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Sargon d'Akkad

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Messages posté(e)s par Sargon d'Akkad

  1. Donc en frégates, il y a 8 MEKO et 8 Perry (ce qui est respectable) et les TF-2020 et TF-100 visent sans doute à en remplacer une bonne partie à terme...

    Quant aux U-214 commandés, ils se chargeront de faire de même par rapport aux plus vieux U-209.

    Ce qu'on peut remarquer c'est la volonté d'émancipation turque dans le domaine naval en plus du domaine terrestre vis-à-vis de l'étranger. Avec en prime, un net désir de se tourner vers la qualité plutôt que la quantité. Cela a un coût induisant une diminution des effectifs comme tu le constates justement dans le domaine terrestre.

    Les T-2020 et les T-100 vont remplacer les Knox, il y aura un vide dans la marine pendant quelques années, c'est pour cela que les américains nous ont proposé des Spruance (trop vieux, trop chère à réparer, etc..) et d'autre Perry, mais on à refuser pour divers raisons...

    Les G class et les Meko sont neufs, et sont entrain d'être moderniser, avec le projet Genesis..

    Les U-214 remplacerons que les U-209, les U-209T resterons en service..

    Oui, la Turquie veut être indépendante, la guerre de Chypre était une leçon..

  2. Autre question qu'est-ce qui justifie cette réduction de voilure de l'armée de terre turque au profit de la marine ?

    Les volontés russes de renforcer leur flotte ou autre chose ?

    L'armée turque veut réduire ses effectives afin de faciliter le passage a une armée profesionnelle, le but afficher et de créer une armée profesionnelle d'ici 2023..

    C'est pour cela que le parc de chars va être réduits, la Turquie compte un peu prés 4000 chars (Leo II, Léo I, M-60T, M-60, M-48)..

    Prochainement, le char Altay va être mis en service, la Turquie comptera selon moi:

    - 1000 chars Altay,

    - 339 chars Léo IIAIV

    - 170 chars M-60T Sabra..

    Les M-60 et les Léo I iront a la réserve et les M-48 à la fonderie...

  3. Tu mélanges quand même vieilles unités (bientôt déclassées), navires en ligne et unités commandées ou projetées pour donner une taille que la marine turque n'a pas barbaros...

    Quel impact aura la crise sur les projets navals de la Turquie?

    Ah non, j'ai pas mélangé les navires déclassés, regardons du coté des frégates:

    Aujourd'hui:

    - 8 Meko

    - 8 G class (modernisation GENESIS)

    - 3 Tepe class (Entrain d'être retirer)

    La Turquie va fabriquée:

    - 4 TF-2020

    - 4 TF-100...

    Etant donné que les Meko et les G class viennent d'être modernisé, la flotte de frégate turque va augmenter...

    Il n'y aucun impact de la crise sur les achats de la marine, puisque, le budget accordés à l'armée de terre va être réduit de 30% au profit de la marine et de la Tuaf...

    Et puis, la Turquie vient de confirmer, il y a quelques temps l'achat de 6 sous-marins T-214..

    Le groupe allemand TKMS a signé, le 2 juillet, un contrat portant sur la réalisation de six sous-marins du type 214 destinés à la Turquie. Ces bâtiments, qui seront dotés d'un système de propulsion en circuit fermé, seront construits avec l'aide technique allemande aux chantiers Gölçük Naval Shipyards (GNSY), près d'Izmit. Le site a, déjà, produit en transfert de technologie 11 sous-marins du type 209 allemand armés par marine turque.

    Long de 65 mètres pour un déplacement de 1800 tonnes en plongée, le type 214 peut atteindre 20 noeuds en plongée. Il dispose de 8 tubes capables de mettre en oeuvre 16 armes (torpilles lourdes et missiles antinavire).

