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Sargon d'Akkad

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Messages posté(e)s par Sargon d'Akkad

  1. Le plus grand gagnant sera la Turquie dans cette affaire...

    Nabucco : la Turquie signera le 13 juillet

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    Importante nouvelle pour l'indépendance énergétique de l'Europe. La Commission européenne a indiqué vendredi avoir été invitée pour la signature d'un accord le 13 juillet entre la Turquie et quatre pays de l'UE sur le projet Nabucco. Ce futur gazoduc d'une importance stratégique majeure, permettra notamment de s'affranchir du diktat russe dans le domaine. Il s'avère être directement en concurrence avec un autre projet de gazoduc, South Stream.

    L'accord, négocié sous les auspices de la Commission européenne, concerne les conditions de transit du gaz entre les cinq Etats concernés, quatre membres de l'Union européenne (Autriche, Hongrie, Roumanie, Bulgarie) et la Turquie. Il ne sera rendu public qu'une fois signé.

    Pour rappel, le projet Nabucco prévoit la construction d'un gazoduc de 3.300 km de long pour transporter le gaz en provenance d'Asie centrale notamment vers l'Union européenne.

    Construit par les groupes autrichien OMV, hongrois MOL, roumain Transgaz, bulgare Bulgargaz, turc Botas et allemand RWE, ce projet paneuropéen, conçu pour diminuer la dépendance de l'Europe au gaz russe, doit acheminer le gaz de la Caspienne vers l'Autriche à travers la Turquie et les Balkans. Une de ses branches démarrerait à la frontière entre la Géorgie et la Turquie.

    Nabucco espére capter au passage le gaz turkmène en reliant le Turkménistan et l’Azerbaïdjan par un gazoduc à travers la Mer Caspienne et serait connecté aux réseaux existants qui traversent le Caucase jusqu’à la Turquie, comme la ligne Bakou-Tbilissi-Ceyhan.

    Sa construction doit commencer en 2011 afin qu'il devienne opérationnel en 2014. Mais le projet visant à construire un gigantesque pipeline de 3.300 km peine à trouver des investisseurs faute de garanties d'approvisionnement en gaz suffisant de la part des pays de la Caspienne. Fin avril Nabucco ne disposait que d'un cinquième des engagements en gaz nécessaires à sa viabilité.

    Le groupe allemand RWE et le ministre bulgare de l'Economie et de l'Energie ont estimé récemment que malgré la crise, les pays européens devaient s'engager clairement à financer Nabucco s'ils veulent réduire leur dépendance vis-à-vis du gaz russe.

    "Il est temps de prendre des décisions. L'Europe et la Turquie doivent abattre leur cartes. Les pays fournisseurs et les investisseurs n'attendront pas toujours avait ainsi déclaré fin avril Jeremy Ellis, le responsable du développement du groupe allemand RWE Trading, société , membre du consortium de réalisation du pipeline.

    Début mai lors d'un sommet européen de l'Energie à Prague, la Turquie avait dit vouloir signer l'accord inter-gouvernemental d'ici fin juin. Le président turc Abdullah Gül avait alors confirmé lors d'une conférence de presse, que son pays allait "signer un memorandum sur le projet de Nabucco". "Nous sommes intéressés de le signer", avait-t-il ajouté ... tout en soulignant que la volonté politique d'Ankara sur ce dossier était aussi forte que son désir d'"ouvrir un nouveau chapitre" dans les négociations d'adhésion à l'UE. Le message est clair ... D'autant plus qu'Ankara affirme contribuer par son soutien au gazoduc à améliorer la sécurité énergétique de l'UE.

    Mais, depuis, la date a été repoussée à deux reprises, pour finalement aboutir à la mi-juillet. Des reports alimentant les spéculations sur les réelles volontés d'Ankara. Au delà de la "fonction" de "simple" pays de transit gazier pour l'Union européenne, la Turquie souhaite également garantir son propre approvisionnement en gaz.

    http://www.leblogfinance.com/2009/07/nabucco-la-turquie-signera-le-13-juillet.html

  2. sur ITV, ils annoncent 15 soldats britanniques tués depuis le début du mois !!

    le ministère de la défense britnnique a annoncé vendredi 8 soldats tués

    http://www.abs-cbnnews.com/world/07/11/09/britains-death-toll-afghanistan-overtakes-iraq

    le mois de juillet de cette année s'annonce déjà comme extrémement violent :

    http://icasualties.org/oef/

    on en est déjà à 36 morts en 10 jours , je crois que ce chiffre illustre plus que tout autre la violence des combats ( si ce trend se maintient, ça serait la première fois que la violence en Afghanistan atteindrait le niveau des pires mois de violence qu'a connu l'Irak )

    Oui, 8 soldats britanniques tués en 24h...sa fait un peu beaucoup...

