russie, à sa demande, n’en sont pas moins réelles. « Les Chinois sont les rois de l’ambiguïté. De tels transferts d’armes constitueraient une escalade inédite », observe Sébastien Maillard, directeur de l’Institut Jacques Delors. Mais rien n’indique que de telles livraisons ont eu lieu, a encore observé Washington en marge de la visite.

    En revanche, à force de poignées de main avec Vladimir Poutine, Xi Jinping a sans doute sonné, à Pékin, la fin des illusions sur la posture diplomatique de la Chine dans ce qu’elle appelle la « crise ukrainienne », histoire, comme la Russie, de ne pas parler de guerre. Ces derniers mois, plusieurs dirigeants européens, à commencer par Emmanuel Macron et Olaf Scholz, le chancelier allemand, ont pourtant voulu voir Pékin en médiateur potentiel, en dépit de son abstention dans les enceintes de l’ONU dès lors qu’il s’agissait de condamner Moscou.

    La visite de Xi Jinping à Vladimir Poutine en est la preuve la plus évidente : la Chine n’est à ce jour ni soucieuse ni en position de jouer les médiatrices pour tenter de ramener la paix sur le continent européen. Elle chercherait plutôt à maximiser les bénéfices du partenariat « assymétrique » bâti avec la Russie pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques, ou contester « l’hégémonie occidentale » en particulier à l’égard des capitales du Sud.

    Autre détail troublant du point de vue européen, la défense de Poutine par Xi, quelques jours après que la Cour pénale internationale a lancé un mandat d’arrêt à son encontre pour « crime de guerre » dans la déportation d’enfants ukrainiens. Le président chinois a mis en avant « l’immunité » de son allié russe, tout en souhaitant sa réélection en 2024, pour bien faire comprendre qu’il s’oppose à tout changement de régime.

    D’ailleurs, son « plan de résolution de la crise ukrainienne » présenté le 24 février, un an après le début de l’invasion, fait la part belle aux positions russes. En cas de cessez-le-feu, il sanctuariserait les conquêtes réalisées sur le terrain par les forces du Kremlin. Les capitales alliées de Kiev, à commencer par Washington, ont dénoncé les limites de cette approche. En pleine visite de Xi Jinping au Kremlin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky lui-même a relancé l’idée d’un contact direct avec le président chinois pour amorcer le dialogue dans l’espoir d’un règlement du conflit. En vain à ce stade.

    La Chine entend certes affirmer son rôle de puissance rivale des Etats-Unis et de leurs alliés européens, capable de façonner, avec la complicité de la Russie, un nouvel ordre mondial. Sa récente médiation dans la reprise des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran démontre l’entregent qu’elle peut désormais avoir. Mais rien ne dit que les circonstances soient aussi propices pour Pékin en Europe. « La guerre en Ukraine est un cas de figure différent du Moyen-Orient : la Chine se tenait vraiment à équidistance de l’Iran et de l’Arabie saoudite, alors qu’elle est beaucoup trop engagée aux côtés des Russes », dit François Godement.

    Dans ces conditions, est-il temps pour les Européens de durcir le ton contre Pékin ? Les capitales de l’est du continent, plus sensibles aux positions des Etats-Unis, sont de plus en plus méfiantes à l’égard de la Chine. Mais dans leur ensemble, les Européens préfèrent encore marcher sur une ligne de crête, comme devrait le montrer le voyage d’Emmanuel Macron à Pékin, les 6 et 7 avril.

    « Le souci des Européens est de ne pas accentuer la bipolarité du monde entre les Etats-Unis et la Chine, en conservant un dialogue avec Pékin afin d’éviter d’entrer dans une logique de bloc », constate Marie Dumoulin, chercheuse pour le Conseil européen des relations internationales. « Les Européens, à la différence des Etats-Unis, ne veulent pas découpler leurs économies de la Chine, au moment où ils sont en plein découplage énergétique avec la Russie », observe Sébastien Maillard. La Chine elle-même ne veut pas d’un tel découplage et a besoin d’une certaine neutralité des Européens dans son bras de fer avec les Etats-Unis. Mais elle ne se gêne plus pour afficher son entente avec Moscou.