    Ce sous-marin était en compétition avec le Scorpène de DCNS et le S80 de Navantia.

    http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=110777

  4. Petit récapitulatif sur l'inventaire de la DZKK (marine turque) dans un futur proche, la marine turque effectue un agrandissement de sa flotte et de son personnel, le personnel dans la marine turque à dépassé ceux de la Royal Navy avec 52 000 marins:

    - 24 frégates (Tf-100, Meko, Tf-2020, G class)

    - 14-20 sous marins (T-209T, T-214 AIP)

    - 14 Corvettes (Milgem, B class)

    - 1 LPD

    - 8 LST

    - 50 LCT

    - 50 patrouilleurs

    - 18 avions maritimes (ATR 72, CASA CN-235, Socata TB)

    - 24 chasseurs de mines

    - 15 bateaux de support (ravitaillements)

  5. au fait Abdullah Abdullah il represente qui ? les anciens compagnons du Cdt Massoud ?

    C'est un Tadjik, un iranophone, donc rival aux pachtounes...

    Les talibans étaient un groupe constitués essentiellement de pachtounes, mais les attaques au nord ces derniers temps prouvent qu'ils ont évoluaient vers d'autres ethnies:

    - Turcophone (Turkmenes, Ouzbek)

    - Iranien (Tadjik)

  6. concerant le ramadan et le djihad, Olivier Roy interviewé sur RTL indiquait que rompre le ramadan pour combattre était accepté chez les progressistes mais que pour des fondamentalistes extrémes comme les talibans, c'était plus mal vu

    on peut donc espérer une diminution des attaques

    question connexe : maintenant que les élections sont passées, va t'on maintenir la même intensité d'activité côté occidental sachant que celà occasionne de "fortes" pertes ?

    Fondamentaliste ou progressiste, personne ne peut nier le fait que le ramadan peut être rompu pendant de combat intense..

  7. Oui bonne question, quelle et la règle? djihad+ramadan c'est possible?. Permis de tuer seulement la nuit? hmm =|, ou quand c'est la guerre sainte tout est permis..ou presque?

    Non, il y a pas de mal de tuer pendant un combat armée et faire le ramadan selon la législation...en général, lors de combat intense, le jeûne est reporter, c'est assez souple...

    Pour la nuit, c'est avec sa femme que c'est autorisé..lol

  8. Avec la campagne d'attentat talibane les victimes sont principalement des Afghans donc des votants et si cette mesure anti démocratique d'un point de vue éxtérieure  peu assurer plus de sureté aux élécteurs pourquoi pas la tenter?

    Quand au qualificatif de république Islamique d'Afghanistan c'est la norme de nombre d'état à population majoritairement musulmane.

    Des objéctifs réalistes dans les phrases de nos politiques à la place des phrases à deux balles sur démocratie et on gagnera en clarté et en soutient à l'action des hommes sur place.

    Sinon c'est quand le ramadan et quel impact sur l'activité des ouf de dieu?

    Samedi en Turquie et Arabie saoudite et je crois dimanche pour le Maghreb..

  9. gibbs

    dans le comportement de la population ,faut peut-être y voir la pression des talibans ,sa m'étonnerait que les soldats français jouent aux égorgeurs pour mettre la pression sur les civils ,maintenant tout les villages ne seront pas pro occidentaux .on arrive bientôt aux éléctions .

    de plus on fait passé un message , mettant hors contexte les phrases du colonel .on a que des bribes de phrase du colonel ...

    pour le servant de mortier ,excés de zéle pour approvisionné le mortier  :lol:,mais si on lit entre les lignes ont veut faire passé pour des peintres nos soldats  >:(

    C'est une réaction typique, personne n'aimerai voire son pays envahir par une armée étrangère, c'est normal, j'imagine mal des étrangers envahir la Turquie, je leur cracherai au visage ou les combattrai avec vaillance et persévérance..peu importe pourquoi ils sont chez moi, sur la terre de mes ancêtres et sur mes terres..

    Comme dit l'hymne national turc:

    Camarade! Ne laisse surtout pas les infâmes entrer dans mon pays

    Fais barrière de ton corps, qu'on arrête cette invasion honteuse

    L'Éternel va te faire revenir aux beaux jours qu'il t'as promis

    Qui sait ? Peut-être demain ? Peut-être encore avant ?

