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Etoile_David

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Messages posté(e)s par Etoile_David

  1. hier un soldat britannique a été tué dans des combats au sud de l'Afgahnistan :

    http://fr.news.yahoo.com/ap/20071005/twl-afghanistan-violences-fcd69a8_1.html

    aujourd'hui un soldat américain a été tué dans un attentat à Kaboul :

    http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071006/twl-afghanistan-violence-attentat-41953f5_1.html

    sa fait quand même le 3eme attentat suicide en 8 jours, j'esperes que sa ne vas pas continuer sur cette lancée.

  2. Ouais mais an tapant sur les pasdarans on tape sur le soutien principal du régime dans le pays, cette milice a toujours été plus favorisée que l'armée régulière, en tapant sur elle et pas sur des conscrits on essaie d'isoler les leviers du régime et sa garde prétorienne en évitant de froisser la population civile! c'est un calcul, pourquoi pas!

    sava servir à quoi de frapper sur les gardiens de la révolution ? les instalations nucléaires seront epargnés des bombardements et la crise continuera....A moins que les ricains ont peur de la riposte iranienne en cas de bombardements US et ils misent sur la sécurité en frappant en 1er lourdement sur les installations militaires les plus farouches pour ensuite fair le ménage en toute tranquilité sur les installations nucléaires

    maintenant reste à savoir quelle excuse ils trouveront pour frapper les pasdarans  ( attentats ?)

    ou bien les ricains veulent frapper en 1er les installations militaires et laisser finir le travail à Israel en bombardement ce qui lui préocuppe le + ( les installations nucléaires )

  3. Toute facon meme aujourd'hui les resistants Irakein attaque des bases Us en Irak, ils bombarderont ses bases et puis, une attaque generaliser contre une base, si les resistants arrive a former une armée...

    - Un mortier touche un batiment:

    http://www.dailymotion.com/relevance/search/Base+US/video/x2wbms_what-happened-every-day-inside-amer_news

    mais arretes avec tes vidéos qui date d'une année, les insurgés commencent à etre mal vu par la population, d'ailleurs les caches d'armes sont dénoncés par la population aux américains, c'est pour cela qu'il y a moins d'attaques et de soldats us tués

  4. Si les chiites prennent le pouvoir, et si ils veulent attaqué les sunnites, sa sera la fin des chiites..l'Arabie saoudite et la Turquie qui sont des pays sunnites ne regarderont pas les mains croisés...

    je doutes que la turquie rentre en jeu...Elle s'est toujours mélait de ce qu'elle lui regarde....Et pis en 2003 les turcs ont autorisé les US à bombardé l'Irak donc je penses qu'ils ont que faire des sunnites d'Irak.

  5. le président irakien Al Maliki refuse la proposition du Sénat américain sur un partage de l'Irak :

    http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20070928/twl-irak-usa-maliki-federalisme-38cfb6d_1.html

    le vice président irakien assure que l'Irak ne servira pas de base pour une attaque sur l'Iran ou la Syrie :

    http://fr.news.yahoo.com/ap/20070929/twl-syrie-irak-1def439_1.html

    le gouvernement irakien à l'air de se rebeller contre les américains j'ai l'impression....S'il continue comme ça j'ai peur pour lui qu'il soit vite remplacé.

  6. Mais vous comprenez pas ou quoi?

    Bush et son equipe sont les gands menteur au monde, ils ont pas pacifier Al-anbar, ils mentent pour que le peuple US dorment encore un peu...

    Eh oui, c'est dure la realite...on est que le 8 septembre, il y a deja eu 18 pertes cotes US...

    Moins de militaires tués en Irak, se félicite l'armée américaine

    BAGDAD (Reuters) - Le nombre de soldats américains tués en Irak devrait tomber ce mois-ci à son plus bas niveau depuis un an, une statistique que les officiers devraient mettre en avant pour montrer que l'opération de sécurisation menée depuis plusieurs mois à Bagdad porte ses fruits.

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      Cinquante-neuf soldats américains sont morts en Irak depuis le début du mois, selon le site internet icasualties.org qui recense les décès de militaires. Il s'agit du bilan le moins lourd depuis juillet 2006.

    Le président George Bush a accepté à la mi-septembre un retrait limité des troupes américaines en évoquant un "certain succès" de son armée sur le terrain.