    Philippe Ricard

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  3. il y a 11 minutes, Valy a dit :

    CR du Conflict Intelligence team de ce soir : https://notes.citeam.org/dispatch-8-10

    qui dit ça du coup:

    Le matin du 10 octobre, les forces russes ont lancé une attaque massive, la plus importante depuis le 24 février, sur les villes ukrainiennes : Kiev, Dnipro, Ternopil, Kharkiv, Ivano-Frankivsk, Lviv, Konotop (région de Sumy), Kremenchug (région de Poltava), Odessa. Presque toutes les régions d'Ukraine ont été attaquées. Le nombre exact de victimes, morts et blessés, est encore inconnu, mais au moins 5 personnes auraient été tuées à Kiev.
    Selon les autorités ukrainiennes, 83 missiles ont été tirés sur le territoire de l'Ukraine (selon une autre estimation, il y a eu au moins 100 frappes au total), 43 d'entre eux ont été abattus par les systèmes de défense aérienne, les autres ont touché les villes.
    À l'heure actuelle, on sait que les forces russes ont utilisé non seulement des missiles, mais aussi des drones kamikazes - des munitions iraniennes de type Shahed-136 (Geran-2). Certains d'entre eux ont été interceptés - il existe des photos, montrant vraisemblablement le travail de la défense aérienne : une trace de l'interception de ces drones visible dans le ciel.
    Il existe également des photos de missiles de croisière survolant les régions d'Odessa et de Tchernihiv, ainsi qu'une vidéo du ministère russe de la défense montrant le lancement de missiles de croisière depuis un navire.
    Notre équipe est encline à croire qu'il s'agissait de missiles de croisière 3M-54 Kalibr (rappelons qu'il n'y a pas si longtemps, nous avons déclaré que la Russie était en train de manquer de ces missiles, mais qu'il devait y avoir une réserve d'urgence pour une occasion spéciale).

    Selon les informations disponibles, de nombreux missiles ont frappé des endroits aléatoires sans installations militaires à proximité, notamment le parc Taras Shevchenko, un pont piétonnier à Kiev, des immeubles résidentiels, des entrepôts, des rues et un centre d'affaires.
    Toutefois, plusieurs installations d'infrastructure énergétique ont été frappées. Dans de nombreuses autres villes, les habitants signalent des frappes sur une centrale électrique ou des infrastructures énergétiques. Nous avons connaissance de 11 installations d'infrastructure importantes dans 8 régions :
    - Kharkiv a subi une panne d'électricité complète pendant un certain temps.
    - À Lviv, en raison du manque d'électricité, les centrales de production combinée de chaleur et d'électricité de la ville ont été temporairement mises hors service.
    - Des témoins oculaires ont signalé un incendie à la centrale thermique de Kiev (le moment de l'impact a été filmé).
    - Dans la région de Zhytomir, des missiles ont également touché des installations électriques.
    - Des coupures de courant ont lieu à Lviv, Rivne, Ternopil et Kiev.
    - Un missile a frappé la centrale thermique de Kryvyi Rih.

    Réaction des autorités russes

    Dans son discours d'aujourd'hui, le président russe Vladimir Poutine a directement admis que le ministère de la défense et l'état-major général avaient préparé un plan de frappes sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine (il a également parlé des communications et des installations militaires). Il s'agit d'un aveu direct de crime de guerre, car l'infrastructure énergétique fait partie des biens civils, et les frappes contre elle sont interdites.
    Le fait que plusieurs régions d'Ukraine soient plongées dans le noir ne créera pas d'avantage militaire pour la Russie. Par conséquent, les frappes russes ne peuvent être qualifiées de raisonnables ou de proportionnelles.

    Réaction internationale

    Josep Borrell, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a condamné les actions de la Russie et annoncé une aide militaire supplémentaire de l'UE à l'Ukraine.
    La Moldavie a affirmé que trois roquettes russes avaient violé l'espace aérien du pays. Elles ont probablement volé de la mer Noire vers Ivano-Frankivsk ou Lviv.
    Notre équipe s'attend à une réaction des États-Unis et de l'Europe qui fourniront à l'Ukraine de nouveaux types d'armes et augmenteront la pression des sanctions sur la Russie.
    Les forces russes ont bombardé Zaporizhzhia ces trois derniers jours, frappant constamment des bâtiments résidentiels. Chaque jour, des civils ont été tués, le nombre de victimes restant à définir. Très probablement, ces frappes sont aussi une réponse à ce qui s'est passé avec le pont de Crimée.

    Dans la nuit du 8 au 9 octobre, les forces russes ont frappé la base de la 55e brigade d'artillerie des forces armées ukrainiennes dans la région de Zaporizhzhia avec des munitions iraniennes de type Shahed-136 (Geran-2).


    La situation sur la ligne de front

    Au 10 octobre, un certain nombre de localités ont été libérées dans la direction de Svatove : Novoyehorivka, Nadiya, Andriivka, et Stelmakhivka.
    Nous pensons qu'après Stelmakhivka, les forces armées ukrainiennes se dirigeront vers Nyzhnia Duvanka afin de commencer l'encerclement progressif de Svatovo. Elles utiliseront très probablement des tactiques déjà éprouvées sans s'engager dans des batailles urbaines. De nombreuses sources pro-russes publient des vidéos de la livraison de renforts à Svatove et Kreminna.