    Ne considère pas là où tu marches comme de la simple « terre », apprends à la connaître

    Pense au nombre de personnes qui y ont laissé leur vie

    Ton père était un martyr, n'abîme pas sa triste mémoire

    Même pour tout l'or du monde, ne cède pas ta patrie chérie.

    Tu aurais fait pareil, enfin je pense lol...

  10. Afghanistan - Les talibans n’ont aucune raison de parlementer


    Image IPB



    Le dialogue avec les islamistes, de plus en plus évoqué par un Occident qui s’enlise, est illusoire. Les talibans n’ont pas confiance en leur gouvernement et aucune raison de mettre fin aux combats, préviennent les observateurs.

    Le président afghan Hamid Karzai a fait de l’ouverture de négociations avec les talibans l’une des promesses phares de sa campagne présidentielle. Les dirigeants occidentaux, qui n’ont jamais autant perdu de soldats en Afghanistan depuis leur arrivée, en 2001, pour chasser les talibans du pouvoir, soutiennent cette idée de dialogue avec les rebelles « modérés ».

    Mais les analystes peinent à voir le début d’une possibilité de dialogue avec les talibans, qui multiplient les attaques contre le gouvernement de Kaboul et ses alliés internationaux. Hamid Karzai les a lui-même appelés plusieurs fois ces dernières années à déposer les armes et à négocier. En vain.

    L’entourage de Karzai pose problème

    Le président afghan, favori de l’élection du 20 août, « est faible, et entouré de chefs de guerre et d’autres personnalités qui n’aiment pas les talibans, et que les talibans n’aiment pas non plus », explique un universitaire afghan.



    En effet, pour sa réélection, Karzai a choisi pour colistiers, et potentiels vice-présidents, deux anciens chefs de guerre ayant combattu les talibans dans les années 1990. Il est également allié à un Ouzbek accusé d’avoir tué des milliers de combattants islamistes, y compris ceux qui s’étaient rendus après l’invasion américaine de 2001. Reconstitués notamment à partir de leurs repaires des zones tribales pakistanaises, les groupes talibans ont redoublé leurs attaques meurtrières ces dernières années.

    Pas de talibans modérés

    Ceux que beaucoup d’Occidentaux jugeaient finis en 2001 ont aujourd’hui une influence relativement forte dans plus de la moitié du pays, notent encore les observateurs. Une situation qui ne place guère le gouvernement en position de force pour négocier.

    Or « s’il n’y a pas de négociations, la rébellion peut continuer pendant des décennies », estime l’universitaire afghan. Les talibans n’ont jusqu’ici pas dévié de la ligne qu’ils défendent depuis 2001 : pas de négociation sans départ préalable des quelque 100.000 soldats étrangers déployés dans le pays pour soutenir le gouvernement.

    Même si les rebelles ont récemment fait savoir qu’ils ne parlementeraient jamais avec « le gouvernement de marionnettes de Karzai », et que le concept de talibans modérés n’était qu’« une invention des envahisseurs étrangers », les responsables occidentaux, eux, visiblement optimistes, n’en restent pas moins convaincus du contraire.

    http://www.francesoir.fr/etranger/2009/08/14/afghanistan.html
  11. Prochaines manoeuvres navales communes israelo-américano-turques, et puis certains disent que la Turquie n'a rien à faire dans l'Otan lol...

    Israel Joins Turkey in Naval Drill

    Israel will join the United States and Turkey for joint naval maneuvers in the eastern Mediterranean next week in what has become an annual exercise.

    Ankara and Jerusalem signed a military cooperation agreement in 1996.

    The drill, which will take place August 17-21 off the coast of Turkey, is intended as a search and rescue (SAR) exercise to test the cooperation and coordination skills of all three forces. Turkey has also hosted the maneuvers in previous years.

    Israel will contribute three ships and a helicopter to the maneuver, dubbed "Reliant Mermaid 10." A total of eight ships, four helicopters and three search and rescue aircraft will be involved in the drill.

    "By enhancing their interoperability, cooperation and coordination level during the exercise, elements of the three naval and air forces will be able to respond more efficiently and rapidly to potential maritime emergencies, as well as to humanitarian assistances in the future," explained the IDF Spokesman in a statement.

