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  1. "S-400 : LA Turquie et la Russie dénoncent les sanctions américaines jugées «injustes» et «illégitimes»" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/s-400-moscou-denonce-les-sanctions-americaines-illegitimes-envers-la-turquie-20201214

    Les États-Unis ont énoncé plusieurs sanctions à l'encontre de l'agence gouvernementale turque chargée de l'achat des armes après l'acquisition de missiles russes S-400.

    La Turquie a condamné lundi 14 décembre les sanctions «injustes» imposées par les États-Unis à l'agence gouvernementale turque en charge des achats d'armes, le SSB, pour l'acquisition par Ankara du système de défense aérienne russe S-400. 

    » LIRE AUSSI - Missiles russes S-400 : Pompeo annonce des sanctions contre la Turquie 

    «Nous invitons les États-Unis à revoir cette décision injuste de sanctions (...) et nous réaffirmons être prêts à traiter la question par la voie du dialogue et de la diplomatie, conformément à l'esprit de l'alliance», a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères. Ankara a aussi réfuté «le danger pour la sécurité» que représenteraient les missiles russes pour le système de l'Otan, mentionné par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo comme une des raisons des sanctions. «Ces allégations sont sans fondement. La Turquie avait proposé d'approcher cette question de manière objective et réaliste par la création d'un groupe de travail technique», a affirmé le ministère. Parallèlement à son appel aux États-Unis de «revoir» sa décision, la Turquie a aussi prévenu qu'elle «répliquera» aux sanctions.

    Lors d'un discours qu'il a effectué juste avant l'annonce de la décision américaine, le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé sa «tristesse» de voir «les discours sur les sanctions» se prévaloir aux États-Unis et au sein de l'Union européenne. «Au lieu des sanctions, nous attendons des États-Unis un soutien dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il affirmé. «La Turquie continuera à avancer de manière déterminée pour parvenir à ses objectifs dans le domaine de l'industrie de la défense», a annoncé de son côté Ibrahim Kalin, le porte-parole du président turc, sur Twitter.

    Dans la foulée, la Russie a dénoncé comme «illégitimes» ces sanctions américaines à l'encontre de la Turquie. «Il s'agit d'une nouvelle manifestation d'une attitude arrogante à l'égard du droit international, une manifestation des mesures coercitives unilatérales et illégitimes que les États-Unis utilisent depuis de nombreuses années, depuis des décennies à droite et à gauche», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, cité par l'agence Ria Novosti. «Cela n'ajoute pas à l'autorité des États-Unis sur la scène internationale en tant que participant responsable (...) y compris dans le domaine de la coopération militaro-technique», a-t-il ajouté.

    Les États-Unis ont annoncé lundi l'imposition de sanctions à l'agence gouvernementale turque en charge des achats d'armes, le SSB, lui interdisant tout permis d'exportation d'armes et sanctionnant financièrement son président, Ismail Demir, ainsi que d'autres dirigeants de cette agence. Système de défense antiaérienne dernier cri et l'un des fleurons de l'industrie militaire russe, les S-400 sont incompatibles avec les systèmes de l'Otan dont la Turquie est membre. La menace de sanctions américaines plane sur la Turquie depuis qu'elle a pris livraison de ces missiles l'an dernier, mais le président Donald Trump, qui entretient de bons rapports personnels avec son homologue Recep Tayyip Erdogan, s'était abstenu jusqu'ici de les déclencher.

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  2. "Turquie : des sanctions de l'UE ne sont pas «un grand souci» pour Erdogan" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/turquie-des-sanctions-de-l-ue-ne-sont-pas-un-grand-souci-pour-erdogan-20201209

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mercredi 9 décembre que d'éventuelles sanctions de l'Union européenne contre Ankara pour ses activités controversées en Méditerranée orientale n'étaient pas «un grand souci» pour son pays.

