Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

mandav

Members
  • Compteur de contenus

    138
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par mandav

  1. La question ne serait elle pas l'emploi d'appareils ultra modernes et chers pour aller chercher des pêcheurs sur un chalutier en détresse ou un mec paumé avec son ulm parce qu'il y a un problème de définition des missions pour les armées avec un mélange des genres bordélique ? On a pas d'argent mais on fait faire des missions qui ne nécessitent pas la technologie de la mort qui tue aux armées dans un empilement complexe de champ d'action. Alors une bonne foi pour toute des appareils simples et  rustiques pour quelque chose qui pourrait ressembler a une garde nationale, des gardes frontières, une évolution de la gendarmerie ou encore de la sécurité civile pour ne pas se retrouver avec de l'armée de l'air qui fait du sauvetage en Corse ou un h160 qui va aller chercher le mec en ulm en ouvrant la porte avec des sommations au fusil à pompe.  Et je parle pas de la marine, la douane, les affaires maritimes et la gendarmerie maritime qui patrouille au même endroit en faisant pratiquement la même mission de police maritime en voulant chacun son petit bateau. ( Bon là c'est clairement HS je vous l'accorde).

    • Merci (+1) 1
  2. Il y a 8 heures, christophe 38 a dit :

    m'enfin, une institution qui avait 70 ans d'age, de la connaissance du terrain et des interlocuteurs, qui donnait les résultats aux élections au demi pour cent pres...

    ça ne se remplace pas comme ça : les anciens RG ont été dégoutés et se sont barrés ; le savoir et le savoir faire ont été perdus ! Merci Sarko (il a peut etre fait des choses bien, je les cherche... pour les conneries, on les paie tous les jours !)

    Je suis d'accord avec toi mais dans le cas qui nous concerne l'exploitation du renseignement en MO sera toujours soumise à des volontés ou pas ( surtout pas ) d'intervention. En gros par ex pour l'affaire Sciappa ( je ne parle pas de la polémique médiatique ) on a laissé faire des dizaines de Gus dans une manif non déclaré  foutrent le bordel devant son domicile alors qu'ils étaient suivis par les RT et s'ils s'étaient appelés RG cela aurait été pareil.

  3. Ce n'est pas parce qu 'il n'y a plus de RG que le renseignement n'est pas fait, d'autres services le font. Après tu peux faire ce que tu veux quand des personnes veulent utiliser la violence elles le font. Et ce qu'il vient de se passer durant ces quelques mois de violence est inédit. Il ne faut pas fantasmer sur cette stratégie de désescalade, ce doux rêve de faire cesser des violences par des lancés de fleurs, ce fallacieux argument politique...dans les autres pays européens ce n'est pas mieux, quand il y a des troubles, violences, dégradations durant des manifs ben...ça trique, ça lance de l'eau et ça gaze selon les doctrines de chaque pays et je vous parle pas des balles de 12 au fusil a pompe de la police polonaise. L'énorme différence c'est l'ampleur et la durée des troubles. Et je ne suis pas sûr qu'un autre pays aurait fait mieux au vu de la violence de ce qui se passe chez nous. Si vous pensez que vous allez arrêter une foule qui veut entrer de force dans l'Assemblée nationale ou l'Elysée par de la jolie désescalade..

    Après on peut bien sûr parler du problème de la doctrine française de maintien de l'ordre qui est le chat qui se mort la queue. On a plus voulu de contact pour ne pas avoir de blessé en développant des techniques sur l'usage du gaz lacrymo mais cela ne  suffisant pas d'autres matériels sont apparus petit a petit ( GLI, GMD, LBD) créant eux des blessés. L'erreur principale est d'avoir voulu laver plus blanc que blanc au lieu d'assumer que parfois quelques charges et coups de matraques des les premiers troubles avec des plaies et des bosses calment tout le monde on a voulu mettre à distance avec toutes les conséquences citées plus haut. Vous rajoutez à tout cela des guerres de directions ne laissant pas le champ libre aux CRS et mobiles vous vous retrouvez avec des unités non encadrées, faites parfois de bric et de broc, voire totalement hors champ de missions comme des bac ou BRI que tu retrouves casquées et sous boucliers à aller au contact. Alors que celles ci ne devrait que travailler sur des interpellations avant ou après les troubles. Ça oui on peut en parler mais mine de rien, zéro mort et les institutions toujours en place. Au vu des violences c'est un bilan tout a fait acceptable.

