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CortoMaltese

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Messages posté(e)s par CortoMaltese

  1. Après, la question de la réponse à l'augmentation des protections balistiques reste pertinente. On a aujourd'hui des fantassins qui sont protégés contre la 5,56 y compris à courte distance sur le haut du torse et du dos, et avec les progrès faits en terme de légèreté et de souplesse des matériaux, il n'est pas impossible que la zone protégée continue de s'agrandir dans les années à venir. Si à la fin il faut systématiquement toucher la tête ou une jambe pour faire tomber le type en face, ça peut vite devenir compliqué. L'idée de dire qu'avec l'essor des optiques avancées (+ demain avec télémètre et IA) on peut sacrifier un peu de capacité d'emport pour en échange retrouver l'équation "1 balle dans le torse = hors de combat", ce n'est pas bête. Maintenant, je suis moi aussi sceptique sur l'intérêt spécifique de cette munition par rapport au 7,62.

  2. Lisez "Pensée et culture stratégiques russes" de Dimitri Minic. Ce genre de délires à propos d'armes "psychotroniques" capables de contrôler des gens à distance et que posséderait la CIA sont totalement banals dans les structures de l'état et de l'armée en Russie. Beaucoup y croient sincèrement. Ça permet de remettre les choses en perspective quand on tente d'évaluer la rationalité du comportement desdites personnes. 

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  3. Le design traditionnel des chars de batailles n'est-il pas totalement dépassé face aux nouvelles menaces, notamment celles liées aux drones ?

    Le char d'aujourd'hui est une grosse bête avant tout pensée pour résister autant que faire se peut, de face, au feu d'un autre char. Forcément, si vous voulez résister à un obus flèche moderne de 120/125mm, il faut une quantité ahurissante de blindage, qui ne peut donc être appliqué que sur la face avant, et en conséquence négliger pas mal les côtés, l'arrière, et surtout le toit. 

    En réfléchissant aux RETEX d'Ukraine, il me semble que le char de demain devra adopter une architecture totalement différente. En effet, on constate que les affrontements Char vs Char sont excessivement rares. A l'inverse, le gros des destructions proviennent de FPV, ou de drones largueurs, ou d'ATGM. La plupart du temps, le char n'est donc pas touché sur sa partie la plus protégée, et il n'est surtout pas touché par une munition cinétique puissante et ultra rapide mais par une charge creuse subsonique.

    A mon sens il faudrait

    1) Un blindage relativement homogène sur toute la surface du Tank : On abandonne l'espoir de résister à un tir direct par un char, risque qu'on assume, pour offrir en contrepartie une protection minimale au véhicule peu importe l'angle d'attaque. Cela doit évidemment être combiné a du blindage réactif de partout et des grilles anti-FPV/Roquettes réellement englobantes et prévues d'origine, plutôt que les bricolages assez peu efficaces qu'on observe actuellement en Ukraine. 

    2) Un système de défense active multi-menace, qui doit être capable de traiter le très lent (les drones FPV) et le raisonnablement lent (les ATGM subsoniques). Peut-être est il rentable de différencier les deux systèmes : une tourelle automatique (avec de l'IA) pour traiter les menaces FPV, un système hardkill comme Trophy pour les menaces ATGM/Roquettes. 

    3) Une tourelle sans équipage, ce dernier devant être placé en caisse. Cela afin d'avoir la tourelle la plus petite possible, et donc la moins lourde. De ce côté, le T-14 allait conceptuellement dans la bonne direction. 

    Bref, dans ce scénario, on accepte une vulnérabilité accrue face aux autres chars, en l'échange d'une protection très augmentée contre tout le reste. C'est pour ça que, lorsque je vois le MGCS avec sa conception très classique, il me semble en fait assez anachronique face aux RETEX ukrainiens. 

    On peut même prolonger la réflexion au niveau de son armement : Une partie au moins des chars ne devraient ils pas abandonner leur gros canon anti-char pour un mixte semblable à celui du BMP-3, mélangeant un canon moyenne pression (par exemple le 105 de l'AMX-30RC) et un autocanon (le 40 du Jaguar ?) ? Ceci afin d'assumer pleinement son rôle moderne de soutien d'infanterie et d'aide à la percée. On peut même lui ajouter de l'ATGM. 

     

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  4. Un bon thread sur ce qu'on sait des pertes ukrainiennes. Avec d'ailleurs la sources pour les dizaines de milliers de disparus que j'évoquais plus haut (je savais que je l'avais lu, mais je n'arrivais pas à me rappeler où) : c'est le ministre des affaires internes ukrainiens lui même qui indiquait en octobre dernier que le nombre de militaires "disparus" était de 15 000, la plupart étant probablement morts. 

