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V. Yeⴽⴽen

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Messages posté(e)s par V. Yeⴽⴽen

  1. à l’instant, Ben a dit :

    C'est un gag?

    Quel ramassis de bétises...ou comment essayer de faire passer des fables pour des discours sérieux en employant des mots pompeux...

    Les femmes n'existent pas historiquement? tu ne dois pas avoir ouvert beaucoup de livres d'histoire dans ta vie...

    Le passage sur la "raison d'etre biologique" est assez formidable...depuis quand la vie a t'elle une autre raison d'etre que de se perpetuer elle même?? les femmes, mais egalement les hommes, n'ont au regard de la nature aucun autre role que de se reproduire, et les deux sont construits autour de ça. Tu attribue de façon completement arbitraire des "avantages" physiques aux hommes digne de l'école primaire, les hommes sont mieux car ils sont plus forts? on croit rever. 

     

    Pourquoi ne pas dire par exemple, que les hommes n'existent que pour feconder les femmes, qu'ils ont un penis et des testicules dans ce but, ce qui les rend extremement vulnerables et constitue un point faible tel que cela les rend completement inutiles en dehors de leur role de fecondateurs...d'ailleur la durée de vie superieure des femmes prouve bien qu'elle sont concues pour diriger, elles peuvent le faire plus longtemps avec en consequence une bien meilleur stabilité de la societe...

    C'est vraiment facile de raconter des anneries biaisées avec un air savant et de justifier tout et son contraire...

     

    Je n'ai qu'un point d'accord avec toi, on est HS mais je ne sais sur quel fil continuer.

    Pour le reste, si tu n'est pas capable de comprendre que la supériorité physique de l'Homme lui ouvre un champ des possibles autrement plus vaste voir infini, et que ce champ supérieur venant d'un physique supérieur, lui permet un usage tout aussi supérieur de son cerveau, alors l'enseignement du premier degré de tend les bras.

    La durée de vie supérieure de femmes ? Qu'est-ce que tu connais des femmes toi. La durée de vie utile des femmes est très faible assurément. Pas plus de 40 ans, 45 ans pour les plus joueurs.

    Nous ne sommes pas uniquement des animaux, donc non, le rôle de la femme n'est que biologique, le rôle de l'Homme est biologique ET évolutionniste car seul lui a les moyens de faire le monde.

    Une femme confrontée à la contingence de la faune, sans un homme meurt, pas l'inverse.

    Les Hommes sont mieux car ils sont plus forts ? Ben c'est précisément a l’école primaire que l'on apprend cela, de la manière la plus intuitive oui. Le monde est fait par les Hommes pour certains hommes. Ou sont les femmes là dedans ? Tu es névrosé et prisonnier mental de ton éducation complétement viciée qui t’empêche de voir le monde tel qu'il est.

    Réponds moi si tu veux, mais je ne poursuis plus l'échange.

  2. "Là c'est du délire. C'est un fait, que le modèle fordiste ou social-démocrate (ça peut-être démocrate chrétien à des moments ou démocrate -républicain aux USA) de régulation a montré sa capacité à transformer les "revendications sociétales"  en "objets de/du marché" , voir à les intégrer comme des nouveaux éléments de l'hégémonie bourgeoise (ou du capital c'est comme on veut) De là à renverser la proposition... "

    Le féminisme : invention d'une catégorie sociale qui s'appelle "femme" et qui serait autonome. Ce qui est une double imposture.

    Premièrement car c'est faux, les femmes vivent dans la société et appartiennent elles-mêmes à des catégories sociales qui elles sont vraies (bourgeoisie, aristocratie, classe moyennes, etc) .

    Et enfin une imposture car les femmes n'existent pas historiquement. Les femmes n'ont pas leur place dans l'Histoire et ne l'auront jamais. Étant inférieures à l'homme, elles demeurent prisonnières de leurs limites anthropologiques. Elles ne peuvent faire le monde, car elles ne peuvent agir et ce car elles ne peuvent prendre de risque, faibles qu'elles sont. La seule raison d’être biologique d'une femme, c'est l’impératif bio-mécanique d'expulser un volume de son entre-jambe, et cette contrainte gouverne tout le squelette et la physionomie des femmes, et donc leur corps. Un homme, c'est une femme qui ne tient pas grossesse. La femme n'existe, en tout cas biologiquement, que pour faire des enfants. Et cette seule contrainte structurera un corps qui lui interdira tout le reste du champ physique. Pour les capacité cognitives, elles sont indirectement car dialectiquement affectées elles aussi, mais on peut considérer que ce sont les mêmes capacité que l'Homme, mais utilisées différemment, puisque commandant un corps aux possibilités infimes.

    L’homo-sexualisme : invention d'une autre catégorie qui serait autonome : les sodomisés. Je rappelle pour les plus jeunes d'entre nous, que la sodomie est biologiquement improductive. L'homosexualité n'est donc rien d'autre qu'une forme de sexualité, au même titre que d'autres pratiques. C'est une activité donc récréative et INTIME. Le marché l'à fait passer dans l'espace public pour segmenter la population et normaliser cette situation. Je constate d'ailleurs que tout mouvement ou manifestation ou discours prononçant le mot "homosexuel" devrait être condamné immédiatement. La sexualité n'a rien a voir dans l'espace public.

    Le transexualisme : Mème chose

    Le lesbianisme : Mème chose

    Le cosmopolitisme Ah ! Le grand classique, le Mont Everest de la manipulation néo-libérale. Le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau. C'est la négation de la relation dialectique entre l'Homme et son territoire, donc de son identité ==>  passage indispensable menant à la dilution des masses et leur indifférenciation ultime face au marché, lequel ne distinguera alors que les riches et les pauvres, les producteurs et les consommateurs selon, bien évidemment, une distribution typiquement libérale en proportion avec une élite et une ultra majorité.. 

    Toutes ces inventions, j'ai bien dit inventions, poursuivent le même dessein : l’indifférenciation totale de l'Humain par sa réduction à des choix purement cosmétiques et mercantiles, des préférences marchandes purement accessoires. L' Humain n'ayant plus de race, plus de sexe, plus de famille également en conséquence. Tous ces attributs sus-cités sont des obstacles au marché car ils ne sont pas économiquement exploitables - bankable si tu préférés. Impossible de les investir.

    Tout ce que je dis la, tu le sais parfaitement, et les détours c'est toi qui les faits, même s'il est vrai que pour démêler tous ces manipulations, je dois faire des contorsions qui défient les limites de ce qu'autorise un esprit humain sain et équilibré.