    » LIRE AUSSI - L'UE prête à recourir aux sanctions face au comportement d'Ankara 

    «Une quelconque décision de sanctions de l'UE n'est pas un grand souci pour la Turquie», a déclaré Erdogan lors d'une conférence de presse à Ankara avant de partir pour une visite officielle en Azerbaïdjan.

    Des sanctions contre Ankara sont à l'ordre du jour du sommet européen du 10 décembre, en raison des travaux d'exploration gazière menés par la Turquie en Méditerranée orientale dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre. «L'UE applique de toute façon depuis toujours des sanctions contre la Turquie. Elle n'a jamais été honnête envers nous, n'a jamais tenu ses promesses», a ajouté Erdogan. Pour le président turc, «des leaders honnêtes» au sein de l'UE, qu'il n'a pas nommés, ne voient pas les sanctions d'un bon œil.

    L'UE avait adressé en octobre une proposition d'ouverture à Ankara, assortie d'une menace de sanctions si la Turquie ne cessait pas ses actions. Mais plusieurs États membres, dont l'Allemagne, sont opposés à l'adoption de sanctions. Les tensions entre Athènes et Ankara se sont intensifiées avec le déploiement en août par la Turquie du navire Oruç Reis pour procéder à des explorations dans des zones maritimes disputées avec la Grèce et Chypre.

    Ankara a annoncé fin novembre le retour au port de l'Oruç Reis. L'Union européenne a cependant condamné vendredi la poursuite des «actes unilatéraux» et la «rhétorique hostile» de la part de la Turquie. «Ce sont eux qui fuient la table des négociations», a affirmé Erdogan en référence à Athènes.

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  3. "La Turquie accuse la Grèce de violer des traités en mer Egée" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-turquie-accuse-la-grece-de-violer-des-traites-en-mer-egee-20201124
     

    La Turquie a réaffirmé mardi 24 novembre qu'elle se réservait le droit de mener des exercices militaires dans de larges pans de la mer Egée, accusant Athènes de violer le statut démilitarisé de certaines îles grecques.

    » LIRE AUSSI - Migrants : la Grèce débordée en mer Égée 

    La marine turque a publié cette mise en garde en réaction à l'annonce par la Grèce de manoeuvres aéronavales prévues mercredi dans cette mer qui est le théâtre d'une dispute ancienne entre Ankara et Athènes, deux voisins aux relations tendues.

    Dans trois messages publiés sur le système maritime d'alerte NAVTEX, la marine turque affirme que les zones où la Grèce entend mener ses manoeuvres débordent sur des espaces auparavant revendiqués par Ankara pour y mener ses propres exercices de tir. La marine turque a en outre accusé Athènes de violer, en annonçant ses manoeuvres, le «statut démilitarisé» de six îles, dont celles de Chios, Samos et Limnos, invoquant les traités de Lausanne en 1923 et de Paris en 1947.

    Ces déclarations risquent de susciter la colère d'Athènes, qui accuse régulièrement Ankara de provocations en mer Egée et en Méditerranée orientale. Les tensions n'ont cessé de s'aggraver ces derniers mois, en raison notamment de disputes autour du partage des immenses ressources gazières en Méditerranée orientale où la Grèce accuse la Turquie de prospecter dans ses eaux.

    Les navires de recherches turcs ont multiplié les explorations ces derniers mois, faisant fi des mises en garde de l'Union européenne qui accuse Ankara d'activités illégales. Ankara et Athènes, deux membres de l'Otan, s'accusent régulièrement de violations diverses en mer Egée. Leurs différends territoriaux ont failli les précipiter dans une guerre en 1996.

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  4. "Un navire turc en route vers la Libye arraisonné par une frégate allemande" : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-navire-turc-en-route-vers-la-libye-arraisonne-par-une-fregate-allemande-20201123

    Un navire cargo turc a été arraisonné puis fouillé en Méditerranée par des militaires allemands dans le cadre d'une mission européenne chargée de contrôler l'embargo sur les armes contre la Libye, ont rapporté les médias turcs lundi 23 novembre. Selon l'agence de presse étatique Anadolu, une frégate allemande déployée dans le cadre de l'opération européenne Irini a stoppé dimanche soir, au large du Péloponnèse, ce navire turc qui faisait route vers le port libyen de Misrata.