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
  4. il y a 5 minutes, Clairon a dit :

     

    Un Caracal de 2005 avec de nouveaux moteurs aurait peut-être très bien pû faire l'affaire pour la moitié du coût total, mais c'est un autre débat.

    Merci pour ta réponse, c'est bien ce que je voulais dire, c'est cette impression d'avoir dépensé de l'argent ( alors qu'on en manque bien sûr) pour un appareil qui va faire pratiquement la même chose au lieu de le dépenser dans l'hélicoptère lourd. Et on a l'impression qu'ils nous refont le même coup avec le H160. Mais bon je ne veux pas ouvrir un autre débat. Merci 

    • J'aime (+1) 1
  5. On ne va pas commencer à supputer sur telle ou telle unité, ou tel matériel qui auraient fait mieux. Vu les lieux, le contexte global de la mission et l'éloignement de la France ils ont pris l'unité ctlo présente sur place, qui n'allait pas se trimballer un Ramsès sur roue et il fallait agir de suite.

    Chaque situation sa réponse et demain si une prise d'otage classique arrivait dans pays étranger, sans force d'intervention locale adéquate, avec du temps pour préparer, acheminer et négocier peut être qu'on enverrait le GIGN, mais la non il fallait percuter et le commando Hubert était le meilleur choix à ce moment. Avec le risque de mort quand on fait la guerre. Chapeau à eux.

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 2
    • Upvote (+1) 1
  6. Ils ont tous du 416 avec modérateur de son, ce n'est pas ça le problème. Libérer des otages oblige a se rapprocher au maximum et se découvrir, contrairement à traiter un Convoi de 4x4 à 500m ( ce qui faut partie aussi des missions des fs). Et se rapprocher au max et se découvrir est très compliqué dans le désert sans certaines protections balistiques qui ne sont pas prises pour s'alléger contrairement à un couloir de bâtiment en France. 

    • Upvote (+1) 3
  7. Il y a 8 heures, g4lly a dit :

    On a des enseignements de ces mélange de munition? C'est la fatalité? Ou bien les méthodes ont changé?

    Les enseignements sont que cela vient toujours d'une erreur humaine et que pour lutter contre ça il faut multiplier les sources de contrôle. En tout cas en théorie lors de démo, plus de tir vers la foule, souvent des armes sécurisées par des moniteurs ( on voit en police du scotch de couleur sur l'arme pour prouver qu'elle à été vérifiée), utilisation d'arme en simunition etc..mais il reste des classiques avec balles à blanc et munitions réelles.

    Après il y a autant de type d'exercices ( avec tir sans tir ) que d'unités ( de base ou spécialisées ) qu'il est difficile d'avoir une vue sur tout.

    Ce qu'il y a de sûr c'est que la couille est individuelle et que les unités spécialisées sont aussi concernées par ce problème ( voir le sujet SAS au dessus) par le niveau d'autonomie, indispensable bien sûr, laissé à chaque opérateur. Et même si tout n'est pas médiatique, chaque unité, aussi prestigieuse soit elle, y est confrontée à un moment donné.

    • Merci (+1) 1
  8. Il y a 9 heures, g4lly a dit :

    C'est pas moi qui le dit c'est la CRS ... visiblement ce jour là leur souci c'était des personnes infiniment plus violente ... et un jet de je ne sais quoi plus ou moins en direction des FdO n'était pas susceptible de poursuite.

    Si si c'est bien suspectible de poursuite. Nous sommes là dans la banalisation des violences contre les forces de l'ordre. Besoin d'un dépôt de plainte chronophage, complexité procédurale, mansuétude de la justice, le tout  qui amène  le CRS à laissé tomber. 

    • J'aime (+1) 1
    • Triste 1
    • Upvote (+1) 1
  9. Il y a 12 heures, g4lly a dit :
      Quote

    Derrière l’affaire Benalla, la question des violences policières

    Selon des chercheurs, les violences policières, banalisées, mettent en lumière les problèmes structurels de la police française et invitent à repenser le système en profondeur.

