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Picdelamirand-oil

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Messages posté(e)s par Picdelamirand-oil

  1. Il y a pourtant des formats de messages réservés à la France (J28.4 et J28.5), on peut pas y mettre ce qu'on veut?

    (source:http://www.viasat.com/files/assets/assets/Link16_NPG_Message_Card_100112a.pdf)

     

    Autre chose, une fois qu'on a construit le filtre adapté, si on s'y prend comme ça il faut que le radar récepteur surveille plusieurs directions et donc jouer avec toutes les lois de délai correspondantes, ça fait pas exploser la complexité du calcul? Il y a une méthode intelligente pour s'en sortir?

     

    Bon il y a aussi moyen de gagner en portée, en plaçant le récepteur plus près de la cible il y a moins de pertes du signal.

    Je ne crois pas qu'on puisse mettre ce que l'on veut dans les messages nationaux, je crois qu'ils ont quand même un format bien défini et qu'on ne peut pas le changer sans un accord.

     

    Question sensibilité à la détection il ne devrait pas y avoir de problèmes : si on compare avec les satellites de navigation on a:

    • la puissance d'un tel satellite est de l'ordre de 10 w max celle du RBE2 de l'ordre de 9 kw
    • La distance du satellite est de l'ordre de 20 000 km et on cherche des détections de l'ordre de 200 km
    • un recepteur de navigation n'a pas d'antenne directive et l'antenne PESA même si elle n'est pas dirigée précisément sur la cible aura un cone non négligeable où elle aura un gain largement superieur à une antenne omnidirectionnelle.

    De plus l'approche multistatique a pour but de contrer la furtivité et donc il n'y aura pas de réduction de surface équivalente de la cible.

     

    Si on détecte il suffit de mesurer les retards sans se préoccuper de la direction : à chaque retard une ellipse elle est plus ou moins grande suivant le retard, c'est elle qui détermine la distance. Pour la direction ce n'est pas la réception qui compte c'est la direction dans laquelle le signal a été envoyé c'est à dire l'orientation de l'antenne AESA (qui est une donnée incluse dans le signal).

  2. L'utilisation d'une liaison dediée est a la fois une chose positive et negative, non? quid de l'interoperabilité avec d'autres appareils otan en colaboration? ou alors on se rejoue le principe du f-22 avec sa liaison perso?

    (j'en profite moi aussi pour y aller de mon compliment a pdla-o (picdelamirand-oil), extremement interessant, même si faut s'accrocher par moment!)

    Là on est en train de mettre au point un capteur étendu pour le Rafale dans un premier temps et d'autres avions (drones?) ensuite. L'interopérabilité est assuré par la liaison 16 qui n'est pas supprimée mais qui ne peut pas convenir lorsqu'on veut rester passif. En effet elle est omnidirectionnelle et est reçue par tout le monde!

  3. Une fois qu'on a réalisé Tragedac, on a réalisé 80% d'un Radar multistatique. On suppose qu'on utilise les AESA comme emetteurs et les PESA comme récepteurs passifs. L'AESA emet et transmet sur la liaison dédiées les données permettant au PESA de construire une réplique de son signal, celui-ci pourra donc détecter le signal direct (Spectra par exemple) et réflechis (avec son antenne PESA) par corrélation avec la réplique qu'il a construit. Comme on l'a vu, le signal est codé et peut contenir des données. Le signal pourra donc contenir la position de l'émetteur (x,y,z,t) et l'orientation de l'antenne.

     

    Le retard du signal réfléchis par rapport à la date d'émission définit un lieu des positions de la cible qui est une ellipse et l'orientation de l'antenne définit une droite dont l'intersection avec l'ellipse donne la position de la cible. Bien entendu la base de temps commune est encore celle du système de navigation par satellite.

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  4. L'étude amont TRAGEDAC, notifié en 2010, a pour but de réaliser pour le Rafale et les futurs drones de combat une localisation 3D passive en réseau afin de pouvoir établir plus facilement une situation tactique, et pour améliorer la réactivité des conduites de tir et leur coordination dans la patrouille. La solution doit pouvoir fonctionner en temps réel en utilisant les informations des capteurs des avions en réseau.