    Le féminisme a permit de multiplier par 2 la demande de travail en un temps quasi immédiat, avec le corollaire mécanique de la division par 2 du salaire.  Mais on s'en fiche, car l'obtention d'un deuxième salaire, même misérable, permet à Madame , désormais Mademoiselle d'etre.... roulement de tambour... indépendante ( de qui, de quoi ? de la Famille en fait ? ... Tu vois Fusilier, tout s'articule) 

    Désormais indépendantes qu'elles sont, grâce au libéralisme pionnier du féminisme, elles se terrent comme des rats dans des taudis suburbains qu'elles payent une fortune en faisant l'esclave dans le tertiaire... Mais t'occupes Yekken, on est indépendantes des méchants Hommes blancs patriarcaux et ça, ça n'a pas de prix (et les immigrés musulmans noirs et maghrébins alors ? Pas patriarcaux ? Ben ils sont immigrés, donc intouchables). En effet ça n'a pas de prix, car la stabilité d'une société ne peut se chiffrer économiquement, puisqu'elle repose sur l'existence de la plus petite forme de société : la famille.

    Des femmes qui font des études jusqu'a 25 -26 ans, et commenceront à travailler pour finalement devenir financièrement et foncièrement autonome à 30 ans, n'auront pas d'enfants, ou très peu, sous le seuil de renouvellement en tout cas et de toute façon ne s'en occuperont pas car elles travaillent et il est logistiquement impossible de faire les deux.

     

    Il n'y a pas de revendications sociales, et je te réponds très frontalement Fusilier : Oui j'inverse la proposition, et en moins de temps qu'il n'en faut pour dresser l'expertise psychiatrique qui posera le diagnostic de TON délire et de TON déni de réalité.

    De quelle revendication sociale est né le féminisme ? Aucune.

    Les prétendus droits LGBT c'est quoi ? On les interdits de quoi ces gens la ? Ils ont parfaitement le droit et le loisir (mot employé a dessein) de se sodomiser dans toutes les positons allégrement. Leurs "DROITS", c'est en fait NOTRE devoir de devenir comme eux, point.

     

    Edit de Fenrir: je crois que avec toutes ces âneries, c'est victoire assuré au bingo du bannissement.

    Félicitations!

  3. "Les faits me semblent contredire que ce sont les mêmes "réservoirs captifs". Il y a la division territoriale entre le Nord, la Ligue, et le Sud M5S.   Alors, si tu disposes d'études de sociologie du vote qui permettent d'attester tes dires, elles seraient les bienvenues. "

    En effet, je dispose non pas d’étude mais d'une enquête d'un institut de la politique italienne qui considère que les électeurs du M5S sont majoritairement des gens du centre gauche qui ne veulent pas d'une étiquette extrême droite sur leur idées.

    http://www.dagospia.com/rubrica-3/politica/compagni-beppe-stragrande-maggioranza-elettori-grillo-non-46135.htm

    "une écrasante majorité des électeurs du mouvement serait issue des partis de centre gauche"

     "De gauche, de droite ou de nulle part, toujours est-il que ce non-parti attire de plus en plus d’électeurs et demeure, en Italie, le principal rempart à l’extrême droite."

    Comme je le dis, mêmes aspirations, mais barrières psychiques faisant leur œuvre, le message doit s'adapter au public.

    Une dernière chose : l'ancrage et l'ADN de gauche du parti est reconnu en interne hein, ce n'est un secret pour personne la bas.

    Conclusion : Le M5S c'est quoi ? Un parti de gauche économique ET sociétale ==> MENSONGE, TRAHISON, MANIPULATION... Contradiction = attendu que la gauche sociétale dans les pays occidentaux,  c'est une invention du marché.

     

  4. "Par moments ça me fait penser aux révoltes spontanées des paysans du moyens âge. Dans le sens, de la révolte contre  la corruption, les réseaux clientélaires et mafieux qui gangrènent une partie de l'Italie."

    Tu me corrigeras, mais il est admis que ce M5S, du moins son cœur matriciel, comporte en sein des personnalités venues de l’héritage de Bepe Grillo, qui lui du coup incarnait cet esprit de révolte spontanée, sans logiciel précis autre que celui de la réaction par syncrétisme d'idées socialistes.

    Mais deux choses sur lesquelles j'insiste en dépit des lacunes de ma contribution initiale :

    • je ne vois pas comment en s'alliant, ces deux partis peuvent trahir quoi que ce soit ou qui que ce soit, en ce que encore une fois, il combattent le même ordre économique.
    • Les moyens en revanche sont d'inspiration très clairement marquée fusilier : instauration d'un revenu minimum, sur le sociétal : promotion des identités sexuelles ==> invention du néolibéralisme de A à Z.

    C'est là toute l’ambiguïté de ce "parti trans-courant". Mais heureusement, il y a des signes qui ne trompent pas.

    Dans sa genèse et l'histoire de sa construction, dans leur discours, dans le parcours des membres qui les composent, ce n'est peut être pas un parti de gauche conventionnel ou traditionnel certes, mais l'orientation de ses choix de société est clairement gauchiste, c'est-à-dire en fait sociétalement bourgeoise. ==> comment peut-on prétendre défendre le peuple et reconnaitre les droits LGBT ?

    Un parti atypique ? Définitivement. Qui investit un champ politique en pleine reconfiguration ? Peut être. Mais incontestablement un parti dont la matrice est de la gauche sociétale.

     

    "Ce dont je suis certain, c'est que le M5S ne ressemble en rien à PODEMOS espagnol, au FI français, ou Syriza grec."  ==> Il est vain de comparer ces partis ou mouvements comme on compare des produits sur la base d'homologations ou de barèmes normés.

    Il faut s'attacher à leur logiciel, au noyau d'idées qui président à la vision de la société qu'ils développent. Et la, en mon nom je le dis, c'est certes des mouvements anti-libéraux, mais qui reprennent dans leur projets de société tous les codes de la société bourgeoise (identité de genre, contre la famille traditionnelle ou patriarcat, cosmopolite et ouvertement en plus.)

  5. il y a 5 minutes, Nicks a dit :

    Sans l'Etat , Dassault n'existerait plus depuis belle lurette. Il faut conserver un peu de lucidité quand même...En revanche, il faut y mettre les gens qui savent protéger la souveraineté du pays pour que ça continue et il est évident que ce n'est pas gagné vu le contexte. 

    Pour le reste, puisqu'il n'est étranger à plus grand monde que je suis sympathisant FI, ce que je n'ai jamais caché, jacobin comme Mélenchon, voir même un peu plus, je suis donc de ceux qui savent arbitrer entre convictions idéalistes et réalités gestionnaires. Je n'enfonce donc pas la société Dassault parce que l'héritier qui vient de mourir était un personnage dont la moralité pouvait choquer à juste titre. Mais je conserve malgré tout mon jugement. Serge n'était pas Marcel non plus...Cela étant dit, puisque les armes sont toujours et malheureusement nécessaires et que bien naïf est celui qui pense qu'en se désarmant unilatéralement il incitera les autres à le faire, je considère qu'il est du devoir de l'Etat de se donner les capacités de se défendre, le plus possible en conservant des capacités autonomes de le faire. L'exportation de ces armes vers des pays peu sûrs , voire indirectement inamicaux envers la France par voie de financement de certains groupes terroristes par exemple est un autre sujet, sur lequel je me suis déjà exprimé et qui relève de toute façon plus de l'Etat et de la politique que de Dassault et de sa politique marketing.