    Le 1er mai, coiffé d’un casque à visière des CRS, un homme est filmé en train de s’en prendre violemment à deux manifestants en marge du défilé, place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Deux mois plus tard, le scandale éclate lorsque Le Monde révèle que l’individu n’est autre qu’Alexandre Benalla, proche collaborateur du président de la République. Une vidéo intitulée « Alerte violences policières tabassage gazage quartier latin » était en ligne sur YouTube depuis le jour des événements, sans que cela prenne plus de proportions, signe révélateur d’une forme de banalisation des violences policières.

    Auditionnée lors de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, le 24 juillet, la directrice de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), Marie-France Monéger-Guyomarc’h, a justifié l’absence de suite donnée à la vidéo, tant qu’elle a cru qu’il s’agissait d’un policier à l’œuvre : selon elle, les images montraient des gestes « pas très efficaces », une façon de faire « certes rugueuse », mais « une force légitime si ce sont des policiers ».

    « Force légitime » ou violence injustifiée ? Le 17 février 2017, six experts mandatés par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, s’appuyant sur trois affaires précises, avaient déjà souligné des abus de la police. Ils avaient alors interpellé le gouvernement français sur « l’usage excessif de la force par la police concernant trois personnes d’origine africaine ». En cause, le contrôle de François Bayiga en mai 2016, la mort d’Adama Traoré, deux mois plus tard, et les brutalités exercées envers Théo L. en février 2017. Les experts se disent alors « particulièrement préoccupés par le fait que (…) ces incidents ne sont pas isolés ».

    En manifestation, la répression prime sur la discussion

    Derrière la responsabilité des policiers accusés, souvent présentés comme des cas déviants, Jérémie Gauthier, sociologue à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS-EHESS) et chercheur associé au centre Marc-Bloch, à Berlin, s’interroge sur la responsabilité de l’institution policière tout entière :

    « Une réflexion devrait être menée en France sur le sens du mandat policier. Il apparaît nécessaire de prendre en compte les causes structurelles derrière le déchaînement des violences policières individuelles. »

    La police française se caractérise par une tendance à la répression plutôt qu’à la discussion, remarque Jérémie Gauthier. A titre de comparaison, avance le chercheur, la police allemande cogère davantage les manifestations en amont avec les organisateurs. « Cette stratégie de prévention permet de définir ses contours et de limiter l’usage de la force », souligne-t-il, s’appuyant sur les travaux de son collègue Fabien Jobard, chercheur au CNRS, rattaché au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip).

    En France, les manifestations font davantage l’objet d’un contrôle tendu sur le moment. « Nous nous contentons de maîtriser militairement les factions violentes, sans réfléchir à d’autres alternatives », déplore Fabien Jobard. S’ajoutent à cela de nouvelles radicalités, note Christian Mouhanna, sociologue, chargé de recherches au CNRS et directeur du Cesdip, à l’image des 1 200 blacks blocs à la manifestation du 1er Mai, réputés pour s’en prendre violemment aux forces de l’ordre. Ces militants vêtus de noir et cagoulés se fondent ensuite dans la foule, assaillie par la police comme un seul homme.

    Empilement classique de théories faites par des sociologues partisans relayées par des personnes nous faisant régulièrement le coup de la grande dictature en France.

    Ah ça c'est sur la théorie du dialogue en MO fonctionne vraiment mieux en Allemagne..quant on voit les incidents réguliers avec leurs black blocs ou leurs hooligans on constate quoi ? des charges de la police anti émeutes ( BFE ) à coups de tonfa  et usage de canons à eau. 

    On pourra toujours se poser des questions sur la forme de l'usage de la force par les unités anti émeutes, moyens intermédiaires en France pour ne pas aller au contacts ou coups de matraques dans d'autres pays mais la base reste toujours la même :

    Nous sommes dans des pays Européens démocratiques avec un énorme droit de manifester, en particulier en France où le choix de provoquer des incidents revient exclusivement à certains manifestants et pas à la police. Il se passe dans le calme des centaines de manifestations chaque année en France avec la présence des forces de l'ordre et ca ne dégénère pas. Pourquoi ? puisque la vilaine police fachiste est présente elle devrait casser tout le monde à chaque fois non ? hé bien non...

    Et quand on voit ce qu'il faut subir ou constater avant d'intervenir franchement le coup de la dictature ca va hein..

    • J'aime (+1) 1
    • Haha (+1) 1
    • Upvote (+1) 2
  10. Les boules d'attelage sont prévues pour les remorques porte grilles qui servent en maintien de l'ordre. La boule centrale sert en mode classique pour tirer la remorque, et les deux autres sur le côté ont été prévues pour accrocher en plus des bras télescopiques qui sortent de la dite remorque pour faire un ensemble rigide en cas de marche arrière rapide qu'il faudrait faire. Système très peu utilisé. 