    Le chiffre de septembre est inférieur de moitié au nombre de "boys" tués en mai, quand des renforts américains ont commencé à se déployer à grande échelle dans les zones les plus dangereuses du pays.

    "Nous avons constaté que les opérations en cours (...) parviennent à désorganiser de nombreuses cellules d'activistes", a déclaré le lieutenant-colonel Rudy Burwell, porte-parole de l'armée. "Nous avons été en mesure de les faire sortir de Bagdad et de les pourchasser. C'est comme ça que nous expliquons la baisse du nombre de victimes."

    "Les activistes n'ont certes pas été éliminés, mais ils ont été dérangés", a-t-il ajouté.

    D'après icasualties.org, 22 des 59 morts américains en septembre n'ont pas été tués par des actions hostiles, mais dans des accidents de la route.

    LE SUD PLUS CALME QUE LE NORD

    Par régions, la statistique montre que le plus grand nombre de victimes est concentré près de la capitale: plus de la moitié des victimes d'actions "hostiles" ont été recensées dans les alentours de Bagdad et la province de Diyala.

    Dans cette province troublée située au nord-est de la capitale, neuf soldats américains ont été tués au cours des deux dernières semaines.

    Le général Benjamin Mixon, commandant des troupes américaines pour Diyala et les autres provinces au nord de Bagdad, admet que le nombre de victimes a baissé mais souligne que "ce qui est vrai pour l'Irak dans son ensemble n'est pas vrai pour le Nord".

    Dans les provinces au sud de Bagdad, autre bastion de l'insurrection, l'armée américaine a au contraire constaté une diminution des pertes civiles durant le mois de jeûne musulman et une baisse du nombre d'attaques ces derniers mois.

    Les activistes d'Al Qaïda en Irak avaient prévenu qu'ils multiplieraient leurs attaques pendant le ramadan, qui a débuté il y a deux semaines.

    Selon le commandant Alayne Conway, porte-parole des forces américaines déployées au sud de Bagdad et dans quatre provinces méridionales, les soldats américains sont aidés par un nombre croissant d'Irakiens qui les informent sur les caches d'armes ou les repaires d'activistes.

    "Il y a deux mois, nous n'avions pas autant de soldats vivant parmi la population. Nous avons aujourd'hui davantage de patrouilles et nous avons développé des relations", a-t-elle dit. "De plus en plus de gens viennent nous voir pour dire qu'ils en ont assez qu'Al Qaïda vive dans leurs villes et leurs villages."

    http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20070928/twl-irak-usa-securite-38cfb6d_1.html

  7. Comme vous l'aurez certainement appris, les USA ont décidé de patienter au Conseil de Sécurité de l'ONU

    Plusieurs hypothèses ?

    - Crise de Birmanie au cas où Bush déciderait finalement d'y intervenir...

    - Attendre la formation de l'état palestinien

    - Attendre la rapport final de l'AIEA qui ne sera probablement pas bouclé

    autres...

    peut être attendent t'ils que le ramadan prenne fin ?

  8. mouais desolé mais je remets quand même en doute les pertes des talibans annoncés par l'OTAN

    d'ailleurs une fois l'état major canadien avait lui même avoué que les pertes annoncées des talibans étaient souvent gonflés car ils comptent les pertes civiles dans les pertes des talibans après avoir bombardé

    et en plus, vu le nombre de talibans tués annoncés par la presse voudrait dire que les talibans harceleraient sans cesse les forces de l'OTAN hors ce n'est pas le cas puisque les médias annoncent une ou deux attaque par jour ( et en plus souvent par des attentat sucides)

  9. 3- La position française et l’alarmisme de Bernard Kouchner, «un tiers mondiste, deux tiers mondain»

    Dans ce contexte hautement volatile, un homme s’est distingué gravement, Bernard Kouchner, le nouveau ministre français des Affaires étrangères. Aux vertus préventives de la diplomatie, dont il devrait être, es qualité, le parangon, ce médecin urgentiste secouriste des misères du monde parait préférer les avantages d’un bellicisme purificateur, suscitant l’émotion de la communauté diplomatique internationale par des propos alarmistes sur l’Iran le 15 septembre.