    » LIRE AUSSI - Grèce-Turquie: la guerre de mille ans 

    Des soldats armés sont descendus en rappel sur le navire depuis un hélicoptère, selon d'impressionnantes images diffusées par la chaîne d'information NTV, avant de prendre le contrôle de la salle des commandes. Les militaires allemands ont fouillé le bâtiment toute la nuit, mais n'ont trouvé que des biscuits et de la peinture, a affirmé Anadolu, selon qui le navire transportait du matériel humanitaire. Le navire turc a repris sa route lundi matin après le départ des militaires, d'après l'agence.

    L'incident risque de susciter la colère d'Ankara, qui soutient militairement le gouvernement reconnu en Libye et affirme que personne n'a le droit de fouiller les navires turcs sans son autorisation.

    Lancée en avril, l'opération Irini vise à faire respecter l'embargo des Nations unies sur les armes acheminées en Libye par les soutiens des belligérants dans ce pays en guerre. La Turquie juge cette mission navale biaisée et accuse les Européens de chercher à travers ce mécanisme à empêcher les livraisons d'armes par voie maritime destinées au gouvernement de Tripoli tout en passant sous silence celles fournies à l'homme fort de l'Est Khalifa Haftar par ses alliés par voies aérienne et terrestre.

    » LIRE AUSSI - La France évoque de «possibles sanctions économiques» sectorielles contre la Turquie 

    Selon l'UE, Irini a permis de documenter les violations de l'embargo commises par la Turquie et la Russie, deux pays impliqués dans le conflit. L'UE a sanctionné en septembre un armateur turc coupable de violations de l'embargo par le gel de ses avoirs dans l'UE.

    En proie au chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est aujourd'hui déchirée entre deux camps rivaux: le gouvernement d'union (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, et un pouvoir à l'Est incarné par le maréchal Haftar. Le GNA est soutenu par la Turquie, tandis que le camp Haftar est appuyé par les Émirats arabes unis, la Russie et l'Égypte.

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  5. "Pourquoi Erdogan cherche-t-il à «réveiller» le conflit chypriote?" : https://www.lefigaro.fr/international/pourquoi-erdogan-cherche-t-il-a-reveiller-le-conflit-chypriote-20201115

    <b>GRAND DÉCRYPTAGE</b> - En se rendant dans la ville fantôme de Varosha, le président turc bouscule le statu quo en vigueur depuis 1974.

    L’île de Chypre, divisée depuis 1974 entre une partie sud administrée par la majorité grecque (59 % du territoire) et une partie nord occupée, en violation du droit international, par 30.000 soldats turcs (37 %), est le théâtre d’un conflit que l’on présente volontiers comme inextricable. Le processus politique en vue de le résoudre, amorcé en 1977 sous l’égide de l’ONU, est au point mort depuis l’échec d’un sixième round de négociation en 2017. Mais le président Recep Tayyip Erdogan, engagé dans un bras de fer pour le contrôle de la Méditerranée orientale et de ses ressources énergétiques, semble aujourd’hui bien décidé à bousculer le statu quo.

    Que recherche la Turquie en autorisant la réouverture de Varosha? 