    Sur l'axe de Kherson, après la libération de Nova Kamyanka, la situation s'est stabilisée, et nous ne prévoyons pas de progrès visibles ici dans les prochains jours.
     

    L'explosion du pont de Crimée

    De nombreuses fausses vidéos sont apparues, dans lesquelles le pont aurait été touché par un missile. Il existe également une version selon laquelle sur une capture d'écran de la vidéo prise par une caméra de surveillance, on peut voir une explosion et un camion intact. Cependant, cela prouve seulement que la caméra de surveillance du pont ne filme pas une vidéo de haute qualité, et que sa matrice n'est pas capable d'enregistrer correctement un flash lumineux au crépuscule.La version avec une sorte d'embarcation qui a fait sauter le pont par en dessous semble également intenable, car il est impossible de livrer discrètement près d'une tonne d'explosifs par voie d'eau (il faudrait pour cela une barge entière).
    On ne voit pas non plus de missile capable de transporter une charge aussi puissante.
    Des images satellites récentes de Maxar montrent la section brûlée du pont. Selon notre équipe, seule une explosion à la surface du pont pourrait laisser de telles traces (ce qui confirme indirectement la version du camion).

     

     

    Un autre avion d'attaque russe Su-25 semble avoir été perdu, c'est confirmé par le canal télégraphique FighterBomber.

    Le ministre de la défense slovaque a écrit qu'en l'honneur de l'anniversaire de Poutine, la Slovaquie transfère deux autres canons automoteurs Zuzana-2 à l'Ukraine.

    L'ancien commandant d'Azov, Maksym Zhorin, a publié une vidéo tournée à Kupiansk, dans laquelle des corps de civils sont (prétendument) jetés dans une fosse. La vidéo a suscité les commentaires du propagandiste russe Aleksandr Kots. Il affirme que la vidéo montre des Ukrainiens en train d'exécuter des collaborateurs. Pour notre équipe, ses arguments ne semblent pas fondés.

    Une vidéo est apparue d'un train de marchandises chargé de chars et de personnel à Orsha (ville en Biélorussie). Il est intéressant de noter que les chars T-72 du train sont d'un type assez ancien. Il leur manque également des blocs de blindage réactifs.

    Les wagons de marchandises avec des soldats à l'intérieur qui ont surpris beaucoup de monde ne sont généralement pas utilisés pour transporter du personnel militaire de nos jours, mais sont toujours utilisés pour transporter des sentinelles qui gardent les trains de marchandises avec du matériel militaire.

    Nous estimons toujours que la probabilité que l'armée biélorusse envahisse l'Ukraine est très faible. Leur armée est encore moins organisée et préparée à des opérations militaires de grande envergure que l'armée russe.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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  4. il y a 5 minutes, Deres a dit :

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/27/les-gazoducs-nord-stream-touches-par-des-fuites-inexpliquees-soupcons-de-sabotage_6143382_3244.html

    Vu le titre, je poste cela dans "Operations militaires" ... 

    Je trouve assez étonnant qu'une version aussi "complotiste" de l'évènement sorte immédiatement.

    Les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 touchés par des fuites de gaz inexpliquées en pleine mer Baltique

    Le Danemark a placé en état d’alerte ses infrastructures énergétiques, ajoutant qu’il était « trop tôt » pour connaître les causes de ces incidents, très rares.

     

    Controversés et hors service à cause de la guerre en Ukraine, les gazoducs Nordstream reliant la Russie à l’Allemagne ont été tous deux subitement touchés par des fuites inexpliquées en mer Baltique, ont annoncé mardi 27 septembre les autorités danoises et suédoises, suscitant des soupçons de sabotage.

    Au lendemain de l’annonce d’une fuite dans le gazoduc parallèle Nord Stream 2, le gazoduc Nord Stream 1 reliant la Russie à l’Allemagne est à son tour touché par deux très rares fuites de gaz en mer Baltique. Copenhague a immédiatement placé en état d’alerte ses infrastructures énergétiques, tout en estimant qu’il était « trop tôt » pour s’exprimer sur les causes de ces incidents simultanés.

    Objets de bras de fer géopolitiques ces derniers mois, les deux pipelines exploités par un consortium dépendant du géant russe Gazprom ne sont pas opérationnels à cause des conséquences de la guerre en Ukraine. Mais tous les deux étaient encore remplis de gaz.

    Le Kremlin s’est dit « extrêmement préoccupé », estimant qu’il ne fallait exclure « aucune » hypothèse, y compris celle d’un sabotage.

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    Après l’annonce lundi soir par le consortium exploitant les gazoducs d’une baisse de pression subite sur Nord Stream 1, le ministre du climat et de l’énergie danois, Dan Jorgensen, et les autorités maritimes suédoises ont confirmé mardi matin « deux autres fuites » outre celle affectant Nord Stream 2.