     

    http://www.defense.gouv.fr/actualites/dossiers/le-bourget-2013/les-materiels-presentes/etude-amont-tragedac

     

    L'idée étant de pouvoir augmenter la précision de localisation d'un ennemi en utilisant des méthodes non-émissives (Spectra et optronique secteur frontal) et en partageant les informations ainsi recueillies au sein d'une patrouille, par exemple via liaison 16. En particulier pour déterminer la distance de la cible qui est la donnée la plus difficile à estimer en se limitant à utiliser seulement des moyens passifs. C'est une modification purement logicielle mais qui, selon la DGA, serait surtout complexe à mettre en oeuvre du point de la vue de la synchronisation des données entre les appareils. De premiers vols d'essais devraient commencer en fin d'année afin de collecter des données.

     

    http://www.air-cosmos.com/defense/le-bourget-2013-la-defense-a-l-honneur.html

     

    Que peut on imaginer comme solution? Le plus simple semble d'utiliser la liaison 16. Mais sur la liaison 16 on transmet des pistes, un relèvement ESM est bien une piste mais si on fait rien de plus on va perdre beaucoup de mesures car la piste doit être entretenue par l'unité participante la mieux placée du point de vue du "track quality". C'est pas ce que l'on veut, on veut des mesures venant des différents avions pour permettre des triangulations, on veut pouvoir alimenter un filtre de kalman avec tout cela afin qu'il nous sorte une position route vitesse de la cible.On ne veut surtout pas perdre des mesures.

     

    Si il n'y avait qu'une piste ce serait relativement facile mais comme il y en a plusieurs il faut pouvoir attribuer les relèvements ESM à chacune des cibles que l'on veut suivre sans se tromper. Pour que le filtre de Kalman fonctionne bien il faudra dater les mesures avec une base de temps précise et commune et j'ai expliqué dans un post précédent comment c'était possible. Pour attribuer les bonnes mesures à la cible il faudra s'appuyer sur l'analyse technique du signal faite par chacun des avions.

     

    Est-ce que la liaison 16 est adaptée pour faire cela? Le problème c'est qu'on ne peut pas la faire évoluer unilatéralement, si on suppose qu'il faut un nouvel "objet" "Mesure" pour implémenter les nouveaux traitements, il sera peut être plus facile d'utiliser une autre liaison que d'obtenir une modification de la L16.

     

    Et puis la liaison 16 c'est pas passif! La preuve c'est que les avions de la patrouille sont censés la recevoir.

     

    Alors il y a dans SPECTRA des possibilité de brouillage directif avec des antennes AESA et ces antennes sont placées de telle sorte qu'elles couvrent 360°. On a le hardware permettant de créer une liaison dédiée qui sera discrète car directive.

     

    Mais on peut aller encore plus loin, on peut vouloir faire de l'auto-corrélation entre une antenne d'un avion et celle d'un autre avion. Le fait d'avoir une liaison dédiée va faciliter ce traitement car on ne sera pas contraint par le protocole de la liaison 16. Le fait d'augmenter considérablement la distance entre les antennes va améliorer la précision, au dela même de celle qui est possible avec l'interférométrie car l'erreur de position (de l'ordre de 5 m) sera petite vis à vis de la distance des antennes. Par contre le traitement doit prendre en compte une plage de retards plus importante ce qui augmente la puissance de calcul nécessaire pour rester en temps réel.

     

    Le fait aussi que les antennes soit éloignées rend significatif la différence de doppler et augmente encore le volume des traitements à réaliser, par contre le doppler est une mesure de la vitesse radiale qui peut faciliter grandement la convergence du filtre de Kalman.

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  5. oh que si !

     

     

    Si SI SI SI!!!!

