Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Marechal_UE

Members
  • Compteur de contenus

    94
  • Inscription

  • Dernière visite

    jamais

Messages posté(e)s par Marechal_UE

  1. AFP, 3/9/09

    Lula préfère l'avion français Rafale

    "Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a laissé poindre sa préférence pour l'avion français Rafale en vue de renouveler la chasse brésilienne, en raison de la disposition de la France à un transfert de technologie total, dans une interview à l'AFP.

    Le Rafale de Dassault est engagé dans une lutte acharnée avec le Gripen du suédois Saab et le F/A18 Super Hornet de l'américain Boeing, pour remporter un contrat portant sur la vente de 36 appareils pour un montant de plusieurs milliards de dollars.

    "Un pays de l'importance du Brésil ne peut acheter un produit d'un autre pays sans transfert de technologie", a dit Lula dans un entretien exclusif accordé hier à l'AFP.

    La France est apparue comme "le pays le plus flexible pour le transfert de technologie et, évidemment, cela est un avantage comparatif exceptionnel", a souligné le président brésilien. Lula s'est refusé à dire quel était son favori mais il a indiqué qu'il pourrait parler au téléphone avec le président français Nicolas Sarkozy après une réunion avec le ministre de la Défense et le commandant de l'armée de l'air."

    Comment peut-t-on accepter ça? =(

    J'espère qu'on ne lui en vendra pas.

  2. La France compte 60 millions d'habitants, on peut mettre autant de % qu'on veut on ne tient pas la route face à la Chine, l'Inde, le Brésil, les USA, la Russie ou une coalition de pays moyens... heureusement on a l'arme atomique.

    1- La France compte 65 millions d'habitants. Et c'est un chiffre qui ne cesse de croire. Et une bonne démographie dans l'Europe d'aujourd'hui, c'est un plus.

    2-Depuis quand ne tient t-on plus la route devant l'Inde, le Brésil ou la Russie? :O

    Tout ce qu'il manque à notre pays (et aux autres pays de l'UE), c'est la volonté politique de devenir un super-grand.

  3. Y'a une question qui me trotte dans la tête et je vous la pose:

    Pourquoi la défaite de 1940 (soit bientôt 70 ans) fait toujours aussi mal aux Français?

    Pourquoi n'arrive t-on pas à l'effacer de notre mémoire collectif?

    Selon moi, c'est que cette grande défaite ( l'une des plus grande si ce n'est la plus grande) a mis à bas toutes les valeurs républicaines face à un régime fasciste et surtout que contrairement à 1870, elle n'a pas été "vengée".

    Parle-t-on encore de 1870? Non, parce qu'en quelque sorte, elle a été vengée par 14-18.

    Enfin, je demande votre avis. =)

  4. en l'occurrence ce sont les turcs qui viennent jouer les grands frères, les russes sont bien où ils sont et profitent de la situation, avec une petite intervention politique en 90. Et à la base, ils sont même pas roumains, mais turcs (attention Sargon va débarquer en nous disons que nous sommes tous turcs quelque part. :lol: )

    Quand au parallèle il est fondé puisqu'on a une région qui même si elle se démarque par rapport au reste du pays, ne fait pas de vague. contrairement aux corses qui font chier leur monde à longueur d'année, qu'il y ait des italiens ou des espagnols derrière pour les financer ou non.

    du jeu politique, il y en a toujours eu et en aura toujours, faut pas se leurrer et jouer les pucelles quand on se fait mettre jusqu'aux amygdales. Quand on a désossé la Yougoslavie, on était vachement moins regardants  :P

    La Yougoslavie s'est désossé toute seule. =|

  5. Parallèlement sans la croissance américaine nous européens n'aurions tout simplement quasiment pas de croissance... L'ogre consommateur américains tire tout le monde occidental avec lui, chacun récupérant une fraction de la croissance US. A priori on a pas plus d'ambition que ca ... se contenter des grosses miettes du "festin" US.

    Pour le moment "ca" fonctionne, donc ca risque pas de changer.

    Euh, ah bon ?? :rolleyes:

  6. Et pourqoui ne pas remettre un petit service militaire de 3 à 4 mois, après le Bac, pour les jeunes par exemple?

    En cas de coup dur, on pourrait être mobilisé et ainsi avoir une armée mixte pro/ conscrit.