    Toutes trois sont localisées au large de l’île danoise de Bornholm. Les fuites sur Nord Stream 1 ont lieu hors des eaux territoriales mais se trouvent pour l’une dans la zone économique exclusive du Danemark, l’autre dans celle de la Suède.

    « Les fuites de gazoducs sont extrêmement rares et nous voyons donc une raison d’augmenter le niveau de vigilance à la suite des incidents auxquels nous avons assisté au cours des dernières vingt-quatre heures », a expliqué dans un communiqué le directeur de l’Agence danoise de l’énergie, Kristoffer Böttzauw, promettant « une surveillance approfondie des infrastructures critiques du Danemark ».

    Le niveau d’alerte a été porté à orange, le deuxième plus élevé. Des mesures concrètes pour augmenter la sécurité des usines et des installations vont devoir être mises en place par les entreprises du secteur.

     

    Construit en parallèle au gazoduc Nord Stream 1, le pipeline Nord Stream 2 était destiné à doubler la capacité d’importation de gaz russe en Allemagne. Mais sa mise en service imminente a été suspendue, en représailles à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

    Gazprom a progressivement réduit les volumes de gaz livrés par Nord Stream 1 jusqu’à la fermeture complète du gazoduc à la fin du mois d’août, accusant les sanctions occidentales d’avoir retardé les réparations nécessaires du pipeline.

    Les autorités allemandes n’ont pas fait de commentaire dans l’immédiat. Mais, selon une source proche du gouvernement allemand, citée par le quotidien allemand Tagesspiegel « tout parle contre une coïncidence ». « Nous ne pouvons pas imaginer un scénario qui ne soit pas une attaque ciblée », a insisté cette source.

    La navigation dans un rayon de cinq milles nautiques (environ 9 kilomètres), ainsi que leur survol dans un rayon d’un kilomètre sont interdits. Selon les autorités, les incidents sont sans conséquence pour la sécurité ou la santé des résidents des îles danoises voisines de Bornholm et de Christianso.

    L’impact environnemental devrait, lui, être local et limité, selon les premières évaluations. Mardi, la première ministre danoise inaugure justement avec ses confrères norvégien et polonais le Baltic Pipe, un gazoduc reliant la Pologne à la Norvège et passant à travers le territoire et les eaux du pays scandinave.

     

     

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  5. il y a une heure, Heorl a dit :

    Je ne doute pas un seul instant que la Chine, plus dirigiste, patiente et moins encline à rebondir immédiatement lors d'une crise, sera aussi aussi voire plus durement touchée que le reste du monde lorsque sa propre bulle éclatera.

    Est-ce que tu voudrais bien détailler/expliciter/justifier (vite fait, si possible:wub:)  pour les profanes en économie qui aimerait en comprendre la logique/les mécanismes ?

    Edit: C'est HS, pardon, (en MP)
    Pour ma défense, ça ferait remonter ce fameux "niveaux" sur le forum qui "ne cesse de baisser": j'imagine que je suis pas le seul pignouf ici à lire expert et spécialiste en absolument rien mais curieux et intéressé par la compréhension globale d'à prêt tout

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  6. Il y a 3 heures, lum a dit :

    Article payant sur le site du Monde.fr dans lequel ils donnent des chiffres des pertes aeriennes Russes: ''Au 30 mai, la Russie a perdu 29 avions, 42 hélicoptères et 79 drones''. On est tres loin des chiffres donnees precedement qui parlaient de centaines de pertes d'avions. 

    Donbass : l’aviation, clé de la percée de la Russie dans l’Est de l’Ukraine (lemonde.fr):  https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/30/l-aviation-russe-fait-la-difference-dans-le-donbass_6128180_3210.html

     

    L’aviation, clé de la percée russe dans le Donbass

    La cadence effrénée des attaques aériennes semble avoir contribué au récent recul des forces ukrainiennes sur le front du Donbass, dans l’est du pays.

    Par Emmanuel Grynszpan

     

    Trois mois après le début de l’invasion de l’Ukraine, les forces aériennes russes intensifient leurs opérations. L’augmentation des sorties et le recours à de nouvelles tactiques pourraient avoir joué un rôle crucial dans la percée effectuée par l’armée russe, depuis la mi-mai, dans l’est du Donbass, au niveau de la ville de Popasna. De nombreuses images diffusées par le ministère de la défense russe, la télévision d’Etat ainsi que des vidéos postées sur les réseaux sociaux russes montrent des tirs de roquettes et de missiles guidés depuis des Su-25 [avions d’attaque au sol] et des hélicoptères d’attaque contre les lignes de défense ukrainiennes, sur toute la ligne de front entre Donetsk et Sloviansk. Des images montrent aussi l’usage de plus en plus fréquent de drones suicides KUB, commandés à partir de drones ZALA, contre des positions ukrainiennes.