    De retour d’une visite en Israël, et relayant sans doute les préoccupations de ses interlocuteurs, Bernard Kouchner, ce récidiviste en la matière, partisan auparavant d’une intervention musclée en Irak pour évincer Saddam Hussein, n’a pas écarté l’hypothèse d’une guerre contre l’Iran rejoignant en cela les thèses atlantistes de son nouveau mentor Nicolas Sarkozy, auteur d’une équation aussi sommaire que rudimentaire «la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran», seul dirigeant au Monde d’ailleurs à adopter ouvertement sur ce thème un lexique identique aux Israéliens, désignant Gaza de «Hamastan» et le Hezbollah libanais de «terroriste».

    Ce grand bourgeois parisien, -«un tiers mondiste, deux tiers mondain», selon le jugement charitable de ses anciens compagnons de route-, a souvent témoigné de son intérêt pour les minorités ethniques, avec une prédilection pour celles situées dans les zones pétrolifères, le Biafra (Nigéria), le Kurdistan (Irak), le Darfour (Soudan), mais ce transfuge socialiste humanitariste a réussi le tour de force de blanchir, contre toute évidence, la junte birmane de l’accusation d’esclavage des jeunes travailleurs dans un rapport commandité par la firme pétrolière française «Total».

    Toute honte bue, il n’a pas hésité, non plus, à revendiquer le bénéfice de la politique menée par son prédécesseur Dominique de Villepin, qu’il couvrait pourtant de sarcasme, ainsi que son nouveau parrain, pour son hostilité à l’invasion américaine de l’Irak.

    Le Quai d’Orsay, souvent brocardé pour sa frilosité, s’est mû en antre d’ultra-faucons avec la propulsion de Bernard Kouchner à sa tête et la promotion de l’ancien ambassadeur de France à Tel-Aviv, Gérard Araud, au poste de Directeur des Affaires politiques, celle de son adjoint, Michel Miraillet, ancien deuxième conseiller à Tel-Aviv, au poste de Directeur des affaires internationales et stratégiques (AIS) au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN), en charge de la synthèse stratégique quotidienne, celle enfin de Thérèse Delpech, la nouvelle théoricienne de l’«Empire du mal absolu» représenté, selon elle, par le quatuor diabolique: Iran ,Syrie, Hezbollah libanais et Hamas palestinien).

    A ce vétéran au comportement néophyte, et à ses collaborateurs d’un néo-conservatisme déconsidéré par ses multiples avatars en Afghanistan et en Irak, une salutaire piqûre de rappel s’impose pour qu’aux rodomontades si égoïstement valorisantes au départ mais coûteuses en fin de compte se substitue la prise en considération des intérêts des divers protagonistes.

    4- La sortie de crise

    Il est vain et illusoire de compartimenter les problèmes du Moyen-orient, de découpler le conflit d’Irak de celui de la Palestine ou du Liban. Les combats croisés menés par l’Amérique pour le compte d’Israël en Irak et d’Israël pour le compte des Etats-Unis au Liban, de même que le propre combat mené par Israël pour son compte avec le soutien américain contre les Palestiniens relèvent d’une même intrication dont l’élément central demeure la revendication nationale palestinienne à un Etat viable, indépendant et souverain.

    Il est tout aussi vain et illusoire de jouer la division des peuples dans l’adversité et d’attiser la rivalité séculaire entre sunnisme et chiite à la faveur des incessants retournements d’alliance américains en Irak. La démarcation majeure contemporaine de l’Orient ne réside pas dans la fallacieuse distinction entre la «modération» présumée des régimes arabes proaméricains sunnites et le «totalitarisme» ou l’«intégrisme» de leurs adversaires chiites.

    L’antagonisme n’est pas, dans son aspect primordial, de nature religieux, mais se situe au niveau d’une éthique de gouvernement. En Palestine, le combat de libération contre l’occupation israélienne est mené exclusivement par des Sunnites que cela soit le Fatah ou le Hamas. Mais la différence entre ces deux formations sunnites n’est pas un problème d‘intégrisme religieux mais d’intégrité politique.