  3. casque lourd : pourquoi faire, ca pese sur la tete et protege de pas grand chose

    JVN : y'en as eu

    sinon ils arrivent très bien a se battre par des nuits etoilées ou à eclairage lunaire minimum (faut pas oublier qu'ils connaissent mieux l'environnement et le terrain que nous)

    trousse de soin, bof faudrait savoir s'en servir et pis c'est utile pour le traitement/conditionnement sur le champ de bataille

    or si ils s'arretent pour s'occuper d'un blessé ils sont morts, leur force etant la mobilité

    et puis mort y'a 72 vierges ui les attendent, blessés pas vraiment  :lol:

    Tu attends quoi Akhilleus?

    Une balle et tu gagne le ciel? N'est ce pas un contrat équitable?

    Tu rate beaucoup de chose... :P :P :P

  4. A LIRE ABSOLUMENT : Des talibans de plus en plus aguerris

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    Lors d’un accrochage survenu en Afghanistan, à la fin mai, dans le district de Deh Chopan (Province de Zabol), des unités américaines du 4th Infantery Regiment et des forces spéciales ont eu la surprise de trouver devant eux des combattants talibans dotés de gilets pare-balles.

    Selon des sources américaines, la mission de reconnaissance de la TF Zabol, partie de la FOB de Baylough, s’est heurtée à un groupe de 100 à 300 insurgés, appuyés par des snipers et utilisant des fumigènes pour protéger leurs mouvements.

    Il s’agit de l’un des plus violents accrochages survenus dans cette zone depuis 2004. Les militaires américains, qui estiment les pertes des insurgés entre 30 et 40 morts, n’ont cependant pas pu récupérer de corps pour identifier la provenance des équipements.

    Le groupe était probablement constitué de combattants étrangers, notamment des Ouzbeks et des Tchétchènes appartenant au mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO), indique une source américaine. Rappelons que le MIO est une organisation militaire clandestine islamique, fondée en 1997, visant à installer un régime théocratique en Ouzbékistan.

    L’information a été étayée par l’interception de communications dans des langues qui n’étaient ni le dari ni le pachto, mais probablement le farsi et le russe. Cet accrochage ainsi qu’un autre engagement dans le même secteur au début du mois viennent confirmer le fait que les combattants talibans disposent de plus en plus souvent d’effectifs suffisants pour monter des opérations d’envergure, mais également de moyens substantiels pour améliorer leurs capacités opérationnelles. Parmi les signes les plus tangibles de cette amélioration : les feux des armes d’appuis de certains combattants talibans deviennent précis jusqu’à des distances de 600 à 800 mètres.

    Un rapport alarmiste

    Ce dernier accrochage confirme un récent document de l’US Marines, réalisé à partir des “retex” de plusieurs engagements avec les talibans, qui met en évidence les progrès opérationnels des insurgés. Destinée à la préparation des commandants d’unités des Marines, l’étude souligne que, contrairement à l’Irak, où des engagements d’envergure ont été très rares depuis 2003, les forces américaines en Afghanistan peuvent se trouver au contact d’insurgés capables de disposer rapidement de renforts et bloquer les manœuvres d’une compagnie complète.

    Au cours des dernières années, note le rapport, les talibans ont appris une réelle discipline de feu : économie et précision des tirs d’armes individuelles, d’une part, concentration des tirs d’armes lourdes et anti­chars contre les véhicules dotés d’armes d’appui, jugés les plus dangereux, d’autre part. Avec, dans ce dernier cas, la mise en place d'un responsable des armes lourdes chargé de la coordination des tirs de RPG.

