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J’ouvre ce fil comme je l’ai fait il y a quelques temps pour l’AN/SPY-6. Après tout, Thales nous dit que son Sea Fire 500 n’aurait pas de compétiteur, même le SPY-6, en ajoutant prudemment «en performance pure». Leonardo avec sa vaste gamme Kronos est un autre grand concurrent. Le problème c’est qu’on a bien peu de détails. Alors n'hésitez pas à corriger et compléter. Ce nouveau radar de Thales doit évidemment équiper les FDI. Il inspire aussi le Ground Fire 300 des futurs SAMP-T dans une version tournante que certains ici verraient bien en refit sur les Fremm ou les Horizons. A noter que le Sea Fire était initialement promu comme «scalable » : il suffisait de rajouter des modules pour avoir un radar plus puissant, jusqu’à 27 par panneau (12 sur les FDI) Un radar naval Un radar 4D: -veille -poursuite -engagement -tirs/liaison de données Un radar plaque (4) couvrant 360• en azimut et 90• en élévation Un radar en bande S seule, les concurrents chez Leonardo ou Raytheon, par exemple, reprenant une architecture dual-band Un radar AESA au GaN rafraîchit par eau Un radar tout numérique. Je ne sais pas bien ce que ça implique, mais le SPY-6 par exemple comprend encore quelques éléments analogiques Un radar modulaire (données pour le Sea Fire des FDI): -chaque panneaux compte 12 modules interchangeables -chaque module rassemble 8 cartes Trimm (transmit receive integrated multichannel module). Un Trimm dirige un faisceau, contrôle la puissance et fait l’interface avec le radar. -chaque Trimm comporte 8 éléments émission/reception (TR). A priori, plus un grand nombre de TR formant autant de «channel » est rassemblé sur un Trimm, plus la solution est économique mais perd en agilité (moins de faisceaux formés) -les 12 modules d’un panneau comptant donc 768 canaux au total «pilotant » jusqu’à 96 faisceaux. Soit un total de 384* Une plaque pèsera ~500kgs pour 2 tonnes au total des 4 faces, et une surface de 2x2,5=5m2 * edit : ma petite tête d’hirondelle qui n’y connaît rien se dit que ces 384 faisceaux instantanés sont une totale abstraction car les tâches son nombreuses et l’espace à couvrir ds la demi-sphère très vaste. On prendra donc soin de ne pas assimiler ces faisceaux à une portion couverte, et on se doutera que, probablement, pour détecter très loin et très vite, il faudra plusieurs faisceaux pointant au même endroit etc. On se souviendra aussi que l’on ne sait pas grand chose de l’agilité et de la fréquence de rafraîchissement des faisceaux qui doit pourtant être essentielle.