    Un modus vivendi opératoire aussi bien en Irak, qu’au Liban que dans le Golfe visant à une stabilisation de la sphère arabo-musulmane constituerait un prélude à des efforts conjugués non vers la neutralisation de la capacité nucléaire iranienne mais vers la dénucléarisation d’Israël et de l’ensemble du Moyen orient en vue de déblayer la voie à la promotion d’un règlement d’ensemble des problèmes régionaux, en tête desquels le problème palestinien.

    Les pays arabes ont dépensé mille cinq cent milliards de dollars dans le domaine de l’armement au cours du dernier quart du vingtième siècle sans se doter ni de la capacité nucléaire, ni de la capacité spatiale ni d’une capacité de projection de force. Plutôt que d’ameuter la planète de leurs jérémiades, ou de se placer dans le sillage de maîtres occidentaux successifs, ils seraient avisés de prendre exemple sur l’Iran et de se doter d’une capacité de dissuasion à l’effet de rétablir la parité stratégique avec Israël et de forcer ainsi le respect des autres pays et du reste du monde.

    5- le précédent historique du déploiement occidental de Beyrouth, en 1984

    La dernière grande concentration navale au Moyen-Orient, en février 1984, s’est produite avec une participation significative de la France, avec la présence du porte-avions «Clemenceau» et ses avions «super-étendards», avant le rocambolesque feuilleton de son désamiantage, en 2006, et de six bâtiments d’escorte: la frégate «Duquesne», l’escorteur d’escadre «d’Estrée», le bâtiment de soutien logistique «La Rance», un transport de chalands de débarquement (BDC), deux bâtiments de débarquement d’infanterie et de chars (EDIC) 9070 et 0094 et le pétrolier « La Meuse».

    Vingt trois ans après, la nouvelle armada américaine se déploie en l’absence de la moindre unité française en accompagnement amical, sauf à dérouter de l’Afghhanistan vers l’Iran l’escadrille aérienne basée au Kandahar en soutien aux opérations militaires américaines au Régime de Kaboul. Le fleuron de la flotte le porte-avions, le «Charles de Gaulle» est en phase de révision, absent du Golfe comme lors de l’intervention américaine en Afghanistan.

    Au delà de l’infléchissement géostratégique de la nouvelle diplomatie française, cette évolution, pour bon nombre d’observateurs du Moyen-orient, signe symboliquement la contribution de la France aux affaires du monde, en la confinant à un rôle déclamatoire dont elle devrait user sinon avec sagesse du moins avec parcimonie.

    En guise d’épilogue à la démonstration de force occidentale de Beyrouth, en 1984, Américains et Français ont dû subir les affres de la spirale des otages occidentaux au Liban (1984-1988), la vague des attentats de Paris (1986-1987), la guerre des ambassades entre Paris et Téhéran (1987), l’assassinat du Général Rémy Audran, un des responsables de la Direction Générale de l’Armement, le scandale de l’Irangate, la vente clandestine d’armes américaines à l’Iran sous embargo, le scandale Luchaire en France relatif à la vente du matériel de guerre français à l’Iran……La liste n’est pas limitative.

    Le reste, connu, se passe de commentaires.

  10. On y vient...La plus importante concentration navale de l'histoire contemporaine au large du Golfe arabo-persique

    Paris le, 19 septembre 2007

    La plus importante concentration navale de l’histoire contemporaine est déployée dans la zone Golfe arabo-persique/Océan indien, dans une démonstration de force américaine sans précédent face à l’Iran, alors que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies se penche le 21 septembre 2007 sur le programme nucléaire iranien avec en arrière plan la menace d’une intervention américaine contre le Régime islamique de Téhéran.

    1- Les forces en présence

    A)- L’armada américaine

    Trois porte-avions, dont un porte-avion nucléaire le Nimitz, ainsi que le Dwight Eisenhower et le John Stennis- soutenus par une quarantaine de bâtiments d’escorte, et près d’une centaine d’appareils de l’aviation embarquée, ont été affectés à cette zone oû ils bénéficieront de l’appui de la gigantesque infrastructure militaire américaine en Irak, le nouveau champ d’expérimentation de la guerre moderne américaine dans le Tiers-monde, de la base navale de Manana (Bahrein), point d’ancrage de la Vme flotte américaine dans cette région pétrolifère, d’Israël, le partenaire stratégique des Etats-Unis dans la zone, ainsi que des bases relais de Diégo Garcia (Océan indien) et de Doha (Qatar), qui abrite le poste de commandement opérationnel du CentCom (le commandement central américain) et dont la compétence s’étend sur l’axe de crise qui va de l’Afghanistan au Maroc.