    Plusieurs des engagements débuteraient désormais par une salve de tirs de roquettes RPG-7 contre le même véhicule. Les talibans ont également appris à identifier les unités qui leur font face et à adapter leurs actions, évitant d’engager des embuscades sur les axes routiers contre des unités aguerries, pour se concentrer sur des convois logistiques, voire des unités nouvellement déployées.

    Les insurgés réexploitent notamment certaines tactiques et sites d'embuscades déjà utilisés lors de l'invasion soviétique. Les analystes américains notent, par ailleurs, l’acquisition par les insurgés d’un savoir-faire tactique pour établir des positions défensives susceptibles de croiser leurs tirs et de se soutenir mutuellement lors de contre-attaques et de tentatives de débordements.

    Les militaires américains soulignent l’efficacité de la protection offerte par les murs des habitations afghanes contre les tirs d’armes légères et des munitions de 12,7 mm, voire 20 mm. Des calibres parfois incapables de pénétrer les murs d’habitations utilisées comme positions de combats par les talibans.

    Si les Marines soulignent la faiblesse des armements de 12,7 mm pour déloger des talibans d’une position, les munitions de 40 mm et les appuis aériens et d’artillerie sont, eux, jugés efficaces pour appuyer les mouvements. Lors d’engagements en terrain ouvert, les talibans ont également appris à utiliser les réseaux des canaux d’irrigations des cultures afghanes pour y bâtir des positions de combats et y manœuvrer, compliquant les mouvements offensifs.

    Ce rapport des Marines souligne, par ailleurs, la capacité des talibans à monter des opérations de plus en plus complexes, engageant ponctuellement jusqu’à 300 hommes, comme en juillet 2008 contre la FOB américaine de Wanat, au Nouristan. Neuf militaires américains avaient été tués et 27 autres blessés lors de cette opération.

    Cette efficacité accrue des insurgés pourrait constituer une tendance lourde pour le futur, avec l’arrivée annoncée de combattants qui se sont aguerris face aux forces pakistanaises. Selon une source proche des services de renseignement arabes, les responsables d'Al-Qaida tentent de reconstituer leurs propres groupes opérationnels, en recréant notamment les anciennes brigades arabes formées de combattants pakistanais et étrangers.

    Dirigé par Abou Amam Al-Yamani après l’élimination, fin octobre 2008, de Khalid Habib al-Shami, lors d’une frappe aérienne au nord du Waziristan, ces djihadistes ont opéré, en 2008, contre les forces pakistanaises au Waziristan et dans la vallée de Swat. Ils seraient également intervenus ponctuellement en Afghanistan, aux côtés des talibans et du Hezb-e-Islami, notamment lors de l’attaque contre la FOB de Wanat et peut-être contre les Français à Uzbin.

    Ces djihadistes auraient contribué, aux côtés des combattants pakistanais du Tehrik-e-Taliban, à la victoire de Bajaur, qui a permis l’application de la charia dans la vallée de Swat. Plusieurs communiqués des groupes pakistanais, qui se félicitent du succès remporté dans la vallée de Swat, «coordonné par Oussama ben Laden et Ayman al Zawahiri», évoquent déjà le transfert de combattants vers l’Afghanistan, pour la «libération du Khorasan».

    Source : http://www.ttu.fr/francais/Articles/Actualite%20des%20forces/talibansmieuxarm.html

  5. Allez hop un peu plus assechés, c'est pas demain qu'on verra des rapprochements au MO.

    Ils sont faits comment les barrages turques ? Parce que concernant les superbarrages chinois j'ai cru entendre des échos comme quoi ils seraient en train de s'effriter.

    Finalement les irakiens auront leur eau plus vite que prévu :lol:

    Les turcs ne sont pas amateurs, je dirai que les turcs ont plus d'expérience que les européens.

  6. Un cargo turc détourné au large de la Somalie

    ANKARA (AFP) — Des pirates somaliens ont détourné mercredi un cargo turc avec 23 personnes à bord au large de la Somalie, a annoncé à l'AFP un porte-parole de la compagnie maritime propriétaire du navire.

    Le détournement a eu lieu vers 05H30 GMT, a déclaré au téléphone Ömer Özgur, porte-parole de la compagnie Horizon Maritime and Trade, dont le siège est à Istanbul.

    Le cargo battant pavillon turc, Horizon-1, se rendait d'Arabie saoudite en Jordanie avec une cargaison de 33.000 tonnes de sulfure d'hydrogène.