    • J'aime (+1) 1
    • Merci (+1) 1
  11. Quelque part c'est bien dommage de ne pas aller au bout de la problématique de la hauteur de la mitrailleuse avec un système de mat télescopique.  Collée au toit de l engin pour paraître plus basse et passer partout, et pouvant chercher de l'amplitude pour renseigner/shooter au delà du gros caillou. Problème de prix ? Techniquement peu utile ?

    • Upvote (+1) 1
  12. Si la police veut vraiment passer de manière généralisée à la dragonne pour le 2022 il suffit simplement d'acheter la version  crosse avec dragonne qu il faut changer tout simplement. Version qui a été fournie pour les motards mais pas pour le gros de la Police, d'ou certains achats perso pour s'en équiper.

  13. Il y a 4 heures, Rochambeau a dit :

     

    Pourtant l'OIP, les sociologues et le ministère de la justice disent bien qu'il y a un problème de "tout carcérale" dans la législation française. Ils soulignent que les peines alternative ne sont pas possible non seulement à cause d'une peur des magistrat de faire une "boulette" mais aussi un manque de moyen pour le suivis des individus qui ont commis un délit.

    Il n'est pas questions de dire que nos prisons sont plein d'innocent, je signale que dans mon commentaire j'ai mis ce mot entre guillemet car je ne voulais pas m'entrainer dans un débat rousseau-iste/hobbes-ien, mais que de nombreux délit sont traité comme des crimes. (Alors que des alternatives existent, et marchent chez nos voisins)

    Certains le pensent..d'autres pas..selon leur positionnement idéologique et politique. Ce qu'il y a de sûr c'est que le tout carcéral n'est qu'une formule. Après on peut toujours regretter le manque de moyens pour les peines de substitution mais dans les faits les magistrats appliquent cette substitution dans le, comme déjà dit, " rappel à la loi, sursis, etc "

    Faut il mettre tout le monde en prison ? Ce n'est pas ce que je dis, mais dire que c'est le tout carcéral qui existe alors que nous sommes dans un pays où jusqu'à 2 ans ( DEUX ANS !) ferme on ne va pas derrière les barreau, c'est bien pipeau.

    Et non les délits ne sont pas traités comme les crimes c'est est plutôt le contraire certains crimes sont requalifés en délits.

     

  14. Sauf à parler du principe général de " toute personne est considérée innocente  jusqu'à..etc " les maisons d arrêt ne regorgent pas d'innocents en attente de procès. Et très très loin de là. Quant à la politique du tout carcéral, même chose, idéologie diffusée totalement fausse, les délinquants dans les faits ne vont pas en prison pour tous les délits commis et d autres peines sont proposées. S'il y a bien un mouvement clair depuis plusieurs années c est une complication de la procédure pénale dans le seul but de casser des affaires sur la forme et non le fond sous la pression de magistrats et de d'avocats.

    • Upvote (+1) 1
  15. Il n'y a pas d'alourdissement des peines en France, et surtout pas de manière dogmatique, il y une conjoncture de très fort niveau de violence et du retard du moment où on va sanctionner. Hors cas du médecin ou plombier sans histoire qui tue sa femme de jalousie, le parcours délictuel et criminel reste une  suite de délits montant crescendo " sanctionnés " de rappels à la loi, prison avec sursis, prison ferme sans incarceration etc jusqu'au moment où oui on se retrouve à juger de très gros délits qui amènent à la prison. 

    • Upvote (+1) 1
  16. Il y a 9 heures, Gaulois86 a dit :

     

     

    Ou alors une telle sélection de base s'expliquerait que là où pour arriver au DEVGRU ou à Hubert il y a plusieurs filtres à passer, les UKSF ont un seul filtre mais encore plus sélectif ?

     

     

     

     

    Pour moi tu as la réponse dans ce que tu dis, quand tu te retrouves à sélectionner des gens déjà SEAL ou commandos ou que tu fais le tout en une seule sélection on se retrouve quand même à la fin avec le même type de bonhommes...C est pour ça que les chiffres de taux de ceci ou taux de cela dont difficilement comparables..

×
×
  • Créer...