    Cette Armada, plus substantielle que celle massée face à l’Irak, en 2003, et face à l’Afghanistan, en 2001, constitue la plus importante concentration navale depuis le déploiement occidental au large de Beyrouth, en février 1984, qui était intervenu après la prise de contrôle de la capitale libanaise par les milices chiites et les attentats anti-occidentaux contre le quartier général français du Drakkar (59 morts français) et le quartier général américain de l’aéroport de Beyrouth (212 Marines US tués).

    Le porte-avions nucléaire Nimitz est en effet accompagné du croiseur lance-missiles Princeton et de quatre destroyers lance-missiles (Higgins, Chafee, John Paul Jones et Pinckneyles), renforcés par l’escorte des deux autres portes avions constituant «l’Entreprise Strike Group» : le destroyer U.S.S. McFoul, la frégate U.S.S. Nicholas, le croiseur cuirassé U.S.S. Leyte Gulf, le sous-marin d’attaque U.S.S. Alexandria et le bâtiment de soutien U.S.N.S. Supply», un bâtiment dont l’efficacité a été démontrée dans les affrontements en close-combat avec les forces iraniennes dans le golfe Persique.

    Cette concentration tend à marquer la détermination des Etats-Unis à peser, peu ou prou, sur le programme nucléaire iranien en faisant planer la menace d’une intervention militaire. Les trois porte-avions et leur escorte devant avoir, dans l’esprit de Washington, un effet dissuasif et «empêcher et dissuader certains pays d'agir contre les intérêts nationaux des Etats-Unis».

    B- Le dispositif iranien

    Face à une telle concentration, l’Iran a aligné une flotte de sous-marins de fabrication iranienne ou russe, une flotte d’aéroglisseurs, l’une des plus importantes du monde, de ROV (véhicules actionnés à distance), de navires de surface de différentes tailles, d’unités aéroportées comprenant plusieurs escadrons d’hélicoptères, des dragueurs de mines et un important arsenal de missiles antinavires. La flotte sous-marine iranienne comprend également des «sous-marins de poche» de fabrication iranienne.

    A en juger par un tel dispositif, tout porte à croire que l’Iran pratiquera la guérilla navale à coup d’opérations commandos, comme tend à le démontrer le dernier coup de main contre une unité britannique au printemps 2007 ou Téhéran avait réussi à capturer quinze marins anglais.

    Mais au vu dispositif américain, l’Iran ne parait pas devoir se contenter d’opérations de harcèlement, mais pourrait moduler sa riposte en fonction de la frappe adverse et le cas échéant compter sur son propre hinterland stratégique d’une densité démographique sans pareille pour des opérations «derrière les lignes ennemies» avec le concours de leurs alliés régionaux, notamment une large fraction de l’importante communauté chiite du Monde arabe implantée à Bahreïn, en Arabie saoudite, dans la région pétrolifère de l’est du Royaume, dans la zone pétrolière du Nord du Koweit ainsi qu’en Irak et au Liban, dans la zone limitrophe d’Israël.

    Tirant les enseignements des trois dernières guerres du Golfe (1979-89), 1990-1991 et 2003), l’Iran a considérablement renforcé sa flotte militaire au cours de la dernière décennie présentant ses nouvelles réalisations au cours de ses deux dernières grandes manœuvres navales. Lors de ces exercices, en Avril et en Août 2006, l’Iran a présenté les derniers nés de sa flotte, notamment le dernier torpilleur de patrouille, petit bâtiment efficace dans l’attaque de grands navires de guerre.

    Doté d’une technologie de pointe sans doute parmi les plus avancés du monde notamment en ce qui concerne les équipements électroniques, pouvant atteindre une vitesse de pointe de 45 nœuds, le «Joshan» de même que son frère jumeau, le «Peykan», disposent d’une redoutable puissance de feu. Patrouilleur lance-missiles, armé en supplément d’un canon sous-marin de 76 mm, à usage variable, le plus moderne du monde, appelé Fajr, il peut atteindre des cibles sous-marines et aériennes distantes de 19 km. Il peut lancer également plusieurs types de missiles et des roquettes d’une portée dépassant 100 km.