    Début octobre, en pleine campagne pour l’élection du «président» de la République turque autoproclamée de Chypre du Nord (RTCN), Recep Tayyip Erdogan approuvait la réouverture au public de la cité fantôme de Varosha (Maras, pour les Turcs). Cette station balnéaire autrefois réputée pour ses plages paradisiaques et sa clientèle huppée, située au sud de la ville occupée de Famagouste, et tout près de la zone démilitarisée qui sépare les deux parties de l’île, symbolise depuis un demi-siècle sa division. L’armée turque s’en est emparée en 1974, mais elle s’est empressée d’en condamner l’accès, avec l’idée d’en faire une monnaie d’échange lors de futures négociations. À plusieurs reprises, les diplomates impliqués dans le processus de paix ont encouragé les autorités d’Ankara à restituer le quartier à ses propriétaires grecs chypriotes, pour montrer leur bonne volonté - en vain. Sans surprise, c’est donc par un concert de protestations que sa réouverture unilatérale a été accueillie. Le président de la République de Chypre, Nicos Anastasiades, a dénoncé une «décision illégale», tandis que l’UE faisait part de sa «préoccupation», et que les États-Unis déploraient une «provocation».

    » LIRE AUSSI - Chypre, un foyer de tension avec la Turquie 

    Au sein même de la population turque chypriote, des voix ont déploré «l’ingérence» d’Ankara en pleine campagne électorale. Mais ces remontrances ne semblent pas inquiéter le président Erdogan, qui a pris part, ce dimanche, à un pique-nique organisé dans l’ex-station balnéaire. «Faire de Varosha une attraction touristique dans la région est une opportunité pour l’économie chypriote turque», a-t-il récemment déclaré, laissant entendre que des commerces pourraient à terme ouvrir dans la cité fantôme. Pour l’heure, seule une partie de la plage et quelques artères accueillent les visiteurs pendant la journée. «La visite du président vise surtout à attirer l’attention sur une situation d’impasse diplomatique», précise un diplomate turc, qui tente de rassurer: «Il n’est pas question de rouvrir les hôtels ni les casinos.» 

    Où en est le processus de paix? 

    Indépendante depuis 1960, la République de Chypre s’est presque aussitôt déchirée entre une majorité grecque, alors tentée par le rattachement à Athènes, et une minorité turque qui regardait vers Ankara. En 1963-1964, les violences intercommunautaires font plusieurs centaines de morts et se soldent par la création d’enclaves turques. Dix ans plus tard, en réponse au coup d’État déclenché sur l’île par la dictature militaire grecque, la Turquie invoque son rôle de «protecteur» pour en envahir le tiers nord-est. Près de 200.000 Grecs et 50.000 Turcs chypriotes sont contraints de fuir leur terre. Deux points de vue irréconciliables s’opposent depuis lors: celui d’une majorité de Chypriotes grecs, qui voudraient voir la partie occupée rentrer dans le giron de la République, et celui des Chypriotes turcs, qui réclament leur propre État indépendant et reconnu (la RTCN, proclamée en 1983, n’a de relations qu’avec Ankara). Pour tenter de les rapprocher, l’ONU cherche à promouvoir la création d’une «fédération bizonale et bicommunale», qui impliquerait un partage du pouvoir sur la base de «l’égalité politique» et d’une rotation à la tête de l’État. Mais les deux parties, si elles se disent ouvertes à la discussion, ne parviennent pas à s’accorder sur la signification de ce concept. En 2004, on a cru toucher au but lorsque leurs dirigeants ont accepté de soutenir un plan porté par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. À l’heure de le ratifier, cependant, 76 % des Chypriotes grecs ont voté non.

    Depuis lors, le processus de paix se résume pour l’essentiel à un échange de reproches et d’accusations. «La Turquie traîne des pieds et continue d’implanter des colons pour modifier les équilibres démographiques dans la partie occupée depuis 1974. Son souhait fondamental est de contrôler économiquement, politiquement et géopolitiquement l’ensemble de l’île», s’inquiète Charalambos Petinos, conseiller à l’ambassade de la République de Chypre à Paris. «La partie grecque, depuis qu’elle a été admise dans l’UE en 2004, n’a plus aucun intérêt à accepter un partage de la gouvernance, estime au contraire un diplomate turc. Elle impose un statu quo qui, à la longue, nous coûte économiquement et diplomatiquement. C’est pourquoi le président Erdogan a récemment décidé de changer la donne.» En autorisant l’ouverture de Varosha, il a ostensiblement facilité l’élection, à la tête de la RTCN, du nationaliste Ercin Tatar, favorable à la solution des deux États. «Comme lui, nous estimons que la recherche d’une solution fédérale a fait son temps, poursuit la même source, et qu’il faut maintenant se diriger vers l’égalité entre deux souverainetés - l’une grecque et l’autre turque.» «Il y a deux peuples et deux États séparés à Chypre. Il faut des pourparlers pour une solution sur la base de deux États séparés», a insisté le président turc, dimanche à Nicosie.