     

    Il y a encore besoin d'un peu de préparation. Pour cela je vais donner des explications en m'appuyant sur des exemples tirés des satellites de navigation. Il faut prendre conscience que du point de vue détection la performance des récepteurs de navigation par satellite est extraordinaire. Les satellites sont à 20000 km, la puissance d'emission est de quelques watts, les récepteurs n'ont pas d'antennes grandilocantes, et pourtant ça marche.

     

    La méthode de détection est celle que j'ai décrite, mais pour que ce soit efficace il faut coder le signal avec des codes qu'on appelle "gold" car ils donnent une forte auto correlation et une faible correlation croisée. Le codage s'effectue ainsi:

    Code-signal.jpg

    Une fréquence pure ne permettrait pas ce principe de recherche par corrélation. En plus du codage le signal peut inclure des data:

     

    GPS-code-data.jpg

    Et cela peut être utile comme nous le verrons.

     

    Pourquoi expliquer tout cela? Il faut d'abord comprendre que les radars, les transmissions, les brouilleurs et les satellites de navigations utilisent des techniques electromagnétiques qui peuvent converger; et le signal militaire des satellites de navigation a des caractéristiques très intéressantes. D'abord on sait en réserver l'usage aux alliés: on sait "crypter" le signal afin  qu'il soit inutilisable pour ceux qui n'ont pas la clef. Vous comprendrez que je n'en dirais pas plus. On sait aussi le protéger contre le brouillage, le spoofing, ... et toutes les techniques de guerre électronique. Ce qui est bleuffant car c'est un signal extrèmement faible.

     

    Ensuite la collaboration de plusieurs plateforme pour former un capteur étendu bute sur un problème de temps précis qui est justement au coeur de la résolution par le système de navigation du problème de localisation. En effet si il faut 4 satellites pour obtenir des coordonnées c'est parce que les inconnues du problème à résoudre sont les trois coordonnées spatiales et la coordonnées de temps. Les utilisateurs d'un système de navigation ont donc à leur disposition une base de temps partagée qui a la qualité et la précision d'une horloge atomique.

     

    A suivre.

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  6. Au moins, avec le hors sujet sur les cours de français, je suivait.... oukilé mon aspirine ?

    Bon alors je n'explique pas comment ces techniques pourraient permettre de faire du Radar multistatique embarqué, et les relations de tout cela avec TRAGEDAC?

  7. La première application qui vient à l'esprit concernant l'utilisation des corrélateurs dont j'ai parlé dans le post précédent est celle qui concerne les RWR. Comme on ne sait rien de la menace on doit surveiller toutes les fréquences et tous les retards dans la limite du temps de propagation de la lumière entre le doublet d'antenne que l'on utilise. Le plan fréquence/temps est découpé en case élémentaires dans lesquelles la corrélation va être testée.

     

    Plus la découpe est fine et plus la détection sera sensible: en effet la superposition n'est jamais parfaite car le temps est discrétisé et la fréquence subit un effet doppler différent pour chaque antenne. Plus la découpe est fine plus la superposition sera de qualité, plus la corrélation rendra un signal fort.

     

    Si on avait qu'un seul corrélateur (ou un calculateur général), il faudrait faire le calcul successivement pour tous les temps et toutes les fréquences, ce qui pourrait prendre plus de temps que l'acquisition et on serait donc obligé de grossir la maille et donc réduire la sensibilité. On voit donc l'intérêt d'avoir un chips avec 16000 corrélateurs. Rien n'interdit d'ailleurs d'en utiliser plusieurs.

     

    Pour atteindre une bonne précision dans la mesure de la direction, il y a deux techniques: on peut augmenter la distance entre les antennes, mais on doit alors augmenter la taille de l'élément du plan temps/fréquence à mesurer. On peut aussi faire une mesure de la phase du signal, qui donnera un retard précis et donc une direction précise.

     

    Mais il n'y a pas que les RWR. Les radars aussi peuvent utiliser cette technique. En effet un radar sait très bien quelle impulsion il a envoyé, et donc il est bien placé pour tester le retour en utilisant la technique précédemment décrite. Comme ce qu'il cherche est précis il pourra consacrer beaucoup de temps (faire un découpage fin) à la détection.