    L’Iran a également testé une série de missiles antinavires mer-surface, réputé être «le plus rapide du monde». Propulsé à une vitesse de 362 km/h, le missile est destiné à détruire de grands sous-marins.

    2- Les objectifs de guerre et les arguments des protagonistes

    Bon nombre d’observateurs inclinent à penser que le président américain serait tenté par l’option militaire contre l’Iran pour «une sortie par le haut», selon le jargon en vigueur ans les cercles atlantistes, en vue de restaurer son prestige terni par l’échec irakien et de consacrer durablement la primauté occidentale dans la gestion des affaires du monde, alors que le leadership américain est ouvertement contesté par ses compétiteurs militaires et économiques, la Chine, l’Inde et à un degré moindre la Russie, l’Afrique du sud, en ce qui concerne le leadership moral sur l’Afrique, ainsi que le Brésil et le Venezuela de Hugo Chavez, pour l’Amérique latine.

    L’Iran, par effet d’aubaine, a acquis une stature de puissance régionale du fait de la politique erratique des Etats-Unis tant en Afghanistan qu’en Irak, où ses rivaux idéologiques le radicaux taliban sunnites et le laïc baasiste irakien ont été éliminés par leur ancien protecteur américain. Il entend se faire reconnaître la place qu’il estime sienne dans le concert régional, qui était en fait sienne il y trente ans lorsque les Américains avaient confié au Chah d’Iran un rôle de «super gendarme» dans le golfe en proie alors à la rébellion communiste du Dhofar (Sultanat d’Oman) et à la contestation nationaliste du «Front de Libération Nationale de la Péninsule Arabique» tant en Arabie saoudite qu’au Yémen que dans les Emirats pétroliers.

    Les Etats Occidentaux considèrent, pour leur part, que la détention de l’arme atomique par l’Iran constitue une menace à la paix mondiale dans la mesure où le régime islamique de Téhéran est de nature anti-démocratique et, du fait de ses alliances avec la Syrie et le Hezbollah libanais, un facteur de subversion intégriste qu’il importe de combattre au même titre que les autres composantes de «l’axe du mal». Ils tirent argument supplémentaire du fait que l’Iran a ratifié le traité de non prolifération nucléaire qui lui commande de s’abstenir d’accéder à la puissance militaire nucléaire.

    L’argument gagnerait en crédit si les pays occidentaux observaient la même rigueur juridique à l’égard des autres protagonistes du dossier nucléaire. L’Inde et le Pakistan, par exemple, sont l’un comme l’autre détenteur de l’arme atomique. Bien que ces deux puissances asiatiques antagonistes n’aient jamais ratifié le traité de non prolifération nucléaire, ils bénéficient néanmoins d’une forte coopération nucléaire de la part des Etats-Unis et de la France.

    Il en est de même d’Israël, lui aussi non adhérent au traité de non prolifération qui a, lui aussi, bénéficié de la coopération active des Etats occidentaux membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) pour se doter de l‘arme atomique et dont l’arsenal s’élèverait à environ deux cents ogives.

    En revanche, les Etats arabes notamment l’Egypte, a dû renoncer à l’option nucléaire sous la pression de Washington en contrepartie d’une aide annuelle d’un milliard de dollars, abandonnant de fait la maîtrise de l’espace stratégique moyen oriental à l’aviation israélienne.

    En porte à faux devant leur opinion publique dont ils redouteraient un débordement, l’Egypte et la Jordanie ont été autorisés, fin 2006, dans la perspective de l’épreuve de force irano-américaine, à s’engager dans la production nucléaire à usage civil sous contrôle américain, accumulant ainsi un retard technologique de trente ans sur leur voisin israélien.

    La neutralisation de l’Iran ne répondrait donc pas exclusivement à des considérations de formalisme juridique, -le respect de la légalité internationale, tant bafouée par ailleurs par les états occidentaux eux-mêmes-, mais relèverait aussi d’impératifs militaires sous jacents: le maintien d’une supériorité stratégique d’Israël sur l‘ensemble des pays du Moyen-orient réunis, et, au-delà, la persistance de la mainmise occidentale sur les réserves énergétiques de l’Asie occidentale et le contrôle des nouveaux oléoducs stratégiques en construction depuis l’Asie centrale, une des motivations latentes de l’intervention américaine en Afghanistan et en Irak.