    Je n'entrerai pas dans les considérations mesquines sur l'évaluation de tel ou tel être humain. Je ne suis pas Poutou dans ses déclarations, pour autant, je ne suis pas sûr qu'il vaut moins qu'un capitaine d'industrie(qui n'était pas son père, encore une fois). Ce n'est pas comme cela que j'envisage la citoyenneté et l'appartenance à une collectivité.

    "il n'est étranger à plus grand monde que je suis sympathisant FI, ce que je n'ai jamais caché, jacobin comme Mélenchon"

    Jacobin mais pas franc-maçon j’espère haha ! :tongue: La comparaison s’arrête aux portes du Grand Orient :wink:

    Le danger de l’Étatisme que je pointais portait surtout sur la direction d'entreprise et sa bonne gouvernance, mais oui, il est évident comme me l'ont gracieusement expliqué les intervenants plus haut, qu'économiquement ET légalement, c'est l’État qui passe commande et c'est lui qui détient les autorisations de mise sur le marché.

    Je rejoins aussi certains, qui ne semblent clairement pas affiliés à FI, sur le fait que la malhonnête des critiques tient dans le déséquilibre des personnalités visées :

    Si Serge Dassault s'est rendu coupable de choses contrevenant à la loi, il n'est pas évident qu'elles contrevenaient à l’intérêt général le plus immédiat pour autant. C'est la volonté de l’ériger a tout prix au niveau de "Cahuzac" qui trahit les intentions de ceux qui appuient leur critiques sur ses affaires douteuses...

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  6. "'Juste une question. Est ce que le PR italien n'aurait pas jugé tout simplement que ce mariage de la carpe et du lapin était contre nature et que les deux partis en cause trahissaient leurs électeurs par appétit du pouvoir? Certes ca manque de sel comme explication, mais?"

    A mes yeux leurs électeurs sont les mêmes, du moins les aspirations des réservoirs "captifs" sont les mêmes, en revanche leur psycho-sociologie est fondamentalement opposée. C'est là le malaise traditionnel que présentent les extrême gauches et droites ==> Ils promeuvent et promettent la même chose mais à des publics différents.

    La forme du discours s'adaptant à l'audience, ils n'ont donc de différences que superficielles, mais en substance, ils ont le même ennemi. Tant qu'ils ne s'allient pas et s'opposent sur des questions de forme de discours (lui même commandé par l'oreille qui le reçois) ou sur des points de détails, alors tout va bien pour le SYSTÈME. ==> Diviser pour mieux régner. Mais cette stratégie est ici mise en échec par le peuple italien... et aussi par la contingence d'une économie qui plonge...

    Je pense personnellement que tous les moyens et recours sont bon pour le Système financiers et ses obligés pour retarder, différer, obérer ou même supprimer toute contrainte.. qu'elle soit démocratique ou non d'ailleurs n'est pas leur préoccupation et ne change rien à leur agenda. Du reste, je ne considère pas les états occidentalo-libéraux comme des démocraties.

  7. il y a 3 minutes, pascal a dit :

    Un contributeur peut avancer ses arguments sur le système économique allemand de 33 à 45 (pourquoi s'arrêter à 40 ...) mais sur un fil de discussion dédié sans mélange de genres.

    Discuter d'un tel sujet amènera la modération à être particulièrement vigilante et demandera aux contributeurs d'argumenter sérieusement leurs présentations. J'avoue de prime abord avoir beaucoup de mal à associer le terme bienfaits avec "système économique allemand (l'organisation du travail et les règles de création monétaire) entre 33 et 40" mais tant que le débat garde sa tenue et que notre forum ne se transforme pas en meeting de nostalgiques, il aura droit de citer. 

    Mais pas ici sur ce fil ... 

    Merci de cet éclaircissement alors. Message reçu.  :wink:

    J'imagine donc que ma peine de "censure ponctuelle" ne sera ni commuée ni levée ? Le message demeurera supprimé ?

  8. il y a 14 minutes, Boule75 a dit :

    @V. Yeⴽⴽen : la forme de tes messages pêche : trop de gras, italique, souligné le tout sans cohérence apparente ni sens ; puisque tout est "mis en valeur", plus rien n'en a.

    Personnellement ça m’empêche tout simplement de lire ce que tu écris.

    C'est parfaitement lisible, bien écrit et sans fautes d'orthographe, mais c'est sûr, ci j'écrivé comme sa, tu pourra saisir le vraie sens de mes message ! :dry:

    Mais je reconnais totalement mes excès de mise en forme si on montre tout, alors on ne montre rien. Mais j'ai compris l'esprit très humain et transparent de ce forum en fait : écrire le contraire de ce que l'on pense. Je le confesse, j'ai du mal à m'y résoudre. Je ne suis pas sur de m'y astreindre un jour d'ailleurs. :sleep:

     

  9.  

    il y a une heure, Alexis a dit :

    Le plus souvent, la meilleure explication de ce genre de comportement c'est la bêtise.

    Il y a des gens très instruits, des gens capables d'exercices intellectuels très complexes qui sont stupides. Parce que stupidité dans leur cas est avant tout un manque de bon sens, qui découle d'une incapacité à considérer le point de vue de gens trop différents de soi ou que l'on méprise sans (se ?) l'avouer - le populaire. Ou encore cela peut être le résultat d'un effet de pensée de groupe où une certaine doctrine - par exemple économique - est pensée aussi évidemment vraie que la rotation de la Terre autour du Soleil, alors qu'en réalité ce n'est rien d'autre qu'une doctrine justement, et parfois même une simple idéologie.

     

    allumette.jpg

    ... En revanche, que personne ne touche à mes cours de sciences, sinon ça va saigner :angry: !

     

    Sur la forme, je crois que les forumeurs qui m'ont déjà lu assez souvent ne s'y trompent pas : je n'attaque pas les personnes, et je peux être d'autant plus ironique envers les idées ou les doctrines quand je l'estime justifié. Mais pour le savoir, il faut sans doute m'avoir lu davantage. Eh oui YeKKen, on ne s'est pas encore "frité" assez toi et moi, voilà le souci... mais on est en train d'arranger ça :happy: !

    Sur le fond, je maintiens que les doctrines qui prétendent expliquer l'Histoire ou les sociétés en posant "des principes non prouvés" et en les utilisant ensuite avec toute la délicatesse d'une masse d'armes pour en tirer "des conclusions non testables" et qu'elles s'empressent d'ailleurs de ne surtout pas tester m'inspirent avant tout de la dérision.

    Plaquer un système rigide sur la réalité parce qu'on l'a pensé et qu'on le trouve joli, au mépris de tous les faits historiques ou de société qui pourraient aller contre lui, en oubliant qu'il ne s'agit que d'une idée, qu'elle ne devrait donc servir tout au plus que de lampe provisoire et imparfaite, de loupiote donnant un certain point de vue, qu'il est impératif non seulement de nuancer mais bien d'attaquer voire de renverser ou éventuellement d'abandonner totalement, c'est bien le genre de chose qu'a fait Marx, et je maintiens que ça n'a strictement rien de scientifique ni même de simplement raisonnable - c'est du fumisme pur et simple.