    (D'un côté, j'ai toujours voulu faire le Service Militaire mais je trop jeune et maintenant, on a la JAPD à la place)

  7. Étant fan de vexillologie, je voulais depuis longtemps ouvrir un nouveau fil de discussion sur les drapeaux des armées du monde.

    Et j'aurai besoin de votre aide pour compléter ce fil car je ne possède que des photos des étendards de l'Armée Française. A vous de jouer pour compléter une collection de tout les drapeaux de toutes les armées d'Europe d'abord puis du monde! ;)

    Je commence:

    Image IPB

    Image IPB

    Image IPB

    Image IPB

    Image IPB

    Levée de drapeau de la  Garde Républicaine

    Une description des indications que l'on trouve sur les étendards de l'armée française

    Composé d'un tablier en soie de 90cm de coté divisé en 3 bandes tricolore, il est bordé d'une frange dorée de 5 cm sur trois cotés, le quatrième bord étant rattaché à une hampe en bois de 2m 11 et 32 mm de diamètre. Au sommet un cartouche portant les lettres R.F. est surmonté d'un fer de lance en bronze doré de 38 cm. Le drapeau porte, inscrit en doré, sur l'avers,"République Française" et le nom du régiment et sur le revers, la devise "Honneur et patrie". Aux angles supérieurs et inférieurs le numéro du régiment est entouré d'une couronne de feuilles de chêne. Au sommet de la hampe deux bandes tricolore de 90 cm de long sur 24 cm (bordé d'une frange dorée de 8 cm) reprenant la couronne et le n° du régiment forment ce que l'on appelle la cravate. C'est sur celle-ci que sont accrochées les décorations que le drapeau reçoit au nom de l'ensemble du régiment pour l'action héroïque de ses hommes. En fonction du nombre reçu, le personnel peut se voir ensuite attribuer une fourragère à la couleur de la médaille .

    Merci à ce site pour les infos.

    A vous de jouer!

  8. Le concept de mise en avant de la rusticité, de la conception en "grandes séries" est séduisant.La technicité, la fragilité et le temps de mise en place des matériels militaires aujourd'hui les rendent tout à fait inutilisable en conditions de guerre de haute intensité, type WW2.

    Il faut considérer la guerre actuelle comme une deuxième guerre mondiale 2.0, je pense que ça a été très dit par tancrède.Concrètement la seule véritable innovation depuis un demi siècle, c'est l'omniprésence des télécommunications et des systèmes de guidage ou d'alerte.Mais cela ne signifie pas que des régiments hyper spécialisés, avec des unités très techno produites en petit nombre soient souhaitables.Il faut garder les apports utiles de la RMA, mais ne pas perdre de vue que la guerre zéro mort, ça n'est valable que pour les guerres contre des pays arriérés, et que l'on ne s'affranchira jamais des contraintes logistiques.

    Quand je pense que le T34 fut produit à 84 000 exemplaires...le sherman à 50 000 exemplaires...

    +1, une guerre entre états puissants aujourd'hui provoquerais un taux d'attrition énorme.Y avait un topic qui en parlait dans un éventuel conflit russo-européen.

  9. C'est faux, ce n'est qu'un agrégat théorique de 27 économies. La puissance, c'est quelque chose d'actif et d'utile, ce qui n'est pas le cas pour l'Europe. Il n'y a pas de centre de décision, pas de cohérence, pas de cohésion, donc pas de puissance.

    Oui mais on ne peut pas nier que l'UE existe,c'est une réalité économique.

    = l'Europe St Empire avec hégémonie allemande (et non domination bordel! J'avais fait le distinguo, mais tout le monde y reva avec les histoires de domination; HEGEMONIE, du grec HEGEMON! Vous savez pas ce que ça veut dire?). La constitution européenne limite les marchandages et pressions politiques  :O :O :O :O??????!!!!! Depuis quand?

    "L'hégémonie est un mot d'origine grecque dérivé du mot hêgemôn (ἡγεμών, « commandant en chef »). Hégémon est ordinairement appliqué à l'antiquité grecque et à la période Printemps et Automnes de l'antiquité chinoise.

    Dans le langage courant, l'hégémonie est une domination sans partage."

    ou encore:"Ce terme est donc l'équivalent du mot "suprématie"; plus précisément,   dans le lexique de l'histoire géographie," hégémonie"   peut désigner  la suprématie politique, économique ou militaire qu'une ville, un état ou un peuple exerce sur un ou plusieurs autres."

