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Rufus Shinra

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Messages posté(e)s par Rufus Shinra

  1. Ah mais ils peuvent partager cette opinion si ça leur chante. Elle contredit juste les faits historiques et documentés qui montrent clairement que le Sud n'avait rien à faire des droits des Etats et qu'il a déclenché la guerre pour l'esclavagisme, des mots de leur gouvernement.

    Il y a aussi plein de personnes qui pensent qu'on croyait au Moyen-Âge que la Terre était plate. Tout aussi erroné, mais ça continue d'être raconté comme une vérité.

  2. il y a 4 minutes, Capitaineconan a dit :

    je le répète l’esclavage n’est pas la cause première de la civil war, mais qu’elle doit être la forme et le fond de l’etat fédéral 

    C'est bien de répéter ça, dommage que les Sudistes ne soient pas d'accord avec toi, comme je l'ai prouvé avec le Cornerstone Speech sur les causes de la guerre et le Fugitive Slave Act qui démontre clairement que le Sud n'avait rien à faire des droits des Etats si ça interférait avec leur esclavagisme.

    Répéter une contre-vérité ne la rend pas plus correcte. :-)

  3. il y a 3 minutes, Wallaby a dit :

    Ou la gestuelle de la main sur le coeur pendant la Marseillaise, à rebours de la tradition française dans ce domaine : https://www.bfmtv.com/politique/la-communication-a-l-americaine-d-emmanuel-macron-1161261.html

    Et dernièrement le site de l'Élysée qui nomme "adresse aux Français" des discours qu'on avait l'habitude d'appeler des "allocutions".

    Nan mais sérieusement, là. J'arrive plus à déterminer si tu te plains vraiment du protocole des sages wokistes en déchiffrant les messages destinés à la conspiration ou si tu caricatures Tancrède. Faut m'aider.

  4. à l’instant, Wallaby a dit :

    Il est imbibé comme une éponge de l'idéologie wokiste-communautariste, avec son discours de campagne de Marseille en 2017, « du Vieux Port à Saint-Loup en passant par le Panier, je vois les Arméniens, les Comoriens, les Italiens, les Algériens, les Marocains, les Tunisiens, je vois les Maliens, les Sénégalais, les Ivoiriens » qui renvoie les immigrés à leur origine, et sa blague révélatrice où il s'excuse d'être un "mâle blanc" le 22 mai 2018.

    J'arrive même plus à dire si c'est du sarcasme, là.

  5. C'est bien, tout ça, mais où va-t-on prendre l'argent ? Moins de Rafale ? Ou peut-être réduction des lits d'hôpitaux ? Ou encore l'éducation qui, comme tout le monde le sait, a trop d'argent ?

    On aimerait tous avoir assez pour satisfaire les ambitions, mais il n'y a pas assez, et personne n'est vraiment d'accord sur les priorités.

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  6. Il y a 6 heures, kalligator a dit :

    L'armée d'Adof était concue pour une guerre très rapide  et courte avec des engins au départ léger.

    Confrontés à la boue et l'hivers russe ainsi qu'aux T 34 ils ont vite déchanté malgré leur supériorité d'art opératif, ensuite c'est la loi du nombre qui a vaincu le Reich.

    (Fin du HS)

    (l'art opératif Soviétique s'est révélé supérieur à celui des Allemands, et la qualité de matériel aussi)

    Bref, revenons au pigeon.

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  7. Tiens, d'ailleurs, pour les personnes qui veulent s'amuser à analyser la structure d'un système comme celui de la santé, un exercice très simplifié par rapport à la réalité : essayez l'épreuve de questions sociales de l'ENA. C'est souvent très bien fait pour mettre en avant les contradictions du système et poser des questions difficiles, mais aussi montrer que beaucoup de monde a déjà réfléchi et planché sur ces sujets sans avoir de réponse claire. Il faut faire des choix, dans une chaine de commandement où l'on a pas le dixième des informations nécessaires pour prendre une décision certaine, faire confiance à des experts qui disent ce qu'ils pensent savoir, et espérer qu'il n'y aura pas trop de morts derrière.

