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osuspir

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Messages posté(e)s par osuspir

  1. Un article sympathique sur la remise en service du CDG

    REPORTAGE - Le navire amiral français se prépare à repartir en mission après huit mois d’arrêt pour entretien, au moment où les marines occidentales affrontent de nouveaux périls consécutifs à l’extension des conflits en mer.

    https://www.lefigaro.fr/international/la-remontee-en-puissance-du-porte-avions-charles-de-gaulle-pare-pour-les-nouveaux-defis-geopolitiques-sur-les-mers-20240204

    Révélation

    «La remontée en puissance du porte-avions Charles de Gaulle, paré pour les nouveaux défis géopolitiques sur les mers»

    Le fusilier marin a réussi son tir du premier coup. À tribord sur le porte-avions Charles de Gaulle, il vient de lancer son lance-amarre vers le Jacques Chevallier, comme un grappin à l’abordage. De l’autre côté, on récupère le fil. Le bâtiment ravitailleur des forces (BRF), le premier de son genre, navigue à la même allure exactement que le navire amiral de la marine française comme dans un ballet coordonné. Depuis la passerelle de navigation, l’officier de manœuvre, le capitaine de frégate Marie, suit l’opération en notant minutieusement sur la vitre chaque ordre qu’elle donne. Le droit à l’approximation n’existe pas. Les deux navires se trouvent à quelque 60 mètres l’un de l’autre. Un peu moins, dit-elle, après avoir vérifié au télémètre. Dans l’atmosphère feutrée de la passerelle, on s’agite. Un voilier a été repéré à 15 minutes. Il va falloir lui demander de dégager la route pour ne pas avoir à faire dévier de concert les deux navires de la marine nationale. Un hélicoptère a décollé.

    Au large de Toulon ce dimanche matin, l’opération a valeur de test pour le Charles de Gaulle et le Jacques Chevallier. Il s’agit du tout premier ravitaillement du BRF vers le porte-avions, alors qu’il achève un déploiement de longue durée avant d’être admis au service actif… Grâce aux amarres, et un gréement déployé entre les deux navires, le transfert va pouvoir commencer: du carburant, pour les avions Rafale marine* embarqués, des vivres… Le cas échéant, il pourrait aussi rapporter des munitions. Les capacités d’emport ont été doublées. «Le “Jacques Chevallier” est plus grand que ses prédécesseurs», fait observer le pacha du porte-avions, le capitaine de vaisseau Georges-Antoine Florentin. Il permettra au porte-avions et à son groupe aéronaval de «partir plus loin et plus longtemps», dit-il et de gagner encore en autonomie, l’obsession et la priorité du commandement: le porte-avions peut tenir 45 jours en mer. En opérations, il ne navigue jamais seul. D’ailleurs pour compliquer la tâche du ravitaillement, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul attend quelques nautiques en arrière, avant de venir se positionner à droite du BRF pour un double ravitaillement.

     

    Après huit mois d’arrêt pour un «entretien intermédiaire» qui a privé la marine de son navire principal, le Charles de Gaulle est de retour à la mer depuis quelques semaines. Au printemps, il devrait repartir en opérations, d’abord en mer Méditerranée, son terrain d’action privilégié. Entre les activités de la flotte russe, les risques liés au conflit en Ukraine ou les tensions au Proche-Orient, la Méditerranée n’est plus une mer simple. «Dans un second temps», dit-on au sein de l’état-major à Paris, le porte-avions pourrait rejoindre l’océan Indien, où il est attendu. Des réflexions sont aussi envisagées pour envoyer le groupe aéronaval «au-delà», dit une source militaire, à condition que la situation politique et géopolitique le permette. La décision sera éminemment politique. Le porte-avions embarquera alors l’état-major du groupe aéronaval, c’est-à-dire la totalité des forces qui naviguent en ensemble: frégate de défense, sous-marin nucléaire des forces, bâtiment de soutien… Rebaptisé «FRStrikefor» depuis le mois d’octobre, cet état-major embarqué commandé par le contre-amiral Mallard marque la volonté de la marine de se rapprocher de l’Otan. C’est un signal adressé aux alliés.