    Non merci pour une domination allemande de l'Europe

    Sinon,quelles sont tes propositions Tancrède ?

  10. La domination d'un état sur les autres, je n'y crois pas une seconde, c'est précisément la crainte qui empêche l'europe d'avancer, la peur d'être dominé par l'autre est l'argument des opposants.

    Il faut continuer d'aller vers un système encore plus démocratique à l'échelle européenne, notamment avec la constitution européenne qui limite les marchandages et autres pressions politiques.

    On n'a pas à se demander si l'europe sera puissante, elle l'est déjà : c'est la première puissance économique mondiale.

    Une europe fédérale ne peut pas être pilotée par un pays, c'est comme prétendre que l'allemagne est dirigée par un seul lander, c'est ridicule.

    Je suis favorable aux états-unis d'europe, il faut faire un grand pas en avant et arrêter de rester le cul entre deux chaises en essayant de contenter une poignée de  nationalistes refusant le progrès et la paix apportés depuis 50 ans par l'europe.

    C'est une question de temps, d'ici quelques années la classe d'âge née avant l'europe disparaitra et plus personne ne revendiquera un retour à l'âge des ténèbres.

    Malheureusement,la puissance économique n'est que l'une des composantes de la puissance.

    Il manque à l'Europe la puissance militaire,politique,culturelle (?).

  11. une Europe fédérale et une Europe puissance ne sont pas incompatibles. Si ? ton message le laisse croire.

    Parce qu'en cas d'Europe fédérale pilotée depuis Berlin, une réthorique (douce hein!) de la puissance peut très bien émerger.

    C'est ça qui me dérange en fait.Je préfère un consensus européen pour une Europe puissance que la domination d'un seul état.Parce qu'a ce jeu là,je préfère alors une Europe dominée par la France,qui à l'avenir sera plus puissante que l'Allemagne.

    En plus,concrètement,je ne vois pas comment pourrais être une Europe fédérale.Un modèle à l'allemande ou à la Suisse?

  12. Ouaif, ça créerait la même antipathie et le même rejet qu'une hégémonie allemande. L'UE, c'est vraiment les Cités grecques: aucune capable de dominer/unir l'ensemble, aucune confiance les unes dans les autres, et ce malgré la conscience claire du besoin de s'affirmer face à l'extérieur.

    Une dernière option serait l'intégration pure et simple de "l'occident chrétien/démocratique" sous la tutelle US  :lol:; nous serons alors l'Empire d'Orient  ;). Je l'ai déjà évoqué je crois, mais il est vrai que ça ne devient possible qu'après un certain degré d'ébriété. Quoique l'hypothèse d'une UE fédération de régions petites et éclatées, et craintives de toute autre option de défense que l'OTAN, engagerait de facto vers cette option.

    Tu proposes quoi alors pour l'Europe?

    -Un Europe fédérale allemande,avec la "destruction" des États-Nations sauf cette dernière,comme par hasard.

    -Une Europe des Nations

    -Ou la création d'une Europe puissance,qui n'aurait rien à envier aux USA ou peut-être à la Chine? (Mais bon,à mon avis,à part les français,plus aucun européens ne veux devenir une puissance mondiale)

  13. Je remonte le sujet suite à la lecture d'un bouquin assez marrant de JF Susbielle, que je suis encore en train de digérer (le bouquin, pas Susbielle) afin de pouvoir prendre mes distances. Mais j'y ai retrouvé 2-3 citations que j'avais oubliées, et qui ne sont pas sans intérêt au regard des tendances actuelles en Europe, particulièrement le rôle et l'attitude de l'Allemagne.

    On l'a oublié, mais l'Allemagne est en train d'achever sa période "complexée", son temps de contrition géopolitique; elle redevient une puissance qui s'affirme et n'entend jouer que pour elle. les citations en question:

    - "ne vous y trompez pas, je suis le dernier Chancelier allemand pro-européen" (Helmut Kohl)

    - "l'Allemagne ne se laissera plus impressionner par sa mauvaise conscience" (Gerhard Schröder)

    - "est-ce que l'Allemagne va enfin obtenir ce que le monde lui a refusé au cours des deux dernières guerres mondiales, soit une douce hégémonie sur l'Europe" (Joshka Fischer, pourtant issu des Verts), phrase à comparer avec les prétentions US d'une "hégémonie bienveillante" et chinoise d'une "émergence pacifique"

    Il faut bien sûr lire ces phrases au-delà de l'euphémisme naturel des expressions politiques, surtout de gouvernants en exercice; seule la phrase de Fischer vient d'un discours de 1995, soit bien avant qu'il soit ministre, et peut donc être prise "at face value" et non au travers d'un filtre.