    Quand tu te retrouves à écrire proprement, avec un joli stylo plume, quels groupes il va falloir mettre de côté, priver de soins, d'accompagnement, parce qu'il faut choisir, qu'il y a des ressources limitées, que tu peux justifier de façon rationnelle, humaine et indubitable tes décisions, même si c'est pour un exercice, ça laisse une marque ailleurs que sur la feuille.

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  8. il y a 24 minutes, Snapcoke a dit :

    N'empêche que on ne sais pas vraiment qui était les travailleurs, ni le temps de construction des pyramides de Gizeh ...

    Y avait il des esclaves ? Je crois qu'il y avait beaucoup d'homme libre, mais n'y avait-il pas des esclaves aussi ?

    Ils ont un peu plus, comme héritage, que l'esclavagisme. La CSA n'a rien d'autre, et c'est là le truc : si on retire l'esclavage, qu'est-ce qu'il reste à honorer sur cette partie de l'Histoire là-bas ? En fait, si, il y a un truc, c'est Johnny Comes Marching Home, une super chanson sudiste très bien utilisée dans Docteur Folamour, Die Hard 3 et Black Lagoon. Au-delà...

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  9. Il y a 2 heures, rendbo a dit :

    Le fouet c'est comme les tambours sur les galères, ça permet de donner la cadence... et aussi de passer de bonnes soirées (le tambour ou le fouet ? mais les deux mon général :bloblaugh:)

    Ouais, je me souviens de l'agence de voyages pas chère. Faut juste savoir ramer.

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  10. C'est quand même fun de voir tant de personnes se couper les cheveux en quatre pour essayer de faire des équivalences avec la CSA, qui n'a aucun autre héritage que l'esclavagisme, et de la mettre sur un pied d'égalité avec des cultures et des civilisations qui ont mille fois plus. Et qui font tout leur possible pour ignorer l'évidence qui est que, aux US, les symboles de la CSA sont toujours fortement d'actualité et pas de l'histoire ancienne.

    ;-)

  11. il y a une heure, Alexis a dit :

    Ben d'un autre côté ça n'a rien d'étonnant.

    Je rappelle que la Russie a réussi à manipuler le parti républicain, tandis que la Chine elle s'est offert le parti démocrate. Par comparaison, une simple petite CPI n'est qu'un jouet d'enfant :happy:

    Nous, on a réussi à acheter le Parti Communiste local. Certes, c'est pas gagné d'avance pour novembre prochain, mais sur un malentendu...

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  12. De toute façon, le Hamburger, comme son nom l'indique, ça vient de Hambourg. S'il y avait une jalousie et une admiration des US, c'était pendant la guerre froide. L'expression 'que même les américains nous envient', c'est de cette époque, pas de la réalité actuelle. On voit bien d'ailleurs que les leaders qui s'alignent sur les US sont de cet âge et éducation. Le PR actuel, quoi que puissent en penser certains, est très distant des US tout en restant réaliste. Il est d'une génération qui a eu une autre vision des States, et ça ne fait que s'accentuer. Ma génération, elle a découvert les US par les Guignols avec Bush et Monsieur Sylvestre, pas avec Johnny.

    Les trentenaires, ils ont vu à la TV la crise d'Irak de 2003 et ses conséquences pour l'Europe pendant quinze ans, pas la Guerre du Golfe.

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  13. il y a 7 minutes, Wallaby a dit :

    C'est le fruit empoisonné ou pas, selon les sujets, selon le point de vue qui est le sien, de décennies de propagande culturelle, de soft power américain, qui a fait rêver les Français d'Amérique. Joe Dassin, Johnny Halliday... jusqu'à Emmanuel Macron qui fait son discours de campagne à Berlin en 2017 non pas en français ou en allemand mais en anglais. Il est normal qu'à un certain point les gens n'arrivent plus à faire la distinction entre eux, les Américains et nous. La confusion a été organisée, pas forcément sciemment. En partie inconsciemment, par effet de foule, selon les analyses de Gustave Lebon.