     

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  5. il y a 11 minutes, Manuel77 a dit :

    https://www.zeit.de/politik/ausland/ukraine-krieg-news-liveblog

    Selenskyj : 31.000 soldats ukrainiens tués jusqu'à présent


    Le président ukrainien Volodymyr Selenskyj a pour la première fois donné le nombre officiel de victimes de l'armée ukrainienne : Depuis le début de la guerre d'agression russe il y a deux ans, 31.000 soldats ukrainiens ont ainsi été tués. Lors d'une conférence de presse à Kiev, il a ajouté qu'il ne pouvait pas donner le nombre de blessés. Cela aiderait les planifications de l'armée russe.

    A préciser que ce bilan n'inclue pas les disparus présumés morts, qui sont très nombreux (plusieurs dizaines de milliers). Même avec cette précision, ça me semble beaucoup trop faible.

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  6. il y a 6 minutes, herciv a dit :

    Ce n'est pas du tout le chiffre qui circule à l'Otan . Lui dit 10000 / 12000 par mois en moyenne depuis le début de la guerre et 15000 pour les russes.

    Ce sont peut être les chiffres des pertes, mais certainement pas les chiffres des tués. On en est à 24 mois de guerre, ce ça ferait 300 000 tués pour l'Ukraine. Si on prend un ratio disons de 2 pertes définitives pour un in tué, tu aurais 600 000 ukrainiens hors de combat définitivement, soit 3x (!!!) l'orbat Ukrainien au 24 février. Le chiffre est tout aussi irréaliste pour les russes. 

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  7. il y a une heure, penaratahiti a dit :

    Pour Gerasimov, on n'a pas la date de la prise de vue donc ça n'a pas de valeur (comme les affirmations qu'il est mort tant qu'on n'a pas de preuve d'ailleurs).

    Honnêtement s'il était mort on le saurait. Les NAFO nous ont déjà fait le coup trente fois avec lui et Choigou. peut être est il en légère disgrâce, peut être à t il un pépin de santé, mais il n'est certainement pas mort. 

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  8. il y a 10 minutes, Wallaby a dit :

    Je trouve parfaitement légitime de discuter et de contester ce que j'ai dit sur "surinterpréter comme des initiatives, des politiques qui ne sont que réactives".

    À la relecture, j'ai l'impression que le "ne... que" donne à ma phrase une tournure un peu intolérante au sens de "c'est ça et rien d'autre", alors mon intention était juste de dire qu'une réaction, c'est moins (moins quoi ???) qu'une initiative (*). Donc j'aurais mieux fait d'écrire "tout au plus réactives" ou si ç'avait été en anglais "merely reactions" (à contraster avec "only reactions"). Le point étant que quand on réagit, on a moins de temps, on réfléchit moins, on bricole plus, on improvise, on pare au plus pressé, alors que quand on prend une initiative on a but plus clair, on sait mieux où on veut aller, on calcule plus le coût et les moyens à mettre en oeuvre etc...

    Donc je ne m'accroche pas comme une huitre à son rocher à ce "ne que", et je suis tout à fait ouvert aux propositions du type "il y a une part de réaction, mais il y a autre chose" : une part d'idéologie, de structure mentale ou de logiciel mental préinstallé qui conditionne cette réaction ?

    J'ai peur, à te lire, que ce soit commettre un crime de la pensée orwellien que "d'épouser totalement les vues de Poutine", et que Paul Pillar ait commis un tel crime en disant qu'on a exagéré à l'époque les intentions des Soviétiques en Afghanistan en suggérant qu'ils étaient en train de mettre en œuvre un plan pour mettre la main sur l'Océan Indien, car cela reviendrait à "épouser totalement les vues de Léonid Brejnev". S'interdire de penser une chose parce que Big Brother l'interdit, ça ne rend pas les idées claires. Paul Pillar fait peut-être erreur, mais démontrons le par un raisonnement, et non en appliquant un tabou.

    (*) https://www.cnrtl.fr/definition/ne

    II B [Ne ... que exprime une restriction par rapport à un ensemble dont les éléments sont perçus comme appartenant à une échelle de valeurs]

    Ton message me fait craindre que tu n'aies pas compris le raisonnement que je tiens. A la relecture de mes deux principaux posts sur le sujet, il me semblait pourtant tout à fait clair. Tout le passage sur Orwell et Big Brother est assez lunaire je dois dire et je vois mal comment tu as pu inférer ça de mon message qui explique pourtant clairement que... je suis d'accord avec Pillar sur l'Afghanistan (!). Bref, je ne sais pas quelle contorsion d'esprit étrange t'a amené à penser que j'estimais que Pillar brisait on ne sait quel tabou, car honnêtement j'ai beau relire mon message, j'y écrit en toute lettre l'exact inverse. 