    «Exigeant, fatigant mais attachant»

    Dans les coursives, chacun s’attelle à sa tâche sans penser à la suite, en se concentrant sur ses responsabilités. «On ne s’appartient pas», résume en plaisantant le commandant du groupe aérien embarqué, le capitaine de vaisseau Denis, en arborant le «planoper», la feuille de décollage des avions qui rythme la vie du bateau. Le porte-avions est constitué de mécaniques individuelles. La confiance et la subsidiarité sont essentielles pour faire fonctionner un bâtiment de 1500 personnes, voire 1800 quand toutes les flottilles et les composantes du commandement du GAN sont là. «Le porte-avions est un bâtiment exigeant, fatigant mais attachant», confirme l’officier de manœuvre Marie, que l’on croise la nuit, en train de surveiller l’appontage des avions. Elle fait partie de ceux qui ont déjà navigué à bord du porte-avions. Pour un quart des marins, il s’agira de la première mission. Le recrutement et la formation sont un enjeu permanent dans la marine tout comme la préservation des compétences. Après une longue période d’arrêt, «il va falloir être attentif», confie le padre Donatien, l’aumônier militaire à bord, qui passe son temps à «marcher» d’un pont à l’autre pour «écouter» la vie du navire. «Il faut donner des occasions de parler. On m’a demandé des interventions, sur la mort, sur la vie…», dit-il. Le contexte géopolitique change à grande vitesse et le temps du confort opérationnel, c’est-à-dire d’une supériorité garantie, est révolu.

    Le porte-avions remonte en puissance. De jour comme de nuit, les pilotes reprennent leurs marques pour apponter et décoller, propulsés en l’air par l’une des deux catapultes hydrauliques de 0 à 250 km/h en deux secondes sur une distance de 75 mètres. Cette technologie américaine équipe aussi les porte-avions de l’US Navy. Elle seule permet aux avions d’emporter assez d’armements et de carburant pour durer en l’air. Au ras du sol, la figure d’un petit animal rouge aux yeux perçants a été dessinée sur la tranche, comme un clin d’œil à la fulgurance. Un nuage de vapeur recouvre le pont après chaque décollage. Les uns après les autres, ils doivent s’enchaîner en une minute comme les pontées. Ce n’est pas qu’une prouesse technique. Le porte-avions est plus vulnérable lors de ces manœuvres. Tout l’équipage y participe. «Sur le porte-avions, on passe son temps à chercher du vent», explique, en passerelle, l’officier de quart, l’enseigne de vaisseau Humbert. Sur le pont d’envol, la vitesse du vent, pris de face, doit être constante.

    «En augmentant les capacités, nous restons dans le match de la compétition mondiale»

    Ce jour-là, huit Rafale et un HawkEye, un avion radar qui permet d’allonger encore plus les capacités du porte-avions à surveiller son environnement, sont à bord. L’appontage se fait à vue. Les pilotes doivent retrouver leurs repères pour être opérationnels en missions. Lorsque le porte-avions sera en «blue water», c’est-à-dire en haute mer et loin des terres, il ne leur sera pas garanti de trouver un aéroport de déroutement pour se poser. Après des mois d’exercices à terre, «on perd en précision» en mer, admet avec humilité le capitaine de frégate Erwann de la flottille 11F.

    Alors il faut «driller» pour mécaniser les réflexes. «Je leur laisse de l’autonomie», complète l’officier d’appontage, le capitaine de corvette Justin, qui surveille et note chaque manœuvre de chaque pilote. À la radio, les échanges sont minimums, se limitant à quelques indications lorsque le dernier essai arrive, pour que les pilotes prennent confiance. Sur le pont, les trois brins d’arrêt portent des noms issus de la mythologie grecque: Athéna, la déesse de la guerre, pour le premier et le plus difficile à atteindre, Aphrodite pour le deuxième, celui qu’il faut viser, et Andromède, pour le troisième, celui de la dernière chance.

