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  1. J'ouvre ce sujet pour poursuivre la discussion qui a débuté dans le fil "Mirage 2000" mais qui n'a plus rien à voir avec celui-ci, mais qui à mon sens est importante. SI un modérateur souhaitait déplacer ici le début de l'échange, qu'il n'hésite pas (et merci à lui)! Il est évident qu'il vaut mieux, par prévoyance et continuité opérationnelle, avoir 3 outils plutôt que 2, 4 plutôt que 3, etc., en cas de panne, d'imprévu, de besoin de renfort, etc. Plus, c'est toujours mieux. Sauf que "plus" n'est pas nécessairement payable (financièrement et politiquement), et n'est pas nécessairement cohérent avec la politique qu'on peut raisonnablement espérer pouvoir mener. Quand je parle d'"effectifs pléthoriques" dans ta proposition, il faut le comprendre non dans l'absolu, mais par rapport aux ambitions raisonnables de l'Europe. Si dans un avenir proche l'UE (ou un noyau restreint de celle-ci) décidait d'évoluer vers une véritable union politique avec une définition de la politique étrangère et de la politique de défense à un niveau désormais "fédéral", il va falloir comme je le disais définir le cadre et les objectifs de cette politique dans le cadre d'une réflexion stratégique cohérente: quels sont nos intérêts vitaux, quelles sont les menaces principales, quelles sont les régions du monde où il est nécessaire de peser (et dans quel sens), quels sont nos alliés fiables et moins fiables? Cette définition se fera nécessairement sur la base d'un compromis entre les conceptions parfois très divergentes des pays de l'UE, et ne sera donc pas facile. Elle ne sera pas non plus une simple "européanisation" de la façon française de voir le monde, cout comme il ne s'agira pas de demander à la France d'intégrer sans la modifier une vision présumée consensuelle chez les autres. Il faut inventer un modèle propre, qui sera sans doute moins directement interventionniste que la France (car beaucoup de pays ont du mal à voir leurs intérêts ou ceux de l'Europe dans des théâtres lointains, mais plus que ce que différents pays de l'Union ne sont prêts à faire actuellement. Dès lors que ces politiques d'intervention (ou de non-intervention) sont pensées non plus comme un coup de main à la politique propre d'un voisin un peu remuant qu'on ne fait que du bout des lèvres quand on la fait (par exemple à la France aidant un dictateur africain de ses amis à mater une rébellion: par nature le type d'intervention qui hérissent 90% des membres de l'UE) mais bien comme au service des intérêts essentiels de l'UE et de ses membres, l'acceptation de l'idée intervention et le feu vert nécessaire à celle-ci devraient être plus facile à obtenir. Cas concret hypothétique: si la Chine menace les positions françaises dans le Pacifique, dès lors que l'UE considère que sa présence dans le Pacifique est importante pour elle et non seulement pour le rêve colonial passéiste de la France, il devrait être plus facile d'envisager le déploiement sur place d'un escadron de chasse "européen" plus crédible que ne pourrait le faire la France seule (en nombre d'appareils, mais aussi en signification politique derrière). Sur cette base, quels moyens faut-ils? Tu parles de la nécessité à pouvoir mener de manière autonome un conflit de haute intensité, d'où le besoin de 2000 avions ou de 6 PA. Bon. Un conflit de haute intensité contre qui? Où ça? Quels sont les intérêts ou ennemis de l'UE qui justifieraient un conflit de haute intensité mené de manière autonome? Prévoir du matériel, c'est bien, mais encore faut-il savoir pour quoi faire. Je ne dis pas que ces menaces n'existent pas, mais qu'il faudrait d'abord une analyse stratégique commune avant de dire qu'il faut X avions ou Y porte-avions. A fortiori quand les théâtres potentiels ne courent pas les rues, surtout en y allant sans les USA. Comme menace globale potentielle, je vois la Russie, qui fera assez facilement l'unanimité parmi les membres de l'UE (paradoxalement les plus récalcitrants risquent d'être la France et l'Allemagne), surtout parmi les ex-pays de l'est. La Chine est peut-être une menace à moyen terme, mais plus en termes de concurrence géostratégique par rapport aux USA voire l'UE que de menace militaire directe. Par contre l'UE pourrait être tentée de peser sur les conflits larvés impliquant la Chine ou ses voisins. À un niveau plus faible, on peut imaginer des conflagrations au Moyen-orient ou en Afrique. Mais l'UE y a des base sou des bases potentielles (Chypre, Djibouti, bases françaises en Afrique de l'Ouest, etc.): il y a possibilité de penser une politique de présence visible sans nécessairement envisager des interventions. Si on ajoute à cela les enjeux importants au niveau de l'Atlantique de de l'Arctique (qui impliquent la Russie et les USA) et de la Méditerranée (qui est la "porte sud" de l'Europe, on a à peu près fait le tour. Est-ce qu'il faut à tout prix 2000 avions et 6 porte-avions pour peser de manière crédible sur ces différents terrains? En période de restrictions économiques et de crise des finances publiques, je n'en suis pas convaincu: il faut voir réaliste avant de voir grand. Ensuite, cela pose aussi des questions organisationnelles, de commandement et politiques importantes: qui décide d'une intervention et selon quelle procédure? faut-il fédéraliser toute la défense (ou toute l'aviation) ou seulement une partie? À mon sens, il est irréaliste, sauf volonté politique forte (que je ne perçois pas) de décréter du jour au lendemain que les différentes armées de l'air sont fusionnées dans une seule armée de l'air européenne, du moins sans vraie politique étrangère commune avec des objectifs partagés. Mais on pourrait tendre vers un modèle double de force aérienne mutualisée sous commandement centralisé et contrôle politique fédéral / garde nationale pour ceux qui tiennent à tout prix à garder une force "autonome". La partie fédérale servirait aux déploiements à l'"étranger, aux terrains de crise impliquant les intérêts de l'UE, à assurer la visibilité de l'Union dans différents coins du monde ou de ses frontières, et les garde nationales rempliraient des missions de police du ciel, la protection de sites sensibles, de défense d'intérêts spécifiques, d'agresseurs, voire de recyclage des équipages. Ce serait un peu le modèle organisationnel de l'Eurocorps/brigade franco-allemande, mais en le mettant au service d'un projet politique cohérent (et éviter d'avoir comme avec l'Eurocorps un bel outil sur le papier mais qui ne servira jamais à rien car il n'y a aucune vision stratégique qui permet de voir dans quoi il pourrait être engagé un jour). Cette phase de mise en commun devrait être progressive avec définition d'une politique d'équipement concertée voire commune, avec la création de centres et filières de formation européens partagés, un entrainement standardisé, des échanges plus nombreux qu'aujourd'hui et la mise sur pieds d'escadrons transnationaux destinés à être la colonne vertébrale de cette Force Aérienne Européenne fédérale.
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