    Plus précisément, c'est une personne qui est tombée amoureuse d'elle-même de son idée au point non seulement de s'imaginer avoir une clé qui ouvrira toutes les portes, mais de ne pas essayer même d'en ouvrir une seule - de la tester, bonté divine :dry: ! - il lui suffit de proclamer qu'elle marche toujours et partout et voilà elle est satisfaite.

    Poser des principes et en tirer une explication de la réalité, ça ne marche qu'en physique... et encore ! Et bien sûr la physique étant une science et les physiciens exerçant comme tous les vrais scientifiques un doute systématique, ce sont les expériences et le test de la réalité, bref le test de conclusions testables qui sont le carburant ordinaire de leur discipline.

    Tout le contraire du "socialisme scientifique" de Karl Marx, ses disciples et ses épigones... dans leur cas, l'adjectif scientifique forme oxymoron.

    Mhh, en somme :

    • Avoir raison a un moment donné ne présage en rien du futur
    • Avoir raison partiellement sur un sujet donné ne présage en rien du reste

    Très bien, mais.. je l'avais déjà compris la première fois.

    Puisque il ne s'agit pas de se "friter" alors je t'explique l'origine de ma méprise. Je n'ai aucun problème avec :

    • la pique provocante voir l'anathème lorsqu'elles s'inscrivent dans un discours factuel et à-propos avec contre argument apportés aux miens
    • au contraire, l'absence d'arguments ou un discours de forme - comme le tien en fait - mais qui du coup ne se permet pas de donner dans le registre provoquant.

    Ces deux positions ne me posent pas de problème, en revanche : la combinaison des deux (être provoquant ET purement formel = critiquer la forme) ça je le vis très mal et réagis en conséquence. Et c'est dans cet esprit que j'ai interprété ton premier message.

    Je recommence donc.

    Lorsque j’évoque des faits, j'aimerai que l'on conteste :

    • mon énonciation des faits (qui après tout peut être erronée ou mensongère)
    • ou l’interprétation que j'en fais.

    Aucune des réponses qui me sont adressées, à l'exception de celles de Fusilier, ne tendent vers cet esprit.

    @pascal Je poursuis mon intention d'apaisement des débats en posant la question frontalement :

    Selon la modération de ce fil, si un individu souhaite débattre, présenter, contextualiser et finalement se prononcer positivement sur les bienfaits du système économique allemand (l'organisation du travail et les règles de création monétaire) entre 33 et 40, il le peut ?

    Si oui ? Quel est le chemin ou le sentier à respecter ? A partir de quand en sort-on ?

    (Question posée sans ironie ni second degré

    Car si la réponse est : "il ne le peut pas" alors ce sera désormais clair.

  10. Il y a 20 heures, colonio a dit :

    je ne comprends pas bien le sens de ton post. Puisque la mort s'est le sens de l'engagement.

    Eh bien tu te méprends ou idéalise trop largement les Motivations profondes de l'engagement de certains dans les armées contemporaines alors. En particulier US.

    Il est vraisemblable que dans le cas de troupes d'élite, mon post est inapproprié, mais ce que je décris est une réalité sociologique a l’œuvre aux US, dans les campagnes de recrutement. Croire que ces campagnes s'articulent autour de nobles motivations de défense (vraiment d'ailleurs, de Défense ?) de la nation et de sublimation de soi par l'effort, c'est être en décalage avec les faits.

    Ne serait-ce que dans l'armée française, les campagnes de recrutement présentent une rhétorique et un champ lexical qui me feraient croire que je suis à Pole emploi. On y parle d'opportunité, de flexibilité, de qualification et requalifications, de passerelles, d'équivalences de diplômes... Je ne le critique, je resitue juste le terrains sur le plan des Valeurs Morales.

    Un militaire, c'est un métier ou simplement une condition temporaire mais dans les deux cas c'est une personne qui se retrouvera ou qui a pour finalité de se retrouver dans une situation ou deux choses sont possibles : il donne la mort, et/ou la reçoit.

    Et ces deux réalités là sont absolument éclipsées de tout discours quel qu'en soit le public visé : communications des Armées, médias spécialisés, media généralistes, éducation nationale, JAPD, paysage politique... et même au sein de la population intéressée d'ailleurs : les jeunes mâles. (18/26 ans)

  11. il y a 1 minute, gargouille a dit :

    Je pense que ta façon de rédiger ton message porte à interprétation. :wink:

    Mhh oui... peut-être. Ou alors, c'est que l’interprétation porte sur la manière de rédiger mon message... :biggrin:

    J'ai adjoint une émoticône à la formulation de ma question, mais le problème sur les forums comme souvent, c'est que les questions n’étant pas assez intéressantes, on a envie de répondre à des choses qui n'en font pas partie. Et de la on interprète, en projetant sur l'intervenant ses propres pensées, qui du coup apparaissent à la vue de tous.

    Le drame c'est que les commentaires que mon intervention à engendré sont très enrichissants à mon sens :

    - incapacité de l’État a faire de Dassault ce que la famille en a fait jusqu’à aujourd'hui..

    - il faut reconnaitre que l'étatisme a plombé plusieurs projets par le passé, la ou cette boite a même devancé et anticipé sur les exigences futures de l'armée de l'air,  à travers les prochaines générations de systèmes d'armes. On sent qu'il y a une veille techno. très affutée.

     

  12.  

    Il y a 17 heures, jojo (lo savoyârd) a dit :

    Donc quand au monopole ... Du reste question patriotisme, la famille Dassault (Marcel comme Serge) auraient pu donner des leçons à bien de bons français .

     

    Il y a 17 heures, DEFA550 a dit :

    Donc ce qui est inacceptable c'est de venir étaler en gras une énormité en y croyant dur comme fer. Et le smiley n'y change rien:angry:

    Purée, ça va pas au boulot ?! ... Tu as dégainé plus vite que ton ombre DEFA... :biggrin:  faudrait renommer ce forum "air-défense.net" en "air-offense.net" ...  Un peu de légèreté... sur un forum d'aviation, pas que militaire d'ailleurs.

    Ma question était d'ordre légal certes, mais n'étant pas juriste, elle soulignait innocemment le "danger" potentiel qui pouvait peser sur des secteurs stratégiques entre les mains d'acteurs privés, si ça vous parait complétement déplacé comme question, ou uniquement existante dans un "cerveau malade©", c'est triste...

    Et oui, je prends le cas de Dassault comme exemple, d'autres secteurs stratégiques auraient pu être cités, mais on est sur le fil Dassault en fait...

    Un des intervenants attribuait à l’État français la responsabilité historique de ce monopole pour diverses raisons.. (taille critique, organisation propriétaire et intégrée du travail) mais il ne faut pas oublier l'autre moitié de la responsabilité : Dassault lui même, qui a bataillé au lendemain de la guerre, lors de la reconstruction, pour s'imposer ! Ce qui s'inscrit parfaitement dans l'esprit d'entreprise qu'était à cette époque Dassault, par rapport aux autres (les société nationales, Breguet, etc...). Personne ne lui en fait le reproche ici.