    «Les relations en mer se durcissent»

    Cette semaine, de nouveaux pilotes de l’école de l’air embarquée vont effectuer leurs premiers entraînements en mer. Lorsqu’ils seront «qualifiés», ils recevront leur «nom de guerre», c’est-à-dire le surnom qui leur sert d’indicatif radio. En vol, les pilotes s’entraînent aussi à des exercices de combat aérien ou contre des navires de surface et à percer les stratégies de dénis d’accès. La combinaison est complexe entre les contraintes des avions et celle du bateau et requiert un travail d’orfèvre tacticien. «Nous faisons en sorte de manœuvrer et de nous positionner à l’endroit qui fait sens tactiquement pour tirer avantage» des moyens aériens, explique le chef des opérations Arnaud. Il faut «voir loin» et être capable de «projeter de la puissance», résume-t-on à bord. «Les relations en mer se durcissent», abonde le pacha, le commandant Florentin. Outil de signalement stratégique, le porte-avions doit s’aguerrir et se durcir. Depuis sa mise en service il y a plus de vingt ans, le porte-avions n’a cessé de se moderniser. «En augmentant les capacités, nous restons dans le match de la compétition mondiale», dit-il.

    L’arrêt technique a été l’occasion d’optimiser les performances du navire et de renforcer quelques capacités. La coque a été nettoyée, permettant d’améliorer la vitesse du navire. L’hôpital a été agrandi pour mieux accueillir des blessés lourds. Deux bouilleurs ont été changés pour la production d’eau nécessaire aux catapultes et aux chaufferies atomiques. Les moyens de transmission ont été renouvelés.

    Dans le hangar où sont préparées les munitions, les «Boum», surnom des équipes qui en ont la responsabilité, s’apprêtent à recevoir bientôt des bombes plus lourdes, de 500 voire 1000 kg. «Les munitions sont stockées en trois morceaux: le kit de guidage, le corps de l’arme et un kit pour augmenter la portée», explique le chef des «Boum», le lieutenant de vaisseau Éric. Le moment venu, celles-ci sont assemblées avant d’être fixées sur les Rafale, qui peuvent aussi emporter des missiles Meteor. Les «Boum» s’occupent aussi des Scalp, des Mica ou encore des missiles air-mer Exocet. Quelque part en son sein, le porte-avions est aussi capable d’emporter des armes nucléaires. Troisième composante de la dissuasion, la force aéronavale nucléaire peut mettre en œuvre, si besoin, des missiles ASMPA. Mais l’état-major n’indique jamais si le Charles de Gaulle appareille armé d’armes nucléaires.

    Dans le hangar, un ancien marin a dessiné une carte de la Méditerranée à l’océan Indien. Quelqu’un y a accolé la liste des opérations précédentes du groupe aéronaval et le nombre de munitions tirées: Arromanches, Harmattan, Agapanthe… «GBU12 × 79 ; AASM × 97 ; Scalp × 8…», lit-on pour l’une des missions. Il reste de la place pour les suivantes.

     

     

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  2. Je vais peut-être dire une c****rie mais… Pourquoi êtes vous aussi sûrs que les discussions entre Lecornu et le ministre saoudien portent sur la possible vente de Rafale ? 

    Le tweet du Ministre parle littéralement de "développer ensemble, des projets industriels innovants". 
    Ça pourrait être autre chose ? Je sais pas moi, comme financer, concevoir et produire un nouveau char de combat ?

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  3. Les arguments pour ou contre le viseur de casque se discutent surtout dans un scénario de dogfight.

    Mais je me demande surtout si l’inconfort est tolérable sur les vols d’endurance de plusieurs heures.

    À la fin de la journée les pilotes doivent être bien tassés…

  4. Une analyse très intéressante qui remet les choses en perspective, à lire sur le site Avionslegendaires.net 

    Petit florilège :

    On finit par se demander si les équipes de Dassault Aviation sont vraiment capables de travailler au sein d’une équipe européenne ?

    Et c’est justement l’avionneur français qui bloque...

    ...c’est bien de France que vient le problème

    Je crois que certains parmi nous sur le forum vont avoir les nerfs en pelote :mechantc:

     

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  5. Une autre chose m’a surpris.

    C’est lorsque le pilote explique que ce type de manœuvre n’a jamais été répétée ni en formation ni en exercice.

    Le scénario n’est pas délirant et pourrait être anticipé, faire l’objet de procédures et de quelques paires de sangles.