    L’aviation militaire russe, pourtant dix fois supérieure à son équivalente ukrainienne, avait échoué jusqu’ici à prendre le contrôle intégral du ciel, faute d’avoir pu éliminer le danger représenté par la défense antiaérienne ukrainienne. Au 30 mai, la Russie a perdu 29 avions, 42 hélicoptères et 79 drones. Soit près de trois fois les pertes de l’aviation ukrainienne qui, malgré son infériorité numérique et l’âge moyen plus élevé de ses appareils, est loin d’avoir été anéantie.

    « L’aviation a probablement joué un rôle important dans la percée effectuée dans le Donbass », explique Jean-Christophe Noël, chercheur au Centre des études de sécurité de l’IFRI. D’un rythme de 250 sorties par jour, on est passé à une cadence de 400 sorties. Il s’agit de procéder à des frappes d’interdiction, avec des bombes qui écrasent tout. Le rôle de l’aviation, dans ce cas de figure, double celui de l’artillerie. C’est une arme de saturation et non de précision. Avec leurs salves de roquettes de 122 millimètres, les Su-25 vont raser toute une zone et faire de gros dégâts « , indique l’expert.

    Ecraser l’adversaire sous un déluge de feu

    Sur une chaîne Telegram, un pilote de Su-25 russe, qui se présente comme « Ivanovitch », a diffusé la vidéo d’une attaque et décrit la manœuvre consistant à tirer une salve de roquettes : « D’une hauteur de 200 à 250 mètres, j’ouvre le feu, je quitte le piqué à une altitude de 20 à 25 mètres et je change de régime moteur pour générer une accélération maximale jusqu’à une vitesse de 900 à 950 kilomètres à l’heure. C’est pour éviter les ennuis, car l’ennemi va certainement me tirer dans le derrière avec un Stinger [missile guidé de fabrication américaine]. »

    L’Ukraine a reçu un nombre important de Manpads, ces systèmes portatifs de défense aérienne (ou missiles sol-air) de type Stinger. Le pays dispose aussi d’un très vaste arsenal de systèmes portatifs soviétiques Igla, qui sont la hantise des pilotes d’avions et d’hélicoptères volant à basse altitude. « Comme les Russes ont encaissé des pertes importantes au début du conflit, ils sont désormais plus prudents et prennent soin de tirer à la plus grande distance possible des lignes ennemies », poursuit M. Noël. « Le Su-25 est le cheval de bataille de l’aviation russe. Cet appareil est un véritable “camion à bombes”. »

    La tactique russe reste basique et consiste, comme durant la seconde guerre mondiale, à écraser l’adversaire sous un déluge de feu, afin de percer des brèches dans lesquelles des colonnes de blindés vont aussitôt s’engouffrer. Contrairement à la doctrine occidentale, les Russes se contentent d’affirmer très localement leur supériorité aérienne. C’est une méthode éprouvée en Afghanistan, puis en Syrie.

    Les aéronefs russes doivent aussi prendre garde à ne pas tomber sous le « feu ami » de leur propre artillerie. C’est pourquoi, selon M. Noël, « lorsque l’aviation de Moscou passe à l’attaque, les tirs d’artillerie sont remplacés par le feu d’armes légères comme des mitrailleuses. Celles-ci obligent les soldats ukrainiens à rester abrités dans leurs tranchées, ce qui les empêche de saisir leurs missiles sol-air pour abattre les avions ».

    « L’aspect le plus compliqué du conflit »

    Les experts admettent qu’il est très difficile d’évaluer le rôle de l’aviation dans la guerre menée à l’Ukraine par la Russie. « C’est précisément l’aspect le plus compliqué du conflit parce que c’est là où il existe le moins de sources ouvertes d’information », signalait l’expert militaire américain Michael Kofman dans le podcast « War on the Rocks » du 14 mai. Pour lui, il est clair que les Russes ont augmenté leurs sorties aériennes. Mais il observe aussi que « la supériorité aérienne russe sur les champs de bataille du Donbass ne s’est pas transformée en puissance de feu substantielle à cause du déficit de munitions guidées et d’équipages capables de mener des frappes de précision ».

    Il n’est pas exclu que l’introduction progressive du drone suicide KUB change la donne en termes de précision. Une vidéo récente montre l’un de ces appareils fondre sur une batterie d’obusiers américains M777 fournis à l’Ukraine courant mai. Le KUB semble rater sa cible de quelques mètres. Une vidéo plus récente montre un autre exemplaire de ce même drone s’écraser au beau milieu d’un commando de neuf soldats ukrainiens, qui semblent tous tués ou au moins mis hors de combat par l’explosion.