    C'est vrai. Même ici, je vois des personnes avoir une perception de la liberté d'expression entièrement importée d'outre-Atlantique, ou qui essaient de plaquer des concepts de SJW à outrance dans les débats pour ramener ces "polémiques" ici.

  14. https://www.politico.com/news/magazine/2020/06/11/confederate-monuments-altitude-312532

    Citation

    The famed Monument Avenue in Richmond, Virginia, will soon be bereft of monuments. The statues of Robert E. Lee and his fellow Confederate legends are coming down, and many people surely wonder: How the hell did this take so long?

    The answer is more complicated than people who think of themselves as on the side of the good guys in American history might suppose. The fall of old statues illuminates the rise of a new brand of liberalism amid the traumas of 2020.

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    Monument Avenue’s statues were erected in the capital of the Confederacy in the late 19th and early 20th centuries by people who were the very definition of reactionary. That generation of civic leaders believed in the fiction of the Lost Cause. Their campaign sought to deny the centrality of slavery to the Civil War and to rehabilitate the reputation of Confederate leaders as tragic but honorable figures.

    But the statues stayed up so long because they were tolerated by people who by most definitions would qualify as progressives. This includes, in recent decades, African-Americans serving in the top jobs of the city and state. They believed the racist past evoked by the statues no longer mattered much because it had been defeated by racial progress, by modernity, by the Winning Cause.

    Now, it looks like this, too, was a kind of fiction.

    I lived in Richmond as a reporter in the early 1990s and know the statues well. I was a northerner now living in a southern city I enjoyed immensely, and used to stroll often past the towering figures along the grassy median of Monument Avenue. There was Lee, Stonewall Jackson, Jeb Stuart, Jefferson Davis, as well as the more obscure Matthew Fontaine Maury, “the pathfinder of the seas.”

    Why did I tolerate, and even, at times, take friends to see the statues? It wasn’t that the legacy of the Confederacy didn’t offend me. It was that the statues depicted a history that seemed functionally dead. They also seemed like a joke—and the joke was on the very racists who had erected them in the first place.

    My time in Richmond overlapped precisely with the tenure of L. Douglas Wilder as the nation’s first black elected governor. He was one of the most beguiling politicians of his era, electric in personality, fiercely independent and forever jousting with his fellow Democrats. Wilder’s achievement, powered by an ideologically moderate cross-racial coalition, didn’t occur in New York or California. It happened in the Old Dominion. What better evidence that the Confederacy was spiritually dead, 125 years after its actual death? Current history had routed earlier history. The statues seemed little more than a tourist attraction.

    What has become steadily more clear over the years—and crystallized dramatically in the national reckoning over the murder of George Floyd—is that the history the statues depict is not dead. The throngs of protesters on Monument Avenue in recent days gathered precisely because they know the symbolism of the statues is very much alive--toxic and radiant. For now the statues are covered in graffiti. Soon, after what seems likely to be short-lived legal and logistical hurdles, they will be gone.

    Joe Biden in recent days has said that for most of his 77 years he believed the country was steadily transcending prejudice, and that Barack Obama’s election as president seemed to validate this view. This month’s events, he said, have jarringly asserted the durability of hatred, how under the wrong conditions “it comes out from under the rocks.”

    This is a more consequential statement than it may seem at first blush. The Biden assumption is essentially the same one that animated traditional, temperate liberalism for the past half-century or more. It held that the earnest efforts of enlightened white people and the achievements of exemplary black people were gradually cleansing America of its original sin of slavery and systemic racism.

