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Rafale56

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Messages posté(e)s par Rafale56

  1. Communiqué CFDT suite au CCE extraordinaire de Dassault hier :

    Coté militaire, par contre, la Société espère toujours de bonnes nouvelles. Les évaluations du Rafale aux Emirats viennent de se terminer. L'appareil a été particulièrement apprécié et les négociations se poursuivent. La visite du Président de la République, en Mai prochain aux Emirats, pourrait être l'occasion d'une concrétisation de principe. Toutefois, les

    effets sur le plan de charge en fabrication ne seront effectifs qu'à "J+ 12 à 24 mois".

    Pas un mot sur la Libye et les autres prospects.
  2. Pour la mise à jour des 2000D, il va falloir attendre, dixit le CEMA lors de sa dernière audition à l'Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/08-09/c0809023.asp#P6_318

    Pour autant, l’exercice dans lequel nous sommes engagés est complexe. Il dépend essentiellement du succès de la manœuvre des ressources humaines qu’il nous appartient de conduire au cours des sept prochaines années. Par ailleurs, la trajectoire financière dessinée se situe au plus juste des moyens permettant d’atteindre les objectifs qui nous sont assignés. C’est pourquoi nous devrons accepter dans certains cas des réductions de capacités, qui ne devraient rester que temporaires. Elles toucheront le transport aérien ; le combat aéroterrestre, avec le nécessaire maintien en service d’une partie des VAB et la diminution de notre capacité à tirer des missiles à longue portée à partir d’hélicoptères ; la composante navale, qui sera durablement sous l’objectif dans le domaine des frégates, des hélicoptères embarqués et des missiles anti-navires, et la composante du combat aérien, où la polyvalence des Mirage 2000D ne sera pas réalisée avant 2018 ou 2019. Dans ces conditions, la cible finale des objectifs du Livre blanc ne pourra être atteinte dans son intégralité qu’à l’horizon 2023-2025.

  3. Non, c'est le nombre total d'appareils livrés. Sans entrer dans un débat Rafale vs Typhoon, je pense que le Rafale est plutôt en avance en terme de livraisons pour la période considérée si l'on ramène le nombre total de Typhoon (un peu plus de 150 ?) livré à chaque pays (excepté peut-être la Grande-Bretagne ?). Vous allez me dire que c'est pas plus rassurant, mais bon, il faut se consoler avec ce que dont on dispose...  =|

  4. Fox Three,

    Je ne pense pas qu'il soit bon de réagir de la sorte. Il y a sur ce forum de fortes personnalités avec des tempérament bien trempés, et même si la discussion ou le débat sont parfois agités, c'est dans le but que chacun puisse exprimer le meilleur de lui-même en argumentant de la plus belle manière possible et dans le respect de ce qui peut être ou non diffusé. Il n'y a jamais (ou très rarement et c'est vite sanctionné par les modos) de méchanceté dans les propos des uns et autres.  =) Ta participation est donc encouragée et souhaitée, du moins en ce qui me concerne.  ;)

    Dans l'attente de tes contributions.  =)

    Rafale56 (avec seulement 195 contributions au compteur)

  5. Encore une fois, je ne parle pas de fonctionnalités avancées, ni de fonctions de brouillages, ni de truc hyper-sophistiqué-de-la-mort-qui-tue, mais bien de fonctions assez simples que l'on propose désormais sur des suites EWS de base ...

    Fonction cross-eye ?
  6. Une nouvelle audition à l'Assemblée nationale dans le cadre de la prochaine LPM : http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/08-09/c0809021.asp#P10_317

    M. Charles Édelstenne, président du groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales. S’agissant de la maîtrise des coûts, nous sommes souvent hâtivement présentés comme moins compétitifs que nos concurrents. L’exemple des avions de chasse me semble éclairant à ce sujet. Le prix réel de l’avion de chasse américain F 22, c’est-à-dire l’avion de supériorité aérienne, est trois fois plus élevé que le prix initial tel qu’il apparaît dans les publications du Congrès. En France, comme l’établissait l’avis budgétaire pour l’armée de l’air de M. Jean-Louis Bernard, le dérapage financier du programme Rafale, au niveau de la deuxième tranche, n’excèdait pas 4 % du coût total qui comprend le développement, l’industrialisation et les coûts de production jusqu’au 294e appareil. Avec le passage à la troisième tranche, nous sommes revenus dans le cadre du budget initial, la société Dassault ayant baissé son prix de 9,6 %, ce qui a permis d’amortir les obsolescences et d’économiser 3,2 %.

    De même, la comparaison entre l’Eurofighter et le Rafale montre que le rapport entre leurs coûts budgétaires, c’est-à-dire le coût budgétaire global divisé par les quantités, est de 1,6. J’observe enfin qu’au Royaume-Uni les dépassements du programme Nimrod ou Astute se mesurent en milliards d’euros. Nous n’avons pas de leçon à recevoir.