    L’expert indépendant russe Pavel Luzin reste toutefois dubitatif sur l’efficacité du couple de drones KUB/ZALA. « Les ZALA [fabriqués dans l’Oural] avaient initialement une vocation civile et commerciale. Ils sont entièrement constitués de composants importés. L’armée les a achetés en raison de la pénurie aiguë de drones militaires, qui n’a été compensée ni par les drones israéliens Forpost ni par les drones [russes] Orlan-10. » Selon lui, la tactique russe ne change pas : les percées ne se réalisent qu’au prix de la démolition totale des villes ukrainiennes.

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  7. Le point du jour de Michel Goya

    la carte

    Situation générale

    Evacuation complète du Nord de l’Ukraine. Les trois armées russes engagées à l’Ouest et au Nord de Kiev sont en cours de recomplétement en Biélorussie et probablement inaptes au combat. La 2e AG et la 6eA tiennent la frontière Est entre Soumy et Kharkiv. La 1ère ABG a été transférée dans le secteur Donbass-Nord en vue de la bataille décisive du mois d’avril. Hors Marioupol, les autres secteurs ne font l’objet que d’opérations limitées.

    Situations particulières

    Donbass-Nord

    La zone de combat Donbass-Nord peut être divisée en trois secteurs : Yzioum, rivière Donets face au bastion Sloviansk-Kabarovsk et Severodonetsk. L’ensemble semble avoir été pris en compte par l’état-major de la 1ère Armée blindée de la garde, venu de la région de Soumy, et qui prend sous commandement puis celui d’états-majors de division (3e DM, 144e DM) une dizaine de GTIA de marche et sans doute aussi la 106e Division aéroportée, peu engagée jusque-là. Lorsque cette masse d’attaque sera usée au combat fin avril-début mai, la capacité de manœuvre russe sera réduite à peu de choses. Quoiqu’il arrive à ce moment-là, il sera sans doute nécessaire de procéder à une longue pause opérationnelle.

    Face à la 1ère ABG, dans le secteur d’Yzium les forces ukrainiennes sont réduites à trois unités régulières : la 25e Aéroportée et les 81e et 95e brigades d’assaut aérien (en réalité des brigades d’infanterie mécanisée). Le bastion Sloviansk-Kabarovsk est solidement tenue par la 57e brigade motorisée et plusieurs unités territoriales ou paramilitaires (police, milices organisées) et Severodonetsk par la 79e brigade d’assaut par air et là encore plusieurs unités territoriales et paramilitaires.

    Les forces ukrainiennes de la zone représentent 1/6e des forces totales. Elles sont de bon niveau tactique et s’appuient sur des positions solides mais elles sont déjà usées.

    L’intention russe est clairement à l’Est de s’emparer au plus vite du saillant de Severdonetsk et surtout à l’Ouest de pousser d’Yzium vers Bervinkove, une petite ville de 8 000 habitants à 30 km à l’Ouest de Sloviansk tenue par la 85e brigade. Il n’est pas question pour l’instant de s’emparer du bastion urbain Sloviansk-Kabarovsk mais de le contourner.

    Donbass-Est

    Le 2e Corps d’armée LNR accompagne par l’Est l’action russe contre Severodonetsk et tente plus au Sud de s’emparer de Popasna tenue par la 24e brigade mécanisée ukrainienne.  

    Le 1er Cors d’armée DNR tente toujours de progresser vers l’Ouest depuis la ville de Donetsk sur la N15 et surtout l’autoroute E50 mais la 95e brigade d’assaut aérien résiste sur des positions fortifiées.

    Donbass-Sud

    Les Russes progressent toujours dans Marioupol mais très lentement. L’incertitude est complète sur la date de la prise de la ville. Il paraît difficile d’imaginer que la 150e division motorisée russe soit capable d’enchaîner un nouveau combat à l’issue, par exemple en direction de Zaporijjia.

    Equilibre des forces dans la ligne Sud Donbass entre trois brigades ukrainiennes en défense (59e, 56e et 53e motorisées/mécanisées) et la 42e division motorisée russe. La prise de Zaporijjia serait d’un grand intérêt pour les Russes mais ils se contentent pour l’instant de bombarder la ville, en attendant sans doute les moyens d’une attaque.

    Sud-Ouest

    Attaques ukrainiennes Kherson depuis Kryvyi Rhi et Mykolayev. La reprise de Kherson par les forces ukrainiennes et le franchissement du Dniepr serait un coup très dur porté aux Russes, mais c’est très peu probable.