    Ce qui est sûr, c'est qu'on a voulu se le cacher pendant longtemps, mais l'Allemagne en est à sa 3ème génération de leaders post-guerre, loin des complexes de culpabilité, mais aussi et surtout des limitations inconscientes et de la bonne volonté européenne. leur attitude actuelle par rapport à la politique monétaire et aux choix commerciaux européens reflètent un égoïsme impératif de mieux en mieux assumé, ce qui pose toujours un problème particulier quand il s'agit du pays le plus riche de l'Union.

    L'une des thèses du bouquin est d'essayer de délimiter les "projets européens" qui semblent se profiler (je précise que je ne suis pas tout-à-fait d'accord avec la définition de ces évolutions potentielles):

    - l'élargissement a foutu en l'air l'approche graduelle de l'intégration mise en place par Jean Monnet

    - le "noyau dur" d'une Europe à 6 franchissant le pas de l'intégration politique est un mirage spécifiquement français, de même que les autres évocations de "noyaux durs", "avant-gardes"....

    - le couple franco-allemand a toujours été un mythe, aujourd'hui plus encore que jamais

    - l'Allemagne, ou plutôt les dirigeants allemands, est viscéralement pour une Europe fédérale, qui condamnerait l'Etat-Nation (ce que n'est pas l'Allemagne, il faut le savoir et le garder à l'esprit)

    Au final, l'auteur ne voir que deux orientations possibles si l'UE n'éclate pas avant: la première est la version "St Empire", une entité peu définie, éclatée en entités faibles et atomisées (régionalismes, communautarismes et minorités diverses ayant toutes des droits particuliers), avec des Etats disparus ou presque. Ce morcellement est une nécessité afin que les entités composant l'ensemble n'aient pas une "masse critique" les incitant à acquérir un comportement plus conquérant. Le principe de subsidiarité est en ce sens une arme politique, comme la "concurrence libre et non faussée" est une arme économique et politique, toutes deux dirigées contre les Etats, mais il y en a d'autres. C'est la destruction des Etats-Nations par fission interne qui en résultera. A ce mode de fonctionnement, c'est la France qui est le modèle le plus opposé: l'Etat volontaire, l'Etat centralisé qui date de bien avant le jacobinisme républicain, c'est l'Etat construit depuis 1000 ans par les Capétiens, et dont la version républicaine est justement opposée aux droits différenciés des modèles communautaristes et des féodalités de tous ordres. Là on parle de la définition et de l'appréciation d'un intérêt général. Egalité, laïcité et droit du sol sont les principaux principes directement mis en danger par cette évolution (et non par une action directe): le modèle "St Empire", c'est le modèle des communautés, des ethnies, des particularismes, des religions.... C'est-à-dire, de facto selon les traditions juridiques, la définition même de ce qui fait le droit du sang.

    Le deuxième modèle d'évolution possible, qui peut suivre le précédent ou le remplacer, selon l'auteur, est celui de l'Europe-Lebensraum, ensemble économiquement vassalisé (à divers degrés) par une Allemagne centrale qui aura graduellement rassemblé sa "nation ethnique" disséminée, plus vaste et cohérente qu'aucune autre en Europe (Allemagne, Autriche, Poméranie, Prusse Orientale, Silésie, Sudètes, Alsace-Moselle), et se sera appropriée par cette importance le modèle fédéral face à d'autres acteurs divisés (Royaume Uni réduit en 4 entités séparées, France en plusieurs aires culturelles autonomes, Italie coupée en 2, Espagne en 3 ou 4....). Ce modèle perçu comme suite du précédent peut aussi avoir comme alternative la balkanisation absolue, c'est-à-dire un échec complet et un retour à une Europe de micro-entités concurrentes, bien plus petites que les Etats initiaux.