     

    Par exemple si le radar a utilisé une impulsion longue pour répartir l'énergie dans le temps et augmenter sa discrétion, la detection du retour avec des corrélateurs revient à comprimer l'impulsion comme si elle était courte et avec la même énergie.

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  8. Naturellement il y aurait des pistes pour remplacer la plupart de nos énergies fossiles - et au final toutes - par des énergies plus durables. Le problème... c’est le temps disponible. En allant un peu vite, il y a quatre solutions pour avoir suffisamment d’énergie pour se passer des fossiles :

    - Fusion nucléaire - loin d’être au point
    - Centrales solaires orbitales géantes - le transport spatial de masse nécessaire est loin d’être au point
    - Solaire ultra-efficace au sol combiné à du stockage d’énergie bon marché et à haut rendement - loin d’être au point
    - Nucléaire de quatrième génération à base fertile, U238 ou Th232 plutôt que U235 comme actuellement - peut-être le plus accessible, mais quand même pas encore au point
    Dans tous les cas il faudrait repenser totalement notre mobilité - trains, cars électriques avec batteries haute capacité à mettre au point - et notre urbanisme - beaucoup plus ramassé pour permettre de se passer du transport individuel. Non seulement le repenser... mais ensuite le construire !

     

    La quatrième solution ne poserait pas de problèmes techniques si on décidait de la développer de façon intensive. On serait peut être un peu pris par le temps mais c'est pas sur. Si déjà on remplaçait la production électrique au charbon par ce type de centrale, on aurait une belle amélioration, après il faudrait multiplier les usages de l'électricité. Le problème principal est l'accéptabilité sociale de la solution.

  9. En traitement du signal, la corrélation croisée est une mesure de la similitude des deux formes d'onde en fonction d'un décalage dans le temps appliqué à l'une d'entre elles. Pour les fonctions continues f et g, la corrélation croisée est définie comme:

     

    3065b8e6462c3ac314880a44bb8c9b7c.png

     

    où f * désigne le complexe conjugué de f et où t est le temps.

    A titre d'exemple, si on considère deux fonctions réelles et ne différant que par un décalage inconnu en x. On peut utiliser la corrélation croisée pour trouver de combien on doit décaler les x pour les superposer. La formule consiste à calculer pour chaque point x l'intégrale du produit des deux fonctions. Lorsque les fonctions se superposent, la valeur du produit est maximisée. En effet si les valeurs extrêmes sont superposées elles contribuent fortement  à l'intégrale que cette valeur soit positive ou négative parce que le produit de deux nombres négatifs est positif.

    Si les fonctions ont des valeurs complexes, en prenant le conjugué on garantit que les extrêmes avec des composantes imaginaires contribueront positivement à l'intégrale.

    Le produit de convolution de deux fonctions réelles ou complexes f et g, est une autre fonction, qui se note généralement «945624babab691d999ca815ff8be85ec.png » et qui est définie par :

    fc96aa2dffc3af22dfd74570d4b55e8f.png

     

    On a  

     

    e4b104e080ea0ded3f514ab0502c919b.png 

     

    Cette égalité est utilisée en traitement de signal pour réduire les temps de traitement. En effet la transformée de Fourier d'un produit de convolution s'obtient par multiplication des transformées de Fourier des fonctions et donc si f et g sont de carré intégrable alors:

     

    749a1677dd114c2b8d46d6c4a3c777b7.png

     

    L'intérêt principal du calcul du produit de convolution par transformées de Fourier est que ces opérations sont moins coûteuses en temps pour un ordinateur que le calcul direct de l'intégrale. Cette dernière formule permettra de calculer efficacement la corrélation croisée de deux signaux ou l'auto corrélation d'un même signal reçu à des instants différents.

     

    Ce calcul spécialisé a d'abord été réalisé par des calculateurs généraux, mais on peut maintenant faire des composants massivement parallèles dédiés à cette seule fonction. Pour une utilisation dans des récepteurs GPS global locate a réalisé un composant de 16000 corrélateurs:

     

    Global Locate is producing a chip that has in excess of 16000 correlators. The packaged chip is 8mm×8mm.