    Les membres de l'équipage sont tous de nationalité turque.

    Le ministre turc des Transports, Binali Yildirim, a déclaré aux journalistes à Istanbul que quatre pirates étaient montés à bord du navire pour en prendre le contrôle, sans dire s'ils étaient armés.

    "Le bateau est suivi de près par deux frégates turques (qui sont dans la région pour participer à une force maritime de l'Otan, ndlr), a-t-il souligné, cité par l'agence de presse Anatolie, précisant cependant que les autorités militaires turques excluaient pour l'instant une intervention qui pourrait, selon eux, mettre en danger l'équipage retenu en otage.

    Selon le ministre, les pirates conduisent le bateau vers un port de Somalie, suivi par les bateaux de guerre turcs.

    M. Özgür avait auparavant fait état de trois pirates.

    "Ils (les pirates) se trouvent avec le commandant du navire... Il n'y a pas de raisons de s'inquiéter pour l'équipage", avait-il déclaré aux médias turcs.

    Les autorités maritimes turques à Istanbul ne parviennent pas à communiquer avec le navire, et aucune demande de rançon n'a pour l'instant été faite, a-t-il ajouté.

    Les attaques et les détournements de navires étrangers se multiplient depuis 2008 au large de la Somalie, dans le golfe d'Aden et dans l'océan Indien.

    Deux frégates turques sont déployées dans cette zone depuis l'an dernier dans le cadre de la force internationale qui pourchasse les pirates et trafiquants d'armes somaliens.

    Plusieurs bateaux turcs ont été détournés par des pirates dans cette zone, avant de pouvoir reprendre leur route contre une rançon.

    Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

  7. Une bonne nouvelle...

    Ankara résolu à poursuivre la construction de barrages malgré tout

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    VALLEE DE LA CORUH, Turquie (AFP) — La Turquie est résolue à poursuivre un ambitieux programme de construction de barrages pour réduire sa dépendance énergétique en dépit du retrait mardi de créditeurs européens pour un projet clé et des objections des défenseurs de l'environnement.

    Les organismes suisse, autrichien et allemand de garantie des crédits ont annoncé mardi qu'ils se retiraient du projet de construction du barrage d'Ilisu (sud-est), décrié par ses détracteurs car il implique le départ de 54.000 riverains et menace le patrimoine millénaire de la ville kurde de Hasankeyf.

    Le gouvernement turc a rétorqué en qualifiant la décision européenne de "politique" et en assurant qu'il n'abandonnerait pas ce projet sur le fleuve Tigre, d'une puissance installée prévue de 1.200 mégawatts.

    "La République de Turquie tient à préciser avec véhémence sa détermination à aller de l'avant dans le projet de barrage d'Ilisu et de sa centrale hydroélectrique", a affirmé dans un communiqué le ministère de l'Environnement.

    Pas question en effet pour Ankara de renoncer à une ressource énergétique peu coûteuse et abondante en Anatolie alors que les projections officielles tablent sur une augmentation annuelle de 6 à 8% de la consommation d'énergie dans une Turquie déjà grosse importatrice d'hydrocarbures.

    Quelque 172 centrales hydroélectriques sont actuellement en fonctionnement en Turquie, d'une capacité totale de 13.700 MW, qui fournissent 17% de l'électricité produite dans le pays, selon les chiffres de la Gestion des eaux (DSI).

    Mais 148 de plus sont en cours de construction et 1.400 autres sont en projet: de quoi tripler la production.

    "Pour l'instant, la Turquie n'utilise que 30% de ses ressources hydrauliques mais nos projets prévoient de passer à 50%. C'est encore assez peu comparé aux Etats-Unis ou à l'Europe, où les taux d'exploitation approchent respectivement les 95% et 85%", affirme enthousiaste l'ingénieur Sezayi Sucu.

    M. Sucu est responsable, au nom de la DSI, de l'aménagement du bassin de la Coruh, un vaste projet de 15 grands barrages --dont deux déjà construits-- et plusieurs dizaines d'ouvrages mineurs aux confins de la Géorgie, qui doivent à terme fournir un dixième de l'électricité turque.