    Il est vrai que nous ne posons pas assez ces questions essentielles de nos modèles: mais nous sommes un Etat-Nation composite que nous prenons trop facilement pour définitivement acquis, ce qui est faux. Les Etats-Nations sont des constructions, en aucun cas des évidences, et nous n'en soupçonnons pas la fragilité. La baisse du sentiment national et la montée des communautarismes ne sont que des avatars de l'évolution en cours. Et plus encore, c'est notre modèle même de République qui est en danger: le lobbying est une pratique par essence étrangère à la conception française de la vie publique, de même que l'effacement de l'Etat central ou la différenciation des populations par catégories. Mais on aurait tort de croire que la France serait la seule en danger. D'autres Etats-Nations sont par essence menacés par l'évolution de l'Europe: l'Espagne, l'Italie, la Belgique et le Royaume-Uni sont directement menacées d'éclatement si l'Europe suit ce chemin, et dans une moindre mesure, la Pologne l'est aussi. Les Etats-Nations scandinaves le sont moins grâce à une homogénéité de population nettement plus grande, de même que les pays moyens comme la Hollande ou l'Irlande.

    Je suis pas un suiveur absolu de la thèse, mais l'atomisation voulue de l'Europe et la lutte contre les Etats-Nations en faveur des particularismes, régions culturelles (réelles ou supposées), entités locales, groupements identitaires (ethniques, linguistiques, religieux, culturels)... Est de fait une réalité, aussi bien soulignée par les financements de ces mouvements que par les processus européens.

    Pour paraphraser l'adage: on ne divise que pour régner.

    C'est d'ailleurs des extrémistes germaniques qui ont pondu ces affreuses cartes:

    Image IPB

    (D'ailleurs,vous remarquerez que seule la France,l'Italie,l'Espagne et la Grande Bretagne sont touchés par ses "partitions",comme par hasard.)

    Mais bon,je crois pas trop à la théorie des allemands qui veulent détruire les Etats-Nations.De plus,je pense qu'il serait impossible de détruire la France,la République Française car elle est forte.Le régionalisme chez nous est ultra minoritaire.

    De plus,bon,l'Allemagne est le pétard mouillé de l'Europe.Une puissance qui voudrait détruire ces voisins mis avec une démographie risible,une armée faible dépendant pas mal de l'extérieur...Désolé mais la puissance européenne du XXIe siècle avec les données actuelles,ce n'est pas l'Allemagne mais bel et bien la France. D'ici 25 à 30 ans,il y aura plus de Français que d'Allemands.Grâce à cela la France serait le pays le plus riche d'Europe,selon l'INSEE Source ici

    Ca serait dommage de refaire la guerre à l'Allemagne parce que ces dirigeants sont (re?) devenus fous.

  14. Le principal problème c'est qu'on n'a pas voulu admettre que les nazis amèneraient la guerre de toute façon, et de s'y préparer.

    La stratégie qui a consisté à leurs céder des territoires à l'Est en espérant les orienter vers l'URSS a été un échec total, alors que poursuivre la politique d'alliance amorcé avec Heriot nous aurait probablement mis à l'abri d'une guerre.

    Le rôle des anglais aura été très négatif de ce point de vue, il n'était plus question d'idéologie, mais de stratégie de défense.

    +1

    C'est toute la politique française des années 30 qui a conduit à la guerre 39-40.

  15. Encore les mêmes questions : Qu'est ce que l'Honneur ? Quel type d'honneur auriez-vous si l'Allemagne avait gagné ?

    Ce que je veux dire c'est que l'honneur (ainsi que d'autre concept) est fondé sur l’opinion, non sur la conscience. Combien d’hommes et de femmes osent se remettre en question, discuter ou juger les principes qu’on leur imposa dès l’enfance, et se créer une conviction ? Parfois, on se permet de juger (ou mépriser) l'attitude des autres sans nous mettre dans le contexte, et on camoufle notre mépris à travers des concepts comme : l'honneur, la morale, les droits de l'Homme etc ...

    Et puis pourquoi la France des années quarante serait moins honorable de celle es années trente ... comment un pays qui se dit défenseur des droits de l'Homme peut faire l'apologie du colonialisme et du racisme. :P Et pourtant je suis pas du genre à chier sur le colonialisme, car c'est tout simplement de l'impérialisme à l'échelle mondiale.

    Bah pourquoi alors la devise "Honneur et Patrie" est celle de l'Armée Française?

  16. Ce n'est absolument pas du baissage de froc, c'est du réalisme, de la vision à long terme.

    Il n'est nullement question de négliger nos intérêts, mais d'en préserver le maximum, au lieu de continuer à jouer les fanfarons et de risquer de perdre bien plus.