     

     

    http://d1.ourdev.cn/bbs_upload782111/files_35/ourdev_607138GSZQOV.pdf

     

    Je compte montrer quelques applications possible de cette approche et de cette technologie.

     

     

     

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  10. C'est pas comme ça que je l'ai compris.

    L'IFM est une autre technique de détection des signaux qui est moins "précise" mais plus réactive. On analyse pas les signaux de manière fine mais on se contente de faire des corrélations entre signaux décalés dans le temps pour trouver les "trains" de pulses émis par un radar. Il n'y a pas de raison d'utiliser des antennes séparées, ce traitement peut se faire en parallèle avec une analyse plus "en profondeur" via des FFT.

     

     

    Cf mon post ci-dessus sur le contenu du doc Thales.

    Ils parlent d'une fusion entre le capteur interférométrique dont tu parles et du capteur basé sur une antenne active.

    Ils y disent que le premier capteur fait une détection dès le premier pulse mais de façon moins précise.

    Ils disent que le deuxième capteur sert donc individuellement de manière plus précise ou à raffiner l'information du précédent.

    C'est donc une manière intelligente de tirer le meilleur des 2 mondes.

    Je vais essayer de donner mon interprétation:

    La mesure d'une phase est une mesure de distance, 2pi correspondent à la longueur d'onde soit de l'ordre de 3 cm en bande X. Le problème c'est que c'est une mesure de distance précise modulo la longueur d'onde.

     

    La direction d'un émetteur peut être calculée en mesurant le retard entre l'arrivé du signal sur deux antennes dont on connait l'éloignement. En effet le lieu des points qui engendrent un même retard est une hyperbole dont les foyers sont les deux antennes. On assimile alors les hyperboles à leurs assymptotes car l'émetteur est éloigné en général.

     

    Pour mesurer un retard on peut faire comme le dit Blue Apple des corrélations entre les signaux reçus par une antenne et ceux reçus par l'autre: on décale dans le temps les signaux d'une antenne par rapport à l'autre jusqu'à ce qu'on ait la corrélation. Le temps qui a permis cette corrélation est le décalage de l'arrivé du signal sur les deux antennes.

     

    On a donc notre hyperbole, c'est à dire 4 directions, mais si on fait le même traitement avec un autre doublet d'antennes on aura 4 autres directions et si on a bien conçu la géométrie des deux doublets  seule une direction sera commune aux deux doublets. On a donc la direction de l'émetteur.

     

    Mais elle n'est pas précise. Pour la rendre plus précise on mesure la phase du signal à l'arrivé sur les deux antennes. On a vu que c'etait une mesure de distance modulo la longueur d'onde, le retard est aussi une mesure de distance en multipliant par la vitesse de la lumière. L'ensemble des deux mesures donne une mesure de distance précise qui pourra être convertie en mesure de retard précis.

     

    Si le retard est mesuré précisément et que la distance entre les deux antennes est aussi connues précisément, on pourra en déduire une direction précise de l'émetteur. Les antennes ont des positions connues par construction, mais elles ne doivent pas "bouger" l'une par rapport à l'autre, c'est pourquoi l'interférométrie n'est pas recommendée si les antennes sont en bout d'aile. Il faut les placer sur une partie rigide de l'avion si on ne veut pas perdre l'avantage de la précision du retard mesuré.

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  11. Même la partie active en fait.

    L'intérêt des brouilleurs avec des émetteurs AESA est la petite taille de leurs lobes qui sont donc très directionelle.

    Donc tu peux brouiller sélectivement une cible sans que des systèmes ESM de la zone te repère.

    Comme la cible ne peut pas écouter avec son ESM pendant qu'elle émet car sinon elle se détecte elle même, elle a du mal à détecter la source du brouillage.

    Si on suppose que tu brouille son radar, ta cible doit tout de même écouter le retour, donc le blanking laisse passer ton brouillage en même temps. Maintenant si ton brouillage est particulièrement intelligent et à faible puissance ça peut passer.

