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Kamelot

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Messages posté(e)s par Kamelot

  1. Le 14/06/2024 à 14:16, g4lly a dit :

    Lesquelles

    Sachant qu'une plateforme complexe "dronisée" avec une mission qui ne l'est pas moins, devra avoir un minimum d'automatisation et d'autonomie. La téléopėration est une partie de la problématique, la robotisation en est l'élément le plus complexe.

    La configuration technique et les armements d'un tel engin sont à revoir pour être adaptés à la formule.

    Les étapes à franchir relèvent de:

    La techniques pour la résilience et la fiabilité, la sécurité des transmissions, l'efficience des capteurs, la perception de l'environnement terrestre, la gestion de plusieurs  plateformes, les dommages au combat, les supports et LCO, l'usage contrôlé de la force, la maîtrise des algorithmes et autres IA avec leurs différentes couches, etc...

    Les aspects éthiques et psychologiques avec l'environnement virtuel, ses interfaces et distanciations même s'ils sont "similaires" à ceux engins aériens, se complexifient avec les spécificités du terrestre et ses règles d'engagement.

    Les aspects économico-pratiques pour avoir un ensemble fonctionnel avec des éléments suffisamment nombreux à des coûts abordables pour une attrition donnée (?).

    Sans être un conservateur ou un technophobe, nous en sommes encore bien loin, malgré les progrès techniques déjà réalisés. Les Robots de Isaac Asimov ce n'est pas pour de suite, d'autant qu'ils ne peuvent pas porter atteinte aux humains activement ou passivement, sauf dans un cas précis. :tongue:

    Je dois oublier beaucoup d'aspects... Cet article est assez édifiant sur le rapport technique et masse:

    https://theatrum-belli.com/une-analyse-des-defis-et-vulnerabilites-induits-par-la-technologie-au-sein-de-larmee-de-terre-ccf/

    Le sujet est loin d'avoir une conclusion définitive.

  2. Un très bon sujet transverse qui mérite une réflexion sur le tout-technique ou la négation de la masse, faute de moyens humains accessibles. En tirer des conclusions définitives serait imprudent.

    https://theatrum-belli.com/une-analyse-des-defis-et-vulnerabilites-induits-par-la-technologie-au-sein-de-larmee-de-terre-ccf/

    L'effet induit avec des commandements centralisés et des procédures complexes risque d'obérer les initiatives sur le terrain ainsi que la résilience globale.

    Comme toujours, trouver un équilibre technique, matériel et opérationnel est nécessaire.

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  3. il y a 36 minutes, g4lly a dit :

    Un char avec moteur, chenilles et son armement... ne sert plus à rien, sans son équipage.

    J'ai du mal à comprendre l'antinomie.

    Sauf qu'aujourd'hui - armée de taille réduite, formation longue - autant le char est facilement remplaçable, mais pas l'équipage.

    Oui, la réciproque est aussi vraie. Un équipage sauf aura-t-il un autre char à sa disposition et dans quelles conditions,y compris pour lui-même? Le facilement remplaçable est très relatif. Cette situation n'est pas propre qu'aux chars... et reste problématique dans nos armées techniques à "un coup".

    Là viennent les notions de masse, recul stratégique, production, stock, réserve, etc...

    Ciniquement je dirai qu'un homme se soigne et que le matériel se répare ou se remplace s'il est disponible, avec des temps plus ou moins longs et une menace sur les arrières de plus en plus prononcée. Le champs de bataille n'est pas seulement ouvert, il le devient aussi dans la profondeur.

    Pas si simple...:wacko:

  4. Un char sans son moteur, ses chenilles et son armement... ne sert plus à rien, même avec un équipage sauf qui devra sortir, quand même, à un moment ou un autre pour être récupéré dans le meilleurs des cas.

    Des conflits comme celui de l'Ukraine démontre que cela ne se passe pas toujours dans la joie et la bonne humeur pour les tankistes...

    Même protégé "frontalement" un char sera toujours destructible ou neutralisable sur une autre face à  moins de concevoir une "tortue". Le Merkava IV s'en approche... L'architecture interne du char entre pour une partie seulement de l'ensemble de la protection.

  5. Il y a 3 heures, g4lly a dit :

    Moi je prefere etre à l'arriere avec 60t d'acier devant moi ... qu'à l'avant sous 15 cm de ferraille ...

    Conduire sa voiture depuis le coffre avec une tablette, il faut se faire à l'idée...:tongue:

    La difficulté avec les combats modernes et ses nouveaux effecteurs sera de se retrouver du bon côté des 60 tonnes. Le combat face-à-face est un principe contournable ouvert par la manoeuvre.

    La sécurité de l'équipage est une chose, la résilience du système d'arme et sa finalité en sont une autre.

  6. il y a 1 minute, g4lly a dit :

    Beaucoup de voiture de sport avais le cockpit très reculé, les bateaux rapide aussi sans que ne soit problématique à la conduite.

    Certes, mais un char n'opère pas sur un circuit de course réservé pour battre des records de vitesse.

  7. Le Leo 2A-RC 3.0 risque de rentrer en compétition avec le Leclerc Evo. Se tirer dessus est une solution, faute d'un projet commun... On peut se poser la question de l'utilité de KNDS. :tongue:

    https://www.opex360.com/2024/06/13/knds-france-va-presenter-un-char-leclerc-equipe-du-canon-ascalon-lors-du-salon-eurosatory/

    Entre le vieux, l'adapté et le nouveau la rationalité du sujet est en faveur de l'Allemagne. Ce n'est pas une surprise avec l'impasse industriel du char francais.