    Parmi eux, le projet de barrage de Yusufeli fait depuis plusieurs années l'objet d'une guerre de tranchée juridique avec ses opposants, résolus à empêcher la construction d'un ouvrage selon eux non rentable, destructeur d'espèces locales et qui va contraindre près de 16.000 personnes à déménager, dans une région déjà frappée par l'exode rural.

    "Tout ce projet ne tient pas debout: allez donc au lac créé par le barrage (voisin) de Borçka, vous verrez comment les limons se sont accumulés. Dans quelques années, tout sera envasé", lance l'avocat Bedrettin Kalin, membre de plate-forme écologiste locale la Fraternité des Vallées.

    "Le problème, c'est que l'évaluation des conséquences pour l'environnement ne fonctionne pas en Turquie", déplore Korol Diker, de l'association Greenpeace, qui regrette également la prédilection d'Ankara pour les grands barrages, plus destructeurs de l'environnement.

    Des accusations rejetées par les autorités, qui ont cependant retenu la leçon du barrage d'Ilisu.

    "Le barrage de Yusufeli se fera avec des financements nationaux: soit avec des hommes d'affaires locaux dans une formule de concession au constructeur, soit directement sur le budget de l'Etat", souligne Cengiz Aydogdun, le gouverneur d'Artvin, province dont dépend Yusufeli.

    Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j7vyPElhXKzQnzdoh8XdDIWET4Xg

  8. Amusons nous avec la mauvaise foi de barbaros ...

    L'tigre en turquie

    Le tirge a Mossoul

    Le tigre a bagdad

    Ils risquent pas de négocier grand chose avec toi les kurdes barbaros :lol:

    Le vrai problème n'est pas le Tigre, mais plutôt l'Euphrate, car le Tigre est aussi alimenté par les sources venant du nord de l'Irak et d'Iran...donc il n'y a pas trop de problème..

    mais cela, n'est pas le cas pour l'Euphrate...

    Le barrage d'Atatürk sur l'Euphrate:

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  9. J'sais pas pourquoi mais je savais ce que notre BP national dirait  l'instant même où je lisais l'article  :lol:

    Plus sérieusement ça risque de mal finir ce truc ce genre de manoeuvres... très très mal. À peine sorti d'une occupation qui l'a ruiné et divisée d'Irak se retrouve avec un problème autrement plus important. M'a semblé aussi lire que l'eau arrivait en Irak très très polluée.

    L'Irak n'est pas un problème pour nous, on écrasera son armée et en rentrera a Bagdad comme on rentre a Rome... O0

  10. ça serait pas plutot depuis qu'il y a des barrages ? autrement si, un fleuve qui traverse plusieurs pays est un fleuve international.

    Maintenant je ne pense pas qu'il y a un droit international à ce sujet ou que la Turquie viole la moindre loi, mais assecher un pays en aval c'est pas bien.

    Ah non pas du tout, tant qu'il n'y a pas de traité sur ce sujet, on pourrai pas dire que c'est une fleuve internationale...

    Il n'existe aucun traité tripartite sur l'exploitation et la répartition des eaux entre les États riverains du bassin du Tigre et de l'Euphrate. Le traité de Lausanne de 1923 contenait une clause stipulant que la Turquie devait consulter l'Irak avant d'entreprendre des travaux hydrauliques. En 1962, la Syrie et l'Irak créèrent une commission mixte mais son rôle resta limité du fait de l'absence de travaux hydrauliques importants. Vers 1972/73 les deux mêmes pays firent des tentatives infructueuses pour négocier un accord sur l'Euphrate. L'imprécision du droit international en ce domaine ne facilite pas les choses.

    Le seul arrangement consenti par la Turquie, en 1987, est un accord bilatéral avec la Syrie portant sur les quotas, la Syrie reçoit 500 m3/s (soit 15,75 milliards de m3-an) alors que le débit naturel de l'Euphrate à l'entrée en Turquie est de 28 milliards de m3-an. Un autre accord bilatéral syro-irakien (avril 1990) prévoit une répartition proportionnelle des eaux de l'Euphrate entre les deux pays (42% pour la Syrie, 58% pour l'Irak) quel que soit le débit du fleuve soit en année «normale» 6,6 milliards de m3pour la Syrie et 9 pour l'Irak .

    Toutefois les crises ont été nombreuses entre les trois pays concernés que ce soit avant ou après la signature de ces accords.

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