    La dernière transaction militaire américaine à destination du Moyen-orient tendrait à accréditer la thèse du primat israélien qui trouve sa justification la plus récente dans le comportement de l’administration américaine à l’égard de ses amis et alliés au Moyen-orient: le président Bush a en effet promis à Israël, en Août 2007, des fournitures d’armes de l’ordre de trente milliards de dollars sur dix ans, à titre gracieux, en contrepartie de la vente d’équipements militaires d’une valeur équivalente à quatre pays arabes représentant une population de cent millions d’habitants.

    Dans son approche des problèmes du Moyen-orient qu’il souhaite équilibrée, Washington offre ainsi gracieusement des armes à Israël, pourtant déjà doté de la bombe atomique, mais en vend, en revanche, à ses alliés arabes, dont il réclame pourtant avec insistance la coopération pour sortir du bourbier irakien. Cette distorsion de traitement est à l’origine de bon nombre de dysfonctionnements entre les pays occidentaux et l’ensemble arabo-musulman et sa persistance à l’origine des flambées de violence cycliques anti-occidentales.

    Au-delà du nucléaire iranien, La Révolution Islamique Iranienne s’est heurtée dès sa naissance, en 1979, et sous divers prétextes, à l’ostracisme occidental, d’abord via une guerre déclenchée par l’irakien Saddam Hussein encouragé en sous mains par les Américains et les Français, ensuite par l’embargo de fait imposé à son économie, enfin par sa diabolisation permanente, quand bien même les Etats-Unis instrumentalisaient la frange la plus radicale de l’Islam sunnite, «les talibans» afghans, dans leur guerre contre l’Union soviétique en Afghanistan.

    Ce bras de fer diplomatico-militaire intervient alors que le Moyen-Orient, déstabilisé par une série de revers militaires américains et israéliens, est à la veille d’échéances diplomatiques capitales: l’élection d’un nouveau président au Liban, à l’automne 2007, la conférence de Paix du Moyen-orient que le Président George Bush en perte de vitesse s’emploie à mettre sur pied, à la mi-novembre, en vue de s’aménager une sortie honorable de l’Histoire, la consolidation du pouvoir politique des régimes arabes sous perfusion permanente américaine, notamment le premier ministre libanais Fouad Siniora, le premier ministre irakien Noury al-Malki, et le président palestinien Mahmoud Abbas, ainsi que le premier ministre israélien Ehud Olmert déconsidéré par ses déboires militaires au Liban, en juillet 2006.

  11. Trois soldats américains tués à Bagdad

    BAGDAD (Reuters) - Trois soldats américains ont été tués par l'explosion d'une bombe EFP au passage de leur patrouille dans l'est de Bagdad, annonce l'US Army.

    Très puissantes, les bombes EFP (Explosively Formed Penetrator) sont spécialement conçues pour percer l'épais blindage des véhicules militaires.

    Washington affirme qu'elles sont fournies par l'Iran aux miliciens chiites qui combattent les forces alliées en Irak.

    Par ailleurs, l'armée américaine a annoncé la mort d'un autre de ses soldats mardi dans l'ouest de la capitale irakienne. Deux autres militaires avaient été blessés lors de cette attaque.

    Depuis l'invasion de mars 2003, 3.746 soldats américains ont été tués en Irak.

    c'est pas de cette bombe dont les américains parlent ? En tout cas elle est vraiment puissante :

    http://www.dailymotion.com/lraq/video/4885853

  12. On voit que tu connait rien de la situation au sud de l'Irak toi  =)

    Le fait que Moktada ait suspendu sa milice ne prouve rien. Cette dicision fut prise aprés des affrontement avec l'armée et la police irakienne durant une fête religiseuse chiite. Moktada veut rester populaire,en suspendant sa milice,il se rachête une virginité chez les familles des victimes...

    Mais biensur...Moktada a lancé une trève pour la simple raison que ces miliciens mangent durs depuis 1 semaine dans le quartier de Sadr city à Bagdad ou les américains pillonnent le quartier...Les miliciens chiites tombés tous comme des mouches.