    En ce qui concerne le MCO, il convient d’en déterminer précisément le périmètre, les études actuelles comparant des éléments différents. Par le passé, cette appellation excluait par exemple les dépenses de mise à jour de la documentation ou le traitement des petits problèmes sur les matériels qui sont aujourd’hui intégrées à l’enveloppe MCO. Par ailleurs, j’ai entendu pendant deux ans critiquer le MCO de nos avions de combat et dire que le MCO du Rafale coûterait trois à quatre fois plus cher que celui du Mirage 2000. Aujourd’hui, le contrat du MCO du Rafale est signé et il est n’est supérieur que de 12 % à 13 % à celui du Mirage. Cet écart tient au fait qu’il s’agit d’un bimoteur au lieu d’un monomoteur. Le prix du MCO du Rafale me semble d’ailleurs raisonnable comparé à ce que fait la concurrence.

    S’agissant des matériels concurrents moins chers, la parité monétaire nous défavorise : avec un euro à 1,4 ou 1,5 dollar, nos prix sont majorés d’un tiers par rapport à la concurrence américaine et ce, de façon purement artificielle.

    En ce qui concerne l’Europe de la défense, nous l’avons rêvée et les Américains l’ont faite… Aujourd’hui l’équivalent de 75 % des coûts de développement et d’industrialisation du Rafale, soit près de huit milliards de dollars, sont payés par les Européens aux bureaux d’études américains pour développer le JSF. Il est plus que surprenant de constater que les Pays-Bas ont retenu cet appareil au terme d’une étude approfondie portant sur 700 critères. Le Rafale a obtenu 695 points, arrivant en deuxième place, le JSF ayant obtenu 697 points. Il convient pourtant de noter que malgré ce résultat, aucune indication de prix n’a été fournie pour le JSF ! Le comble, c’est que le ministre de la défense, M. de Vries, m’a demandé il y a deux mois de revenir dans la compétition. Il voulait peut être que je serve de lièvre pour, en définitive, l’aider à faire baisser le prix américain, sans pour autant remettre en cause le contrat signé avec l’industriel d’outre-atlantique.

    Je veux également revenir sur l’idée reçue consistant à faire des rapprochements industriels le remède à tous nos maux. Les exemples récents montrent que les rapprochements industriels et les grandes coopérations européennes sont également la source de nombre de nos problèmes. Il faut revenir à des faits et sortir d’un discours convenu sur ce sujet. Je retiens par exemple que l’Eurofighter est 60 % plus cher que le Rafale, ce que personne ne conteste. Il n’est pas question de bannir les coopérations européennes, mais elles devront se faire sur un autre plan que celui sur lequel elles reposent actuellement, car l’Europe que nous construisons aggrave les difficultés au lieu de les résoudre. Plutôt que de prendre les compétences là où elles sont, on est en train de les dupliquer à l’infini. Nous avons artificiellement développé les capacités industrielles. Il faut ensuite alimenter ces industries en programmes, c’est-à-dire distribuer encore plus les crédits pourtant insuffisants de recherche et développement ou de R&T. Au final, nous ne ferons aucune économie, nous devrons même dépenser deux fois plus. Il faut inverser le phénomène, arrêter le politiquement correct et comprendre comment fonctionne l’industrie.

  7. Je recherche la série d'immatriculation OACI portée par les Rafale de la flottille 12F. Pour le "Provence" et le "Gascogne" c'est F-UHHA/Z et F-UHIA/Z. Je ne trouve rien pour la 12F... Une âme charitable sur le forum ? ou un lien ?  =)

  8. Fin des essais en vol et au sol des candidats au remplacement partiel de la flotte de Tiger

    Berne, 02.12.2008 - Le départ des deux biplaces Eurofighter marque la fin des essais des trois candidats en vue du remplacement partiel de la flotte de Tiger ( TTE ). Pendant les trois dernières semaines, cet appareil construit par un consortium européen a fait l'objet des essais en vol et au sol prévus, à partir de l'aérodrome militaire d'Emmen. Cette troisième évaluation dans le cadre du programme TTE a également été réalisée par armasuisse, en collaboration avec les Forces aériennes.

    Rétrospective des travaux effectués jusqu'ici

    Les préparatifs en rapport avec la planification du remplacement partiel de la flotte de F-5 Tiger, âgés d'une trentaine d'années, ont commencé il y a plus d'une année. Seuls des avions déjà en service dans les Forces aériennes du pays d'origine entraient en question. En janvier 2008, armasuisse a invité les quatre constructeurs Boeing, Dassault, EADS et Saab à présenter une offre. Le 30 avril 2008, la société Boeing a indiqué qu'elle y renonçait. Par conséquent, les candidats entrant encore en question pour le remplacement partiel de la flotte de Tiger étaient le « Gripen », fabriqué en Suède par Saab, l'appareil français « Rafale » de Dassault, et l'« Eurofighter » produit par le consortium européen EADS. Pour préparer l'évaluation, l'équipe suisse chargée des tests a suivi, au printemps 2008, un entraînement d'une semaine dans le pays d'origine de chacun des appareils.