  13. J'ai une question d'ordre légale assez naïve et peut être malvenue à poser...

    N'est-il pas inacceptable au regard de la loi et de l’intérêt national bien compris qu'un acteur privé activant dans un secteur de la défense, qui plus est stratégique comme l'est celui de l'aéronautique militaire, détienne une position de monopole :huh:

    "Vers une nationalisation de Dassault Aviation ?"

  14. il y a 40 minutes, Fusilier a dit :

    Sauf que que, à mon sens, c'est un anachronismes. Ou plus exactement, un projection / interprétation (voir idéalisation)  du présent sur le passé. 

    Là j'avoue que j'ai du mal à suivre. Tu nous fais le coup de l'Ecole des Annales?  Par ce qu'effectivement, le passé est dans le présent, l'histoire des rapports sociaux au quotidien est l'histoire de la viscosité, de la longue durée, du paysage. Mais, la longue durée ne s'oppose pas aux ruptures, aux sauts qualitatifs.  

    C'est d'ailleurs ce qui nous occupe. C'est un fait que les rapports sociaux, les rapports politiques, sont structurés sur la base des Etats-Nations. En tant qu'individus, socialement, historiquement, déterminés,  nous avons du mal à nous extraire de ce contexte qui nous structure. Cependant, ce cadre historique, nous parlons bien de l'Etat-Nation né de la révolution industrielle,  rentre aujourd'hui en contradiction avec le développement même du capital, qui tend à construire de nouveaux espaces de socialisation. Le développement n'est jamais linéaire, il est toujours contradictoire. En ceci il n'est pas différent des contradictions villes campagnes ou entre régions qui ont présidé à la constitution des Etats.  Alors en effet, 'l'espace du capital" est entré en contradiction avec l'espace de l'expression démocratique / politique. Note que la difficulté n'est pas inhérente / structurelle à ce nouvel espace, mais au fait que les anciens espaces "refusent de mourir", de créer un nouvel espace. L'ancien n'est pas encore mort et le nouveau pas encore né...

    Par ailleurs, "l'héritage", le paysage, la sédentarité, qui s'inscrit de manière différencié dans l'espace,  ne saurait être réduit à un concept abstrait.  Ce n'est pas par ce que l'on habille le passé d'un mot que celui est plus réel que le présent. 

    J'avoue que... je ne suis pas sur de comprendre ce que tu ne comprends pas. J'explique en effet et je l'assume que : École des Annales ou pas, il n'y a aucun anachronisme pour une raison simple.

    Le système économique de type Capitalisme Productif existait bien avant la rev. industrielle son épopée "Nationale"...

    Les rapports de force : Nomadisme Spéculateur / Capitalisme producteur Sédentaire existaient et préexistaient à la rev industrielle et à la Nation.

    Je crois que c'est toi qui fait un blocage sur le mot et/ou l'idée de Nation...

    On s'en fiche de la Nation, l'idée est que : consubstantiellement, Spéculation ==> Nomadisme / Capitalisme entrepreneurial ==> sédentarité

    A partir de ce moment là, et je te confirme que ces deux réalités qui s'opposent sont parfaitement antérieures à la Nation, et bien ces deux réalités ont produit des sociologies

    • Nomadisme Spéculateur : cosmopolitisme 
    • Capitalisme Entrepreneurial : culture, sentiment d'appartenance, etc.. ethnie

    Ces sociologies antérieures à la Nation, ont été produites (conséquences et non causes) par des systèmes économiques antagonistes eux aussi antérieurs à la Nation.

    Cette opposition entre ces deux systèmes économiques et leurs sociologies respectives, est antérieure à la Nation. Donc la nation n'a pas à être une étape ou un jalon, elle n'a en somme rien changé, si ce n'est accéléré les confrontations et creusé les antagonismes préexistants par l'effet quantitatif de la révolution industrielle (saut quantitatif de l’échelle artisanale à industrielle).

    Une dernière chose :

    Dire que le capitalisme spéculateur a transformé les sociétés qui elles même doivent s'adapter et se construire autour, je peux tout à fait l'accepter mais il y a une chose que tu oublies : le Capitalisme Spéculateur est OBJECTIVEMENT un parasite et OBJECTIVEMENT illégitime...

    il y a 37 minutes, Alexis a dit :

    C'est là le rugissement du tigre au fond de la jungle dialectico-marxisto-historico-situationnisto-trotsko-hitlérico-pomposo-histrionnique.

    J'approuve le tigre :happy:

    Et j'ajoute ceci que poser des principes non prouvés et en arriver à des conclusions non testables au moyen d'un amphigouri fumeux, c'est sans doute très marxien - c'est tout Marx à vrai dire - mais ça ne vaut pas le coup de cidre :tongue:

    Et avec beaucoup (plus) de respect et de considération pour ta contribution (?), je me déclare insatisfait de ta saillie censée opposer quelque chose mais je ne sais pas quoi.

    Je concatène des idées les unes avec les autres, je les ordonnance et les rattache à un contexte, lequel a lui même produit et influencé et été influencé (dialectiquement pour le coup:tongue:) par des hommes.

    Je demande des réponses sérieuses à mes contributions, si c'est déjà être prétentieux alors qu'on me le dise, mais déclarer arbitrairement mes interventions fumeuses au motif hypocrite qu'elles (mes interventions hein pas les tiennes Alexis... non non..)  seraient trop légères .. Oui je trouve cela injuste.

    Mais c'est bizarre, ce genre de qualificatifs (fumeux, léger, orientée), je ne les retrouve que chez ceux qui, in fine, n'ont rien d'autre à proposer/opposer. Quand une idée est fumeuse au point de se contenter de 3 lignes expéditives pour y répondre, généralement on a paradoxalement des arguments solides...

    Ps : je précise que sans aucune fausse modestie, je me considère et me pense comme un authentique profane sur tous ces grands penseurs contemporains de l’Économie et du Capital, non pas par simple humilité mais par un regard objectif sur mes lectures, qui sont vraiment partielles et limitées sur ce champ là:blink:. C'est marrant d’être perçu comme (beaucoup) plus érudit que je ne le suis. Je me retrouve à être honoré de ces griefs, que ma relative ignorance ne mérite pourtant pas ?

    Je n'ignore pas du tout l'esprit de gravité qui entoure, qui rode tel un fantôme autour de ces sujets, mais je pense avoir pris suffisamment de précautions pour dissiper tous doutes a propos de mes intentions... :biggrin:

  15. il y a 12 minutes, Shorr kan a dit :

    Messieurs ! Arrêtez de faire vos marxistes ou je JURE de poster une conférence de Lacan pour vous apprendre la vie !! 

    C'est vraiment ce que vous voulez ? Vous voulez vraiment qu'on en viennent à ce genre d'extrémité ?!

    Shorr kan ? Marxistes ou Marxiens ? L'Outil d'analyse critique, diagnostique et heuristique d'une économie, développé par Marx, est une chose assez neutre politiquement, et qui ne peut pas être techniquement, selon Marx lui mème, politisé ou essentialisé.