    Mais tu parles un moment de rapport de force.Est-t-il en notre défaveur?

    Par exemple,je ne crois pas que dans 50 ans,la France sera plus faible que la Russie comme dit à la page précédente.

    Je suis bien conscient et je ne soutient pas les décisions du gouvernement sur les affaires internationales (genre droits de l'Homme à tout bout de champ,etc...) mais je pense que l'Europe (et donc la France) a encore un rôle à jouer sur la planète.Pas comme certains médias "décliniste" ou pessimiste qui ont l'air de dire que dans 50 ans ou moins,la France,l'Europe,c'est fini.

  17. On peut choisir 2 attitudes face à la Russie, mais aussi la Chine.

    Soit on continue notre rhétorique hypocrite qui n'abuse plus personne (qui y croyait de toute façon ?), complètement ethnocentriste et nombriliste en se prétendant toujours les garants exclusifs du bon droit, de celui des autres à disposer d'eux mêmes quand on le décide, d'être l'autorité suprême choisissant comment les autres doivent gouverner, et qui en à le droit, alors qu'en réalité on a une politique peu différente de n'importe qui d'autre, on défend nos intérêts et c'est tout, les droit de l'homme et la démocratie n'étant que des pions dans la bataille de l'image. Et dans ce cas on va vers une confrontation, vu que le dialogue est faussé des le début, on pratique une ingérence inadmissible qu'aucun pays européen et encore moins les USA n'accepterait de qui que ce soit, on exige sous des prétextes moraux des ouvertures économiques qui n'ont rien à voir avec la démocratie et les droit de l'homme, on menace d'utiliser la rétorsion et la force contre ceux qui ne plient pas, tout en donnant l'impression à nos population qu'on pratique ce genre de chantage pour des raisons altruistes et des valeurs morales pour faire passer ça.

    Sauf que comme on n'a plus les moyens militaires ou économiques d'imposer aux autres grandes puissances nos exigences économiques, et bien ils nous rient au nez et on ne peut rien faire, pire on perd tout crédit en essayant de faire croire qu'on peut encore agir comme du temps des puissances coloniales qui faisaient la pluie et le beau temps sur la planète. Beaucoup de rodomontades, et rien derrière, ça abuse encore des gens ici pars qu'ils croient ce que nos médias racontent, mais les dirigeants chinois et russes, ils s'en contrefoutent grave que libé ou le figaro les trouve méchants.

    2ème attitude, le pragmatisme réaliste, l'analyse du rapport de force réel, reconnaître les intérêts des autres, même quand ils sont contraire aux nôtres, en discuter pour trouver des compromis, accepter l'idée d'un monde que nous ne dominons plus, non que nous nous soyons affaiblis, mais pars que les écarts se sont considérablement rétrécis, cesser d'employer une rhétorique hypocrite qui ferait de nous l'autorité morale suprême, cesser l'ingérence dans les affaires intérieurs des autres pays, procéder à une réorganisation de l'ONU dont le fonctionnement ne correspond plus au rapport de force du monde actuel, enfin donner aux pays émergeant, la place qui leur revient, sinon ils la prendrons eux même et redéfinirons les règles sans nous demander notre avis.

    Il faut redistribuer les cartes mondiale le plus vite possible, sinon les russes et les chinois, voir les indiens et brésiliens les redistribuerons, et nous perdront bien plus en ne voulant rien lâcher.

    Je suis d'accord avec toi mais ta deuxième attitude me donne l'impression de baissage de slip comme si nous n'étions plus rien.

  18. Dans 50 ans le PIB indien sera égal à celui des USA, celui de la Chine sera le double de celui des USA, celui du brésil le double de celui de la France(étude de Goldman Sachs).D'une certaine manière ce ne sera que justice.

    Je veux bien voir la source.

    On est dans une époque où on prédit vraiment trop le futur.Je n'ai que deux mots à dire:

    Qui sait?

    Ca me rappelle le doc d'Arte qui disait que dans 50 ans l'Europe sera un continent de vieux,avec de gros problèmes sociaux et les pays émergents actuels,de vrais paradis. :rolleyes:

    En ce qui concerne l'Europe,elle ne se fera pas en un jour.Unir des peuples qui se sont affrontés depuis des siècles n'est pas une chose facile.

×
×
  • Créer...