    Que pèsent les ressources gazières dans ce contentieux? 

    Recep Tayyip Erdogan espère-t-il vraiment, par ce changement de méthode, dénouer l’imbroglio chypriote? «Je crois plutôt qu’il réactive ce contentieux pour accentuer la pression sur l’UE et obtenir d’être associé au partage des ressources énergétiques en Méditerranée orientale», analyse Asli Aydintasbas, spécialiste de la Turquie à l’European Council on Foreign Relations, qui ajoute: «Le président turc est convaincu que cette manière forte est la seule façon de se faire entendre des Européens.» Depuis la découverte, en 2011, de champs gaziers au sud de Chypre, Ankara exige que la RTCN soit consultée sur leur exploitation et reçoive une partie des revenus qui en découleront. La République chypriote estime, pour sa part, qu’une solution politique au conflit doit être trouvée avant que les habitants de la partie occupée soient associés à d’éventuelles retombées économiques. En attendant, elle a négocié des accords délimitant ses zones économiques exclusives avec le Liban, Israël, l’Égypte, et attribué des concessions de forage à plusieurs compagnies pétrolières, dont la française Total et l’italienne Eni. En janvier 2020, par ailleurs, elle a signé avec la Grèce et Israël un accord pour la construction d’un pipeline sous-marin capable de convoyer, chaque année, 10 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Europe. Les mêmes pays, rejoints par l’Italie, la Jordanie et l’Autorité palestinienne, ont créé un Forum gazier de la Méditerranée orientale dont la Turquie est ostensiblement exclue. «La politique offensive d’Erdogan s’explique en grande partie par sa crainte d’être laissé à l’écart de ressources gigantesques - dont il estime que la Turquie a le droit de bénéficier», résume Asli Aydintasbas.

    Quelles peuvent être les conséquences de la stratégie turque? 

    Certains experts de la région estiment, un peu désabusés, que la Turquie ne prend pas grand risque à faire bouger les lignes d’un conflit de toute façon insoluble. D’autres craignent que cette politique du fait accompli n’érode un statu quo, certes frustrant, mais qui a fini par accoucher d’une «paix froide». Les violations du cessez-le-feu sont devenues rarissimes et le conflit n’a plus fait de victime depuis 1996. Une grande partie des mines qui jalonnaient autrefois la «ligne verte» a été neutralisée et des points de passage permettent, depuis 2003, de la traverser. En 2008, une rue reliant les deux parties de Nicosie a été inaugurée en présence de responsables grecs et turcs chypriotes. Et malgré le pessimisme ambiant sur l’issue du conflit, de timides contacts ont été noués entre les deux communautés - voire, dans des cas exceptionnels, entre les deux administrations. «En autorisant de façon unilatérale l’ouverture de Varosha, le président turc choisit aujourd’hui d’attiser de nouveau la défiance et les rancœurs», regrette le professeur Andreas Theophanous, président du Centre d’études pour les affaires européennes et internationales de Nicosie, qui appelle l’Europe à soutenir plus explicitement la République chypriote face à son voisin turc. «Erdogan joue à quitte ou double, nuance pour sa part Cihan Dizdaroglu, professeur de sciences politiques à l’université Kadir Has d’Istanbul. D’un côté, il prend en effet le risque de fragiliser les minces acquis des dernières décennies. Mais, de l’autre, on ne peut exclure que son coup touche au but et convainque les Grecs chypriotes, comme les Européens, que l’heure est venue de trouver enfin une solution à ce conflit gelé.» 