    The new assumption is that the achievements of an outstanding few have only glancingly improved the daily hardships of the many—seen in the disproportionate numbers of minorities in economic distress, in prison or facing death from Covid-19 or police brutality. When it comes to racial history, the nation can’t steadily push it to the margins. It must attack it frontally, and examine its pathology as one would a tumor. The aim of progressivism is not to make race gradually less consequential but to insist that it be more central. This is the opposite of what progressives of Biden’s generation, and the generation after that, grew up believing.

    One person who is not much impressed by the epiphanies many people are having over the Monument Avenue statues is Wilder himself. He’s 89 now, and after leaving the governorship served as Richmond mayor. Since he was a child, Wilder told me in an interview on Monday, “I knew what the statues meant,” though the invoking of a Civil War past was less meaningful than the present of “colored only” sections of 20th century streetcars.

    For most of his career, Wilder said, his view was, “Who in the hell is ever going to care about those monuments?” Even now, what Wilder sees as the easy symbolism and virtue-signaling of taking them down elicits a shoulder shrug, compared to the substantive burdens of financial and educational impoverishment that plague the descendants of slavery. Against those problems, he said, “Tearing down statutes is not the heart of the issue.” On substance, he said, “There’s an absence of leadership at all levels.”

    As it happens, Wilder’s biographer, Donald P. Baker, has lived for more than three decades on Monument Avenue. “The longer we lived here, the more they offended me,” said Baker, now 87. Understood in context, the statues were less about the Civil War than they were monuments to Jim Crow, erected by the same politicians who were codifying segregation at the turn of the 20th century. The streams of people, white and black, making gleeful pilgrimages past his home to celebrate the imminent demise of the statues suggest, Baker said, “You can’t overestimate the importance of these events.”

    Tim Kaine, a former Democratic mayor of Richmond who then became governor and is now in the U.S. Senate, said he never believed the statues were a joke, but he tolerated them as an invitation to humility--an emblem of “pain” that reminds people that leaders who were esteemed in their own time were “horribly wrong” as judged by history. His answer, like Wilder’s, was not to take statues down but to add new ones—such as the statue of tennis legend and Richmond native Arthur Ashe Jr., which was erected on Monument Avenue in 1996.

    He now recognizes that response as inadequate. “It’s like scale falling from my eyes,” Kaine said of this spring’s protests. The problem with the statues isn’t what they say about the past, “It’s what they say about people and our values in the present,” and the vision they suggest about “a troubling future…..Are we ever going to be equal?”

    Doug Wilder in the days after his 1989 election as governor shared the cover of Time magazine with another big story: The fall of the Berlin Wall. Tyranny and racism alike were crumbling in what seemed like a triumph of hopeful liberalism. Tyranny, like racism, is proving a good bit more durable. And progress, it’s now clear, doesn’t travel on a pleasantly steady path, but one that veers in violent and unpredictable ways.

    Pas d'accord avec tout. Je suis d'accord avec l'auteur sur le fait que l'idéologie de la CSA n'est pas exactement morte, que c'était une fiction de le croire. Mais pas d'accord avec la vision de remettre la notion de "race" au centre des choses, car c'est exactement le problème qu'ils ont aux US : ils n'ont pas assez effacé la notion d'ethnie dans la société. Les statues doivent tomber, mais avec elles l'obsession aux Etats-Unis de la généalogie, de l'ethnie. Si j'immigrais aux US demain, ils m'appelleraient "américain" dans la foulée, mais quelqu'un dont la famille est arrivée de Chine en 1840 sera toujours appelé "asiatique-américain", et c'est une appelation que les concernés revendiquent eux-mêmes. Qu'ils ne s'étonnent pas qu'ils aient des tensions, des frustrations et des discriminations dans tous les sens s'ils continuent de rajouter des sous-catégories démographiques dans tous les sens. Je préfère quand même notre solution : quand mes grand-parents sont arrivés d'Italie pour s'installer en France, mes ancêtres sont devenus gaulois, tout comme ceux d'Omar Sy et de Fleur Pellerin. C'est débile, c'est un mensonge, mais si on est assez à faire semblant de le croire, on s'évite pas mal de soucis.

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