    The first "Reliant Mermaid" trilateral exercise conducted by Turkey, Israel and the U.S. was held on January 7, 1998, off the coast of Israel. Since that time, Reliant Mermaid drills have been carried out by the three nations periodically, always in the Mediterranean.

    In December 2001, the training maneuvers were suddenly transformed into a live mission, when an oil rig platform broke free in a storm at sea and was swept adrift some 30 miles off Israel's coast. Participants in then-Reliant Mermaid 4 responded on the spot, rescuing 84 oil rig workers from the platform and preventing an actual disaster.

    The exercises are seen as a visible symbol of the strategic partnership between Ankara and Jerusalem, which has endured despite spats between the two countries over other issues.

    http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/132845

  12. La marine turque capture cinq pirates

    AFP

    Une frégate de la marine turque a capturé aujourd'hui dans le Golfe d'Aden cinq pirates soupçonnés de préparer l'attaque d'un navire, a annoncé l'armée turque.

    La frégate Gaziantep, opérant dans le cadre du dispositif de l'Otan pour lutter contre la piraterie dans la région, a arraisonné avec l'aide d'un hélicoptère et d'une unité de commandos de marine une embarcation légère à moteur transportant les cinq hommes, a précisé l'état-major des armées dans un communiqué.

    Les pirates somaliens ont attaqué plus de 130 navires marchands l'an dernier, une hausse de plus de 200% par rapport à 2007, selon le Bureau maritime international.

    Le 27 juillet, la force navale multinationale chargée de la lutte contre la piraterie dans l'océan Indien avait averti les navires marchands d'un risque de regain des attaques de pirates après la mousson qui se termine dans la région début septembre.

    Un navire turque et ses 23 membres d'équipage sont retenus par des pirates depuis le 8 juillet.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/08/11/01011-20090811FILWWW00413-la-marine-turque-capture-cinq-pirates.php

  13. Article utopique, mais bon, je suis d'accord...

    Est-ce que la place de la Turquie est encore à l’OTAN ?

    En plein dans son soixantième anniversaire, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord se trouve confrontée à un problème totalement nouveau – celui de la présence de l’islam radical, incarné ici par la République de Turquie, à l’intérieur de ses propres rangs.

    Version originale anglaise : Does Turkey Still Belong in NATO ? Adaptation française : François de Champvert

    Ankara a adhéré à l’OTAN en 1951 et peu après les forces turques ont combattu vaillamment avec les alliés en Corée. Les Turcs ont résisté à l’Union soviétique pendant des décennies. Après les Etats-Unis, la Turquie est le second pays à avoir le plus grand nombre de troupes dans l’alliance.

    Avec la fin de la Guerre Froide, la mission de l’OTAN a changé et certains ont vu l’islamisme comme le nouvel ennemi stratégique.

    Déjà en 1995, le secrétaire général de l’OTAN, Willy Claes, avait comparé l’islamisme à l’ennemi historique en disant : « Le fondamentalisme est au moins aussi dangereux que le communisme ». Avec la fin de la Guerre Froide, a-t-il ajouté, « le militantisme islamique a surgi comme peut-être la plus sérieuse menace pour l’alliance de l’OTAN et pour la sécurité occidentale ».

    Effectivement, l’OTAN a d’abord invoqué l’article 5 de sa charte constitutive, appelant à « une autodéfense collective » pour entrer en guerre contre les Talibans en Afghanistan en 2001, en riposte aux attaques du 11 septembre lancées à partir de ce pays.

    Plus récemment, l’ancien premier ministre espagnol José Maria Aznar a soutenu que « le terrorisme islamiste était une nouvelle menace qui les touchait tous et qui englobait tout, mettant l’existence même des membres de l’OTAN en danger » et il préconisait que l’alliance concentre son attention sur le combat contre « le jihadisme islamique et la prolifération des armes de destruction massive ». Aznar demandait de « mettre la guerre contre le jihadisme islamique au centre de la stratégie des alliés ».