    Je me permets quand même de m'autociter pour qu'il n'y est pas de méprise : "Ce que dit Pillar, c'est que les USA ont mal évalué les intentions soviétiques. Les USA ont cru que l'Afghanistan était une aventure lancée avec un projet offensif, alors qu'elle visait surtout à limiter la casse. En découle l'idée aux USA que l'Afghanistan était une étape intermédiaire dans un plan plus vaste d'expansion soviétique jusqu'à l'océan indien, plan qui n'a jamais existé ailleurs que dans les esprits inquiets du Département d'État. Sur ce point, de ce que j'ai lu (notamment dans l'ouvrage de Sidos) des débats au Politburo entourant l'intervention, ça me semble tout à fait exact." et j'ajoute même "Donc dire que l'action soviétique était réactive (et donc défensive) du point de vu des membres du Politburo me semble exact. Et comprendre la logique d'action des autres états est évidemment une information importante, puisque l'auraient-ils su, les américains auraient peut être géré la question afghane différemment. "

    Et même sur l'Iran, si je ne partage pas son avis (et je n'ai pas souhaité développer plus en avant car nos messages sont déjà particulièrement longs et semi-HS donc je pense qu'on va éviter de s'égarer sur les desseins des gardiens de la révolution sur ce fil), c'est un débat tout à fait légitime et parfaitement valable. Tenter d'estimer comment raisonne un dirigeant/une entité/un pays est un exercice toujours légitime - , et généralement nécessaire à toute compréhension de leurs actions. 

    De même, épouser les vues de Poutine, où les vues opposées d'ailleurs, ou n'importe quelle autre point de vu, ne me pose aucun problème en soi. Mon message ne visait justement pas à critiquer les vues politiques de Poutine ou les tiennes. On pourra en discuter, en débattre (c'est d'ailleurs ce qu'on fait beaucoup, nous et beaucoup d'autres intervenants, sur ce fils depuis bientôt 2 ans), et s'engueuler toute la nuit pour le plaisir de la disputatio et de l'échange de point de vue. 

    Le problème que j'ai, et je vais essayer de le réexpliquer pour être sûr qu'il n'y a pas d'équivoques cette fois-ci, c'est qu'en prétendant qu'il existerait des actions intrinsèquement réactives tu naturalises un point de vue politique (indépendamment de ce que je pense de ce dernier).  

    Ce que j'entends par "intrinsèquement réactives", c'est l'inverse "subjectivement réactives". 

    Tu répondais en effet à Alexis, qui pensait que ce qui explique la politique ukrainienne de Poutine est de nature identitaire, qu'il était inutile d'aller chercher des explications complexes impliquant des hypothèses sur l'idéologie/la personnalité de Poutine car son invasion de la Crimée n'était que réactive. Si tu affirmes cela, c'est donc que tu considères que l'invasion de la Crimée est une conséquence mécanique, automatique, fatale, de Maïdan. Or, comme j'espère l'avoir démontré, cette conception mécaniste des actions humaines est fausse - et j'insiste, fausse, pas tabou, pas politiquement néfaste de mon point de vue, fausse au sens scientifique du terme, comme est fausse la théorie des humeurs ou le sont les prétentions médicales de l'homéopathie. Il n'existe jamais une seule "solution", une seule réponse possible qui s'imposeraient aux acteurs indépendamment de leur volonté et qui pourrait être déduite de la seule situation sans s'intéresser à la nature des acteurs eux-mêmes. Une autre personne que Poutine aurait pu agir différemment. Des milliers de personne, placés devant la même situation que Poutine auraient agis différemment. Et ils auraient agis différemment précisément car ils ne sont pas Poutine, qu'ils auraient lu la situation différemment, auraient poursuivi d'autres objectifs ou auraient choisis d'autres voies pour les atteindre. Beaucoup d'acteurs, placés face à Maïdan n'auraient sans doute même pas estimés qu'il fallait "réagir" à ça. Le propos que je tiens n'est pas dire que ces personnes auraient eu raison, ou que Poutine a eu tort, je ne suis absolument pas ici dans un débat politique sur la valeur morale ou même sur la pertinence en termes de politique internationale des choix faits par Poutine, je suis seulement en train d'essayer de montrer que les actions de Poutine ne peuvent s'expliquer qu'en s'intéressant à Poutine lui-même, étant entendu que d'autres, dans l'exacte même situation, n'auraient pas agis comme lui. On ne peut pas, en adoptant une pure neutralité axiologique dans l'étude des relations internationales (et des relations humaines en général), considérer qu'une action est intrinsèquement plus réactive qu'une autre. Toutes les actions de tous les acteurs sont le fruit des interactions passées et constituent la réponse qu'un acteur spécifique apporte à un contexte spécifique selon sa propre rationalité, ses propres buts, ses propres valeurs, ses propres perceptions. Il n'existe aucune action qui soit dans l'absolu une initiative ou une réaction en termes scientifiques. Ces termes de réaction ou d'initiative n'ont un sens du point de vue des sciences humaines qu'appliqués aux intentions des acteurs. Un acteur a l'impression de réagir, ou a l'impression de prendre une initiative. Et évidemment, pour comprendre pourquoi tel acteur, dans un contexte donné, à l'impression de réagir, et pourquoi il "choisi" de réagir de telle manière et pas d'une autre, il faut comprendre son but, son idéologie, sa réflexion, sa vision du monde, ses valeurs, ses intérêts, sa personnalité, bref toutes les choses qui président à ce qu'un humain agisse d'une certaine manière dans une certaine situation. C'est dans cette acception subjective que les notions de "réactions" ou d'"initiatives" peuvent exister scientifiquement parlant, en respectant la neutralité axiologique que cela implique. On peut essayer en analysant du mieux qu'on peut le processus décisionnel des acteurs, leurs réflexions, et les projets qu'ils ont dans la tête, de déterminer si leur comportant était de nature (de leur point de vu) réactive, si elles étaient (de leur point de vu) défensive ou offensive, etc. En ce sens, dire, parce qu'on a lu les délibérations du Politburo et les débats entourant l'intervention en Afghanistan que le projet soviétique était (pour les soviétiques) défensif et qu'il n'existait vraisemblablement aucune volonté dans l'esprit des leaders soviétiques de rallier l'océan indien, est une proposition scientifique tout à fait valide qui n'implique aucun jugement de valeur moral sur l'action des acteurs. Puisque que nous ne seront jamais dans la tête de Brejnev ou de Gromyko et qu'on est limité à l'étude d'archives plus ou moins exhaustives et éclairantes, on pourra bien entendu en discuter ou ne pas être d'accord, et peut être que d'autres sources viendront un jour contredire l'un et conforter l'autre, mais on est ici dans le cadre de l'étude scientifique de l'action humaine appliquée aux relations internationales. 