    Notes

    La structure de base de l’armée de Terre russe est le « GTIA lourd » de 800 à 1000 hommes, à 120 véhicules blindés dont une puissante artillerie (il s’agit en fait d’un bataillon de « mêlée » et d’un bataillon d’artillerie accolés). La structure ukrainienne est différente avec des « GTIA légers » de 300 à 500 hommes, de différentes configurations en fonction de leurs équipements majeurs, mais presqu’entièrement de mêlée. 

    Les GTIA russes sont réunis par deux, trois ou parfois quatre, dans des brigades indépendantes ou des régiments incorporés dans des divisions blindées ou motorisées, brigades ou divisions commandées par des armées.

    Les GTIA ukrainiens sont regroupés par trois ou quatre, avec un groupement d’artillerie dans une brigade d’environ 3 000 hommes. En fonction du dosage des types de GTIA, l’armée ukrainienne dispose d’une trentaine de brigades de différents type (blindées, mécanisées, motorisées, montagne, légère, assaut aérien, aéroportée, infanterie navale).

    Au niveau tactique (le combat local), il existe un seuil de densité de forces sur les points de contact en dessous duquel on n’exerce pas assez de puissance de feu pour être efficace et au-dessus duquel on ajoute surtout des pertes. Cela conduit à des rapports de volumes souvent proches (très rarement supérieurs à 2 contre 1).

    Le GTIA Ukrainien semble mieux adapté que le russe, à la fois lourd à commander, insuffisant en troupes de contact et moins efficace dans ces feux indirects face à un adversaire en défense dans une localité ou dans une position très retranchée, ce qui est souvent le cas. Les expériences russes réussies de 2014 et 2015 ont pu être trompeuses dans la mesure où les GTIA bénéficiaient de l’infanterie des milices séparatistes et où les unités ukrainiennes moins bien organisées n’étaient pas dans des positions aussi solides.

    L’organisation générale ukrainienne est zonale avec quatre commandements régionaux qui combinent ces brigades de manœuvre, des éléments organiques (une brigade d’artillerie et un bataillon de reconnaissance par région, par exemple), les bataillons territoriaux de réservistes et les bataillons de volontaires divers souvent rattachés au ministère de l’Intérieur, pour former des groupements ad hoc de défense de zones. Ces groupements de zones, par exemple à Chernihiv articulés autour de la 1ère brigade blindée ukrainienne, ont pu résister chacun à une armée complète russe.

    De l’importance des réserves, dans l’armée territoriale bien sûr mais aussi dans l’armée régulière avec notamment un tiers des brigades les plus lourdes. Sans réservistes, l’armée ukrainienne n’aurait sans doute pas résisté, et avec de réelles unités de réserve professionnelles, l’armée russe ne se trouverait pas dans cette situation.  

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  8. Il y a 8 heures, g4lly a dit :

     

    Pour le réchauffement climatique c'est un "probleme" de riche paisible - et encore ... -  ... les pauvres et ceux en guerre ont d'autres chats à fouetter.

    Tu peux développer ton propos et tes croyances ?

    Je suis encore récent ici et je ne connais pas les positions des uns et des autres ni même d'ailleurs l'état moyen de connaissance et compréhension de l'urgence écologique (qui est triple, urgence climatique, destructions systémique de la biodiversité et destructions des habitats naturel) par les contributeurs du forum et plus généralement auprès "des militaires".

    Mais j'imagine qu'une majorité ont compris qu'il ne s'agit pas de délire de bobo écolo et autres hippies ne comprenant rien aux "choses sérieuses" ni même de conséquences à plusieurs dizaines d'années. (dans la notion de stratégie globale, on est bien sur le temps long hein?)
    Les conséquences sont déjà visible (hausse en nombre et/ou en intensité des évènements climatiques extrême) , particulièrement depuis quelques années et vont augmenter de manière exponentielle dans les années à venir.

    L'impact à long terme et les répercussions politiques sont immense et dramatique, le coût de l'inaction climatique est supérieur à l'effort qu'il faudrait fournir pour la réduction d'émission de Co2 notamment.

    Les premiers, et ceux qui vont morfler le plus fort sont les plus pauvres (pour changer). Rappel, si tu es smicard français, tu fais partie des 10% des plus riches de la planète.
    Mais tout le monde va morfler, vous et particulièrement vos enfants. (sauf peut-être les ultra-riches et je doute qu'il y en ait beaucoup sur le forum)
    Donc évidemment que ceux qui galère à manger, ceux qui doivent se battre pour survivre ont d'autres chats à fouetter. C'est bien pourquoi c'est à nous (européens, éduqué, étant plutôt sur les besoins secondaire de la pyramide de maslow) de prendre le problème à bras le corps (et aussi car c'est bien le capitalisme, l'extraction fossile et globalement "l'occident" qui a induit cette fuite en avant et dissimulé/nié la prise de conscience/l'action)