  12. @Picdelamariland-oil :

    Et ce "Direct tasking" propose la même qualité d'image que le satellite en lui même ? et les mêmes options ?

    C'est bizzare quand même , il a un caractère militaire, et il coûte plutôt cher , si c'est pour pouvoir retrouver tout sur le net , c'est que le Maroc et les UAE se sont fait pigeonnés en beauté :D Rassures moi mon ami

     

    Sinon la mosquée H2 de face - 2 Panther

     

     

    Le seul probleme c'est que le jour où tu en as besoin les crénaux que tu vises ne sont pas libre, tous le monde veut le même renseignement que toi.

  13. C'est bien ce que je pensait , il fait le tour du globe en un jour et peut prendre plusieurs zones différentes en photos . Donc il s’arrête jamais de tourner c'est sa ?

    Et stp , est ce que ce type de satellites a une certaines durée de vie ?  Si oui , combien d'année . Merci 

    Non il fait le tour du globe en 90 minutes, donc il fait 16 tours en une journée mais à chaque tour il se décale à l'ouest. En fait il passe à une certaine latitude toujours à la même heure ce qui fait que l'éclairage est optimum pour prendre des photos.

  14. Merci picdelamariland-oil , c'est très clair . Donc il a seulement des capacités optiques c'est bien sa , il n'a pas de capacités par exemple capter des ondes de radars ou de radio au sol, les décrypter  ce genre de choses .  

    Par contre vous avez dit que il peut voir que une fois par jour un lieu X , mais il peut prendre plusieurs clichés de ce lieu c'est sa ? parce un reportage de France 2 sur les satellites Pléiades disait que il pouvaient shooter jusqu'a 450 clichés par jour . 

     

    Ce qui est bien avec ce satellite c'est que il peut servir aussi bien pour du militaire que pour du civil , c'est a dire par exemple surveiller la pêche côtière au large du Maroc , les champs agricole , les mines de phosphates , bref plein de choses .  

    Oui, pour les ondes electro-magnetique ce serait Elisa. Mais sait-on vraiment ce qui a été vendu?

    Le satellite est sur une orbite polaire, il ne passe  qu'une fois par jour au dessus d'un point, mais en un jour il a survolé toute la terre. De plus il peut prendre des photos en "biais", à la latitude du Maroc le décalage entre deux orbites devrait être de l'ordre de 1500 km (2500 à l'équateur). Comme le satellite est à 800 km d'altitude il peut prendre des photos pendant l'orbite précédant le survol, pendant le survol et pendant l'orbite suivant le survol. A chaque orbite il peut bien entendu prendre plusieurs photos.

  15. Bonsoir, je suis entrain d'écrire une série de 3 articles pour Ottawa citizen, et je fatigue (vraie vie ailleurs) pour la conclusion. Donc si les admins sont d'accord, je lance un coucours max soft trolling du F35 (pour le Canada)  30 lignes et en anglais.... Nous ne sommes certes pas vendredi soir, mais si c'était un effet de votre bon coeur...

    Je te propose un texte où j'ai repris la proposition de Patrick (comme conclusion de la conclusion), c'est un peu long mais il y aura certainement des parties à supprimer car déjà décrites dans le corps de ton article. Enfin c'est une synthèse des arguments que l'on peut trouver dans le "Flying white elephant".

     

    The F-35 embodies a series of classic Pentagon procurement mistakes.

     

    There was no competitive “fly before you buy”. That is, there was no production-representative, combat-capable prototype, and certainly no realistic estimate of cost and its effect on force before the decision to go into production. Instead, we got demonstrator and we failed to explore the F-35’s main features such as the engines and combat-critical avionics, and to test the vaunted “stealth” in-flight against actual enemy radars.

    Instead, the DoD sidelined the two demonstrator and then pursued an unbelievably long and costly development program of what constituted a whole new, untested aircraft. Foolishly, though predictably, the DoD committed to production long before flight testing was anywhere near complete.

    Solving all the problems added huge costs, delays, and performance compromises.