    Les travaux d'évaluation du successeur possible au F-5 Tiger ont commencé le 28 juillet 2008, avec l'arrivée du Gripen ; ils ont duré trois semaines par appareil. Ces essais au sol et en vol se sont poursuivis avec le Rafale à partir du 9 octobre 2008 et l'Eurofighter à partir du 6 novembre 2008. Pour ces essais, deux biplaces de chaque type ont été stationnés sur l'aérodrome militaire d'Emmen. Des pilotes suisses se trouvaient aux commandes des appareils pour les essais. Un deuxième pilote, mis à disposition par le fabricant, se trouvait à la place arrière pour apporter son soutien au collègue suisse pendant les tests.

    Evaluation du Saab Gripen ( du 28 juillet au 19 août 2008 )

    Les essais en vol et au sol du premier candidat, l'appareil suédois Gripen, ont commencé le 28 juillet et ont compté une trentaine de vols, représentant approximativement 35 heures de vol. Le Gripen a été suivi de l'appareil français Rafale.

    Evaluation du Dassault Rafale ( du 13 octobre au 4 novembre 2008 )

    Les essais en vol et au sol de l'appareil français Rafale ont commencé le 13 octobre 2008 et ont compté 39 vols, représentant approximativement 60 heures de vol. Le nombre de vols plus élevé qu'avec le Gripen et l'Eurofighter a servi aux tests élargis d'un deuxième type de radar. Le Rafale a été suivi de l'Eurofighter, troisième et dernier candidat.

    Evaluation de l'EADS Eurofighter ( du 6 novembre au 2 décembre 2008 )

    L'évaluation du dernier candidat TTE a commencé le 6 novembre 2008 avec l'arrivée des deux Eurofighter ; elle s'est achevée le 2 décembre 2008, date de rentrée en Allemagne de ces appareils. Pour l'évaluation de l'Eurofighter, les pilotes d'armasuisse et des Forces aériennes ont effectué comme prévu 31 vols, représentant un total de 45 heures de vol.

    Essais en vol et au sol terminés

    Les Forces aériennes ont contribué à cette évaluation avec une cinquantaine d'engagements de F-5E / F et de F / A-18C / D pour chaque candidat, pour la représentation des cibles et pour le vol en formation. Des vols de nuit et des vols supersoniques ont également été nécessaires. Les vols d'évaluation se sont déroulés dans le cadre du contingent de vols à disposition. Il n'y a donc pas eu d'augmentation du nombre de mouvements d'avions sur les aérodromes concernés. Pendant ces essais, le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux ( Empa ) a effectué des mesures du bruit à Emmen et à Meiringen ; les résultats de ces mesures seront également pris en considération dans l'évaluation.

    Le divisionnaire Markus Gygax, commandant a.i. des Forces aériennes, a pu se faire une idée personnelle de chacun des trois candidats à l'occasion d'un vol de démonstration.

    Suite de la procédure

    En janvier 2009, armasuisse invitera Dassault, EADS et Saab à soumettre une deuxième offre, dont la remise est prévue à la mi-avril 2009. Les analyses des résultats des essais et des offres, en cours depuis la mi-2008, se termineront avec la présentation du rapport d'évaluation, par armasuisse, en mai 2009. Il est prévu que le chef de l'armement procédera au choix du type à la mi-juillet 2009, d'entente avec le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports et avec le commandant des Forces aériennes. L'acquisition de l'appareil destiné au remplacement partiel de la flotte de Tiger est prévue avec le programme d'armement 2010.

    Fort intérêt du public et des médias

    Pour chacun des trois candidats, armasuisse a organisé, sur l'aérodrome militaire d'Emmen, une journée d'information à laquelle ont participé de nombreux journalistes suisses et étrangers. Le public intéressé a également pu suivre les travaux d'évaluation à partir de divers emplacements réservés aux spectateurs ; de plus, armasuisse a organisé à leur intention trois manifestations lors desquelles les appareils ont pu être vus et photographiés de près.

  9. Les Suisses semblent avoir apprécier le Rafale lors de sa récente évaluation. C'est du moins ce que laisse entendre l'Air & Couscous du jour. Les Français ont été surpris par les demandes des militaires qui ont demandé aux Français d'utiliser les équipements de l'avion hors domaine : OSF en mode air-sol et Damocles en mode air-air. Des essais plus que concluants d'après le canard qui évoque aussi une brillante démonstration de l'antenne active.

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