    Ce n'est qu'un outil, qui ne peut être confondu avec l'objet qu'il étudie. Comme un pinceau et une toile, ne pas confondre les deux.

    Tu ne peux pas reprocher, (dans un sujet intéressant les tourments que traverse un pays en pleine crise économique qui en fait est internationalisée) de faire justement l'analyse critique du systeme-hôte de cette économie malade. :tongue:

    En toute prise de distance sur mes contributions, je pense au contraire mes messages très pédagogues et didactiquement structurés de manière à rendre mes vues très accessibles pour des profanes dont je me considérè faire partie...

  16. il y a 54 minutes, Fusilier a dit :

    Dans la vulgate marxiste on parle de "base matérielle"  Mais dire que que l'économie produit le social, un vrai marxiste dirait que c'est un "économisme" :biggrin:  

    Oui, pour la première partie, même un situationniste serait d'accord. Sauf qu'il ajouterait que la marchandise a déjà étendu sa domination à toutes les sphères de la société, même les plus intimes.

    La deuxième partie me parait un postulat fragile. Ce postulat qui te permet de poser l’extrême droite comme réellement radicale (vs la gauche vendue) est contradictoire. On ne peut pas affirmer que l'organisation sociale procède de l'économie et sortir de sa manche un truc qui s'appelle nation et qui serait une sorte de limbe hors des rapports sociaux.  L'Etat-Nation, la Nation, tel que l'on l'entend aujourd'hui, tel que vécu, intériorise, est né avec la révolution industrielle et l'émergence de la bourgeoisie comme classe dominante. L'Etat-Nation est le bloc historique de l'hégémonie du capital.  Dans ce sens, les mouvements nationalistes, d’extrême droite se sont toujours avérés des complices de la domination, de la marchandise. 

    Là où cela se complique, c'est que les choses ne naissent pas de rien. La bourgeoisie est née dans le cadre des rapport sociaux médiévaux / ancien régime.  Mais, projeter le concept de nation comme un objet désincarné, transcendent, qu'aurait traversé les siècles, c'est à minima un anachronisme et dans les faits le discours idéologique qui structure l'hégémonie au travers de l'Etat Nation.  

    C'est un sujet intéressant et complexe. Mais de grâce, pas de bouillie prédigérée. Le trans-nationalisation  du capital n'empêche pas l'existence de contradictions entre bourgeoisies nationales, pas plus que les contradictions entre fractions de la bourgeoisie nationale. 

    Sur ta deuxième partie, en produisant une critique de ma contradiction, tu finis par te rendre toi même coupable du même vice :tongue: et pour reprendre ton expression : Oui ! c'est un sujet très complexe et qui tourne en rond, qui s'autoproduit ==> c'est la dialectique de l'Histoire, et quand deux personnes intelligentes et sincères parlent de dialectique, cela peut devenir très intéressant.

    Mais quand ces deux mèmes interlocuteurs ne sont animés que d'intentions militantes, la dialectique peut se révéler l'arme la plus illisible et imparable et stérilisante dans le débat malhonnête.

    Alors comme tu l'as démontré toi même par ta contradiction : Oui dans une certain sens j'ai raison et toi aussi... c'est a dire que la "Nation" au sens strict (système politique) est bel et bien consécutive et liée à la rev. industrielle, mais tu as toi même compris intuitivement et donc honnêtement que ce n'est pas de cette "Nation" là dont je parlais.

    En effet, lorsque j'évoque la "nation", j'accompagne cette idée de tous les éléments (culture, religion, idiosyncrasie) qui justement sont parfaitement antérieurs à la rev.industrielle (fait économique) et ses conséquences sociétales.

    D'ailleurs si tu y prêtes attention, la Nation n'est pas l’attribut absolument essentiel que JE donne au capitalisme producteur.

    L'élément absolument essentiel parce que techniquement impératif c'est ... la sédentarité productive par opposition au nomadisme spéculateur.

    Et là Camarade :tongue:, cela nous renvoie à des temps biennn antérieurs aux "révolutions bourgeoiso-marchandes industrielles."

    il y a 54 minutes, Fusilier a dit :

    Dans la vulgate marxiste on parle de "base matérielle"  Mais dire que que l'économie produit le social, un vrai marxiste dirait que c'est un "économisme" :biggrin:  

    Oui, pour la première partie, même un situationniste serait d'accord. Sauf qu'il ajouterait que la marchandise a déjà étendu sa domination à toutes les sphères de la société, même les plus intimes.

    La deuxième partie me parait un postulat fragile. Ce postulat qui te permet de poser l’extrême droite comme réellement radicale (vs la gauche vendue) est contradictoire. On ne peut pas affirmer que l'organisation sociale procède de l'économie et sortir de sa manche un truc qui s'appelle nation et qui serait une sorte de limbe hors des rapports sociaux.  L'Etat-Nation, la Nation, tel que l'on l'entend aujourd'hui, tel que vécu, intériorise, est né avec la révolution industrielle et l'émergence de la bourgeoisie comme classe dominante. L'Etat-Nation est le bloc historique de l'hégémonie du capital.  Dans ce sens, les mouvements nationalistes, d’extrême droite se sont toujours avérés des complices de la domination, de la marchandise. 

    Là où cela se complique, c'est que les choses ne naissent pas de rien. La bourgeoisie est née dans le cadre des rapport sociaux médiévaux / ancien régime.  Mais, projeter le concept de nation comme un objet désincarné, transcendent, qu'aurait traversé les siècles, c'est à minima un anachronisme et dans les faits le discours idéologique qui structure l'hégémonie au travers de l'Etat Nation.  

    C'est un sujet intéressant et complexe. Mais de grâce, pas de bouillie prédigérée. Le trans-nationalisation  du capital n'empêche pas l'existence de contradictions entre bourgeoisies nationales, pas plus que les contradictions entre fractions de la bourgeoisie nationale. 

    Alors tu vois @Fusilier, ma contradiction n'en est pas une, je dis que :

    • ce qui rend l’extrême droite authentiquement subversive, c'est qu'elle défend la sédentarité, qui est un impératif d'un AUTHENTIQUE capitalisme producteur
    • alors que les mouvements de gauche subversive eux, sont FAUSSEMENT subversifs* car ils défendent une idéologie produite par la Spéculation : le Nomadisme.

    Le concept de Nation n’était là qu'a titre d'illustration...

    *(Les partis d’extrême gauche en général sont favorables à l'immigration donc au nomadisme)

  17. Comme un intervenant l'a fait remarqué plus haut, le monde capitaliste actuel (quel qu'il soit) est embarqué depuis le début du 20eme siècle,  dans un système économique purement virtuel car spéculateur improductif, et spéculateur sur quoi justement ? Sur le capitalisme réel, producteur.

    Et que ce rapport de force justement par le passé (années 30) a conduit à deux réactions économiques : la première dialectique ==> Hitler

    et la seconde immature car purement binaire, consistant en un renoncement adolescent, une opposition farouche au Capital et non à la spéculation ==> le communisme...