     

    The Pentagon accepted a cost estimate for the 30 aircraft to be bought in 2010. Originally projected to cost USD 10.4 billion, they will cost USD 11.2 billion, or on average an appalling USD 373 million each.

    That unit cost will decline somewhat as the buy increases, but how much? It is likely that it will end up at about USD 200 million. Current cost re-estimates already predict USD 7 billion more in cost growth between 2011 and 2015 for problems already identified.

    The program plans to verify only 17 per cent of the aircraft’s characteristics with flight testing, according to the Government Accountability Office and Pentagon insiders. The rest will be verified by computer simulations, test beds, and desk studies.

    Pentagon statements confirm awareness of some F-35 problems, but the proposed actions are only cosmetic. More to the point, there is no change in the current plan – inane as it is – to procure more than 500 aircraft before completion of the flight test program, the one that tests only 17 per cent of the F-35’s performance characteristics.

     

    Are cost overruns, performance issues and long development periods a necessary element of modern fighter development, or is there something wrong with the development and acquisitions process?  The complexity is compounded by the fact that this is a combat aircraft, so it will need both high reliability and relatively quick, simple maintenance to avoid becoming a liability in war.

     

    Are politics at play? It’s hard not to see a political-economic factor in the mediocrity: the program’s defenders regularly tout the number of people it employs as an argument against cuts, and components of the aircraft are manufactured in forty-eight states and around the world.

     

    What if the F-35 turns into a true logistics and maintenance nightmare, or if its stealth approach only provides a marginal increase in survivability, it could be less effective than current set of aircraft. Modern air defenses can be defeated by stealth, but they might also be defeated with massive swarms of cheap drones or with advanced electronic-warfare capabilities.

     

    Failing to reach its objectives in terms of cost effectiveness, unable to perform as intended and offering very little compensation to our defense industry, the F-35 could ultimately present a danger for Canada. Lightly armed, limited in range, slow and outmaneuvered by any of its potential opponents, it's also designed to operate in a network RCAF won't be able to fully deploy with just 65 planes.

     

    This isn't the fighter jet our pilots need on a mission to intercept enemy aircrafts in the far north. Neither it's the tool they could rely on for patrolling nor did assisting lose civilian flights.

     

    The choice is now ours: deciding on our own what we need and desire to ensure security and dominance in our skies, or surround to the shiny lies of an untrustworthy company pushing a failed defense product through more deception.

  16. @ FARSOLDIER (dont j'adore le pseudo je sais pas pourquoi) : Je disais que ce n'était pas surprenant qu'un contrat ai été signé pour des VL Mica et des Aster puisqu'ils sont censés être utilisés par la Marine. En revanche, pour le satellite, cela peut être plus ou moins surprenant, quoique avec le recul, ça ne l'est pas forcément selon l'optique dans laquelle ils ont été achetés. Et je m'en remets moi aussi à picdelamariland-oil pour nous expliquer ce que l'on peut faire avec. 

     

     

    @judi : J'ai pas compris le rapport entre l'A15 / VL Mica , et le satellite ? 

     

    Sinon question simple  : Que peut ont faire avec un satellite espion ? en l’occurrence de Thalès 

    Je me dirige vers notre expert picdelamariland-oil , car je suis vraiment inculte dans ce domaine .  

    D'apres ce que je comprend il s'agirait de satellite pleïades (je ne peux pas le confirmer). Dans ce cas ce sont des satellites d'observation optique. Cela permet de regarder chez le voisin mais pas en temps réel, une fois par jour. Donc c'est utile pour voir s'ériger une nouvelle construction,ou pour obtenir les coordonnées précises d'une installation qui peut devenir une cible, on peut aussi en prenant des vues stéréoscopiques, c'est à dire sous deux angles différents, avoir accès au relief et fabriquer du terrain numérisé qui servira ensuite à faire du suivi de terrain à très basse altitude. C'est avec ce genre d'outil qu'on surveille si un pays se prépare à faire un essai nucléaire ou pas. Enfin on peut en inventer d'autres.

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