     

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  6. il y a 40 minutes, herciv a dit :

    Sur la base des tests réalisés en pcr une base de données nationale (assurance maladie) est renseignée par le laboratoire qui a fait le test. Un signal est alors envoyé à l'ars.

    ensuite une enquête faite par un médecin consiste à interroger souvent un certain nombre de personnels médicals pour évaluer le risque que d'autre personnes soient infectées et ensuite envoyer d'autre médecins dont des hygiéniste qui vont demander souvent un isolement plus ou moins important.

    Est ça qui génère des rattrapages dans les statistique des décès Covid ?

  7. il y a 8 minutes, Akhilleus a dit :

    C'est certain. La question est dans quelle proportion ? On a plutot accusé une sur évaluation de la mortalité par CoV2 (genre : mais il avait un antécédant cardiaque/diabète/surpoids ... c'est donc l'arrêt cardiaque/le diabète/le surpoids qui l'ont tué .... coco c'est pas comme ça qu'on compte, les antécédants restent des antécédants, si tu fais une infection à Capnocytophaga sur ton diabète parce que ton chien t'as léché la mouille (et pas la n*** hein) t'es mort de septicémie, pas de diabète)

    Donc plutot qu'une surévaluation, il y aurait plutot une sous évaluation en fait (ho il est mort de vieillesse .... en crachant ses poumons ou en s'étant vautré dans l'escalier suite à une atteinte cérébrale par le CoV2...mais il était vieux, donc c'est vieillesse)

    J'ai vu passer des chiffres mais comme toute évaluation c'est grossier. Peut ^être 10-15% pour les pays developpés, peut être plus pour certaines municipalités espagnoles et italiennes qui comptaient différemment de leurs ARS ou équivalent centralisant les chiffres

    J'ai aussi vu passer probablement 100% ou 200% de sous évalution pour le Brésil, l'Inde et une paire d'autres ....

    Sachant que après "enquête" ( les epahd en zone rurale tout le monde se connaît) l'ensemble des avis de décès ( 4 en 10 jours) on été complèté ainsi ( au grand damme des pompes funèbre qui rage )

  8. il y a 6 minutes, herciv a dit :

    L'ARS ne questionne les cas contact que dans le cas de cluster (plus de 3 cas). D'autre part actuellement il suffit de se promener à l'étage en dessous pour découvrir des clusters (cas vécu) voir dans le service d'à côté. Je te raconte pas le travail (inutile) que çà demande. Tu crois vraiment que c'est utile maintenant ? Tu veux faire reposer sur quelques personnes par régions la déclaration de cas contacts alors qu'il y en a partout ? Il y a une appli qui s'appelle ANTICOVID qui permet à n'importe lequel d'entre nous de faire son devoir.

    Breaking news les lycées vont fermer la semaine prochaine.

    Ma question est de savoir si ce décès lié au Covid remonte dans les statistique et pas passé à l'as 

  9. Expérience personel qui soulève quelque question. Certain d'entre pourront peut être me renseigner

    Une personne en EHPAD décéde deux jours après un test positif au Covid 19

    Le médecin, contacté pour constater le décès complète un avis de décès sans indiquer obstacle au soins funéraires et au don du corps

    Au final famille ( qui a été en contacte avec le défunt) non contacté par l'ARS pour questionnaire contact 

    Quand la famille a contacté la directrice celle ci indique que ce n'est pas son problème et qu'il faut voir avec le médecin 

    Le médecin questionné, indique "que l'on va pas chipoter" " et que de toute façon la famille n'est pas cas contact"

    bref .... le défunt remontera t'il dans les startistique de décès lié au Covid ?

    Si non, et que bon nombre d'EPADH font ça dans un soucis d'image, est ce par la même occasion le nombre de décès est sous estimé ?

     

     

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