    En prétendant qu'il ne sert à rien de s'intéresser à l'idéologie ou à l'univers mental de Poutine parce que son action n'aurait été qu'une réaction, tu naturalises son point de vue et ses actions, en en faisant les seuls valables, ce qui est bien évidemment une prise de position politique dans la mesure où cela implique mécaniquement que toutes les autres actions possibles dans cette situation seraient à tes yeux fautives (politiquement parlant). Et, pour être sûr qu’il n’y ait aucune équivoque, mes deux messages n’ont jamais abordé mon avis sur cette opinion politique (d’où l’incongruité de tes réflexions sur Orwell et Big Brother), mais simplement le fait que j’estimais que tu te livrais à un procédé malhonnête (consciemment ou non) puisque cette prise de position politique qui était la tienne n’était pas exprimée explicitement mais au contraire dissimulée par la naturalisation des actions de Poutine en donnant au mot réactif une nature intrinsèque, au sens que j’en ai donné plus haut.

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  9.  « le régime de Poutine, [doit être considéré] non comme l’exercice du pouvoir d’un monstre extraterrestre subjuguant un peuple passif et demeuré, mais comme un phénomène compréhensible, qui s’inscrit dans la continuité d’une histoire générale de la Russie »

     

    C'est surtout un immense homme de paille. Je ne connais personne de sérieux qui a jamais prétendu ça. C'est au fond mettre dans la bouche de ses adversaires un propos ridicule qu'ils n'ont jamais tenu pour, en comparaison, sembler raisonnable. Dire que Poutine est un phénomène" compréhensible" est un truisme absolu. Tout phénomène historique, à moins de croire à la magie noire ou à l'intervention de forces occultes, est par définition compréhensible dans la mesure où il est possible d'en établir une généalogie, une origine historique et sociologique. Dire qu'il s'inscrit dans la continuité de l'histoire russe est aussi un truisme. Je pense que ça ne demande pas une connaissance extensive de l'histoire complexe de la Russie que de remarquer que la tradition de l'homme fort est une constante historique, et que Poutine, avec des modalités particulières qu'il convient bien sûr d'étudier finement, ne ressemble certainement pas à une anomalie historique sortie de nul part. Si demain l'Islande devient une dictature militariste, j'avoue que je serai surpris. Que la Russie le soit redevenu était concevable par tous. Je n'ai pas lu Shlapentokh, mais si ça thèse c'est ça, elle n'a rien de particulièrement originale ni d'iconoclaste, et je ne vois pas très bien quelle vision prétendument distordue Todd tente de réfuter en le citant. Le tout laisse quand même l'impression d'un type qui n'a pas lu grand chose sur le sujet, qui infère de ses propres biais ce que pensent probablement ses contradicteurs, pour ensuite venir expliquer à tout le monde, l'air supérieur, que le Poutinisme peut être expliqué par l'histoire russe ; comme si c'était une percée conceptuelle formidable. 

     

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