    En attendant le 120 ASCALON est de retour en attendant le 140. Le recours à un 4ème homme d'équipage n'est pas étonnant en considérant l'ensemble des sujétions à maîtriser (lutte 3D, drone, SITAC et combat infocentré).

    Le tourelleau 7,62 fait petit joueur... vouloir un 30 mm, sans oublier un APS, demanderait une nouvelle tourelle pour permettre l'intégration. On y vient doucement, comme ça sera le cas pour un nouveau châssis à terme. En attendant, il est nécessaire d'innover pour exister techniquement et d'équiper le Leclerc XLR pour être crédible militairement.

  8. L'équipage à l'arrière, pouah! Autant ne pas en mettre. :wacko:

    Entre l'ergonomie et le ressenti physique et psychologique de l'équipage, il y a des investigations à poursuivre au-delà de la technique.

    "Le" avantage est la protection de la masse avant et une moindre distance à parcourir à l'arrière pour fuir à pieds, en principe.

    Les nouveaux effecteurs versatiles sauront toquer à la porte avant d'entrer.

  9. il y a une heure, g4lly a dit :

    Un VBCI avec une tourelle téléopéré non pénétrante tu rentres jusqu'à 14 pax ... 12 ca laisse de la marge pour les munitions de l'armement téléopéré.

    Au USA ils ont bien des unité motorisé sur Humvee ... ca n'a pas l'air de les déranger plus que ca d'avoir autant de chauffeur.

    Sinon l'USMC rentre 22 pax dans ses AAAV ...

    C'est plus un probleme de volonté et de doctrine qu'autre chose.

    La réflexion est intéressante.

    J'introduis une notion de prudence ou de modération avec les pertes au combat, voire l'attrition des moyens roulants. Faut-il tout mettre dans le même panier ou répartir un minimum?

    Il sagit sûrement d'un équilibre à établir. Un exemple simple: même un trinôme aura des difficultés pour évacuer un camarade et se mettre à couvert si le véhicule ou engin est "neutralisé". Une destruction compliquerait des "effets" sur les éléments transportés. Quid des conséquences sur le reste de la "phalange"?

    Organiner théoriquement la composition des groupes, la mamoeuvre et le feu sont nécessaires, penser à la résilience dans la durée relève de la réalité surtout sur un champs de bataille transparent.

    Je ne suis pas un tacticien pour affirmer des solutions, d'où mes interrogations, d'autant que j'ai été formaté à l'époque des binômes... :tongue:

  10. Adoption du NLAW, mais pas que:

    https://www.opex360.com/2024/06/13/les-regiments-dinfanterie-vont-renforcer-leur-trame-antichar-avec-des-missiles-a-courte-portee-nlaw/

    (Post redondant et transverse avec dautres Item).

    Je note que le combattant de demain sera encore moins monotâche et disposera de moyens importants. La formation et l'expérience auront une grande importance. Les ressources humaines et leurs qualités seront prépondérantes. Le volume sera-t-il suffisant pour la résilience et l'attrition, nonobstant l'emploi de la Réserve?

    Beaucoup voudraient changer le format des Armées légitimement. La raison commande de bien analyser les moyens et ressources qu'il faudrait mettre en oeuvre avec les personnels qualifiés nécessaires. Il ne s'agit pas toujours d'arithmétique pour évaluer la progression envisagée.

  11. il y a une heure, g4lly a dit :

    En gros le char est probablement déjà entierement téléopérable.

    Avec la numérisation, les armements téléopérables et les divers capteurs, la "dronisation" est déjà techniquement possible. Reste l'emploi avec les fragilités inhérentes comme les transmissions, la redondances, les faiblesses intrinsèques des chars et ses coûts.

    Des concepts-chars des salons de l'armemenent et les démonstrateurs des constructeurs, la route sera sinueuse et peut-être longue avant d'avoir en engin opérationnel et utilisable, habité ou pas.

    Pour autant, tout cela préfigure l'avenir dans la mesure où "l'accessibilité" économique se confirme.

    Sur un char habitable, l'accès de l'équipage sera toujours problématique avec ses trappes. Le nombre de coups disponible est aussi un point dimensionnant avec les chargeurs automatiques de nuque,  considérant la "poche de réserve avant" comme peut pratique. La question à poser est le nombre de munitions et leurs types nécessaires dans une mission pratique?

  12. Il y a 4 heures, g4lly a dit :

    Voilà la structure interne d'un APFSDS moderne, c'est pas comme s'il y avait des secrets dedans c'est bétement de la physique.

    Effectivement le "barreau" fait presque toute la longueur de la flèche, ormis la coiffe et le traceur.

    Sans parler de secret, la difficulté est d'obtenir un barreau le plus long possible pour augmenter la pénétration et suffisamment rigide pour satisfaire la stabilité sur trajectoire. Sa composition exacte reste bien évidemment "confidentielle".

    On considère souvent que la longueur du barreau correspond à la capacité théorique de pénétration sur un blindage homogène.

    Une partie "sécable", à ne pas confondre avec la coiffe est envisagée pour contrer ou atténuer les effets des blindages réactifs, voire actifs.

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