    L'Italie actuelle ? Elle présente exactement les mèmes lignes de fractures, les mêmes oppositions, les mêmes symptômes et les mêmes contradictions et les mêmes réactions intelligentes (devines quel parti ?) et réactions brutales et aveugles (M5) car fondamentalement Lezard-Vert, les mèmes causes produisent les mêmes conséquences.

    ==> Les mêmes problèmes (restés insolubles malgré la 2nde guerre mondiale) produisent les mêmes contradictions qui produiront les mêmes réactions (intelligente ou brutales)

  18. Quand j'écoute ses discours, et que j'essaye d'en produire une exégèse psycho-sociale par équivalence, en appliquant un outil d'analyse purement marxiste :

    je vois en Adolf Hitler ==>

    • un petit patron, donc producteur, donc réel, donc nécessairement sédentaire, et donc présentant toutes les composantes consécutives à la sédentarité (territoire, culture, nation, etc..) qui s'insurge contre l'injustice d'un monde lui aussi capitaliste mais cette fois...
    • des Grands Patrons, donc improductifs, donc virtuels, qui ne sont pas producteurs mais spéculateurs, donc nomades et la aussi présentant tous les attributs de leur nature (maximisation des échanges donc hostiles à toute limite dans l'espace et le temps, et donc hostile  à toute chose irréductible à la monnaie = culture, religions, nations)

    On comprend avec une pareille articulation tout l"intérêt de la psychologie appliquée a la  lutte anti-fasciste ... post époque fasciste justement. Réduire cette complexité dialectique a des questions purement sociétales, par l'une des plus grosses manipulations de ces deux derniers siècles ==> faire croire que le social prime l’économique en inversant la dynamique causale des événements.

    Ex : oui mais Adolf Hitler a tué les juifs ! (social) donc ça discrédite le reste (économique)

    Et d'ailleurs, même sur ces événements malheureux qui relèvent du sociétal, il y a des mensonges qui ne sont pas éclaircis...

    il y a 51 minutes, Lezard-vert a dit :

    :huh: et l'italie  tu la vois comment,  concrètement et en simplifiant ? :biggrin:

    l'Italie des années 30 ou l'actuelle  ? :tongue:(c'est une question piège qui est une réponse en fait...)

  19. Il y a 1 heure, Fusilier a dit :

    En fait rien de nouveau. Dans national-socialisme il y a socialisme, il se trouve que dans l'histoire ils ne seraient pas le premier mouvement à se convertir.  On peut aussi dire que le social-chauvinisme du PCF a labouré le terrain pour le FN.  Souvent des mouvements pauvres sur le plan théorique et idéologique (il y avait un espace sidéral entre les marxistes universitaires et le PCF des quartiers)  Le truc con, c'est que à la fin ça finit mal, et c'est surtout le national (donc la bourgeoisie/ le capital) qui gagne... 

    Ceci dit,  sur le plan théorique, idéologique, politique, Podemos est beaucoup plus structuré, et  je pense que c'est le cas également de la FI ou de la gauche grecque. 

    Tout ce beau monde, n'a rien inventé le "mouvementisme" qui se substitue à la lutte de classes, date des années 70... Pas plus que les nouvelles extrêmes droites, qui ont parfaitement assimilé ce grand marxiste qu'était Gramsci, en particulier la notion d'hégémonie (culturelle, idéologique)   

    Il a y énormément à dire sur la lecture qu'on peut faire du national-socialisme dans son application allemande des années 30. Je considéré le national-socialisme allemand (du strict point de vue économique) comme une doctrine qui dans les faits, constitue bien plus un National-Capitalisme..

    J'avoue très largement ma méconnaissance par manque de profondeur de ma bibliothèque mais plus généralement, voici comment je conçois les rapports de force économiques obéissant à une loi selon laquelle c'est l'économique qui produit le social :

    • Capital productif, national donc sédentaire, générateur de valeur ajoutée, moteur et produit à la fois d'une économie saine
    • Capital spéculatif donc nomade, non producteur donc parasite, volatile, profiteur par définition, architecte d'un système virtuel de fuite en avant elle aussi virtuelle jusqu'a ce qu'elle fasse le grand saut "guerrier" dans le réel...

    Une fois que cette opposition économique est fixée (je considère le communisme comme une simple passade d'immaturité adolescente appliquée à la politique des masses, une sorte de politique de fuite, de renoncement, qui se refuse à chercher et élaborer des solutions aux problèmes intrinsèques que pose le capitalisme) on peut aisément et de manière assez ludique et pédagogique deviner les conséquences sociales et toute l'idéologie justement qui en est le produit...

    Économie = Capital productif donc sédentaire ==> Social : territoire donc ancrage donc racine donc culture donc nation...

    Économie = Capital spéculateur donc nomade ==> Social : même cinétique sociétale mais inversée, avec en point ultime l'anti-nation... le marché mondialisé, plus idéalement le marché-Monde.

    Tout élément non économique et réductible à une valeur objectivisable est de facto un obstacle a l'extension du marché.

    ==> Quelle construction humaine non réductible à l'économie est plus autonome, automotrice, solide et idéalement dimensionnée (ni trop petit ni trop grand) que la Nation ?

    Mais @Fusilier justement, quand on écoute Adolf Hitler (pas au sens audible mais quand on comprend sa vision de ses contemporains) on comprend très vite que lui même à très vite compris que le Grand (en)jeu de cette question du 19eme/20ème siècle, (comme un intervenant la rappelé plus haut) c'est les contradictions internes d'un capitalisme qui est soit producteur, soit spéculateur, et que le réel combat est en fait un combat de capitalismes, l'un national et l'autre international et qu'en ce sens, A.Hitler l'ayant parfaitement compris, je le soupçonne (naïvement) de n'avoir jamais été socialiste véritablement (socialiste au sens d'une hostilité quasi doctrinale et purement théorique au Capitalisme , comme une sorte de principe ).

  20. Cette analogie hasardeuse n'est ni souhaitable ni souhaitée, mais après tout, c'est bien le café du commerce ici non ? Alors je commande un Expresso et je balance la sauce en attendant qu'il arrive :

    Dans le contexte, la rhétorique de forme comme les propositions de fond, j'ai une peur énorme pour les Italiens : ce mouvement 5 étoile pour moi, est reconnaissable parmi 1000 au yeux de tout individu ayant quitté l'innocence de l'adolescence et produisant une lecture analogique des pays européens dans la mouise libérale : "mode ultra conspirationniste on" ce M5 est un même... il est la réponse du marché, qui produit une opposition contrôlée et donc crédible (à la fois intellectuellement par une critique assez juste du marché et des contradictions qu'il produit et sociologiquement en se démarquant des thématiques d’extrême droite pour jouer au gentil anti capitaliste de gauche). "mode ultra conspirationniste off"

    Cette opposition contrôlée vous l'aurez remarqué, investit systématiquement le même terrain qu'une réponse alternative mais non contrôlée (euphémisme..) de droite (qui elle aussi est et se revendique extrême). Alors vous allez me dire : "t'es gentil Yekken mais çà ne tient pas, car le M5 tient peu ou prou les même positions que la vraie opposition d’extrême droite (arrêt de l'immigration etc...)"