    Pour leur esprit de guerrier,tu peux demander ça au général Ray Odierno qui dit que les chiites en coopération avec les gardiens de la révolution, commettent les attaques les plus audacieuses contre les force de la coalition. Pour le citer,l'armée du Mehdi avait capturé 5 soldat américain et grâve à leur uniforme avait eu accés à la zone verte. Ils ont déposer une bombe et sont reparti sans être inquité.

    mdr c'est la meilleur celle la, depuis quand l'armée du mahdi commettent des attaques sur les américains ? Le moktada ne sait pas ce qu'il veut, un coup il apelle à la guerre sainte, et 2 jours après il lance une trève....

    Et pis en voyant les pertes américaines elles sont pour la plupart en terre sunnite...Donc s'il y a un esprit guerrier chez les irakiens, c'est + du coté des sunnites qui font leurs guerres saintes depuis 5ans maintenant sans aucune trève lancé de leurs parts....

  13. dommage pour les statistiques , un hélicoptère vient d'être abbatu ou de s'écraser : 14 morts en plus ce qui fait déjà 67 ce mois çi.........

    essentiellement la nouvelle stratégie de bush doit être considérée au vu des résultats politiques obtenus et notamment de la capacité du gouvernement irakien à dépasser les rivalités confessionnelles ....... dans ce domaine là, c'est un échec pour le moment

    dans le domaine militaire, on a assister cette année aux combats les plus violents depuis le début de cette guerre : les américains ont déjà perdu plus de 700 tués depuis le début de l'année contre 849 pour la pire année ( 2004 ) jusque là

    en contre-partie, le nombre d'insurgents reporté tués est aussi au plus haut ( eviron 3700 soit un chiffre équivalent à celui reporté pour l'année 2004 toute entière )

    enfin autre mauvaise nouvelle effectivement les britanniques ont perdu le contrôle du sud chiite au profit les milices pro-iranienne , dans une zone hautement stratégique de surcroit ( c'est là que passent les routes ravitaillant les forces US opérant à bagdad et en zone sunnite ) 

    mouais pas de quoi fouetter un chat....Sa arrive une chute d'hélicoptère de temps en temps, je veux dire par la que c'est pas une quinzaine de soldats tués aux combats dans une embuscade...

    de toute façon bush a dit qu'il fallait s'attendre à une hausse de pertes de soldats vue que sa nouvelle stratégie et de désarmer les milices donc les villes ( donc + de risques a etre la cible de sniper )

    en quoi les britanniques ont perdus le controle ? les milices pro chiites ne font rien ils attendent juste le départ ( si ce n'est 1 ou 2 pertes en 2 semaines en moyenne) les britanniques font la loi à Bassorah, on entend pas trop les milices chiites aux combats...

  14. Facile de dire ça dérière son écran de pc en buvant son caffé... rend toi sur le terrain pour voir la réalité.

    Le général Raymond Odierno n'a pas peur d'être ridicule (à l'image de son président).Quand on sait que ces 3700 soldats sont mort pour des mensonges....donc oui,ca fait bcp

    je trouve que le général est très crédible puisque cela fait 4 jours que l'état Major américain n'a signalé aucune pertes coté US.....C'est plutot encorageant pour les mois qui viennent....Car avant ils annoncés souvent une perte ou deux chaque jours en moyenne....

  15. On dirait un gars sur une motocyclette.

    N'importe quoi, tank à l'arrêt, personne à terre, la tourelle qui tourne (présence à bord) alors que le gars est en dessous, il ce bard comme il veut. D'ailleurs au début de la vidéo, lorsqu'il est censé se glisser sous le char, la caméra fixe la végétation pendant un temps.

    c'est assez osé de dire que c'est du montage, vous croyez vraiment que le terroriste va prendre le risque de s'approcher du char juste pour un montage ?

    et a votre avis les gi's qui meurent chaque semaine dans des attaques IED sa vient d'ou ?

  16. Tu est tres optimiste  :lol:

    Tu me fait penser a un president d'un pays descendant de son avion sur un porte avion avec un allure de cow-boy qui declaree ''La guerre est fini'', on voit bien la situation aujourd'hui....

    Tu parles des pertes US ? c'est quoi 3700 soldats tués en 4 ans sur 160 000 ? A ce rythme, dans 5 ans ils auront presque tuer un contingent..MDR

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