    Surtout que c’est déjà arrivé en 2006 avec un Apache Brit. en Afghanistan. Voir le bouquin "Apache. L’homme. La machine. La mission" par Ed Macy. Bonne lecture, je vous recommande ! Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire : le pilote de l’hélicoptère a embarqué 2 commandos sur les moignons d’aile à l’aller pour aller récupérer un camarade laissé sur le terrain.

    Ils sont tous rentrés (3 en strapontin donc, comme sur ce tigre au Mali)

    https://www.amazon.fr/Apache-Ed-Macy/dp/2915243417

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  6. Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit :

    Je comprends pourquoi c'est si difficile de savoir le prix d'un F-35, je croyais que L.M. était machiavélique et faisait exprès de nous induire en erreur, mais non, c'est parce qu'ils ne savent pas compter:

     

    M’enfin???

    C’est une inception joke...

    Citation

    Les 23 F-35 utilisés pour des tests opérationnels...

    Cette flotte est composée de huit F-35A (la version à décollage et atterrissage classiques), six américains et deux néerlandais, de onze F-35B (à décollage et atterrissage verticaux), six américains et trois britanniques, et de six F-35C

     

  7. Le 09/07/2019 à 08:18, Full Metal Jacket a dit :

    Je pense que l'avion que Dassault présentera en tant que démonstrateur volant sera significativement différent de la maquette du bourget.

    La maquette du bourget est un piège.   Je trouve la formule présentés sur les films qui ont fuité (volontairement ou pas) plus "réaliste".  L’empennage papillon, ca fait faux, bricolé.   Juste mon avis.

    Je me suis fait la même réflexion.

    Et ce ne serait pas la première fois. A l’époque du développement du Rafale, Dassault avait peint de faux aérofreins pour fausser les pistes, alors qu’ils étudiaient l’utilisation des plans canard pour jouer ce rôle (innovation originale qui n’est pas intégrée dans les autres euro-coincoin).

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  8. il y a 9 minutes, g4lly a dit :

    Les Apaches ont fait c'est opération au combat en Irak et en Afgha ...visiblement ca a sauvé les miches de certains.

    ... et si tu n'es pas assez blessé pour pourvoir te hisser en position ... c'est que dégager de chez l'ennemi est la meilleur solution.

    Oui, deux Apaches ont même servi à faire l'extraction d'un blessé (qui s'est avéré être DCD) en Afghanistan.

    Les pilotes sont même sortis du cockpit pour aller chercher leur camarade, sous le feu des talibans.

    A l'aller chaque Apache portait deux fusco (un sur chaque moignon) et le corps du pauvre gars en plus sur le retour.

     

    Je vous recommande la lecture du livre écrit par un des pilotes. ED MACY : "Apache, l'homme, la machine, la mission"

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  9. Lu ici https://theaviationist.com/2019/04/09/japanese-f-35-lightning-ii-stealth-aircraft-reported-missing-over-the-pacific-ocean/

    Selon la JASDF, l'avion avait décollé d'environ 7 minutes, dans le cadre d'une formation de 4 ???, lorsqu'il a disparu le 9 avril à 19 h 27 LT sur l'océan Pacifique à environ 135 km à l'est de Misawa

    Il pourrait y avoir des témoins direct ?

     

    Révélation

    L'avion a disparu vers 19.27LT. L'état de l'avion et de son pilote est inconnu.

    Selon plusieurs médias japonais, un F-35A Lightning II appartenant à la Japan Air Self Defense Force est actuellement porté disparu lors d'une mission au-dessus de l'océan Pacifique.

    Le F-35 a décollé de la base aérienne de Misawa, dans la préfecture d'Aomori, dans le nord du pays. Misawa abrite le 302 Hikotai (escadron), l'unité qui exploitait auparavant le F-4EJ "Kai", qui a officiellement déménagé à la base aérienne de Misawa pour exploiter le JASDF F-35A de 5e génération après avoir retiré son dernier Phatom, le 26 mars 2019.

    Selon la JASDF, l'avion avait décollé d'environ 7 minutes, dans le cadre d'une formation de 4 navires, lorsqu'il a disparu le 9 avril à 19 h 27 LT sur l'océan Pacifique à environ 135 km à l'est de Misawa.

    Des navires de recherche et de sauvetage de la Japan Maritime Self Defense Force ont été dépêchés dans la zone où l'avion a disparu.