    Et c'est là que je vous répond que c'est justement tout l’intérêt du cas italien : le système n'avait pas prévu disons... le degré très limité de l'ethno-masochisme italien qui même à l’extrême gauche, réussi la prouesse (et connaissant le niveau névrotique de ces gens sur ces questions...) à voir la réalité migratoire en face.

    Bon allez, je ne fais plus durer le suspens plus longtemps et j'accouche : à mes yeux le M5 italien est le Tsipras grec ou le Podemos espagnol. Ça ressemble à de la subversion, ça a le discours de la subversion, mais.. en fait c'est vraiment de la subversion anti libérale dans sa substance mais justement... c'est trop beau pour être vrai, et tellement beau que ça ne l'est pas... donc du coup c'est un coup fourré du marché.

    Pour ceux qui auraient de la suite dans idées, vous saurez identifier, toujours au moyen de la méthode analogique, qui est l'équivalent français ( par équivalence de positionnement dans le champ politique) du M5/Tsipras francais...:tongue:

     

    Ps : lorsque j’écris mon nom "Yekken" dans mes messages, le mot est souligné en rouge car non reconnu comme nom propre. En cliquant droit pour une correction,  on me propose Dikkenek...

  21. C'est la que l'on prend la juste et réelle mesure de la mort pour ceux qui se sont farcis la vidéo entière : froide (sans mauvais jeux de mot par 50°C) soudaine, brutale, presque propre je dirais, presque insignifiante, bien loin des libertés compassionnelles prises avec une élasticité de la perception du temps chez les réalisateurs hollywoodiens, ou la mort serait une scène assez longue pour autoriser une mise en scène incluant dans le même acte, l'enterrement, l'entrée au purgatoire et le jugement par dessus le marché.

    Ça devrait faire réfléchir certains... sur leur engagement, qui dans un état comme les États-Unis, et dont l'armée est constituée de SOLDATS, se réduit souvent à des slogans, qui sont déjà trop complexes à appréhender pour le jeune américain moyen. Les arguments d'engagement se réduiront généralement à des chiffres et des pourcentages... ce qui fait que la boucle est bouclée puisque ces derniers combattront donc pour percevoir une SOLDE, comme des soldats donc. Finalement les SMP... Elles ont le mérite de rendre les choses transparentes en officialisant une situation de fait.

    • Confus 3
  22. Le 06/02/2018 à 04:17, collectionneur a dit :

    Un ex- premier ministre malien et actuellement dans l'opposition candidat à la présidentielle m'est les pieds dans le plat en parlant des problèmes de son pays, hypercentralisation économique, corruption a tout les niveaux, émigration, démographie explosive, islamisation... Bref, c'est déprimant :

    http://afrique.lepoint.fr/actualites/moussa-mara-au-mali-la-demographie-a-plombe-le-systeme-educatif-03-02-2018-2191878_2365.php

    Si seulement le Mali n'était qu'une exception à ce modèle de société... 

    C'est une formule que l'on peut appliquer a toute la reg ion sahélienne, voir même Nord-Africaine, voir même du MENA (Middle East -  North Africa)

    Le 07/05/2018 à 14:41, Kerloas a dit :

    La BW ne lésine pas sur ses dons d'équipements...

    De nouvelles paires de chaussures pour l'Armée malienne: https://www.bmvg.de/de/aktuelles/neue-stiefel-fuer-die-malische-armee-22990

     

    Je trouve ce message tendancieux et assez malhonnête:happy: ... en comparaison des 3 milliards payés en sous marins offerts à la communauté dont la souffrance ne peut être chiffrée.... :tongue:

  23. il y a 5 minutes, Shorr kan a dit :

    C'est ça, commué en autre chose. Pour la peine de mort, l’Algérie comme beaucoup de pays, a signé un moratoire suspendant son application sans supprimer cette peine. 

    De ce que j'ai compris des infos glanés sur le net, les juges se font plaisir en prononçant cette sentence en sachant bien qu'elle ne sera pas appliqué. 

    Voila une réponse bien plus sérieuse que la mienne :happy:

    En revanche ne soyons pas dupe, sans nous en réjouir pour autant, les exécutions sans jugement elles ont toujours cours, à fortiori dans la situation sécuritaire de perpétuelle instabilité menaçante dans laquelle se trouve le pays à ses frontières.

    Sans compter la répression d'ordre purement politique.

  24. Non justement, je pense qu'en effet l'Algérie appartient bien à ces pays qui non seulement rentre dans cette catégorie, mais en respectent l'esprit.

    Mais il faut savoir que cette classification de l'O.N.U est purement formelle. Elle ne tient compte (justement) que des comptes et des registres officiels.

    Elle ne s’intéresse pas, ni ne mène d'investigations même superficielles, sur les conditions de détention et d’exécution des prisonniers.

    Une dernière chose :

    "le pays a quand même une presse libre et même incisive avec le pouvoir en place"

    Presse libre ? tout dépend qui la finance. Incisive ? Tout dépend de la grille de lecture appliquée et du barème de subversion et de qui en est l'architecte...

    A la fin tu sais, c'est toujours l’État que te retrouves, d'une manière ou d'une autre...

    N'appliques pas tes standard et tes barèmes (nord-européens) de subvsersivité à l'Algérie :

    • Critiquer la corruption structurelle et organique, même en Algérie en première page d'un Quotidien ==> c'est comme dire que , attention, en Suisse, il y a beaucoup de banques et qu'elles sont un poids non négligeable du PIB de l’État.
    • Critiquer l'incompétence globale de tous les services publics, ben... regardes déjà en France, c'est devenu quasiment un élément du décor...
    • Critiquer l'imposture de la vie démocratique ? C'est un exercice en fait populaire, qui relève d'ailleurs d'avantage de la pratique artistique du stand-up que de la critique affutée et réfléchie.

    "il y a quand même une société civile assez dynamique"

    Aaah dommage Kiriyama, quel dommage ! Pour un étranger en plus ! Tu étais si près ! A quelques contre-sens et approximations prés, tu y étais.

    "il y a quand même une société civile assez dynamique" ==>  il y a quand même une société militaire répressive très réactive sur une société civile (rendue) amorphe

    La population algérienne dans son ensemble, à l'exception des Kabyles, est faite de soumission, de résignation à la médiocrité, d'un fatalisme, carburant d'un nihilisme lui mème trouvant exutoire dans un islam de substitution plus que de conviction (lire mes contributions sur la mécanique infernale des régimes arabo-socialiste sur le fil Syrie).

    Le problème de la plupart des algériens hors d’Algérie Kiriyama, ce n'est pas qu'ils représentent, à proportion de leur poids statistique, la réalité sociale de leur pays, c'est précisément qu'ils ne la représentent pas, et ce, tout à fait volontairement et de manière préméditée.

    • En fait en Europe, selon nos standards, on appelle cela du mensonge, ou du travestissement.
    • Chez eux, cela s'appelle le patriotisme et l'amour de la nation.

     

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