    Claes et Aznar ont raison, mais leur vision des choses est maintenant compromise parce que les islamistes se sont introduits dans l’alliance des 28 Etats, comme ce fut illustré de façon spectaculaire ces derniers jours.

    Comme le mandat du Secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer arrivait à son terme en juillet, tout le monde a été d’accord pour faire du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen, 56 ans, son successeur. Mais Fogh Rasmussen était en fonction au début de 2006 quand la crise des caricatures [de Mahomet] avait éclaté et il avait soutenu que, en tant que Premier ministre, il n’avait aucune autorité pour dire à un journal privé ce qu’il ne pouvait pas publier. Cette attitude lui avait valu beaucoup de critiques de la part des musulmans, y compris du Premier ministre de Turquie Recep Tayyip Erdogan qui avait fait savoir à Fogh Rasmussen, à l’époque, que « les libertés avaient des limites et que ce qui est sacré devait être respecté. »

    Quand Fogh Rasmussen s’était présenté pour le poste de l’OTAN, Erdogan avait continué à lui garder rancune, disant que son gouvernement considérait « de façon négative » la candidature de Fogh Rasmussen parce que, expliquait Erdogan, « j’avais demandé une réunion des dirigeants musulmans dans son pays pour expliquer ce qui se passait et il s’était abstenu de faire quoi que ce soit. Alors comment peut-on attendre de lui qu’il contribue à la paix ? »

    Finalement, Fogh Rasmussen a été choisi parce qu’étant le candidat du consensus, mais à quel prix ! Le Danois n’a remporté le poste qu’après s’être engagé dans d’intenses négociations avec le président turc Abdullah Gül sous l’égide de Barack Obama. Fogh Rasmussen a promis de nommer au moins deux Turcs à des postes de haut niveau et de répondre publiquement aux inquiétudes des musulmans à propos de la réaction qu’il avait eue face aux caricatures de Mahomet. De façon plus générale, Erdogan a annoncé : Obama « nous a donné des garanties » concernant ces réserves turques au sujet de Fogh Rasmussen.

    Les obstacles que Fogh Rasmussen a dû franchir pour gagner le soutien d’Ankara sont faciles à deviner à partir de ces remarques serviles embarrassées, à la façon d’un « dhimmi » [ *protégé juif ou chrétien traité de façon humiliante par les musulmans] pour arriver à obtenir sa nomination : « En tant que Secrétaire général de l’OTAN j’élaborerai un programme très précis de sensibilisation au monde musulman pour garantir la coopération et intensifier le dialogue avec le monde musulman. Je considère la Turquie comme un allié très important et un partenaire stratégique avec qui je vais coopérer, faisant tous nos efforts pour assurer de la meilleure façon cette coopération avec le monde musulman. »

    Il semble que nous assistons à l’émergence non pas d’un OTAN énergique sur le modèle Claes-Aznar, conduisant la lutte contre l’islam radical mais à l’émergence d’une institution incapable d’agir – entravée de l’intérieur, incapable de s’opposer à la principale menace stratégique de crainte d’offenser un Etat membre.

    L’islamisme n’est pas le seul problème qu’a l’OTAN avec la Turquie. Dans ce qui surgit comme étant une Guerre Froide au Moyen-Orient- avec Téhéran à la tête d’une faction et Riyad conduisant une autre faction, Ankara a été à plusieurs reprises du côté du premier, accueillant Mahmoud Ahmadinejad, défendant le programme nucléaire de l’Iran, développant le champ de pétrole iranien, faisant passer des armes iraniennes au Hezbollah, soutenant ouvertement le Hamas, condamnant violemment Israël et retournant l’opinion publique turque contre les Etats-Unis.

    Notant ces changements, la journaliste Caroline Glick exhorte Washington à « lancer l’idée de retirer la Turquie de l’OTAN ». L’administration Obama n’est pas prête à le faire. Mais avant qu’Ankara ne rende l’OTAN inefficace, les observateurs objectifs devraient considérer dans tous ses détails cet argument.

    http://www.armees.com/Est-ce-que-la-place-de-la-Turquie-est-encore-a-l-OTAN.html

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