    S'il est confirmé, la perte japonaise serait la deuxième perte impliquant les Lockheed Martin F-35 Lightning II Joint Strike Fighters. La première s'est produite le 28 septembre 2018 lorsqu'un F-35B Lightning II de la marine américaine s'est écrasé près de Beaufort, en Caroline du Sud. Le pilote s'est éjecté en toute sécurité. À la suite de cet accident, presque tous les F-35 ont été cloués au sol le jeudi 12 octobre 2018 pour des inspections de sécurité de leurs circuits de carburant.

    Le programme officiel du Japon est de 147 avions, selon le site Web officiel de Lockheed Martin. "En décembre 2018, le ministère japonais de la Défense a annoncé sa décision de porter de 42 à 147 le nombre de F-35 achetés. Ils ont déclaré que l'avion serait un mélange de 105 F-35As et 42 F-35B STOVL (Short Take Off and Vertical Landing)."

    13 F-35A sont actuellement basés à Misawa AB, d'après les médias japonais.

    Nous mettrons l'histoire à jour au fur et à mesure que de nouveaux détails émergeront.

    Traduit avec www.DeepL.com/Translator

     

    • Triste 1
  10. Les problèmes ne sont pas finis...

    USAF a suspendu la réception des tankers, 7 ayant été livrés à ce jour « Nous avons en fait cessé de nouveau d’accepter les KC-46 parce que des débris de corps étrangers ont été trouvés dans des compartiments clos »

    http://www.opex360.com/2019/04/03/lus-air-force-a-suspendu-la-reception-de-ses-nouveaux-avions-ravitailleurs-boeing-kc-46/

    https://www.flightglobal.com/news/articles/usaf-stops-boeing-kc-46-deliveries-for-second-time-a-457160/

     

     

  11. Il y a 5 heures, MrBlue a dit :

    Le concept d'emploi de la NARANG n'est pas surtout le ravitaillement au départ du porte avion des premiers partis, le temps que les autres se mettent en vol, pour que tous puisse partir de la zone avec le même carburant ? Si oui cela semble quand même très spécifique marine, d'ailleurs ce n'est pas pour rien que ce fut une des fonctionnalités de F1. 

     

    Il y a 1 heure, ARPA a dit :

    L'armée de l'air évite même de se servir des C160 comme ravitailleurs (d'avions de combat) alors qu'ils sont nettement plus performant que des Rafale nounou.

    Je doute fortement de l'intérêt des Rafale nounou. Cela permet theoriquement d'augmenter l'autonomie de presque 33% d'un autre chasseur ou de 25% d'une patrouille. Éventuellement un peu plus si l'avion n'a pas pu décoller avec le plein (ce qui est assez courant dans des pays chauds)

    Mais avec des ravitailleurs plus gros, on a une autonomie qui passe de 2 ou 3 heures à 5, 6 voire plus de 10 heures. Et aussi/surtout il est possible ravitailler dans la zone d'opération.

    Le Rafale F1 était aussi le plus gros chasseur embarqué, avec le plus d'autonomie. Presque 2 fois plus gros que les SEM, les Rafale M sont logiquement nettement plus adaptés. 

    Il me semble avoir lu que l’intérêt principal (?) de la nounou c’est de pouvoir faire décoller le Rafale M du CDG avec un armement maximum mais lege en coco pour avoir une MTOW compatible avec la capacité des catapultes. :sinterrogec:

  12. Il y a 6 heures, Gibbs le Cajun a dit :

    Je comprend un peu mais pas très bien la blague, si une bonne âme peut m'expliquer le sens de la blague, merci d'avance :smile:

     

    Je propose une autre interprétation : ce mème est une allégorie absurde du travail du journaliste 

    Reprendre à son compte une idée admise par l’auteur (le F35 c’est de la crotte), ou bien présenter les faits avec rigueur (le  Secrétaire à La Défense, qui roule pour Boeing, a dit le F35 c’est de la crotte). Ce qui est quand même mieux déontologiquement mais en fait.... non parce que le second prémisse est pourri lorsqu’il pretend sournoisement que le Secrétaire est vendu à Boeing.

     Bref il n’y a pas de bon choix !

     

    NB : Paul Szoldra est un journaliste spécialisé dans les questions de Défense 

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