    Ceci étant dit, je ne suis pas spécialiste, ni scientifique et donc pas un super interlocuteur. J'ai juste lu et regardé beaucoup de choses (et j'ai l'esprit critique, je suis un pragmatique, joueur de poker qui résonne quasi toujours avec Ev+ (l'Expected Value)(la rentabilité sur le long terme)

    Je vous invite donc tous, ceux que ça intéresse mais et surtout ceux qui sont très très loin de ça et soit qui considèrent que c'est loin d'être une priorité d'aller lire les différents volets du dernier rapport du GIEC (c'est le minimum, sérieux)(y'a des synthèse bien faite) et d'aller jeter un œil sur le site de bonpote    qui fait un travail de synthèse et de vulgarisation et de pédagogie impressionnant
     

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  9. il y a 10 minutes, Skw a dit :

    Je suis généralement assez prudent sur ces supposées captations de communications, puisque rien n'interdit à quiconque de faire jouer cela par des acteurs. Néanmoins, j'accorde un certain crédit à Motolko (ils ne sont pas dans le genre à diffuser la première information venue et semblent avoir été très fiables jusqu'à présents dans ce qu'ils ont posté)  :

    J'ai tenté la génération automatique de sous titre youtube et c'est assez peu concluant. (c'est un euphémisme)
    Est-ce que tu postes là pour traduction par un russophone ou est-ce que tu as pu en tirer quelque chose?
    Si oui, qu'est-ce que tu en ressors?

  10. Le 24/03/2022 à 16:03, Hirondelle a dit :

    Et évidemment, tu n'as même pas fait ton armée ?!

    La première génération de JAPD je crois. (j'suis de 1981)

    Mon rapport avec le militaire, c'est lors de la première journée la présentation d'une double page du programme télé et des questions du style: Quand se déroule l'émission "Le Bigdil" (ou un truc du genre)
    J'avais trouvé ça un peu ridicule.... avant de me rendre compte le nombre de personnes ayant du mal à piger les consignes/lire correctement le programme TV !

    Donc pas d'expérience dans l'armée mais j'ai beaucoup regardé du Starcraft 2 sur Twitch, ça compte?
    P.S. Dans x années, quand les drones et autre robots rempliront les champs de batailles, ça serait bien d'être dans le camps des coréens ! Sont balèze !
     

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  11. Il y a 2 heures, Severus a dit :

    Viré  les équipes sportives  russes je ne vois pas l'intérêt,  la fédération internationale  des chats à interdit la présentation de chats russes... c'est tout de même ubuesque !!!

    S'il n'y avait que la fédération internationale de chats, la fédé de biathlon et de judo et les restaurateurs québécois proposant "la poutine", ça serait ridicule. Là, c'est l'accumulation / constellation de sanction/bannissement qui compte.

    L’intérêt est double (au moins)

    - Atteindre/semer le trouble directement à l'intention de la population russe qui n'a principalement que le narratif de la télé russe (en tout cas pour ceux qui ne cherche pas [particulièrement] à s'informer) 

    - indignation / émotion / sanctions internationale (particulièrement le monde du sport) dans le domaine du civil "permet" la mise au ban de la Russie dans la communauté internationale dans sa définition la plus large et incite ses soutiens potentiels à la prudence: typiquement, la Chine est très (très) attentive à son image à l'internationale. (source Le Monde)

    (désolé que mon premier post soit un poil HS, ça aurait plus sa place dans répercussions géopolitiques et économiques)

    Et sinon, mettre l'extrême gauche française au niveau de l'extrême droite française sur le soutient à Poutine c'est juste ridicule et factuellement faux (proximité idéologique, financement de campagne, déclaration de "sympathie", visite diplomatique, etc...) (et pourtant, je n'apprécie pas du tout le positionnement à l'internationale de Mélenchon)

    Pour revenir à l'opérationnel:

    L'Ukraine annonce une action de masse imminente (ça veut dire quoi d'ailleurs imminente en temps de guerre? plusieurs heures, 2 jours ou une semaine?) dans l'est.
    Quid des renforts (armée régulière et volontaire de la territoriale) ukrainiens en provenance de l'ouest et/ou de Kiyv ?
    Ont-il besoin d'homme ou de matos principalement?
    J'imagine que ses renforts sont zieuté par le renseignements russe et qu'il est nécessaire de se dispatcher pour ne pas être une cible trop attrayante pour l'aviation/les missiles russes.
    Est-ce que le soutient sera suffisant pour tenir?

    Au passage, merci à tout ceux qui postent des cartes, des fois "sur-grimé" par leur soins pour aider à la visualisation et la compréhension de combats et objectifs militaires micro et ceux qui prennent le temps d'expliquer les stratégies/tactiques. C'est précieux pour les profanes (comme moi)

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